Table des matières
- Boule à l’aine : origines possibles
- Caractéristiques de la boule à l’aine
- Grosseur à l’aine
- Grosseur à l’aine : Comprendre
- Grosseur à l’aine : Causes
- Une petite boule dans le pli de l’aine…
- Pas de panique !
- Hernies abdominales
- Plus fréquente chez l’homme
- Une saillie de taille variée
- Risque d’occlusion intestinale
- Chirurgie surtout
- Bulky, DK, Fingering, Worsted…
- Single ply, 4 ply…
- L’infection, la cause la plus probable
- Plus rarement, les ganglions peuvent être le premier symptôme d’un cancer
- Hernie inguinale 2. Ce que je ressens ?
Boule à l’aine : origines possibles
Présenter une boule au niveau de l’aine est le plus souvent bénin. En effet, il s’agit généralement d’un ganglion lymphatique (ils sont nombreux dans cette région) qui enfle pour lutter contre une infection bénigne. En effet, les ganglions lymphatiques filtrent la lymphe, le liquide qui est chargé de véhiculer les globules blancs, et ils vont devenir volumineux en cas d’infection. Les boules à l’aine peuvent aussi être des hernies inguinales, une partie des intestins faisant saillie à l’extérieur de l’abdomen. Enfin, les boules à l’aine peuvent aussi être synonymes de cancer, bien que cela ne soit pas systématique.
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Caractéristiques de la boule à l’aine
Pour déterminer si une boule à l’aine est grave ou au contraire bénigne, il faut s’intéresser à ses caractéristiques. Il faudra notamment savoir si elle est plutôt ferme ou molle au toucher et si elle est ou non douloureuse. Si le ganglion est douloureux, c’est plutôt bon signe, car cela signifie qu’il est mobilisé pour lutter contre une infection. Il redeviendra spontanément indolore et ne sera plus palpable une fois l’infection soignée. En revanche, s’il est indolore et qu’il ne disparaît pas, voire s’il augmente de volume, il est préférable de consulter un médecin. C’est encore plus vrai s’il s’accompagne de symptômes persistants tels qu’une fièvre ou une importante fatigue.
Grosseur à l’aine
Grosseur à l’aine : Comprendre
Une grosseur à l’aine se manifeste comme suit :
- apparition d’une bosse à l’aine, parfois aux deux aines ;
- avec ou sans douleur ;
- de consistance molle ou dure ;
- de taille variable, comme une noisette, un œuf, un citron et même davantage ;
- peut s’accompagner de fièvre et d’une rougeur à l’aine.
Grosseur à l’aine : Causes
- Hernie.
La hernie est une protubérance causée par un organe, ou une partie d’organe, sorti de la cavité abdominale qui le contient normalement.
Deux types de hernies peuvent entraîner des grosseurs à l’aine : la hernie inguinale, la plus courante, et la hernie crurale (ou fémorale).
Dans les deux cas, la masse peut être molle ou dure, douloureuse ou non et de taille variable.
Chez l’adulte, les hernies de l’aine se produisent lors d’efforts physiques excessifs en raison d’une faiblesse de la paroi abdominale.
Une hypertrophie de la prostate, qui oblige l’homme à forcer pour uriner, augmente aussi les risques de voir le péritoine (membrane qui tapisse la cavité abdominale) s’engager dans le canal inguinal (zone située à deux travers de doigt au-dessus du pli de l’aine).
Chez les bébés de sexe masculin, la hernie inguinale reste un phénomène relativement fréquent.
Elle se produit lorsque le canal inguinal ne se referme pas après la migration du testicule (parfois des deux) dans le scrotum (bourses) avant la naissance.
- Inflammation ganglionnaire.
La défense de l’organisme est assurée par les ganglions du cou, des aisselles et des aines.
Ensemble ou séparément, les ganglions gonflent pour bloquer une infection.
Ils grossissent et deviennent douloureux ; ils s’accompagnent parfois de fièvre et de rougeur locale.
Et si un ganglion de l’aine comprime les nerfs de la jambe et des cuisses, la douleur peut irradier jusque-là.
Les infections transmises sexuellement (ITS), les blessures, les virus et différentes bactéries peuvent déclencher une réaction ganglionnaire.
- Cancer.
Dans certains cas plus rares, les ganglions gonfleront pour se défendre contre le cancer.
Il peut s’agir d’un cancer des ganglions – la ou les bosses à l’aine seront très évidentes -, mais tous les cancers de la prostate, du foie, du côlon, du rectum, de l’anus et du canal anal peuvent donner des métastases à l’aine.Ces métastases se présentent sous forme de bosses dures, irrégulières (mal définies), parfois agglomérées (rapprochées les unes des autres) et rarement douloureuses.
Une petite boule dans le pli de l’aine…
Pas de panique !
Dans la plupart des cas, la hernie inguinale (HI) se résume à un simple préjudice esthétique ou à un inconfort. Visible sous la forme d’une » boule » dans le pli de l’aine, permanente ou se manifestant lors de certaines circonstances, lorsque la pression dans l’abdomen augmente (toux, rire, défécation…), la HI correspond tout simplement à une défaillance de tout ou partie des 4 muscles qui constituent la paroi inguinale et qui s’attachent sur le pubis. Résultat, les anses intestinales, non retenues par les muscles, se glissent entre eux et font saillie juste sous la peau. La base de la hernie constituée par les muscles est appelée collet. La boule constitue ce que les médecins appellent le sac herniaire.
Hernies abdominales
La HI fait partie de la famille des hernies de la paroi abdominale dont elle est la plus fréquente, mais il existe également la hernie crurale (plus basse que la HI, concerne surtout les femmes) et la hernie ombilicale (saillie au niveau du nombril, plus fréquente chez les sujets obèses).
Enfin, on distingue les hernies congénitales qui apparaissent à la naissance pour disparaître lors de la croissance et revenir à l’âge adulte, et la hernie acquise, comme la HI, qui survient donc à l’âge adulte.
Plus fréquente chez l’homme
Souvent bilatérale, la HI est plus fréquente chez l’homme, a fortiori âgé, dénutri, obèse et sédentaire (le sport tonifie la paroi abdominale). Il arrive parfois que la HI descende jusque dans les bourses. On parle alors d’hernie » inguino-scrotale « .
Une saillie de taille variée
La hernie se manifeste par une boule d’une taille variée, pouvant aller de la grosseur d’une noix jusqu’à celle d’une grosse orange et dont le sac herniaire abrite une ou plusieurs anses intestinales. Dans certains cas, le sac peut même abriter un ovaire ou l’appendice !
Le diagnostic est donc facile, d’autant qu’il n’est pas rare d’entendre ou de percevoir un gargouillis dans le sac herniaire trahissant la présence d’une anse intestinale. Si besoin était, une simple échographie suffit à en apporter la preuve. Enfin, la HI est réductible : en clair, on peut faire entrer la hernie à l’intérieur de l’abdomen en la poussant avec les doigts… jusqu’à ce qu’elle ressorte un peu plus tard.
Risque d’occlusion intestinale
En soi et sauf exception (fragilisation cutanée), la HI n’est pas grave. En revanche, elle peut donner lieu à une occlusion intestinale lorsqu’une anse intestinale se retrouve coincée, étranglée au niveau de son collet musculaire.
Symptôme très important qui permet de suspecter une occlusion : la HI, indolore jusqu’à présent, devient alors douloureuse, irréductible (on ne peut plus la faire entrer) et s’accompagne d’un arrêt des gaz et des matières. Ces deux signes doivent faire consulter en urgence, a fortiori en cas de vomissements.
Chirurgie surtout
Dans un premier temps, la HI peut être réduite à l’aide d’un bandage herniaire qui consiste à maintenir l’anse intestinale en bonne place au moyen de cales matelassées appuyant sur le sac. Seule la chirurgie peut en venir à bout en retendant les muscles distendus ou en interposant une plaque synthétique de protection.
Selon les cas, l’intervention peut être réalisée sous cœlioscopie ou s’effectuer en ambulatoire.
Depuis que j’ai ajouté mes nouvelles laines à teindre, je me fais souvent demander la différence entre les différentes grosseurs (types de laine) sur le site. J’ai donc pris quelques minutes afin de démystifier le tout.
Bulky, DK, Fingering, Worsted…
Ces termes ne proviennent pas d’une autre planète. Ce sont quelques-uns des termes utilisés lorsque l’on parle des grosseurs de laine. Je vais vous expliquer chacune des appellations utilisées et vous parler de leurs principales utilisations.
Les grosseurs de laine ont été standardisées afin de faciliter le choix de laine dans les patrons de tricot. Il est plus facile de comparer deux laines en sachant quelles grosseurs elles ont.
0- Lace (Dentelle)
Le fil est très fin et il se tricote avec des aiguilles de 1.5mm à 2.25mm ou avec des crochets en acier 1.4mm à 1.6mm (2.25mm avec un crochet régulier). La laine lace est parfaite pour la confection de châles ou les tricots légers. Habituellement ce fil est tricoté avec des aiguilles plus grosses pour donner plus de relief à notre ouvrage.
1- Fingering, Sock, Baby (Super fin)
Le fil est fin et il se tricote avec des aiguilles de 2.25mm à 3.25mm ou avec des crochets 2.25mm à 3.5mm. C’est LE FIL pour faire des bas (chaussettes). Il est idéal comme grosseur pour faire de joli bas. La laine fingering peut aussi être utilisée pour les châles légers et chauds. Même s’il est composé de laine, il est léger, car la laine respire, même l’été.
2- Sport (Fin)
Le fil est fin moyen et il se tricote avec des aiguilles de 3.25mm à 3.75mm ou avec des crochets de 3.5mm à 4.5mm. La laine de grosseur sport peut servir à faire des bas et des châles.
3- DK, Light Worsted (Léger)
Un fil fin-moyen très semblable au fil de grosseur sport. Il se tricote avec des aiguilles de 3.75mm à 4.5mm ou avec des crochets de 4.5mm à 5.5mm. La laine DK est souvent utilisée pour faire des articles d’hiver puisqu’il est à la fois fin et chaud.
4- Worsted, Afghan, Aran (Moyen)
Le fil est de grosseur moyenne et il se tricote avec des aiguilles de 4.5mm à 5.5mm ou avec des crochets de 5.5mm à 6.5mm. La laine worsted est pratique pour des gros articles hivernaux. On peut penser à la confection de mitaines, de foulards qui vous tiendront au chaud durant la saison froide.
5- Bulky, Chunky
C’est un gros fil qui se tricote avec des aiguilles de 5.5mm à 8mm ou avec des crochets de 6.5mm à 9mm. La laine bulky permet de tricoter rapidement une tuque ou un foulard tout en gardant les propriétés chaudes de la laine.
6- Super Bulky (Très épais)
Le fil est très gros et il se tricote avec des aiguilles de 8mm à 12.75mm ou avec des crochets de 9mm à 15mm. La laine super bulky est très tendance actuellement, il se tricote très rapidement vu sa grosseur.
7- Jumbo (Géant)
Ce fil est, comme son nom l’indique, géant! Il se tricote avec des aiguilles de 12.75mm et plus ou avec des crochets de 15mm et plus. La laine jumbo est surtout utilisée pour faire les fameuses couvertures géantes qui se tricotent avec des aiguilles géantes ou même avec les bras.
Single ply, 4 ply…
Qu’est-ce que ça veut dire? On entend beaucoup parler de single ply et nos grand-mères parlaient de laine 4 ply. Mais qu’est-ce que c’est?
Cette fois-ci, on ne parle pas de grosseur de laine, mais plutôt de nombre de brins. Le terme anglais PLY signifie » brin » en français. La laine single ply, c’est donc de la laine à un brin. La laine 4 ply, c’est quatre brins de laine qui ont été retordus ensemble.
La laine single ply est plus fragile que les laines qui ont été retordu. Le fait qu’un seul brin constitue cette laine la rend plus fragile et plus facile à casser. On fait donc des ouvrages plus délicats avec de la laine à un brin. Les bas par exemple seront conçus avec des laines constituées de quatre brins, ce qui lui confère plus de solidité.
La laine à un brin est très populaire présentement. Elle est disponible en différente grosseur allant de lace à jumbo.
L’infection, la cause la plus probable
Les infections sont dues à la contamination de l’organisme par des bactéries ou des virus. Pour lutter contre ces micro-organismes pathogènes, le corps humain fabrique des cellules immunitaires qui sont chargées de combattre ces intrus. Ces cellules sont stockées dans les ganglions, ce qui explique pourquoi quand nous sommes malades, ceux-ci ont tendance à gonfler. Ainsi, lors d’une infection de l’appareil génital ou digestif ou lors d’une blessure au pied ou aux jambes, les ganglions de l’aine peuvent gonfler. Un ganglion à l’aine peut aussi être dû à la formation d’une hernie, sorte de saillie d’un organe hors de son emplacement. La hernie inguinale est souvent en cause dans la formation d’un ganglion à l’aine, celui-ci a la particularité de disparaître en position couchée.
A lire aussi : Un ganglion qui ne grossit pas : est-ce dangereux ?
Plus rarement, les ganglions peuvent être le premier symptôme d’un cancer
Les ganglions peuvent parfois être le signe d’une pathologie plus grave comme le lymphome qui est un cancer du système lymphatique. Le gonflement des ganglions est alors associé à une grande fatigue, des douleurs abdominales ou une perte de poids. Ce type de cancer apparaît souvent chez le jeune adulte et la personne âgée. Une prise en charge multidisciplinaire adaptée est alors requise.
Bonjour.
Je réponds un peu tard mais bon.
J’ai la même chose depuis des années, ce sont des kystes.
Jeudi dernier j’ai celui de droite qui s’est enflammé: il a grossi et c’était rouge.
D’après ma doctoresse c’est dû au fait que l’on se rase (je lui ai dit que je le faisait à la crème dépilatoire). Pour moi c’est aussi parce que je suis resté toute la semaine assise 9h par jour (j’étais en formation).
Ce n’est pas grave tant que ça se résorbe mais sinon il suffit de consulter et il l’enlève.
Voilà.
Bonne journée.
PS: voici ce que j’ai trouvé sur internet:
« FICHE CONSEIL
QUESTIONS SUR LES KYSTES:
Est-ce que le kyste sébacé s’enlève comme une boule graisseuse ?
Contrairement au lipome qui est un amas de grosses cellules graisseuses (comme la graisse du poulet), le kyste est une ancienne glande, c’est à dire une poche sécrétant une substance grasse (du sébum) à l’intérieur d’elle-même. La sécrétion ne pouvant s’évacuer, elle s’accumule et fait gonfler la poche du kyste.
L’exérèse se fait en découpant les tissus en profondeur tout autour de la poche extérieure. Si la poche a été fragmentée au cours de poussées inflammatoire ou après une première exérèse incomplète, l’opération doit ôter plus largement les tissus autour de la lésion.
La peau est ensuite refermée par simple rapprochement des berges en créant une cicatrice linéaire dont la longueur est à peu près le diamètre de la lésion.
En cas de poche très fragmentée (kyste avec un long passé inflammatoire), une exérèse en bloc peut s’imposer, laissant une cicatrice dont la longueur est trois fois le diamètre de la lésion..
Y-a-t-il un risque à garder un kyste sébacé ?
Il n’y a pas de risque de dégénérescence cancéreuse sur un kyste sébacé, à condition que le diagnostic soit certain.
L’évolution se fait vers un accroissement de taille progressif sur plusieurs années. Les poussées inflammatoires sont impressionnantes surtout dans les régions à peau fine (paupières et cou). Les poussées inflammatoires, douloureuses, sont dues à la rupture de la poche en profondeur sous l’effet conjugué de la pression à l’intérieur du kyste et d’un traumatisme éventuel.
Un kyste qui s’est déjà enflammé une ou surtout plusieurs fois a toutes les chances de s’enflammer régulièrement à nouveau.
Mon kyste s’est enflammé. Puis-je presser dessus ?
En aucun cas. La pression sur le kyste peut fissurer la poche et provoquer une fuite du sébum sous la peau. Les acides gras contenus dans le sébum sont à l’origine de la réaction inflammatoire, plus ou moins intense selon l’importance de la fuite.
La poche d’un kyste qui a subi plusieurs poussées inflammatoires est très fragile.
Mon ancien kyste est devenu rouge et/ou a augmenté de volume récemment. Dois-je consulter en urgence ?
Si le volume reste « raisonnable » et la douleur modérée, tamponner avec un antiseptique à base de chlorhexidine (SEPTEAL, DIASEPTYL) ou d’hexamidine (HEXOMEDINE) selon tolérance.
En cas d’inflammation « explosive » (douloureuse +++) ou avec rougeur extensive ou fièvre, le signaler au téléphone.
Le rendez-vous sera pris le plus tôt possible
En attendant le rendez-vous :
continuer les soins antiseptiques
Eviter absolument la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris l’acide acétyl-salicylique (ASPIRINE et médicaments apparentés)
Une petite incision pour soulager la tension sera pratiquée. Parfois une fine mèche de drainage sera posée pendant 48 heures pour éviter que l’ouverture ne se referme trop rapidement.
Un traitement antibiotique à visée antistaphylococcique de principe et anti-inflammatoire sera mis en route.
En cas d’incision en urgence, le kyste n’est pas retiré. Il est simplement vidé pour soulager et sera à retirer ultérieurement
> voir question « Le kyste peut-il revenir ? »
J’ai un kyste « mal placé ». Est-ce douloureux ? L’intervention va-t-elle bien cicatriser ?
Près de la paupière : Localisation impressionnante, mais anesthésie locale supportable. Risque de gonflement de la paupière ou de bleu pendant les quatre jours suivant l’intervention. Cicatrisation parfaite.
Région génitale :
Sur le scrotum : Localisation impressionnante mais anesthésie locale très supportable. Kystes apparentés aux kystes sébacés ordinaires, souvent en grand nombre, rarement inflammatoires. Problème plutôt « esthétique »
Sur les grandes lèvres et la région inguinale féminine : plutôt sur le versant cutané à la partie postérieure des grandes lèvres, et en petits amas groupés au niveau de l’aine. Anesthésie un peu plus douloureuse; kystes favorisés par le tabac et peut-être l’épilation.
Kystes axillaires et inguinaux
Débutant souvent chez l’adulte jeune, l’hidrosadénite, inflammation des glandes sudorales axillaires, inguinales, et des fesses (maladie de Verneuilh) mérite un traitement précoce, antibiotique et chirurgical des zones inflammatoires pour tenter d’enrayer l’évolution vers un tableau de grande hidrosadénite surinfectée chronique (l’exérèse totale de la peau du pli atteint étant alors le seul remède)
Y- a-t-il un traitement médical ?
Rappel sur l’acné et l’isotrétinoïne ( = ROACCUTANE )
Les kystes sébacés se rencontrent plus souvent sur un terrain acnéique avec une fréquence particulière pour le visage et le dos et la région rétroauriculaire. La région présternale et la nuque sont surtout atteintes au cours des très fortes acnés.
Les kystes sébacés répondent peu aux traitements classiques de l’acné (essentiellement antibiotiques et médicaments locaux).
L’isotrétinoïne peut elle-même enflammer les lésions, particulièrement
au début du traitement
à dose forte
en présence de kystes nombreux et volumineux.
L’isotrétinoïne ( = ROACCUTANE ) est un traitement long et astreignant (surveillance, contraception). Elle reste le plus puissant traitement des acnés, kystiques ou non, mais est peu indiquée dans le cas de kystes isolés.
Si la solution ROACCUTANE est retenue, vider les kystes avant le traitement prévient les réactions inflammatoires en début de traitement.
Le dermatologue m’a retiré un kyste, il reste une boule sous la cicatrice.
Un gonflement à l’une des extrémités de la cicatrice existant depuis le début, est lié à une concentration tissulaire par suite du rapprochement des berges. Il va disparaître en quelques mois avec l’assouplissement de la cicatrice et la dissolution des fils sous-cutanés.
Un gonflement apparu plus tard, dans les heures ou les jours qui suivent l’intervention, doit faire consulter, surtout s’il est rapide ou s’accompagne des signes de l’inflammation (rougeur, chaleur, réactivation de la douleur)
Le kyste peut-il revenir ?
Après une poussée inflammatoire, il est habituel qu’au bout de quelques mois les tissus s’assouplissent. La poche étant vide, le kyste semble avoir disparu pendant quelques mois.
Quand il réapparaît, il reprend son aspect initial de petite boule blanche sous la peau : c’est le bon moment pour l’ôter (exérèse planifiée).
Si ce moment est « raté », il va progressivement reprendre du volume et refaire une poussée inflammatoire.
Exceptionnellement après une poussée inflammatoire violente, la poche du kyste est détruite et le kyste ne réapparaît pas.
Si le kyste est ôté dans de bonnes conditions :
Exérèse planifiée sur une lésion non inflammatoire avec dissection de la poche sous anesthésie locale
le risque de récidive existe mais est très faible. Le risque de récidive est plus important en cas d’inflammations multiples ou en cas d’intervention en période inflammatoire.
Inciser un kyste pour diminuer sa taille ou pour soulager une poussée inflammatoire n’est pas le retirer : Il va récidiver dans 95 % des cas. »
Hernie inguinale
2. Ce que je ressens ?
Une tuméfaction, c’est-à dire une grosseur se manifeste de la manière suivante :
– Son emplacement : située juste au-dessus de la bourse et de la racine de la cuisse dans l’axe du canal de l’aine (inguinal), donc typiquement sur le pli de l’aine pour la hernie inguinale, au-dessus d’une ligne tendue entre l’épine iliaque et le pubis. Si la hernie siège au dessous de cette ligne, il s’agit d’une hernie crurale.
– Sa taille : de la taille d’un œuf de pigeon à celle d’une grosse orange, jusqu’à devenir très impressionnante et descendre dans les bourses (on la qualifie alors d’inguino-scrotale).. sans rapport entre la taille et la douleur.
– Son volume : le sac de la hernie très volumineux reçoit de la graisse contenue dans un repli du péritoine (épiploon), ou une partie de l’intestin (intestin grêle, mais aussi côlon, c’est-à-dire gros intestin à droite ou à gauche), voire la vessie.
– Son apparition : elle apparaît en position debout et après des efforts, puis disparaît en position allongée, sauf quand il se peut qu’elle ne se réduise que partiellement, ou bien qu’il faille la « réintégrer » à la main..
– Sensation : elle peut provoquer une simple gêne lors des efforts ou au travail et être douloureuse par un effet de mise en tension
– Principale complication : elle peut s’étrangler.
La tuméfaction résulte de la formation d’un sac au sein duquel s’engouffrent les organes abdominaux.
On peut confondre la hernie avec les kystes du cordon inguinal, ou la formation d’une poche d’eau enrobant les bourses (hydrocèle).