Options les plus courantes d’élimination des masses abdominales :
- traitements médicamenteux destinés à corriger des déséquilibres hormonaux ;
- ablation chirurgicale de la masse ;
- des méthodes de réduction de la masse ;
- la chimiothérapie ;
- la radiothérapie.
Lorsque des kystes abdominaux sont volumineux et/ou sources de douleurs importantes, votre médecin peut opter pour l’ablation chirurgicale. L’ablation chirurgicale est également employée pour retirer les tumeurs. Néanmoins, lorsque l’ablation est risquée, le chirurgien peut suggérer, à la place, des méthodes de réduction de la masse.
Chimiothérapie et rayonnement peuvent également être suggérés pour réduire la masse. Une fois le volume de la masse réduit, le médecin peut décider de mettre fin à la chimiothérapie et de procéder à l’ablation chirurgicale de la masse. Cette solution est fréquemment adoptée en cas de masse cancéreuse abdominale.
Les masses causées par des changements hormonaux, telles que les léiomyomes utérins ou les kystes ovariens, peuvent être traitées au moyen de thérapies de remplacement hormonal ou de contraceptifs oraux hormonaux à dosage faible.
Table des matières
Complications
Les masses abdominales comprimant des organes peuvent les endommager. Lorsqu’une partie de l’organe est endommagée, il peut arriver que son ablation chirurgicale soit nécessaire. En cas de présence de multiples masses abdominales, il est possible que plusieurs formes de traitement ou de procédure chirurgicale soient nécessaires pour les éliminer. Les masses cancéreuses peuvent réapparaître après traitement.
Une femme atteinte du syndrome des ovaires poly-kystiques, elle peut développer de multiples kystes ovariens sur une base mensuelle. Il arrive que ces kystes disparaissent sans traitement ; d’autres, à l’inverse, grossissent suffisamment pour nécessiter une ablation chirurgicale.
Boule sous la peau
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Lorsqu’on parle de boules sous la peau, on fait le plus souvent référence, sans nécessairement le savoir, à un lipome, à une adénopathie, à un érythème noueux ou à une tumeur cancéreuse.
Comment peuvent apparaître les boules sous la peau ?
Les boules sous la peau peuvent avoir plusieurs origines possibles. Il peut notamment s’agir de lipome, qui sont des boules de graisse qui font leur apparition sous la peau à n’importe quel endroit du corps (au niveau du cuir chevelu, on parle de loupes). Il peut également s’agir d’un ganglion lymphatique qui va prendre du volume (adénopathie) et devenir palpable alors qu’en principe il ne l’est pas. Il peut également s’agir de petites tumeurs comme dans le cadre de l’érythème noueux. Il peut enfin s’agir d’une tumeur cancéreuse.
Symptômes
Les boules sous la peau ne présentent pas toutes les mêmes symptômes en fonction de leur nature.
Les lipomes, par exemple, sont relativement sphériques, d’un diamètre inférieur à 7 cm, de consistance molle et se laissent déformer à l’appui, pour la plupart.
Les adénopathies sont localisées dans les zones où se trouvent les ganglions lymphatiques et sont de ce fait plus facilement identifiables. Il s’agit notamment du cou, de la région de l’aine et des aisselles. Les ganglions sont généralement légèrement douloureux, mais peuvent être aussi bien durs que mous et aussi bien mobiles que fixés aux tissus profonds.
En cas d’érythème noueux, la boule sous la peau est parfaitement ronde, ferme, sensible et parfois rouge et chaude. On retrouve ces nodules au niveau des tibias.
Les tumeurs cancéreuses, elles, se présentent sous forme de petites grosseurs sous la peau et sont dures, indolores et ne bougent pas sous les doigts. Leur taille ne diminue pas au fil du temps et elles persistent plusieurs semaines.
Quels traitements ?
Le traitement des boules sous la peau dépend de leur origine. Les lipomes peuvent être enlevés s’ils sont inesthétiques ou mal situés (près d’un nerf par exemple). Les ganglions devront être étudiés pour déterminer la cause de leur gonflement et adopter le traitement adéquat. L’érythème noueux se traite avec des antalgiques, des anti-inflammatoires et du repos. Les boules sous la peau qui sont cancéreuses doivent être surveillées de près, et parfois ôtées chirurgicalement.
Grosseur bas côté gauche du ventre
Bonjour/bonsoir
J’écris ici aujourd’hui pour vous demander conseils à propos d’une chose : voilà, ce matin (Mercredi en ce qui me concerne), je me suis réveillée avec une sensation étrange du bas côté gauche de mon ventre. Quelques semaines auparavant, j’avais attrapé le chikungunya, et c’est depuis là que j’avais remarqué une grosseur au niveau de l’aine, mais vraiment un rien. Comme c’était sûrement les conséquences, et que le chikungunya guérit tout seul, donc j’ai pensé que ça passerait.
Mais en fait, voilà que ce matin, j’ai une grosseur au niveau du bas côté gauche de mon ventre. Je ne sais pas si c’est la même grosseur qu’avant, mais quand je touche plus bas, plus près de l’aine, je sens comme si ça la grosseur commence à partir de là.
Ce n’est pas vraiment douloureux. En fait, j’ai la sensation comme d’un muscle froissé, ou alors comme quand on rit beaucoup et que ça fait les muscles, ou bien encore comme si j’avais un point de côté. Quand je me baisse ça me fait un peu mal, quand je ris aussi, ou quand je tousse, bref, tous les mouvements qui bougent mon ventre. Là, en écrivant calmement, je sens même une petite douleur.
Sachant que mes règles vont bientôt arriver, ma mère pense que ce doit peut-être être à cause de ça, c’est sûrement lié aux ovaires. Elle parle en connaissance de cause. ça lui est déjà arrivé et c’était ça.
C’est bizarre parce que je n’ai jamais eu ce symptôme auparavant. Mais bien sûr, ma mère ne peut pas être sûr à 100 %, c’est pourquoi elle m’a dit d’attendre que les règles arrivent et d’observer le changement à ce moment là. Dans le cas où il n’y en aurait pas, directement médecin.
Mais en attendant, cela m’intrigue et j’aimerais savoir si l’une d’entre vous a déjà eu quelque chose de similaire ?
ça ne me fait pas spécialement peur, mais je n’aimerais pas avoir de kyste ou autre, parce que je ne me suis jamais fait opérer et ça me fiche la trouille à 200 à l’heure :5
Merci de votre compréhension
Appendicite
L’appendice est une petite excroissance, ou petit sac, de 2 à 10 cm (1 à 4 pouces) située à la jonction du petit et du gros intestin (fosse iliaque droite) dont la forme rappelle un ver de terre. Bien que son rôle soit toujours mal connu, il pourrait être associé au système immunitaire. L’appendicite, ou l’inflammation soudaine de l’appendice, se manifeste surtout au sein d’une jeune population chez qui il s’agit de l’urgence médicale la plus fréquente (6 % des individus de 10 à 30 ans). Elle est le plus souvent causée par l’accumulation dans l’appendice de matières fécales, de mucus ou de corps étrangers. L’une de ses caractéristiques est le déplacement de la douleur, qui se manifeste d’abord près du nombril, puis s’étend vers la partie inférieure droite de l’abdomen. Elle s’accroît avec le temps et est aggravée par une pression sur l’abdomen en toussant, en marchant ou même en respirant. Des nausées, des vomissements, une perte d’appétit, une faible fièvre, de la constipation ou de la diarrhée, des ballonnements et un abdomen rigide constituent des symptômes de l’appendicite.
L’occlusion intestinale mécanique et l’iléus paralytique
L’iléus peut être causé par une obstruction mécanique qui empêche le transit normal du contenu de l’intestin vers le rectum. L’iléus (paralytique) peut également survenir après un arrêt complet des contractions (péristaltisme) du tube digestif. Dans les deux cas, il entraîne un arrêt partiel ou total du passage des matières fécales, une distension douloureuse de l’intestin et une probabilité que les germes qu’il contient se propagent au péritoine (péritonite et septicémie). L’iléus est une condition aiguë différente de la constipation simple (ne pas aller à la selle pendant plus de trois jours). Bien que la constipation soit souvent déjà présente, l’iléus sera généralement accompagné de nausées, de vomissements, d’une perte d’appétit, d’un gonflement de l’abdomen et de crampes abdominales douloureuses.
La cholécystite aiguë
La cholécystite aiguë est souvent une complication de la présence de calculs (pierres) dans la vésicule biliaire. Elle se manifeste par une douleur très intense au côté supérieur droit de l’abdomen, inhabituelle et prolongée (jusqu’à plusieurs heures) irradiant vers l’épaule et la mâchoire et accompagnée de fièvre et souvent de nausées. Le médecin diagnostiquera la cholécystite la plupart du temps en palpant l’abdomen sous les côtes, du côté droit. Cette dernière est fortement envisagée si le patient ressent une douleur qui bloque l’inspiration d’air par les poumons.
La colique néphrétique
La colique néphrétique est une douleur intense, souvent décrite comme « atroce », ressentie le plus souvent dans le bas du dos, mais qui peut irradier vers l’aine, le flanc, puis l’abdomen, toujours d’un seul côté du corps. Ces symptômes sont caractéristiques de reins affectés, souvent par la présence de pierres (calculs) qui se déplacent, bloquent les conduits et augmentent la pression dans le rein et les voies urinaires. Parfois, la prise d’analgésiques et l’application de la chaleur (bains chauds) peuvent calmer la douleur, mais il est suggéré de se rendre à l’urgence si elle devient intense et n’est pas soulagée par les analgésiques oraux, s’il y a présence de fièvre accompagnée d’autres symptômes d’infection urinaire (picotements ou sensation de brûlure quand vous urinez, sang dans les urines, etc.), si vous êtes enceinte ou si vous n’avez qu’un seul rein fonctionnel.
La pancréatite
Le pancréas est un organe situé du côté supérieur de l’abdomen, derrière l’estomac. Il joue un rôle essentiel dans la digestion en sécrétant les enzymes nécessaires à l’assimilation des aliments et est également responsable de la production d’insuline. Son inflammation (pancréatite) est le plus souvent causée par la présence de calculs (pierres) dans les voies biliaires qui se déplacent et qui bloquent le canal pancréatique permettant le passage dans l’intestin des enzymes digestives produites par le pancréas. Ce blocage entraîne l’activation de ces enzymes digestives à l’intérieur même du pancréas, provoquant un engorgement de la glande et d’intenses douleurs. L’alcool représente une cause fréquente de la pancréatite aiguë qui peut également survenir chez un individu déjà atteint d’une pancréatite chronique. L’apparition brutale d’une douleur intense dans le haut de l’abdomen fait en sorte que la personne atteinte cherchera généralement à la soulager en adoptant une position repliée en chien de fusil (position fœtale). La fièvre et les vomissements sont fréquents. Dans le tiers des cas, la pancréatite aiguë sera accompagnée d’une occlusion intestinale (abdomen enflé, douloureux et sensible au toucher). C’est principalement la douleur qui justifiera de se présenter à l’urgence. Il existe plusieurs risques de complications à long terme de la pancréatite lorsqu’elle est chronique : diabète, infections, insuffisance rénale, troubles de digestion, etc.
Grossesse ectopique et torsion de l’ovaire
Les douleurs abdominales chez les femmes sont courantes. La plupart sont heureusement bénignes, mais quelques-unes peuvent signaler un problème important qui nécessite soit une visite à l’urgence, soit, à tout le moins, une consultation avec un professionnel de la santé. La grossesse ectopique (extra-utérine) constitue une urgence en raison des risques d’hémorragie lorsqu’il y a rupture de la trompe de Fallope dans laquelle l’embryon a commencé à se développer. Elle est sournoise, en particulier quand la femme ne sait pas qu’elle est enceinte. Les premiers symptômes, comme les crampes et les faibles saignements vaginaux, peuvent survenir de trois à six semaines après la fécondation. Ils peuvent rapidement s’aggraver avec l’apparition d’une douleur vive du côté de la trompe affectée et une irradiation de celle-ci vers l’épaule. La rupture de la trompe entraînera des douleurs abdominales intenses, une hémorragie interne avec chute de la tension artérielle et éventuellement, un état de choc.
Une torsion de l’ovaire peut également constituer une urgence médicale. Il s’agit d’un phénomène plutôt rare qui survient lorsque les ovaires augmentent de volume (début de grossesse, stimulation de fertilité, kyste ou tumeur de l’ovaire). Cette condition, caractérisée par une douleur brutale et intense, est souvent décrite comme un coup de poignard au bas-ventre, généralement accompagné de nausées et de vomissements. Le suivi médical immédiat est requis pour la soulager, mais aussi pour éviter la nécrose de l’ovaire. Dans la plupart des cas, l’ovaire se détordra de lui-même, mais si cela ne se réalise pas dans les six premières heures, une intervention chirurgicale sera nécessaire.
Si elles ne constituent normalement pas une raison de consulter en urgence, les infections gynécologiques, les crampes menstruelles qui empêchent de vaquer à ses occupations habituelles, l’endométriose, le fibrome utérin et les kystes ovariens nécessitent un suivi médical approprié.
Peu importe la situation, en cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé ou à joindre la ligne Info-Santé 811.
Symptômes du cancer du foie
Il est possible que le cancer du foie ne cause aucun signe ni symptôme aux premiers stades de la maladie. Le foie est un organe volumineux qui peut fonctionner normalement même s’il renferme une grosse tumeur. Les signes et les symptômes apparaissent lorsque la tumeur croît et provoque des changements dans le corps, par exemple si elle obstrue les canaux biliaires. D’autres affections médicales dont la cirrhose (cicatrisation du foie) peuvent causer les mêmes symptômes que le cancer du foie.
Consultez votre médecin si vous éprouvez ces signes et symptômes :
- douleur à l’abdomen, laquelle peut irradier jusqu’à l’épaule droite
- bosse ou masse sous les côtes
- nausées
- vomissements
- perte d’appétit
- sensation de plénitude après un repas léger (appelée satiété précoce)
- diarrhée
- constipation
- perte de poids
- enflure de l’abdomen causée par une accumulation de liquide (appelée ascite maligne)
- enflure des pieds et des jambes causée par une accumulation de liquide (appelée œdème)
- fatigue
- faiblesse
- sensation générale d’inconfort ou de maladie (appelée malaise)
L’encéphalopathie hépatique survient lorsque le foie ne fonctionne pas correctement et que des déchets s’accumulent dans le sang. Cela peut occasionner les symptômes suivants :
- haleine ayant une odeur sucrée ou de moisi
- confusion
- perte de mémoire
- somnolence
- changement de la personnalité ou de l’humeur
- nervosité et anxiété
- troubles de l’élocution (difficulté à articuler)
- changement des habitudes de sommeil
- tremblements ou difficulté à maîtriser le mouvement des mains et des bras
- coma
L’hypertension portale désigne une augmentation de la pression sanguine dans la veine porte (la veine principale qui achemine le sang au foie). Cela peut se produire lorsqu’une tumeur hépatique bloque la circulation du sang dans cette veine, ou encore en présence de cirrhose (cicatrisation du foie). L’augmentation de la pression sanguine entraîne la formation de grosses veines (appelées varices) dans l’estomac et l’œsophage afin de permettre au sang de contourner le blocage. Les varices sont très fragiles et peuvent facilement saigner. Les symptômes de l’hypertension portale comprennent :
- bosse du côté gauche de l’abdomen (causée par une enflure de la rate)
- accumulation de liquide dans l’abdomen (appelée ascite)
- essoufflement (causé par une accumulation de liquide autour des poumons, appelée épanchement pleural)
- sang dans les selles, leur donnant une apparence noire et goudronneuse
- vomissements de sang
Mon enfant a mal au ventre
Il existe deux grandes formes de douleur au ventre:
Il s’agit d’une douleur au ventre due à un problème chirurgical.
C’est une douleur abdominale qui a besoin d’être prise en charge rapidement par un chirurgien. Votre enfant a une douleur abdominale continue, sans répit, il se tient couché de côté en boule et marche en se tenant penché en avant. Si vous palpez son ventre, il est dur et cela lui fait très mal.
Il peut s’agir d’une appendicite ou inflammation de l’appendice: il s’agit d’une excroissance de l’intestin en forme de doigt de gant. Cet appendice s’est enflammé après avoir été obstrué par un petit morceau de selles (fécalithe). Votre enfant peut avoir mal au début par crampes, autour de l’ombilic, puis la douleur se déplace dans le bas-ventre à droite. Le mal de ventre devient alors constant, sans répit. Souvent, l’enfant commence à vomir, il refuse de manger et se tient couché, recroquevillé de côté, il a alors habituellement une légère fièvre. Il marche penché en avant et il a très mal si on le fait sauter à pieds joints.
LE SAVIEZ-VOUS ?
La péritonite peut être une complication de l’appendicite: si l’appendice enflammé se perfore, il libère dans la paroi qui entoure les intestins (le péritoine) des bactéries qui vont provoquer une péritonite. Le mal de ventre devient alors intense, continu et tout le ventre devient dur comme du bois, l’enfant refuse que l’on approche la main de son ventre.
D’autres problèmes peuvent provoquer une occlusion digestive avec un arrêt du transit (un iléus) . Dans ce cas, le mal de ventre devient continu et très important, votre enfant vomit et ses vomissements deviennent verdâtres, de la couleur de la bile, son ventre devient dur et il refuse de marcher. L’obstruction peut être provoquée par une torsion de l’intestin sur lui-même (un volvulus ou une invagination) ou sur une petite cicatrice fibreuse qui entoure l’intestin (une bride). Un diverticule qui s’enflamme ou une hernie inguinale (voir Mon enfant a une hernie inguinale) qui s’est étranglée et qui n’arrive plus à être réduite peuvent également être responsable d’une occlusion intestinale.
Chez une adolescente, le mal de ventre peut être provoqué par le développement ou la torsion d’un kyste sur les ovaires ou d’une douleur lors de l’ovulation. La douleur se situe alors dans le basventre à droite ou à gauche.
Il y a donc de multiples causes au mal de ventre, essayez de reconnaître » une douleur abdominale chirurgicale » qui a besoin d’être prise en charge rapidement par un chirurgien.
LE BON CONSEIL
Si votre enfant a une douleur intense et que vous craignez qu’il s’agisse d’un problème nécessitant une opération, ne lui donnez rien à boire, ni à manger, jusqu’à ce qu’il ait vu un médecin.
Il s’agit d’une douleur au ventre due à une affection médicale.
Ce sont des douleurs abdominales provoquées par des problèmes intestinaux qui n’ont pas besoin de l’intervention d’un chirurgien. La douleur est souvent modérée, diffuse autour du nombril. Elle se présente par crampes, mais par moments elle disparaît et votre enfant reprend alors ses jeux.
S’il s’agit d’une gastro-entérite (voir Mon enfant a une gastro-entérite): votre enfant vomit dès qu’il essaie de manger, il a un peu de fièvre et souvent de la diarrhée, ses selles sont liquides et nauséabondes. Son mal de ventre est en crampes avec des pics de douleur mais, par moments, il se détend et semble avoir moins mal.
S’il s’agit de constipation (voir Mon enfant est constipé), ses selles sont difficiles à émettre et il ne va pas à la selle régulièrement. Son mal de ventre est en crampe (colique) et il a le ventre ballonné.
Il arrive que le mal de ventre revienne régulièrement lors de reprise de l’école ou la veille d’une épreuve importante ou lors de situations stressantes (séparation des parents). Le stress et l’angoisse accompagnant ces épisodes peuvent provoquer des crampes abdominales douloureuses. N’hésitez pas à apporter calme et sérénité à votre enfant pour l’aider à passer ces caps difficiles.
Parfois votre enfant a mal à l’estomac: il a mal dans le haut du ventre, au milieu, sous le sternum. Il s’agit souvent d’une gastrite et votre enfant a parfois envie de vomir.
Chez les jeunes enfants, d’autres infections peuvent faire mal au ventre comme, par exemple, une infection urinaire, une pneumonie, une angine ou une otite.