Table des matières
- Mon chien aboie dès qu’il entend un bruit
- Comment supprimer les aboiements ?
- Les aboiements d’avertissement
- Nuisances sonores
- Troubles de voisinage
- Tapage nocturne
- Autres bruits persistants
- Nuisances et bruits par animaux
- Nuisances sonores – Aboiements de chiens : que faire ?
- Constater une nuisance sonore
- Agir contre les aboiements de chien
- Sanctions de la nuisance sonore
- Mon chien aboie à la maison
- 1- Comprendre son comportement
- 2- Choisir le bon matériel
- 3- Préparez l’apprentissage
- 4- L’apprentissage
- Mon chien n’arrête pas d’aboyer : pourquoi et comment régler le problème ?
- Pourquoi mon chien aboie ?
- Comment régler le problème ?
- L’ultime recours : le collier anti-aboiements
Mon chien aboie dès qu’il entend un bruit
Votre chien aboie dès qu’il entend un bruit quotidien comme un Klaxon, un autre aboiement de chien, une sonnerie de téléphone… Heureusement, il existe des solutions simples pour supprimer ces aboiements qui vous dérangent.
À mesure qu’un chien grandit et qu’il s’habitue à son environnement, il perd l’habitude d’aboyer en réaction aux bruits quotidiens qui ne représentent aucune menace pour la maison, la famille et lui-même. Un chien peu habitué aux bruits est peureux. Il n’informe pas de la situation par des aboiements mais de son état émotionnel.
Comment supprimer les aboiements ?
Le secret de l’élimination des aboiements indésirables serait d’entraîner le chien à obéir à des ordres simples, comme » viens « , » assis « , » reste » ou » couché « . Cet entraînement permet au propriétaire d’interrompre les comportements indésirables et de les remplacer par un ordre facile à exécuter et qui donne lieu à une récompense.
Ainsi, si le chien aboie parce qu’il voit le voisin en train de jardiner, son maître peut demander à l’animal de venir et de s’asseoir. Une fois que le chien a obéi (comportement désirable), le maître peut le récompenser. Cette mesure permet de faire oublier le voisin au chien, de sorte qu’il cesse d’aboyer et perde cette mauvaise habitude.
Avec le temps, en demandant fréquemment au chien de venir et de s’asseoir, le maître lui enseigne qu’il n’y a pas lieu d’être sur ses gardes et que le comportement acceptable (celui qui est récompensé) n’inclut pas les aboiements. L’objectif est de calmer le chien et de le récompenser pour son comportement acceptable.
Les aboiements d’avertissement
Ne criez pas après le chien car il va aboyer encore plus fort pour vous couvrir. Vos cris vont l’exciter et lui confirmer que la situation nécessitait bien des aboiements. Il ne comprendra pas que c’est après lui que vous criez.
Demandez-lui d’arrêter par » stop « , restez devant lui sans bouger jusqu’à ce qu’il arrête. Attendez quelques instants et félicitez-le. Puis allez voir ce qui se passe dehors sans lui.
Il faut pour corriger ce trouble qu’une personne provoque des bruits dans la maison. Vous demandez au chien de ne pas bouger dans un premier temps puis vous allez voir sans lui puis avec lui mais il doit rester derrière vous. Puis vous lui permettez d’aller voir seul et de n’aboyer que lorsqu’il est devant la » chose » anormale.
Le chien doit comprendre petit à petit qu’un ou deux » signaux » suffisent pour prévenir le maître.
Cet article est-il utile, répond-il à votre problème ?
Nuisances sonores
L’émission de bruit est inhérente à l’activité humaine.
Toutefois, certains bruits provoqués par l’activité humaine peuvent être constitutifs de nuisances sonores. La loi civile et quelquefois la loi pénale permettent de faire mettre un terme ou de réduire des bruits persistants.
Néanmoins, il existe des bruits incontournables tels que pleurs d’enfants, ouverture et fermeture de portes, déchargement de colis lors d’une livraison, etc.
Mesurez bien le caractère gênant et persistant des bruits. N’engagez une action qu’à bon escient, vous pourriez être condamné à des dommages et intérêts en cas de procédure abusive.
Troubles de voisinage
» La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (extrait de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789). Le respect d’autrui commence par le respect de ses voisins.
Si la vie en société impose le voisinage, chacun doit jouir de son logement en toute tranquillité.
Si vous rencontrez des problèmes avec un de vos voisins, essayez toujours de le régler à l’amiable.
Bruits de voisinage
Vous êtes gêné par des bruits persistants (cris, aboiements de chiens, chutes d’objets, etc.) provoqués par un voisin.
En cas d’échec d’un règlement à l’amiable, faites établir un constat par la police ou la gendarmerie ou par un huissier.
Vous pourrez ensuite adresser une injonction par lettre recommandée à l’auteur des bruits.
S’il n’y a aucune amélioration, vous pourrez alors demander des dommages et intérêts pour trouble de jouissance auprès du tribunal d’instance de votre domicile (procédure civile) ou porter plainte contre l’auteur des bruits (contravention de tapage diurne ou injurieux, délit d’agression sonore).
Conflit de voisinage
Les rapports entre voisins dégénèrent parfois.
Vous disposez de recours. Renseignez-vous auprès de la mairie, du tribunal d’instance ou du tribunal de grande instance de votre domicile.
Si le conflit dégénère en menaces ou voies de fait (jet d’objets notamment de détritus, dégradation sur vos biens tels que pneus crevés, etc.), portez plainte auprès du commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie.
Tapage nocturne
La contravention de tapage nocturne est constituée par des bruits, émis de nuit, troublant la tranquillité d’autrui.
Demandez à l’auteur du trouble d’y mettre fin. En cas de refus, appelez la police.
Autres bruits persistants
Vous êtes gêné par des bruits provenant de la circulation de véhicules sur la voie publique, d’établissement recevant du public (discothèque, débit de boissons, salle de sport, etc.), de travaux de chantier, etc.
Adressez-vous au maire de votre commune. Il peut prendre un arrêté pour faire cesser ou atténuer le bruit.
Votre logement est mal isolé
Vous êtes locataire : vous pouvez dénoncer le bail, mettre en demeure le propriétaire d’effectuer des travaux d’isolation ou demander une réduction de loyer.
Vous êtes propriétaire :
- d’un logement neuf, faites fonctionner la garantie du constructeur,
- d’un logement ancien, vous pouvez bénéficier de déductions fiscales pour les travaux d’isolation phonique et thermique que vous faites réaliser.
En savoir plus :
- Préfecture de votre département (mission bruit)
- Centre d’information et de documentation sur le bruit (CDIB ) 12-14 rue Jules Bourdais 75017 PARIS Tél. : 01 47 64 64 64
Nuisances et bruits par animaux
Le propriétaire peut-il être déclaré responsable des dommages causés par son animal ?
En vertu de l’article 1385 du code civil, que l’animal soit sous sa garde ou se soit égaré ou échappé, le propriétaire est responsable du ou des dommages causés par l’animal. Ainsi si un chien brise sa laisse et cause la chute d’un enfant, le propriétaire peut être déclaré responsable. Il en est de même si l’animal cause des dégradations aux clôtures voisines. Mais il est déchargé de sa responsabilité si l’animal se trouve, lors de la survenance des dommages, sous la garde d’une autre personne (vétérinaire).
Il est possible de s’assurer contre les risques causés par un animal domestique (assurance responsabilité civile).
Les aboiements
Les aboiements d’un chien, s’ils sont excessifs (par exemple la nuit et le jour), peuvent être considérés comme des troubles anormaux de voisinage et le propriétaire du chien peut être déclaré responsable des troubles causés. Pour faire cesser ce trouble adressez-vous : à la Mairie de votre domicile, au Commissariat de Police ou à la Gendarmerie, dont vous dépendez.
Nuisances sonores – Aboiements de chiens : que faire ?
Les aboiements du chien des voisins peuvent être considérés comme étant une nuisance sonore extrême. Ces bruits domestiques peuvent constituer un trouble anormal de voisinage aussi bien au sein d’un immeuble que dans une maison individuelle, et aussi bien la nuit qu’en journée. C’est une source récurrente de litige entre voisins. Les aboiements de chien constituant un trouble anormal du voisinage portent atteinte à la tranquillité publique.
Constater une nuisance sonore
Il n’existe pas de loi à proprement parler sur les nuisances sonores dues aux aboiements d’un chien. L’aboiement n’est pas en soi sanctionné : un chien a le droit d’aboyer. C’est un comportement normal de l’animal. Un aboiement fréquent ou trop intensif pourra néanmoins faire l’objet de sanctions si certaines conditions sont remplies.
Le responsable de la nuisance sonore due aux aboiements d’un chien
Il faut tout d’abord se demander qui est le responsable de la nuisance sonore en cas d’aboiements de chien.
Le propriétaire du chien est-il responsable des dommages causés par son chien ? La réponse est oui. D’après l’article 1385 du Code civil, » Le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé. « .
Constater la nuisance sonore
Pour faire cesser les aboiements d’un chien, il faut que l’aboiement soit constitutif d’un trouble du voisinage au sens de l’article R1336-5 du Code de la santé publique.
L’article R1336-5 du Code de la Santé publique définie la nuisance sonore : » Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité. «
Bon à savoir ! Cette législation s’applique aux propriétaires des biens aussi bien de jour que de nuit, c’est-à-dire 24h sur 24.
Un seul critère suffit pour constituer un trouble du voisinage. Les critères de l’article R1336-5 du Code de la santé publique ne sont pas cumulatifs. Ainsi, si l’aboiement du chien est intensif, répétitif ou s’il est durable, il sera constitutif d’un bruit nuisible.
Exemples d’aboiements de chien considérés comme nuisance sonore:
- Le chien aboie tous les jours (critère de répétition)
- Le chien aboie toute la journée dès que son propriétaire n’est pas là (critère de durée du bruit)
- Le chien hurle à la mort (critère d’intensité : le bruit est anormalement fort)
Ces critères permettent à une personne se sentant atteinte dans sa tranquillité d’avoir le droit de demander au propriétaire de l’animal de le faire taire.
Attention cependant : il n’est pas possible de faire interdire la détention d’animaux de compagnie dans un logement depuis la loi du 9 juillet 1970. Si le contrat de location d’un locataire contient une clause lui interdisant la détention d’animaux, cette clause est réputée non écrite. Néanmoins, dès que ledit animal cause des dégâts susceptibles d’empiéter sur la tranquillité du voisinage, la détention pourra alors être postérieurement interdite.
Enfin, comme vu ci-dessus, l’aboiement de chien n’est pas en principe interdit. Le voisinage doit faire preuve d’une certaine tolérance. A partir de quelle intensité, le bruit peut-il être considéré comme gênant pour le voisinage ?
D’après le ministère de la Santé, il faut faire une différence entre le bruit la journée et le bruit la nuit :
- En journée, entre 7h et 22h, le bruit ne doit pas dépasser plus de 5 décibels
- La nuit, entre 22h et 7h du matin, le bruit ne doit pas dépasser plus de 3 décibels.
Agir contre les aboiements de chien
Que faire contre l’aboiement chien si celui-ci trouble la tranquillité du voisinage ?
Etape n°1 : Informer le propriétaire du chien fauteur de trouble des nuisances sonores occasionnées
La conciliation amiable du litige entre voisins est l’étape n°1 de la procédure en cas de troubles sonores du voisinage causés par les aboiements d’un chien.
L’article R1334-31 du Code de la Santé publique dispose que le propriétaire du chien est responsable de la nuisance sonore en cas d’aboiements intempestifs. Il faut donc dans un premier temps prendre contact avec le propriétaire du chien et essayer de régler le problème à l’amiable.
Le maître du chien n’est souvent pas conscient de la gêne occasionnée par son animal. En effet, la raison pour laquelle un chien aboie sans cesse est généralement l’absence de son maître, du fait du stress ou de l’ennui du chien en l’absence de son propriétaire.
Etape n°2 : Le mise en demeure du propriétaire du chien
Si le propriétaire du chien ne semble pas ouvert à la discussion, voici les étapes à suivre :
- Dans un premier temps, le voisin troublé doit émettre une lettre simple de rappel de la nuisance sonore et de la réglementation applicable en cas de nuisance sonore.
- Dans un second temps, en cas d’absence de réponse du propriétaire du chien, il doit mettre cette personne en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception, afin de faire cesser les nuisances sonores.
Bon à savoir ! Le délai raisonnable d’attente entre les deux courriers est de l’ordre de deux semaines généralement.
Utilité de la mise en demeure :
La mise en demeure permet de demander au propriétaire du chien formellement de faire cesser les troubles du voisinage. Elle permet également d’obtenir l’arrêt de la nuisance sonore devant un Tribunal si le propriétaire ne réagit pas à la mise en demeure. C’est alors un élément de preuve considérable !
Etape n°3 : Faire appel à la mairie du lieu d’habitation
Faire constater la nuisance sonore par la police :
Pour cela, il faut faire appel, via la mairie, à la police municipale ou judiciaire du lieu d’habitation. En effet, la mairie est le garant de la tranquillité publique en matière de bruits nuisibles.
La police est habilitée à constater la nuisance sonore. Le voisin se sentant troublé dans sa tranquillité devra donc contacter la mairie qui lui enverra la police sur place pour faire un constat.
La police peut alors, si l’aboiement est véritablement source de nuisances sonores, procéder à un procès-verbal pour constater la nuisance.
Deux types de procès-verbaux :
- Aboiement de chien la nuit : En cas de nuisance nocturne, le voisin victime du trouble peut directement se rendre au commissariat. Le constat du trouble de la tranquillité s’effectuera la nuit même. Le procès-verbal est dans ce cas immédiat et sans mesurage spécifique.
- Aboiements de chien en journée : Après que les tentatives de conciliation amiable et de mise en demeure aient échoué, le voisin peut se rendre en mairie pour se plaindre de la nuisance sonore. La mairie va jouer le rôle de médiateur et faire constater la nuisance sonore avec un procès-verbal et une mise en demeure.
Si la mise en demeure et le procès-verbal n’aboutissent pas, le voisin peut enfin porter plainte contre le propriétaire du chien qui sera alors convoqué devant le juge compétent pour régler le litige.
Etape n°4 : Porter plainte et engager une procédure judiciaire
Le voisin victime de la nuisance sonore peut se rendre en justice si les tentatives précédentes ont échoué.
Il a le choix entre deux procédures : la procédure civile ou la procédure pénale.
La preuve de la nuisance sonore dans la procédure judiciaire :
Le procès-verbal précédemment effectué sera alors considéré comme un élément de preuve considérable dans la procédure judiciaire !
Le voisin victime de la nuisance sonore peut néanmoins rassembler d’autres moyens de preuve : un procès-verbal constaté par un huissier ou le recueillement du témoignage du voisinage par exemple. S’il choisit de recueillir le témoignage d’un autre voisin, il faudra demander à celui-ci de remplir une attestation signée avec la copie de la pièce d’identité du voisin témoin.
Sanctions de la nuisance sonore
Les sanctions légales des propriétaires de chien ne prenant pas les mesures nécessaires permettant d’éviter une gêne du voisinage sont réglées dans le Code pénal et le Code de la santé publique. Ces sanctions s’étendent de la simple amende à la confiscation de l’animal.
Article R1337-7 du Code de la santé publique : » Est puni de la peine d‘amende prévue pour les contraventions de la troisième classe le fait d’être à l’origine d’un bruit particulier, autre que ceux relevant de l’article R. 1337-6, de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme dans les conditions prévues à l’article R. 1336-5. «
L’amende pour nuisance sonore due aux aboiements incessants d’un chien peut s’élever jusqu’à 450 euros, si le procès-verbal établit par la police est transmis au procureur de la République.
Les sanctions diffèrent en fonction de la procédure judiciaire choisie :
- Sanctions civiles : Le propriétaire du chien est sommé de faire cesser le trouble et doit de plus verser des dommages et intérêts à la personne troublée par les aboiements du chien. Le juge peut parfois même condamner le propriétaire du chien à des travaux d’insonorisation de son logement (exemple : construction d’un mur anti-bruit)
- Sanctions pénales : Le propriétaire du chien est sanctionné d’une amende (cf. ci-dessus)
Bon à savoir ! Si le chien aboie la nuit (à partir de 22h), ses aboiements peuvent constituer un tapage nocturne au sens de l’article R623-2 du Code pénal. Dans ce cas, le propriétaire sera immédiatement sanctionné d’une verbalisation de la police. L’amende est alors à hauteur de 68 euros.
Attention ! Comme on peut le voir dans l’article R1337-8 du Code de la santé publique , les sanctions peuvent aller jusqu’à la confiscation du chien à son propriétaire. Cette sanction peut être traumatisante pour le propriétaire du chien. Cela permet d’encourager les propriétaires des chiens à prendre les mesures souhaitables au préalable permettant d’éviter un trouble du voisinage.
Cet article vous a-t-il été utile ?
Mon chien aboie à la maison
Il s’agit de l’un des désagréments les plus courants. Un voisin passe sur le palier de votre appartement, quelqu’un sonne à la porte… bref votre chien aboie au moindre bruit, et vous avez beau lui ordonner d’arrêter, il recommencera à la moindre occasion. Pourtant, la loi vous oblige à maîtriser les aboiements intempestifs. Je vous propose donc une méthode simple en quatre points pour retrouver de bonnes relations avec vos voisins.
1- Comprendre son comportement
Il existe de nombreuses causes à l’aboiement des chiens : aboiements de garde et de défense du territoire, de protection, de jeu, de peur, de stress, d’excitation ou d’agressivité. La liste est très longue et vous avez évidemment remarqué que le ton, le volume et la manière d’aboyer varie en fonction du contexte. La raison est très simple : il s’agit d’une manière naturelle de communiquer.
Et c’est bien là que se trouve toute la difficulté. La plupart du temps, l’éducation canine consiste soit à apprendre une action nouvelle à votre chien (marcher en laisse par exemple), soit à corriger un comportement anormal (uriner dans sa zone de repos ou de nourriture). Or, ici, il s’agit de lui interdire un comportement normal. Les conséquences sont donc logiques : plus vous tenterez d’obliger votre chien à ne pas aboyer, plus vous le frustrerez, plus il aboiera.
L’astuce consiste donc à maîtriser l’aboiement de votre chien. Aussi paradoxal que cela semble, il faut commencer par l’encourager dès qu’il donne de la voix.
2- Choisir le bon matériel
On ne le répètera jamais assez, l’éducation par la récompense est plus efficace que par la punition. Pour cette pratique, munissez-vous d’une balle et de friandises appropriées. N’hésitez pas à alterner entre caresses, biscuits et jeu.
Personnellement, je m’équipe d’une ceinture à sacoches afin de toujours avoir les mains libres. La ceinture jogging MOOV s’adapte parfaitement aux exercices un peu longs.
Ceinture Jogging réf. 466 682
3- Préparez l’apprentissage
Le but de cette première étape est de récompenser votre chien lorsqu’il aboie et qu’il comprenne que vous êtes content quand il fait son » boulot « .
Identifiez les causes les plus fréquentes de ses aboiements (sonnette, bruits de pas dans un appartement voisin, passage devant une fenêtre, etc) et demandez à une tierce personne de les reproduire. Récompensez votre compagnon dès qu’il se met à aboyer en utilisant les commandements préparatoires et exécutoires (cf mon chien tire sur sa laisse).
Exemple : » Médor « , une pause (pendant que votre chien aboie), » c’est bien mon chien, aboie « .
Ainsi votre chien va apprendre deux choses : la signification de l’ordre » aboie » et » c’est mon maître qui dirige mon aboiement « .
Pour les perfectionnistes, vous pouvez pousser l’exercice jusqu’à faire aboyer votre chien sur commande. Faîtes-le asseoir et donnez-lui l’ordre d’aboyer sans qu’il y ait de stimulis (bruits extérieurs).
Evidemment, il faudra répéter l’exercice de nombreuses fois avant d’observer un résultat.
4- L’apprentissage
C’est l’étape recherchée : limiter les aboiements de votre chien. Pour cela, faîtes-vous encore aider par un proche et demandez lui de reproduire l’action qui fait aboyer votre chien à coup sûr. Reproduisez l’exercice de la préparation de l’apprentissage et, dès que votre chien cesse d’aboyer, félicitez-le à nouveau en introduisant un nouveau mot de commandement ( » silence « , par exemple).
Exemple : » Médor « , une pause (pendant que votre chien aboie), » c’est bien mon chien, aboie « , une pause, » silence «
Dès que votre chien se tait, récompensez-le.
N’hésitez pas à reproduire ces exercices aussi souvent que possible. Il n’y a pas de secret : plus vous passerez du temps avec votre compagnon, plus lui aussi vous récompensera… en vous obéissant !
Mon chien n’arrête pas d’aboyer : pourquoi et comment régler le problème ?
Un chien n’aboie pas pour rien, n’oublions pas que c’est sa manière de communiquer. Cependant, ce moyen de communication peut, si cela devient trop fréquent, devenir une vraie nuisance sonore pour vous et votre entourage. Mais attention, votre compagnon ne devient pas bruyant juste pour vous embêter, il peut s’agir d’un problème de comportement et/ou d’environnement qu’il peut être important d’identifier, pour son propre bien-être.
Pourquoi mon chien aboie ?
Identifier le problème d’aboiement intempestif
Comme vu plus haut, l’aboiement est une manière de communiquer. Mais que veut-il dire ?
Cela peut être pour protéger tout simplement son territoire. Le chien est un animal territorial, et dans certains cas, il va tout faire pour éloigner la moindre menace potentielle, ce qui se traduira par des aboiements successifs au moindre bruit ou au moindre passant. On retrouve ce comportement principalement chez les chiens adultes.
Le chien peut aussi être stressé ou peureux ; dans ce cas, il sera constamment sur la défensive, ce qui veut dire qu’il aboiera au moindre bruit par peur du danger. Dans ce cas, votre chien aboiera mais sans forcément aller vers le » potentiel agresseur » pour lui faire peur. C’est-à-dire que pour un passant par exemple, il aboiera depuis le fond du jardin, sans aller en confrontation direct avec le danger.
Il peut s’agir d’hyper activité, en effet, certains chiens sont constamment excités. Ils sur-réagissent donc au moindre bruit, plus par réflexe que par réelle volonté d’aboyer. Les chiens hyperactifs ont aussi tendance à être destructeurs (oreillers, pantoufles, etc…). On retrouve généralement ce comportement chez les chiens qui ont été mal sevrés, ce qui veut dire qu’ils ont été séparés de leur mère trop tôt. Leur mère n’a donc pas eu le temps de leur apprendre à se calmer et se contrôler.
Cela peut aussi être simplement du dialogue entre chiens : le chien du voisin aboie, le vôtre lui répond. N’oublions pas que le chien a une meilleure ouïe que nous, il peut entendre un chien aboyer au loin là où nous ne l’entendons pas.
Comment régler le problème ?
Dans le cas où il s’agit d’une réponse à un autre chien, ou si votre chien a tendance à surprotéger son territoire, vous pouvez tout à fait lui dire de se taire mais d’une voix calme, tout en le caressant. Quand le chien devient silencieux, donnez-lui une friandise, il associera ainsi le silence à la récompense au fur et à mesure. Vous pouvez aussi lui proposer une activité pour lui occuper l’esprit (le faire jouer, aller le promener, etc), toute chose qui peut le détourner de cette idée de s’occuper de son territoire.
Dans le cas d’un chien trop peureux ou hyperactif voire destructeur, la meilleure option reste de voir un comportementaliste. En effet, ce genre de problème peut lourdement impacter le bien-être du chien, et ces défauts ne passent que très rarement tout seul avec l’âge. Cependant vous aurez vous aussi votre rôle à jouer. Vous être le maître (ou la maîtresse) de votre chien, par conséquent, personne n’est plus apte à le rassurer, le calmer, l’apaiser que vous. Il suffit d’avoir la bonne manière de faire, que votre comportementaliste pourra vous enseigner.
Dans tous les cas, la première chose à faire est d’identifier la cause du problème.
Dans le cas où vous n’arrivez vraiment pas à la déceler, n’hésitez pas à faire appel à un comportementaliste, qui saura interpréter les problèmes de fond de votre chien et vous conseiller en conséquence.
L’ultime recours : le collier anti-aboiements
Dans le cas où aucune de ces solutions n’a fonctionné, il existe des colliers anti-aboiements, qui se vendent en animaleries. Certes, le terme peut faire peur car la plupart des gens n’ont entendu parler que de collier à décharge électrique. Mais il existe des colliers plus doux, qui envoient un spray de citronnelle dans la truffe du chiens lors de l’aboiement : sans douleurs, juste dérangeant.
Cependant, dans ce cas de dernier recours, mieux vaut consulter un vétérinaire. Si aucune de ces solutions n’a fonctionné, et que même l’aide d’un comportementaliste n’a pas suffi, il peut s’agir alors de souffrances physiques, pas forcément visibles à l’œil nu, qui poussent le chien à avoir ces aboiements compulsifs.