Les calculs urinaires (ou lithiases urinaires) sont relativement fréquents chez les chiens. Ils se localisent principalement dans la vessie. Il existe diverses sortes de cristaux chez le chien mais les principaux sont les calculs de struvite ou les calculs d’oxalate de calcium.
Symptômes
Les calculs peuvent être dans la vessie ou migrer dans l’urètre. Les symptômes sont alors légèrement différents selon cette localisation.
Le chien présente des douleurs lors des mictions, voire même n’urine plus du tout si un calcul bloque l’urètre, alors qu’il cherche très fréquemment à uriner. Il peut alors y avoir du sang dans les urines. La rétention d’urine est très grave et constitue une urgence. En effet, la vessie est alors pleine d’urine et peut même éclater, le chien est abattu et présente des signes d’insuffisance rénale.
Table des matières
- Diagnostic
- Traitement
- Informations sur l’opération par cystotomie chez le chien !
- Pourquoi faire une cystotomie chez le chien ?
- Déroulement de l’opération par cystotomie chez le chien
- Prix de l’opération par cystotomie chez le chien
- Calculs et infections urinaires chez le chien
- Qu’est ce qu’un calcul urinaire ?
- Comment se forme un calcul urinaire chez le chien ?
- Les différents types de calculs urinaires chez le chien
- Les traitements et la prévention des calculs urinaires
- Lithiase urinaire (calculs urinaires)
- Résumé
- Plan
- PMC
- Discussion
- Comment se déroule l’extraction des calculs de la vessie chez le chien ?
- Quelles sont les complications possibles suite à la chirurgie des calculs de la vessie chez le chien ?
- Les recommandations et soins post-opératoires
- Le pronostic des calculs de la vessie chez le chien ?
- Les calculs urinaires chez le chien
Diagnostic
L’entretien avec les propriétaires est très important puisqu’ils décrivent ces symptômes cités plus haut. Le vétérinaire peut alors palper la vessie pleine, on parle de globe vésical. Des analyses d’urine sont entreprises afin de déterminer quel type de calculs bloquent la vessie et/ou l’urètre. Les calculs (et non les cristaux) sont aussi visibles à la radiographie et à l’échographie, ce qui permet de préciser où ils sont placés.
D’autres examens complémentaires seront proposés selon l’examen clinique et les précédents résultats dont une analyse sanguine pour déterminer les taux d’urée et de créatinine dans le sang.
Traitement
Le traitement varie beaucoup en fonction de la nature, de l’emplacement des calculs.
Les calculs de struvite
En savoir plus sur les calculs de struvite :
Ils sont souvent liés à une alimentation de qualité moyenne, contenant un excès de minéraux (et particulièrement de magnésium) tout en n’acidifiant pas suffisamment les urines ; d’où l’importance d’un aliment dit Premium, et non des croquettes de supermarché.
Les calculs de struvite sont fréquents chez les chiens et peuvent être à l’origine de cystites chroniques ou pire d’obstructions de l’urètre (par les calculs eux-mêmes ou par les cristaux agglomérés en » sable « ). Il est important de s’en rendre compte à temps, car les conséquences sur les reins peuvent être dramatiques.
Le traitement passe alors par la dissolution des calculs avec des mesures alimentaires (aliments de prescription vétérinaires) et par le traitement des complications (inflammation, cystite, insuffisance rénale…).
En cas d’obstruction, il est nécessaire de pratiquer un sondage c’est-à-dire de passer une sonde dans l’urètre, de laisser la sonde en place quelques jours et de réanimer l’animal, qui est souvent déshydraté, urémique, et souffre de troubles hydro-électrolytiques.
L’opération devient nécessaire si les calculs récidivent et que le traitement, diététique et médical, n’en vient pas à bout.
L’opération est une urétrostomie, qui consiste à éliminer la partie la plus étroite de l’urètre, où l’obstruction se situe habituellement. Pour cela, le vétérinaire crée un méat urinaire au niveau du scrotum par lequel sortira l’urine. Les chiens supportent assez bien cette opération.
Une autre intervention est la cystotomie, qui permet de vidanger et nettoyer la vessie. Toutefois, les récidives peuvent encore exister, alors qu’il n’y en a quasiment pas avec l’urétrostomie.
Les calculs d’oxalate de calcium
En savoir plus sur les calculs d’oxalate de calcium :
Ils sont plus rares et leur formation dépend de nombreux facteurs dont les principaux sont:
– une hypercalciurie (excès de calcium dans l’urine)
– des problèmes génétiques, familiaux ou individuels
– une urine trop concentrée avec une supersaturation de cristaux et trop acide
– les mâles sont plus atteints que les femelles,
Ces calculs ne pouvant pas être dissout une fois formés, il est indispensable de les retirer (notamment lors d’une cystotomie), et de prévenir leur apparition. La prévention repose sur la recherche et l’élimination des causes favorisantes, c’est à dire principalement une hypercalcémie et une hyperlipidémie.
Il faut absolument inciter le chien à boire beaucoup pour éviter la supersaturation de l’urine qui favorise la formation de cristaux. Chez les chiens buvant peu, un aliment sous forme de pâtées est souvent préférable. Une alimentation spécifique visant à limiter l’apport de calcium et à alcaliniser l’urine est indispensable. Il existe plusieurs aliments médicalisés indiqués lors de tels calculs que seul votre vétérinaire peut prescrire à votre chien.
Etant donné que la présence de calculs urinaires constitue, bien souvent, une urgence, il est important d’en connaître les symptômes pour pouvoir réagir vite !
Informations sur l’opération par cystotomie chez le chien !
Pourquoi faire une cystotomie chez le chien ?
Un changement de PH dans les urines, une alimentation inadaptée, des prédispositions, un dérèglement interne ou le symptôme d’une maladie plus grave, les causes de l’apparition de calculs dans le système urinaire du chien sont nombreuses. Une chose est sûre : comme chez l’homme, c’est très douloureux et il faut agir avant que la situation ne s’aggrave !
Certaines races sont plus touchées que d’autres par ce type de problèmes, parmi elles, citons le Yorkshire terrier, le Bouledogue français, le Teckel, le Labrador et son cousin Golden Retriever et le Caniche nain.
Si vous remarquez que depuis quelques temps, votre chien a du mal à uriner ou à se maintenir propre, s’il produit plus de selles, plus liquides, ou surtout, si vous remarquez la présence de sang dans les urines, il faut absolument aller consulter le vétérinaire, car votre chien souffre sans doute en silence, mais très fort !
Déroulement de l’opération par cystotomie chez le chien
Dans un premier temps, le vétérinaire doit réaliser des examens pour s’assurer qu’il s’agit bien de calculs rénaux et pour les compter, les situer et les mesurer précisément. L’échographie abdominale permet de collecter ces informations. En effet, les calculs sont susceptibles de se répandre dans tout le système urinaire : reins, vessie, uretère, urètre. La vessie est la zone la plus fréquemment touchée.
Souvent, on fait aussi des analyses sanguines et des analyses d’urine pour bien tenter de comprendre l’ampleur et l’origine du problème. En effet, si on soigne les calculs sans agir sur la cause du problème, ils risquent de revenir.
L’opération en elle-même se déroule sous anesthésie générale. Deux techniques sont possibles, selon les cliniques :
-
Cystotomie par incision au niveau du pubis. Il s’agit d’ouvrir la vessie pour retirer les calculs et la nettoyer. Une sonde urinaire est posée dans l’urètre pour expulser tous les calculs qui peuvent y être bloqués.
-
Cystotomie par coelioscopie : l’incision est beaucoup plus petite, une mini caméra est introduite dans la vessie. L’objectif est alors de retirer les calculs sans avoir besoin d’ouvrir largement l’abdomen du chien. Moins intrusive et moins douloureuse, cette technique est plus onéreuse et demande plus d’équipement dans la clinique.
Dans tous les cas, dans les jours qui suivent l’opération, votre toutou a besoin de soins et d’affection, car il sera complètement groggy ! Anti-douleur, antibiotiques, repos complet, et sorties uniquement en laisse, au pas, et pour faire les besoins seront son quotidien pendant quinze jours. Surtout pas de jeu, de courses, de sauts, qui risqueraient de déchirer la cicatrice ou des tissus encore fragiles.
Prix de l’opération par cystotomie chez le chien
Une cystotomie représente un coût un peu plus important car elle s’accompagne presque toujours de toute une batterie d’examens complémentaires pour comprendre les origines du problème. Des traitements peuvent aussi s’avérer nécessaires pour empêcher le problème de revenir.
Pour bien prendre en charge votre toutou et lui éviter des souffrances inutiles, le protocole de consultation, soins, anesthésie générale, examens et soins postopératoires devrait vous coûter entre 500 et 1100€ selon ce qui sera annoncé par le vétérinaire, ses tarifs et le matériel dont il dispose.
Si vous avez pris une mutuelle pour votre chien, adressez-vous rapidement à elle pour connaître le montant et les modalités de remboursement auxquels vous avez droit.
Cet article vous a plu ? Découvrez d’autres opérations canines en continuant votre lecture juste ici !
Exprimez-vous !
Calculs et infections urinaires chez le chien
Comme les humains, les chiens peuvent faire face au cours de leur vie à des infections urinaires ou des calculs urinaires. En plus d’être douloureux, ce genre de problème peut avoir des conséquences plus grave, donc à prendre au sérieux.
Qu’est ce qu’un calcul urinaire ?
Un calcul urinaire est un amas de cristaux présents dans l’urine. Si la présence de cristaux dans l’urine n’est pas pathologique, la formation de calcul urinaire peut en revanche être douloureuse pour votre chien.
Les calculs urinaires sont liés au pH, qui est une unité de mesure de l’acidité. Le pH de l’urine du chien varie entre 4,5 et 8,5 et dépend en grande partie de son alimentation. Chez le carnivore, le pH est plutôt acide (inférieur à 5) alors qu’il est plutôt basique chez les herbivores donc supérieur à 8. En plus de l’alimentation, d’autres facteurs favorisent l’apparition de calculs urinaires : le sexe, la race, le stress, la sédentarité et le surpoids. En effet, le fait de peu bouger entraîne la stagnation des urines dans la vessie.
Comment se forme un calcul urinaire chez le chien ?
Les minéraux présents dans les urines peuvent précipiter et former des calculs. Ces amas de minéraux peuvent être reliés à plusieurs causes : une infection bactérienne (cystite), au pH ou encore une anomalie morphologique.
Les différents types de calculs urinaires chez le chien
Il existe quatre grandes catégories de calculs urinaires chez le chien : les phosphates ammoniaco-magnésiens ou struvites
1) les oxalates de calcium
2) les calculs de struvites
3) les urates d’ammonium
4) les calculs de cystine
Nous présenterons ici les calculs de struvite et d’oxalate de calcium car ce sont les plus courants.
Le calcul de struvite :
La formation des calculs de struvite est influencée par la présence dans les urines de magnésium, de phosphate, d’un pH trop basique >7,5-8 et d’ammonium.
Le calcul d’oxalate de calcium :
Contrairement au calcul de struvite, la formation des calculs d’oxalate de calcium est influencée par une saturation de l’urine en calcium et en oxalate (régime alimentaire). Dans ce cas l’alimentation a un rôle charnière. La formation des calculs à oxalate est influencée par la saturation de l’urine en calcium et en oxalate (régime alimentaire) et les maladies modifiant le métabolisme du calcium (trouble de l’absorption intestinale du calcium, hyperparathyroïdisme).
Les traitements et la prévention des calculs urinaires
Le traitement chirurgical n’est pas automatique sauf dans le cas des calculs d’oxalate de calcium. Dans les autres cas de calculs, une alimentation bien choisie couplée à une assistance médicale peut permettre la fonte du calcul.
Lorsque l’on parle d’alimentation bien choisie, on parle d’aliment avoisinant les propriétés suivantes :
- une teneur modérée en protéines 15 à 20%
- peu de fibres afin de limiter les pertes d’eau par les selles
- une teneur élevée en sel pour faire de la rétention d’eau
Il est nécessaire de donner ce genre d’aliment pendant au moins un mois après l’intervention ou la dissolution du calcul. Les symptômes tendent à s’atténuer dans les deux premières semaines.
Voici un exemple de ration ménagère journalière : Poulet, oeuf dur entier, riz cuit, son de blé, levure de bière, huile de colza
Lorsque le traitement vétérinaire est terminé, il est conseillé d’hydrater fortement son chien et d’apporter des aliments riches en eau et faibles en minéraux. N’hésitez pas à donner des aliments complets tels que la ration ménagère, Petty Well, ou des pâtées de qualité plutôt que des aliments secs comme les croquettes.
Lithiase urinaire (calculs urinaires)
Les calculs des voies urinaires ou lithiases urinaires touchent environ 2% de la population en France ; plus souvent les hommes (3 pour 1 femme), entre 30 et 50 ans et plus souvent le rein droit. La pathologie lithiasique une maladie récidivante : 50% dans les 10 ans.
Les voies urinaires sont les éléments évacuant l’urine après la filtration rénale.
- Au niveau rénal :
Les cavités pyélo-calicielles - Entre rein et vessie :
Les uretères - La vessie
- L’urèthre
Lithiase urinaire : Comment se forment les calculs urinaires ?
Ils se forment après précipitation dans les urines par accumulation de cristaux.Différents mécanismes peuvent survenir, parfois associés :
- par troubles métaboliques : augmentation de constituants
(calcium,acide urique…) dans le sang ou les urines, - par modification de la composition de l’urine (variation du pH urinaire,infection urinaire),
- par anomalie des voies urinaires congénitales (syndrome de la jonction pyélourétérale, mégauretère,urétérocèle) ou acquises (compression des voies urinaires, résidu vésical par obstruction prostatique) ; ces causes provoquent la stagnation des urines favorisant l’infection,
- par facteur génétique,
- par l’environnement : professionnel, climatique.
- Mais souvent aucun facteur n’est retrouvé.
De quelle nature sont ces calculs ?
> La lithiase calcique représente ≈ 80% des calculs ; elle est visible sur la radiographie standard d’abdomen sans préparation (ASP) ; des sous catégories existent associées ou non :
- oxalate (la plus fréquente,50%) ,
- phosphate ou carbonate de calcium.
> La lithiase phosphatique (≈ 10% des calculs) touche dans 80% les femmes, elle est peu symptomatique ; elle se compose d’un mélange mphospho-ammoniaco-magnésien ; elle est radiovisible ; dans le rein elle se développe en se moulant sur les voies urinaires évoquant un aspect de corail : elle est appelée lithiase coralliforme ; c’est une lithiase infectée. > La lithiase urique (5 à 10% des calculs) est composée d’acide urique et d’urates ;elle est radio transparente sur l’ASP ; elle se développe dans des urines acides (pH urinaire <6) ; dans 25% des cas elle s’accompagne d’une élévation de l’acide urique dans le sang (hyperuricémie) > D’autres lithiases sont plus rares : cystinique (3%),xanthique,médicamenteuses (sulfamides,triamterene,allopurinol,anti-viraux…..)
Lithiase urinaire : comment se fait le diagnostic de calcul des voies urinaires ?
> La symptomatologie dépend du siège et du retentissement rénale du calcul :
- Le plus souvent il s’agit de douleur : la plus typique est la colique néphrétique : la douleur est violente, qualifiée de frénétique car aucune position ne la calme ; mais la douleur peut être moins typique à type de douleur du flanc, de douleur abdominale, de douleur testiculaire ou des grandes lèvres vaginales, de brûlures de l’urethre
- Les autres symptômes peuvent être du sang dans les urines ou découvert sur un examen biologique ; rarement une température élevée avec frissons : la colique néphrétique fébrile est une urgence urologique ; beaucoup plus rarement une insuffisance rénale aiguë ou chronique ; en cas de rein unique l’absence de diurèse est une urgence urologique.
- Il est des cas où le calcul ne se manifeste pas : il est découvert par des examens radiologiques .
> Le diagnostic de calcul des voies urinaires se fait :
- Par des éléments cliniques :
- L’interrogatoire précise le type de douleur,recherche des antécédents lithiasiques,
- L’examen clinique peut mettre en évidence une douleur lombaire,abdominale ; précise la présence d’une hyperthermie.
- Les examens de laboratoire comprennent une mise en culture des urines,une mesure du pH urinaire, un évaluation de la fonction rénale par un dosage de la créatininémie.
- Sur le plan des examens radiologiques,
Le meilleur examen actuellement est le scanner abdominal spiralé sans injection de produit de contraste : il met en évidence la présence , le nombre , le siège et le retentissement du (ou des) calcul(s). L’ASP précise si la lithiase est radio visible ou nonL’échographie montre la présence de calcul rénal ou de l’uretère de l’uretère juste sous rénal ou près de la vessie ; elle apprécie le retentissement rénal de calcul intra urétéral mais en général ne les montre pas dans l’uretère. L’urographie intraveineuse est beaucoup moins pratiquée : lorsque l’urologue veut voir les voies urinaires il demande un scanner avec injection de produit de contraste.
Chez la femme enceinte seuls sont autorisés l’échographie, voire l’IRM.
En pratique, que fait l’urologue devant un calcul urinaire ?
> Pour une colique néphrétique, en urgence :
Il prescrits un traitement contre la douleur (anti-inflammatoires,antispasmodiques, parfois des antalgiques morphiniques), une restriction hydrique ; le patient est hospitalisé si la douleur est intense, rebelle à un premier traitement, si il est fébrile ou en insuffisance renale ; ensuite un bilan est demandé : laboratoire,scanner abdominal sans injection,ASP. > Le traitement du calcul dépend de sa situation, de sa taille, du retentissement sur les voies urinaires au dessus, de l’existence de complications (fièvre, insuffisance rénale). Les différents moyens sont :
- Le déblocage des voies urinaires en urgence par sonde JJ sous anesthésie générale ;
- Le traitement du calcul :
- par lithotripsie par ondes de choc extra corporelle,
- par urétéroscopie sous anesthésie générale avec destruction du calcul par ondes de choc ou laser puis extraction
- par voie percutanée sous anesthésie générale au niveau rénal
- exceptionnellement par chirurgie ouverte ou la coelio-chirurgie
> Une fois le calcul enlevé et récupéré, il est important de l’adresser à l’analyse spectrophotométrique pour en connaître sa composition. > Le traitement de calcul de stase nécessite, outre son ablation, le traitement chirurgical de la cause :
ablation de la prostate pour les calculs vésicaux, réparation d’une anomalie congénitale ( pyéloplastie pour la jonction pyélourétérale, urétéroplastie pour un mégauretère ou une urétérocèle).
Conclusion :
Le calcul des voies urinaires (pathologie lithiasique) est une maladie fréquente rencontrée par l’urologue.Il dispose d’examens diagnostiques et de traitements performant .Une fois le calcul enlevé, un bilan spécialisé de recherche de la cause (en dehors des calculs de stase) par des examens biologique est proposé.
Résumé
La lithiase urinaire est une pathologie fréquente qui affecte environ 10 % de la population française. En l’absence de traitement préventif, le taux de récidive est élevé et dépasse 50 % à 5 ans. L’impact économique et clinique de la lithiase urinaire est donc considérable.
Le traitement chirurgical des calculs urinaires s’est considérablement modifié ces 20 dernières années. Les progrès technologiques ont mis au jour un nouvel arsenal thérapeutique, dominé par la lithotritie extracorporelle et l’endo-urologie, qui ont supplanté sans concession la chirurgie à ciel ouvert. De nos jours, moins de 1 % des patients nécessitent une intervention à ciel ouvert.
Le choix de la technique à utiliser est guidé par les caractéristiques du calcul, de la voie excrétrice et du patient. D’une façon générale, la lithotritie extracorporelle et l’endo-urologie permettent de traiter la majorité des calculs.
Après 20 ans d’expérience et une analyse critique des résultats, les indications de la lithotritie extracorporelle se sont précisées et concernent plus de 85 % des calculs. Le principe de la néphrolithotomie percutanée repose sur la création d’une néphrostomie suffisamment large pour fragmenter et extraire les calculs. Elle est réservée aux calculs rénaux volumineux ou associés à une anomalie anatomique.
La miniaturisation de l’instrumentation et l’introduction du laser Holmium:YAG ont rendu possible le traitement de certains calculs rénaux par urétérorénoscopie souple. Plus récemment, les premiers cas de pyélolithotomie et d’urétérolithotomie par voie coelioscopique ont été rapportés. Cependant, la place de la chirurgie laparoscopique dans l’arsenal thérapeutique n’est pas définie.
La chirurgie à ciel ouvert reste indiquée en cas d’échec des autres techniques et pour le traitement des calculs rénaux ramifiés et complexes, ou associés à une anomalie anatomique nécessitant une reconstruction de la voie excrétrice.
Mots-clés : lithiase urinaire, rein, chirurgie percutanée, urétéroscopie, coelioscopie
Plan
PMC
Discussion
La lithiase urinaire chez l’enfant comme chez l’adulte présente une grande variabilité de fréquence suivant les pays: notre étude a rapporté 67 cas de lithiases opérées dans le service de chirurgie en 5 ans soit 1,32% des activités chirurgicales; au Mali Ouattara en 4 ans a observé 146 cas tout âge confondu; en Tunisie 205 cas pédiatriques ont été colligés en 14 mois contre 420 cas pédiatriques en 6 ans en France . Notre échantillon était composé de 60 garçons (89,55%) et 7 filles (10,45%); soit un sex-ratio de 8,57. La classe d’âge la plus touchée était les enfants de 0 à 3 ans qui représentaient plus de la moitié des malades admis dans le service soit 59,7%. Le plus jeune avait 6 mois. En Tunisie, le plus jeune avait 5 mois . Notre étude a montré une large prédominance du sexe masculin avec 60 cas soit 89,55% sur le sexe féminin 7 cas soit 10,45%. Nos résultats sont conformes à ceux retrouvés dans la littérature . Cette prédominance peut s’expliquer par la longueur de l’urètre (facteur de rétention) chez le garçon alors que la brièveté de l’urètre féminin et la puissance du jet urinaire permettent à la fille d’éliminer plus facilement ses calculs. Nos résultats démontrent le polymorphisme des signes et surtout présentent une particularité: la rétention est le symptôme le plus fréquent 20 cas soit 29,85% alors que dans la littérature ce sont la colique néphrétique et l’hématurie qui prédominent . Nous expliquons ce phénomène par la longueur de l’urètre (facteur de rétention) et la fréquence plus élevée des calculs vésicaux chez le garçon. Mais aussi nous sommes dans un contexte socioculturel particulier où les parents vont plutôt s’inquiéter pour la rétention aiguë d’urine que pour les coliques néphrétiques qui avec leur aspect chronique et intermittent font de ces petits patients des enfants plaintifs; ceci finit par agacer l’entourage qui prête moins d’attention aux complaintes de l’enfant. Les parents vont alors être plus prompts à conduire un enfant présentant une rétention aiguë d’urine à l’hôpital. Egalement le contexte de pauvreté fait que ces parents ne vont se présenter à l’hôpital que si l’urgence les y oblige. Dans notre série, la lithiase a engendré, 12 cas d’hydronéphrose, la pyurie a été rencontrée dans 1 cas, l’anurie calculeuse 2 cas, la pyélonéphrite retrouvée par 2 fois, 1 cas de pyonéphrose, 1 cas d’insuffisance rénale aiguë. Ce résultat s’explique par le délai tardif de consultation dans notre série. Aucun bilan phosphocalcique n’a été réalisé dans notre série afin qu’on puisse évoquer une cause métabolique pouvant expliquer la lithogénèse. Nous n’avons donc pas mis en évidence une cause générale responsable du trouble métabolique chez nos patients.
L’uroculure réalisée chez 15 patients dans notre étude a révélé une infection urinaire dans 9 cas soit 60%. Les germes les plus fréquemment rencontrés ont été: le klebsiella et le staphyloccocus. Les lithiases infectieuses ont représenté 9 cas. La relation entre infection urinaire et lithiase a été établie et retrouvée dans plusieurs études . Alaya et al dans une série de 168 patients ont noté 24 urocultures positives et dans la moitié des cas, c’est protéus mirabilis qui a été isolé . L’ASP fait chez 56 patients a mis en évidence la lithiase urinaire chez 49 patients soit 87,50%. Cet examen est le plus accessible dans nos conditions de pratique en urgence tant du point de vue de son coût que de sa disponibilité. Dans toutes les séries, le diagnostic de la majorité des lithiases urinaires a été fait par l’ASP . Ceci s’explique par la radio-opacité de la majorité des lithiases urinaires. Ce ne sont pas tous les calculs qui sont radio-opaques mais cet examen nous est d’un secours appréciable dans les rétentions aiguës d’urine reçues en urgence. L’Echographie faite chez 50 patients a révélé la présence de la lithiase chez tous les patients, elle a l’avantage de poser le diagnostic mais aussi de renseigner sur l’état du parenchyme rénal qui est souvent mis à mal par la présence du calcul. Elle a révélé un cas d’abcès périnéphritique, une pyonéphrose, 12 cas d’hydronéphrose. Des uropathies malformatives telles les duplications pyélo-urétérales, des urétérocèles n’ont pas été mises en évidence. La confirmation de la lithiase urinaire a été faite par l’UIV chez 3 patients soit 4,47%. L’UrétroCystographieRétrograde et la cystoscopie n’ont pas été faites chez nos patients du fait de l’indisponibilité de ces méthodes exploratrices.
Dans notre série la localisation des lithiases urinaires étaient vésicales dans 49, 25% puis pyéliques dans 46,26%. Oussama et al. ont noté que la moitié des calculs étaient localisés dans la vessie (51,1%) . La prédominance de la localisation basse de ces lithiases situe notre population d’étude parmi les moins nanties. Alaya et al en Tunisie ont trouvé une distribution proche de celle des pays développés marquée par une prédominance des localisations rénales (51,2%) contre seulement 30,9% pour celles à localisation vésicale . La localisation multiple des lithiases a concerné 9 malades (6 cas de lithiases pyéliques bilatérales, 1 cas de lithiase pyélique gauche multiple, 1 cas de lithiase pyélique bilatérale multiple et 1cas de lithiase pyélique bilatérale associée à une lithiase vésicale) soit 13,43% de l’effectif chez qui nous suspectons une lithiase d’organisme qui aurait pu être confirmée par le bilan métabolique. Il ressort de l’analyse de la composition chimique des calculs que les sels les plus fréquemment rencontrés, par ordre d’importance numérique croissante sont les phosphates, les oxalates, les carbonates et les urates. Dans la majorité des cas il s’agit de sels de calcium (oxalate de calcium, phosphate de calcium et carbonate de calcium) qui ont représenté 74,17% des Ions suivis des phosphates ammoniaccomagnésiens (4,11%). Dans notre série seulement 12 lithiases ont bénéficié d’une analyse spectrophotométrique et cet échantillon réduit ne nous permet pas de faire des comparaisons. Une étude multicentrique réalisée par Laziri et al. au Maroc a montré que la composition de ces calculs était différente suivant les régions géographiques . Les ECBU (cristallurie) ont mis en évidence la présence dans les urines de certains de nos patients: l’oxalate de calcium (2 cas), de nombreux cristaux de triphosphates de calcium (1 cas), des carbonates de calcium (1 cas) et l’acide urique (rare) 1 cas; ce qui témoigne bien de leur existence. Nous n’avons pas pu les mettre en évidence par la technique utilisée qui emploie des acides forts qui détruisent certaines substances organiques (Acide sulfurique et acide fluorhydrique). La présence de l’ammoniac (6,9%) dans la composition des calculs analysés supposent l’existence de phosphates ammoniaccomagnésiens (P.A. M). Nous n’avons pas pu rechercher la cystine qui demande une technique plus performante.
Le traitement chirurgical a été le seul moyen dont nous avons disposé pour extraire les lithiases. Les méthodes non invasives telles que la cystoscopie et la lithotripsie extracorporelle sont absentes de notre arsenal thérapeutique. Même si nous en disposions les indications seraient restreintes; nos patients sont vus tard avec des lithiases de la taille de 3 cm et pesant 5,74 g. La plupart de ces patients sont reçus dans le cadre de l’urgence notamment les rétentions aiguës d’urine et les coliques néphrétiques et leur prise en charge ne permet pas d’explorations plus étendues qui pourraient orienter mieux le choix thérapeutique. Cette situation ne laisse pas de place à un traitement médical et notre recours ne peut être que chirurgical. Il a été le seul moyen de traitement curatif dans notre service. Tous les patients ont subi une ablation chirurgicale de leur calcul urinaire. Jellouli et al. en Tunisie ont également eu recours à la chirurgie pour 60 malades et seulement 2 autres ont été traités par voie endoscopique associée à une lithotritie balistique endocorporelle . Comme traitement médical à but préventif, en dehors des antalgiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques aucun de nos patient n’a été mis sous alcalinisant (Bicarbonate de sodium) ni acidifiant (Acide ascorbique) puisque le pH urinaire n’est pas demandé systématiquement (2 cas dans notre série sur 67 patients). Enfin nous signalons que peu de nos patients ont fait le bilan phosphocalcique, l’ECBU et le pH urinaire à cause de leurs moyens financiers très limités.
Comment se déroule l’extraction des calculs de la vessie chez le chien ?
L’intervention consiste en une laparotomie caudale de quelques cm. La vessie est alors incisée (cystotomie) et les calculs sont retirés. Une sonde urinaire est introduite par le méat urinaire externe lors de présence de calculs dans l’urètre et ceux-ci peuvent parfois être repoussés dans la vessie (rétropulsion). Il est important de rincer la vessie et l’urètre afin de s’assurer que tous les calculs ont bien été retirés.
Au CHV Frégis, la chirurgie peut être réalisée par technique mini-invasive sous coelioscopie. Dans ce cas une petite caméra insérée directement dans la vessie permet de retirer les calculs sans avoir besoin de réaliser une chirurgie ouverte. Moins douloureuse, c’est aussi moins de complications liées à la plaie opératoire (absence de cicatrice et de collerette).
Quelles sont les complications possibles suite à la chirurgie des calculs de la vessie chez le chien ?
Comme lors de toute chirurgie, des complications peuvent survenir :
- Une réticence à uriner et des mictions fréquentes de petites quantités d’urine sont notées pendant les 7 à 10 jours postopératoires.
- Une récidive de calculs peut se produire si la cause sous-jacente n’est pas identifiée. Certains calculs sont plus sujets à récidive malgré le traitement (comme les oxalates chez les Schnauzer). Une alimentation spécifique peut être recommandée dans certains cas pour éviter les récidives.
- Une déhiscence des sutures de la vessie est extrêmement rare, mais peut rendre votre animal très malade en raison de la libération d’urine dans la cavité abdominale.
- Une réaction inflammatoire des sutures (bien que rare) peut engendrer une irritation vésicale chronique, nécessitant une nouvelle intervention.
- L’infection est une complication peu fréquente
Les recommandations et soins post-opératoires
Au CHV Frégis, des soins sont prodigués à votre animal 24h sur 24. La douleur post-opératoire est gérée au besoin avec des anti-douleurs puissants.
Chez vous, des médicaments seront prescrits, le plus souvent des antibiotiques et des anti-inflammatoires. Le traitement sera adapté en fonction des résultats des analyses des urines et des calculs.
Pendant 2 semaines post-opératoires, le repos strict est de rigueur (marches en laisse pour les besoins). Les courses, sauts et jeux sont proscrits.
Les recommandations et les soins post-opératoires, s’il y a lieu, vous seront expliqués en détail par un vétérinaire au moment de la sortie de votre animal. Un compte rendu détaillé vous sera remis à cette occasion. En cas de problème ou de questions vous pourrez joindre en permanence une infirmière et un vétérinaire par téléphone. Notre hôpital est ouvert sans interruption, 24h/24, 7j/7.
Le pronostic des calculs de la vessie chez le chien ?
Le pronostic à court terme après cystotomie et extraction des calculs est excellent. L’application minutieuse des mesures thérapeutiques instaurées après obtention des résultats des analyses des calculs est primordiale afin de diminuer l’incidence des récidives. Elles restent malheureusement fréquentes et un suivi médical est nécessaire afin de diagnostiquer au plus tôt une éventuelle rechute.
Les calculs urinaires chez le chien
29 Mai2018
Written by Angelique PIETRINI. Posted in Chiens, Fiches conseils
Les Calculs chez le Chien
@veterinairedesalizes-copyright
Les cristaux (ou ’’sable’’) et les calculs urinaires sont fréquents chez le chien. Les struvites, les oxalates de calcium … Les calculs, quant à eux, se développent secondairement à la présence de cristaux dans l’urine. Développer un calcul vésical prend de plusieurs semaines à plusieurs mois.
FACTEURS DE RISQUE
De multiples facteurs peuvent prédisposer aux cristaux et / ou calculs urinaires :
- Les cristaux de struvites sont la conséquence d’une infection urinaire sous-jacente chez l’espèce canine.
- L’alimentation est l’un des principaux facteurs prédisposant. En effet, la teneur en minéraux d’une diète influencera le pH de l’urine. Un pH urinaire anormal favorise la formation de cristaux et par conséquent, de calculs urinaires.
- Une faible fréquence des mictions favorisant un urine concentrée et saturée est aussi un facteur de risque.
- L’obésité prédispose aussi aux problèmes urinaires.
- Certaines conditions médicales ou l’administration de certains médicaments augmentent le taux de calcium dans le sang et ainsi, prédisposent aux cristaux et calculs d’oxalates de calcium.
- Certaines races sont prédisposées à la formation de cristaux urinaires. Parmi ces races, nous pouvons citer les suivantes : Schnauzer miniature, Lhasa apso, Yorkshire terrier, Bichon frisé, Poméranien, Shih tzu, Caniche miniature, Épagneul, Dalmatien, Bulldog américain et Dachshund…
SIGNES CLINIQUES
Les signes cliniques associés aux cristaux et / ou calculs urinaires sont les suivants : polyurie(mictions plus fréquentes), hématurie (sang dans l’urine), dysurie (urine en plus petite quantité) et strangurie (douleur à la miction). Ceci peut se manifester par des mictions à des endroits inappropriés dans la maison, du léchage excessif au niveau des parties génitales, etc.
Bien que les blocages urinaires (incapacité à uriner) soient fréquents chez les chats, ils sont beaucoup moins communs chez les chiens. En effet, l’urètre des chiens est plus large et donc, moins propice à être bloquée par des cristaux ou des calculs urinaires.
Le blocage peut être partiel (l’animal fait du goutte à goutte) ou complet (l’animal n’urine plus du tout).
Ceci survient plus souvent chez les chiens de petites races mâles (l’urètre des femelles est plus gros). Les signes cliniques d’un chien ‘’bloqué’’ seront différents : la dysurie, strangurie et hématurie peuvent être présents mais nous pouvons aussi observer une douleur abdominale, de la léthargie ou faiblesse, des vomissements, de l’anorexie, un pénis extériorisé, etc. Les animaux décèdent de cette condition en 24-48h. Le décès est secondaire à un arrêt cardiaque causé par une augmentation du potassium dans le sang qui est normalement excrété dans l’urine.
DIAGNOSTIC
D’autres conditions peuvent causer le même genre de signes cliniques et doivent être différenciées des cristaux / calculs urinaires. Citons notamment l’infection urinaire, les tumeurs vésicales et les maladies prostatiques.
@veterinairedesalizes-copyright
L’analyse d’urine permet de détecter la présence d’une infection ou de cristaux urinaires. La radiographie quant à elle, permet d’évaluer la présence de calculs dans le système urinaire (reins, uretères, vessie et urètre).
@veterinairedesalizes-copiright
L’échographie
Elle permet d’évaluer la paroi de la vessie anormale en cas de tumeur, la présence de calculs vésicaux (certains calculs ne sont pas visibles sur radiographie) ainsi que l’anatomie de la prostate chez les mâles. L’urine pour analyse peut d’ailleurs être prélevée directement dans la vessie à l’aide de l’échographe (la cystosynthèse) ce qui évite que les bactéries du vagin, du pénis ou encore de la prostate faussent les résultats.
Les calculs urinaires retirés en chirurgie devraient être analysés afin de mettre en évidence les types de cristaux impliqués dans la formation du calcul. Le plus souvent, les calculs peuvent être formés de plusieurs types de cristaux et de bactéries, d’où l’importance de l’analyse.
@veterinairedesalizes-copyright
TRAITEMENT
Dans le cas de struvites, étant donné qu’ils sont souvent secondaires à une infection urinaire sous-jacente, le traitement de l’infection avec des antibiotiques adaptés éliminent habituellement ce type de cristaux. En effet, une fois l’infection résolue, le pH urinaire redeviendra normal et les struvites seront dissous.
Malheureusement, bien que les struvites se dissolvent facilement en rétablissant un pH urinaire normal, il n’en ait pas de même pour les autres types de cristaux.
Dans la situation où d’autres cristaux sont à l’origine d’un problème urinaire (ex : oxalates de calcium), une aliment thérapeutique urinaire ayant pour but de rétablir le pH normal de l’urine évitera la progression de la condition mais les cristaux déjà présents devront être évacués par miction ou cathétérisation.
Quant aux calculs urinaires, peu importe le type, leur retrait en chirurgie (cystotomie) est la recommandation première.
Dans tous ces cas de problèmes urinaires, un régime thérapeutique urinaire (idéalement en aliment humide car elle s’avère plus riche en eau) ainsi qu’une augmentation de la fréquence des mictions (en stimulant votre chien à boire) sont bénéfiques pour assurer une guérison plus rapide.
Voici quelques astuces pour augmenter la consommation d’eau de votre chien :
* Changer l’eau des bols plusieurs fois par jour
* Utiliser une fontaine
* Mettre de multiples bols dans différentes pièces de la maison
* Utiliser des bols en céramique car la fraicheur est mieux conservée
* Utiliser de plus grands bols
* Mettre des glaçons dans l’eau
PRÉVENTION
Malgré ces mesures de prévention, certains chiens continueront d’avoir des épisodes de problèmes urinaires. Si tel est le cas, des analyses d’urine régulières (tous les 3 à 6 mois) sont recommandées afin de dépister de manière précoce ces problèmes.
- Tout dépendant du type de cristaux ou de calculs urinaires, une diète urinaire peut être recommandée à long terme et ne devrait pas être cessée sans l’accord d’un vétérinaire
- Les gâteries et nourriture de table devraient être évitées car plusieurs aliments sont néfastes pour la santé urinaire et perturbe très rapidement l’effet thérapeutique de l’aliment urinary…
- Stimuler la consommation d’eau et/ou donner une repas humide permet d’augmenter la fréquence des mictions et ainsi, diminuer le risque de récidives.
- Sortir votre chien fréquemment lui permet aussi d’uriner plus souvent.
- Les chiens avec un surplus de poids doivent être mis sur un programme de perte de poids.