Table des matières
- Boule au palais : que faire pour la faire disparaître
- Boule au palais : quels symptômes faut-il traquer ?
- Boule au palais : les risques et complications
- Boule au palais : à ne pas confondre
- Quintessence
- Qu’est-ce qu’un kyste ?
- Quelles en sont les causes ?
- Quels sont les différents types de kystes dentaires ?
- Quels sont ses symptômes ?
- Quels sont les risques associés ?
- Comment les soigner ?
- L’opération
- Les soins post-opératoires
- Comment prévenir l’apparition d’un kyste dentaire ?
- Définition : qu’est-ce que le cancer du palais ?
- Cancer du palais : à quel âge ?
- Causes : alcool et tabac
- Symptômes : douleurs, saignements…
- Diagnostic : IRM, prise de sang, scanner…
- Traitements : radiothérapie, chirurgie…
- Pronostic : peut-on mourir du cancer du palais ?
- Prévention
- 1 Plaies
- 2 Brûlures
- 3 Traumatisme ou blessure
- 4 Bouton de fièvre
- 5 Mucocèles
- 6 Torus palatinus
- 7 Candidose
- 8 Fièvre aphteuse
- 9 Perles d’Epstein
- 10 Hyperdontia
- 11 Papillome squameux
- 12 Cancer buccal
- Quand voir un docteur
- bosse dans la bouche
- Bouton, fistule, abcès… : quelles sont les différences ?
Boule au palais : que faire pour la faire disparaître
Boule au palais : quels symptômes faut-il traquer ?
Vous avez peur de souffrir d’un kyste au palais mais vous ne savez pas quels seraient les potentiels signes distinctifs qui vous permettraient d’établir un pré-diagnostic, histoire de savoir dans quel sens creuser ? Ce n’est pas étonnant, les symptômes des kystes au palais sont peu connus, car ce mal n’est pas très répandu et on en entend peu parler. Quels sont donc ses symptômes allez-vous nous demander ? C’est simple, il n’y en a presque pas, ou du moins, ils pourraient presque tous être assimilés à un autre problème buco dentale. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est rare de se voir diagnostiquer un kyste de la mâchoire.
Voici néanmoins les symptômes qui pourraient être la conséquence de cette maladie, comme ils pourraient découler d’un problème bien plus bénin :
- Le premier point, et celui qui caractérise le plus les kystes de la mâchoire, c’est la tuméfaction osseuse. Ce qu’on entend par là, c’est une anomalie au niveau de l’os de la mâchoire qui pourrait laisser présager l’apparition d’un kyste,
- Le deuxième signe qui revient est celui de douleurs au niveau de la mâchoire, particulièrement au moment de se nourrir ou de parler (donc au moment de bouger la bouche),
- La mauvaise impression qu’une pression est exercée sous vos dents,
- Des dents qui bougent ou qui claquent plus que la normale,
- Des petits saignements, comme lors d’un brossage trop vigoureux,
- Des problèmes de prononciation au moment de parler.
Au final, le véritable moyen de diagnostiquer un kyste de la mâchoire, ce n’est pas en spéculant sur d’éventuels symptômes mais en faisant un tour chez votre radiologue. Une radio de votre mâchoire vous dira définitivement si vous souffrez ou pas d’un kyste au palais.
Boule au palais : les risques et complications
Le kyste a beau ne pas être alarmant pour votre palais bouche de manière générale, il faut faire attention à ce qu’il n’évolue pas et qu’il n’en découle pas un déchaussement des dents, des douleurs aigues, l’apparition d’abcès buco dental, des infections diverses, des douleurs au niveau des articulations de la mâchoire ou encore dans les cas les plus extrêmes un abcès cérébral.
Boule au palais : à ne pas confondre
Le palais de la bouche, c’est un élément tellement important qu’on se soucie énormément de sa santé. Dans notre inquiétude, il est important de ne pas faire n’importe quoi et de ne pas sauter à des conclusions hâtives.
Ainsi, il ne faudra pas confondre un kyste au palais, ou l’apparition d’une boule dans la bouche, avec un abcès palais dentaire. Ce dernier n’est que le résultat d’une infection de la dent, rien à voir avec la mâchoire. Il ne faudra pas non plus s’entremêler les pinceaux avec un aphte.
L’apparition d’une boule blanche dans la gorge n’est pas synonyme de kyste. Une boule au niveau du cou, ou une boule sous le langue n’est pas non plus un des symptômes notables d’une boule au palais. Un bouton sur le palais n’est pas non plus alarmant, ça peut être un aphte.
En conclusion, le conseil de la rédaction serait de garder votre calme et de vous adresser à un professionnel.
Quintessence
Pathologie – Chirurgie buccale – 2011
La chirurgie buccale avec Benoît Lefèvre
Dr Fabrice Campana – Qui n’a pas reçu en consultation un patient qui lui annonce: » j’ai un aphte dans la bouche, c’est grave docteur ? « . Nous savons tous que non, l’aphte est l’ulcération la plus fréquente touchant la population dès le plus jeune âge. C’est une lésion bénigne caractérisée par une ulcération régulière a fond fibrineux « beurre frais », entourée d’un halo érythémateux. Il peut être commun ou géant, unique ou multiple, isolé ou récidivant. Son étiologie est encore inconnue et son évolution naturelle est de 7 à 10 jours, exceptionnellement un mois. Dans les cas simples, seul un traitement à visée symptomatique est utile. Dans les cas d’aphtose buccale récidivante, il existe différents traitements (colchicine, pentoxyfilline, thalidomide) afin de diminuer le nombre de poussées.Parallèlement à l’aphte, il existe d’autres ulcérations buccales qui vont du simple traumatisme local au cancer buccal, le plus souvent un carcinome épidermoïde.Rappelons qu’une ulcération est une des lésions élémentaires des maladies de la muqueuse buccale. Elle se définit comme une perte de substance intéressant l’épithélium et le conjonctif.Il faut se demander si l’ulcération est unique ou multiple, si elle est isolée ou récurrente, s’il existe une atteinte cutanée ou d’une autre muqueuse associée. On regardera les limites de la lésion, son fond et l’association à d’autres lésions élémentaires. On évaluera la texture tissulaire à la palpation. On recherchera une ou des adénopathies.On observe des ulcérations traumatiques dues à des morsures, à une dent fracturée coupante, à une prothèse dentaire, à une agression chimique. Il existe aussi des lésions d’origine infectieuse comme par exemple les lésions post vésiculeuses herpétiques ou le chancre syphilitique, des lésions post bulleuses lors de dermatoses auto-immunes telles que le pemphigus vulgaire ou les pemphigoïdes, des lésions induites par des médicaments (nicorandil, méthotrexate…), des lésions liées à des hémopathies ou encore des manifestations buccales de pathologies générales telles que les enterocolopathies. Cette liste n’est bien sur pas exhaustive.Classiquement, il est admis que l’attitude devant une ulcération est la suppression ou le traitement de la cause et la réévaluation dans les 2 à 4 semaines suivantes. En cas de persistance de la lésion ou d’étiologie non retrouvée, une biopsie est conseillée et permet ou pas, d’affirmer la présence d’une dysplasie ou d’un carcinome.Aujourd’hui encore, notre profession tarde à poser le diagnostic positif d’une ulcération buccale et laisse évoluer des lésions dysplasiques ou cancéreuses entrainant un retard diagnostic préjudiciable. Cette prise en charge tardive des cancers est un des facteurs expliquant le mauvais pronostic de cette localisation.Pr Jacky Samson – Les lésions palatines sont souvent constituées par une boule, c’est-à-dire une tuméfaction ou une tumeur, développée à partir ou en relation avec les différents tissus qui constituent le palais. Tous ces tissus – les dents et leurs dérivés embryologiques, l’épithélium et les vestiges épithéliaux, le tissu conjonctif, l’os, les glandes salivaires accessoires – peuvent donner naissance à une tuméfaction ou une tumeur ; certaines sont exceptionnelles, d’autres plus communes. Le plus souvent, il s’agit de lésions bénignes mais certaines sont malignes, en particulier les tumeurs développées à partir des glandes salivaires accessoires.Avant tout , une tuméfaction palatine peut être secondaire à un processus infectieux d’origine dentaire (abcès sous-périosté en rapport avec une incisive latérale ou fistule chronique à partir de la racine palatine d’une molaire) ou parodontal (abcès palatin latéral). Les kystes et tumeurs odontogénes – ces dernières étant presque toujours bénignes – doivent être évoqués systématiquement devant toute lésion palatine périphérique, surtout s’il y a un déplacement des dents ; un orthopantomogramme, éventuellement complété par un examen tomodensitométrique, permet de confirmer ou d’écarter l’étiologie odontogéne. Les kystes fissuraires – les kystes naso-palatins les plus fréquents des kystes fissuraires et les kystes globulo-maxillaires ; les rares kystes médio-palatins se révélant par une tuméfaction strictement médiane – et les kystes de la papille palatine ont également une localisation périphérique et une traduction radiologique bien spécifique. L’os peut être également le siège de diverses lésions se traduisant par une tuméfaction ou une tumeur. Devant toute tumeur osseuse palatine, il faut éliminer un ostéosarcome en recourant au moindre doute à la biopsie car son aspect radiologique n’est pas toujours spécifique (classique aspect en feu d’herbes). Le plus souvent, il s’agit de lésions bénignes, tantôt assez caractéristiques (torus, exostoses), tantôt d’aspect clinique non spécifique (kyste solitaire, kyste anévrysmal, dysplasie fibreuse, granulome à cellules géantes, chérubisme, fibrome ossifiant …) mais souvent l’imagerie permet d’orienter le diagnostic.La muqueuse palatine et le tissu conjonctif sous-jacent peuvent donner naissance à des tumeurs bénignes (sarcome de Kaposi, hémangiome caverneux …) ou à des tumeurs malignes (carcinome épidermoïde, mélanome …) qui sont rares au palais; de plus, dans cette localisation, le carcinome épidermoïde prend plus souvent une forme ulcérée que bourgeonnante. Les métastases sont rares au palais.Les glandes salivaires accessoires palatines qui donnent rarement naissance à un mucocèle ou une sialadénite chronique, peuvent présenter assez souvent un processus tumoral et, dans 60-70% des cas, il s’agit de tumeurs malignes, principalement des carcinomes adénoïdes kystiques. Souvent, le processus tumoral est initialement assimilé à un accident infectieux d’origine dentaire ou parodontal, laissant ainsi le temps à la tumeur d’envahir le sinus maxillaire et les gaines nerveuses. Les glandes salivaires peuvent également donner naissance à une tumeur bénigne, la sialométaplasie nécrosante, qui a longtemps constitué une entité méconnue. Toute boule au palais représente une lésion qu’il ne faut jamais banaliser même si elle est asymptomatique et de petite taille. En fonction de son aspect et de sa localisation, on réalise un bilan radiologique ou d’emblée une biopsie, voire une exérèseOn voit encore trop souvent des tumeurs malignes palatines (ostésarcome, carcinome adénoïde kystique …) où un diagnostic erroné à retarder une prise en charge correcte.Dr Maryalis Guichard – Qu’y a-t-il de plus banal qu’une rougeur de la muqueuse buccale ? Il s’agit dans la majorité des cas d’une inflammation développée à la suite d’une infection ou d’un traumatisme. Pourtant peut se cacher sous cet aspect une lésion précancéreuse, l’érythroplasie de Queyrat ou sous celui d’une gingivite érythémato-érosive une lésion lichenienne à potentiel malin.Les lésions blanches inquiètent toujours le praticien qui souvent les considère toutes comme précurseurs d’un carcinome épidermoïde dès lors qu’elles sont de nature kératosique. Le potentiel de transformation maligne est cependant différent en fonction de leur aspect clinique : simple macule, placard hyperkératosique, lésion purement blanche ou mêlée à un érythème. Il diffère également en fonction de l’étiologie : kératoses réactionnelles (traumatique, tabagique…), kératoses infectieuses, ou celles liées à une dermatose. De quelles lésions blanches faut-il se méfier ? Quand faut-il impérativement en faire un contrôle histopathologique ? Les lésions brunes ou noires sont également souvent présentes au niveau de la muqueuse buccale. Même si le mélanome y est rare, il faut y penser et ne pas le confondre avec une pigmentation d’origine ethnique ou médicamenteuse ou un banal tatouage.
Conférenciers
PR BENOIT LEFEVRE
PR AHMED FEKI
Tiré du mot grec » kustis » (qui se traduit littéralement par vessie), un kyste est une cavité bénigne qui peut contenir une substance liquide ou semi-liquide, parfois même aérique (mais jamais de pus, comme certains peuvent le croire). Cette excroissance anormale peut se manifester dans n’importe quelle partie de votre corps, y compris votre bouche.
Il existe plusieurs façons de déceler sa présence, la première étant une tuméfaction osseuse, des douleurs au niveau de vos dents ou des saignements de gencives qui vous auront pousser à vous rendre chez votre dentiste. Pas d’inquiétude, cependant, car les kystes dentaires sont généralement bénins (bien que douloureux) et se soignent le plus souvent très facilement. De plus, les kystes dentaires sont une pathologie assez fréquente, bien que peu connue des français, ce qui explique qu’ils ne soient pas toujours traité à temps.
Raison de plus pour se pencher sur ses causes, manifestations, mais aussi les différents moyens de les traiter et d’en prévenir l’apparition. Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans la suite de ce dossier complet sur le kyste dentaire.
Qu’est-ce qu’un kyste ?
Egalement connu sous le terme de granulome (s’il est de petite taille, soit moins de 5 mm), un kyste se traduit le plus souvent par une petite boule de forme ronde ou ovale, située à l’extrémité d’une dent morte et contenant du liquide ou du gaz.
Elle peut se former sur n’importe quelle dent, quelle soit de lait ou de sagesse. Et s’il s’agit
d’une tumeur bénigne localisée sur votre machoire, sa taille ne cessera d’augmenter, se remplissant progressivement de liquide (ou semi-liquide.)
Quelles en sont les causes ?
Un kyste peut être la conséquence de plusieurs problèmes de santé (dentaires ou non). Il peut se former sur du débris d’ostéogenèse (le processus qui permet au tissu osseux de se développer). Dans ce cas, les restes des tissus en formation vont s’accumuler et, sous l’effet d’une inflammation, dentaire ou parodontale, provoquer l’apparition d’un kyste. On parle dans ce cas de kystes inflammatoires. Un choc dentaire peut également être à l’origine d’un kyste.
D’après les études scientifiques menées à ce sujet, on sait aussi qu’un kyste va se former et se développer en réaction à la prolifération cellulaire, l’accumulation de fluides, et la résorption osseuse. Ce sont ces trois facteurs qui vont avoir une incidence sur le type de kyste qui va se former sur votre mâchoire.
Parmi les autres causes possibles de kystes, il faut isoler les kystes de la gencive, qui seront soit congénitaux (et se formeront dès la naissance), ou infectieux (et provoqués par la prolifération de bactéries toxiques, localisées au niveau de la racine de la dent. Dans le second cas de figure, ce sont les bactéries, logées dans une carie, une dent mal soignée, un choc ou un abcès, par exemple, qui vont provoquer la nécrose de la dent et favoriser le développement d’un kyste.
Quels sont les différents types de kystes dentaires ?
Comme on l’a vu, c’est souvent la cause de la formation et du développement d’un kyste qui va définir sa nature. Il faut donc distinguer les différents types de kystes dentaires existants, qui ne seront pas tous traités de la même manières
Les kystes épithéliaux odontogéniques
Les kystes épithéliaux odontogéniques sont liés à votre développement dentaire, et vont donc apparaître à la suite de la pousse d’une dent (ou directement au moment de son éruption). Chez les nourrissons, par exemple, on parle de kyste gingival du nouveau-né, beaucoup plus fréquent que son équivalent chez l’adulte. Parmi les autres formes de kyste odontogénique, il faut également mentionner
- le kyste dentigère (qui se forme au niveau de l’émail de votre dent, quand elle est encore incluse) ;
- le kyste d’éruption (qui va grossir autour de la couronne de votre dent, au moment de son éruption) ; le kyste calcifiant ;
- le kyste parodontal latéral et
- le kyste glandulaire.
Les kystes odontogéniques inflammatoires
Ce type de kyste est souvent provoqué par une infection de la pulpe dentaire qui n’aura pas été traité à temps. Ils se traduisent rarement par des symptômes visibles pour es patients, et ne sont donc détectés que lors de contrôle de routine chez votre dentiste. Dans de rares cas, ils peuvent néanmoins provoquer la formation d’une tuméfaction dure, ce qui entrainera des épisodes de douleur aiguë.
Les kystes qui se développent en dehors de la machoire
Comme nous l’avons déjà vu, le kyste est une tumeur qui peut apparaître n’importe où sur notre corps. Sans aller aussi loin, certains kystes vont se développer près de votre bouche (ou à l’intérieur de cette dernière). Et bien qu’il ne s’agisse pas à strictement parlé de kystes dentaires, ils peuvent toucher vos lèvres, votre palais, mais aussi vos cervicales, ou votre visage.
Le kyste sur le palais (ou kyste du canal nasopalatin) est le plus fréquent et touche 1 % de la population (généralement plus d’hommes que de femmes). Ne s’accompagnant que rarement de symptômes, il est diagnostiqué grâce à la formation d’une petite tumeur sous le palais et ne se traite que grâce à une énucléation chirurgicale.
Le kyste nasolabial touche la lèvre. Il se traduit par un gonflement de la lèvre supérieure et peut obstruer votre nez, provoquant des difficultés à respirer. Il faudra dans ce cas exciser la lèvre et réaliser une ablation du kyste, puis suivre un traitement antibiotique.
Un kyste peut également se former à l’intérieur ou à l’extérieur de votre joue. Dans le premier cas, on parle de kystes dermoides, qui devront être retirés par un chirurgien pour éviter les complications. Dans le second, il s’agit d’un kyste buccal moins grave, puisqu’il s’apparente plus à un problème de peau qu’à une tumeur.
Quels sont ses symptômes ?
Le premier signe laissant présager la formation d’un kyste est la tuqméfaction osseuse. Cependant, il est relativement compliqué pour les professionnels de la santé de soigner efficacement les kystes dentaires, car mis à part cette tuméfaction, qui n’est pas toujours facile à identifier, les autres symptômes sont assez discrets. Le kyste est donc le plus souvent diagnostiqué par hasard, notamment lors d’un contrôle de routine chez votre dentiste, qui peut remarquer un gonflement anormal au niveau de vos gencives ou de votre mâchoire. Sans cela, il est probable que vous ne vous rendiez compte de la formation d’un kyste qu’à un stade plus avancé. Soyez néanmoins attentifs aux signes suivants :
- une mobilité anormale de vos dents, ou des déplacements dentaires ;
- une douleur brève au niveau de la machoire ;
- la formation de fistules (qui s’accompagnera de l’extraction de pus) ;
- une gêne ou une sensation de pression sous votre dent ;
- des gencives qui saignent ;
- des fractures spontanées (dans les cas les plus graves) ;
- des problèmes d’occlusion. .
Ces symptômes ne se manifestant pas toujours, malgré la présence d’un kyste dans la mâchoire, le seul moyen de confirmer vos doutes est de réaliser une radiographie, et parfois même un orthopantomogramme. Pour éviter cela, la meilleure chose à faire reste donc de prendre régulièrement rendez-vous chez votre dentiste pour un contrôle complet, au moins une fois par an.
Quels sont les risques associés ?
C’est d’autant plus important car laisser un kyste se développer sans le traiter peut présenter des risques pour votre santé bucco-dentaire, mais pas que. Il est vrai qu’un kyste dentaire est à l’origine relativement bénin. Mais s’il évolue trop, vous serez contraint d’être pris en charge en urgence, pour éviter notamment :
- La formation d’un abcès et de pus dans les tissus de la mâchoire ;
- un déchaussement de votre dent, qui peut finir par tomber ;
- une déformation de la mâchoire (si le kyste grossit trop) ;
- des difficultés à mastiquer ;
- la contamination au reste de vos dents ;
- une intensification de la douleur ;
- une fatigue et une fièvre anormales ;
- la formation de ganglions ;
- des infections rénales ;
- des problèmes respiratoires et des maladies cardio-vasculaires ;
- un abcès cérébral ;
- des douleurs articulaires ;
- une sinusite.
Si certains pourraient s’étonner qu’une simple tuméfaction de votre mâchoire ne puissent entrainer des problèmes si graves, généralisés au reste de votre organisme, il faut bien comprendre que cette petite tumeur bénigne entraine une augmentation du volume des tissus de votre machoire. Ce processus peut entrainer des métastases, et s’apparenter à un cancer. Il est donc important de la traiter à temps, d’autant plus que ces complications locales peuvent rapidement se propager au reste de votre corps (via vos vaisseaux sanguins). Raison de plus pour réagir rapidement, et vous tourner immédiatement vers votre dentiste.
Comment les soigner ?
Il y a plusieurs manièresk de traiter un kyste. Mais la première chose à faire si vous suspectez la présence d’une tumeur dans votre mâchoire est de prendre rendez-vous avec votre dentiste afin que votre diagnostic soit confirmé par une radiographie. Dans certains cas, il se contentera de vous prescrire un traitement médicamenteux pour stopper l’infection. Cependant, il faudra parfois avoir recours à la chirurgie pour retirer le kyste de manière plus durable.
L’opération
Dans ce cas, votre dentiste va devoir réaliser une énucléation, qui permettra de retirer la poche et de la vider de son contenu pour ne pas qu’elle réapparaisse. Il va donc inciser la gencive sous anesthésie pour collecter le pus, et si possible, performer le kyste pour diminuer la pression et soulager immédiatement le patient de sa douleur.
Cette intervention sera réalisée dans un cabinet dentaire sous anesthésie locale (dans la plupart des cas), ou même générale, si la situation l’exige. En plus de l’ablation du kyste, votre chirurgien dentiste devra parfois traiter, voir même extraire les gencives proches du kyste, notamment si elles ont été touchée par l’infection.
Il sera parfois nécessaire de réopérer à froid, quelques semaines plus tard, pour retirer la totalité du kyste et être absolument sûr qu’elle ne se reformera pas. C’est en effet un risque probable s’il ne reste ne serait-ce que des minuscules fragment de la poche dans votre mâchoire.
Les soins post-opératoires
Les soins post-opératoires comprennent ensuite la prescription d’antibiotiques (à prendre pendant plusieurs jours pour éviter que l’infection ne se propage), mais aussi d’anti-douleur et de bains de bouche. Pour que votre mâchoire puisse cicatriser plus rapidement, il est généralement conseillé de bien vous brosser les dents, mais toujours de manière délicate. Vous devrez également appliquer de la glace sur votre joue, et éviter les aliments trop chauds les quelques jours suivants l’opération.
La période de cicatrisation dépend de nombreux facteurs, notamment la taille de votre kyste et sa nature. Il est généralement conseillé d’arrêter de fumer et de bien surveiller la zone afin de vous assurer que le kyste de ne se reforme pas. Rassurez-vous, le risque est relativement faible, puisque l’opération est durable dans 80 à 90 % des cas (si le curetage a bien été réalisé). Il est d’ailleurs même possible de poser un kyste sur une gencive sur laquelle se serait formée un kyste.
Les seuls vraies complications que vous pourriez connaître après l’opération sont des saignements au niveau de la dent opérée, et une douleur (qui nécessitera parfois la prescription d’analgésiques. C’est pourquoi il est nécessaire que vous soyez suivi par votre chirurgien dentiste après l’intervention.
Comment prévenir l’apparition d’un kyste dentaire ?
Il n’y a pas de solutions miracles, et la principale manière de vous assurer qu’un kyste ne se forme pas sur votre mâchoire est de prendre votre hygiène bucco-dentaire au sérieux. N’oubliez pas que vous brosser les dents au moins deux fois par jour (et en particulier avant de vous coucher) et absolument indispensable. Vous pouvez également utiliser un jet dentaire, ou un hydropulseur dentaire pour déloger tous les restes de nourriture, et atteindre les endroits plus difficiles d’accès pour une brosse à dents.
Et comme les symptômes d’un kyste dentaire sont beaucoup plus discrets que pour un abcès, par exemple, il est important de vous rendrez chez votre dentiste aussi régulièrement que possible, et au moins une fois par an. Idem pour votre bilan radiographique, qui vous permettra de prévenir la formation de cette tumeur bénigne, et donc d’éviter les désagréments d’une opération.
Définition : qu’est-ce que le cancer du palais ?
Le cancer du palais rentre dans la catégorie des cancers de la cavité buccale. Il s’agit d’une tumeur agressive qui se développe au niveau de la cavité buccale qu’on appelle le palais ou voûte palatine, dans sa partie la plus avancée : le palais dur. Si elle n’est pas traitée, la tumeur va augmenter de taille, toucher les structures voisines (gencives, joues, etc.) et s’infiltrer en profondeur en détruisant l’os du palais. Comme toutes les tumeurs cancéreuses ORL, elle peut également donner des métastases ganglionnaires cervicales et à distance (poumon, os, etc.).
© Andrea Danti – 123RF
Cancer du palais : à quel âge ?
« Ce cancer touche huit hommes pour une femme avec un âge moyen entre 50 et 70 ans. Mais c’est un cancer qui peut toucher aussi le sujet âgé, même au-delà de 84 ans », précise Agnès Dupret-Bories, chirurgien ORL à l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse.
Causes : alcool et tabac
L’alcool et le tabac sont les deux causes principales du cancer du palais. « L’association des deux intoxications multiplie le risque », prévient Agnès Dupret-Bories.
Symptômes : douleurs, saignements…
Au tout début de la maladie, les symptômes du cancer du palais peuvent être absents, et la découverte à l’intérieur de la bouche d’une petite lésion peut en être le seul signe physique. Ensuite, plusieurs symptômes peuvent alerter sur l’apparition de ce cancer :
- des douleurs,
- une mobilité dentaire,
- un saignement,
- une perte de poids,
- une lésion visible qui persiste,
- une difficulté à la mise en place de l’appareil dentaire,
- des ganglions cervicaux.
Diagnostic : IRM, prise de sang, scanner…
Le diagnostic du cancer du palais s’établit sur la base des informations fournies par le patient et après examen des signes cliniques. Un dentiste peut déceler des lésions du palais suspectes, particulièrement dans un contexte d’éthylo-tabagisme.
Pour confirmer le diagnostic de cancer du palais, il est nécessaire de réaliser un prélèvement de la lésion : il s’agit d’une biopsie, à réaliser sous anesthésie locale, voire générale. Il faut également effectuer un examen clinique ORL. « Sont également réalisés un scanner et souvent une IRM dans le cadre du bilan »
Traitements : radiothérapie, chirurgie…
Globalement, le traitement dépendra de la taille de la tumeur et des résultats de son bilan d’extension. Les patients pourront avoir « une chirurgie consistant à retirer largement le cancer avec, en fonction de la taille, une reconstruction qui peut être réalisée dans le même temps », détaille Agnès Dupret-Bories, qui ajoute : « on retire souvent pendant cette chirurgie les ganglions contenus dans le tissu gras du cou. Il s’agit d’un curage cervical. » Le traitement peut-être complété, en fonction des résultats de l’analyse de la tumeur et des ganglions, par une radiothérapie ou une radio-chimio-thérapie.
Pour les patients ne pouvant pas être opérés, le traitement consistera directement à une radio(chimio)thérapie.
« Il faut également prendre en charge les addictions (alcool, tabac) s’il y en a », ajoute Agnès Dupret-Bories.
Pronostic : peut-on mourir du cancer du palais ?
Si le cancer du palais est diagnostiqué à un stade précoce, le pronostic est très bon avec plus de 80% de chance de survie 5 ans après. « Malheureusement, comme pour tous les cancers ORL, il est souvent diagnostiqué à un stade avancé. Il nécessite alors une chirurgie plus mutilante et avec une survie moins bonne, d’environ 50% de survie 5 ans après le diagnostic », continue Agnès Dupret-Bories.
La tendance est quand-même à l’amélioration du pronostic, notamment par une sensibilisation des médecins généralistes et des dentistes à la détection de lésions précoces et également par une prise en charge plus curative pour les patients de plus de 75 ans.
Prévention
Il est généralement possible d’éviter les cancers du palais en cessant la consommation de tabac et d’alcool. Mais la prévention passe aussi « par la consultation de son médecin traitant et d’un ORL lors de l’apparition de signe clinique pour une détection précoce », conclut Agnès Dupret-Bories.
Merci au Dr Agnès Dupret-Bories, chirurgien ORL à l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse.
Une bosse dans le toit de la bouche peut être inquiétante, surtout si elle ne disparaît pas rapidement. La plupart des causes d’une grosseur dans cette partie du corps sont faciles à traiter, mais elles peuvent également indiquer une affection sous-jacente plus grave.
Dans cet article, découvrez ce qui peut causer une bosse sur le toit de votre bouche, y compris d’éventuels symptômes supplémentaires et le moment opportun pour consulter un médecin.
1 Plaies
Des aphtes peuvent apparaître en bouche
Les aphtes sont ronds et ont des plaies à la bouche ouverte. Ils peuvent être blancs, jaunes ou rose pâle et sont très sensibles.
Les aphtes sont plus fréquents dans les joues et les gencives, mais ils peuvent également apparaître dans des endroits inhabituels, tels que le palais.
Les aphtes peuvent avoir plusieurs causes, notamment les morsures des joues lors de la mastication et des égratignures du palais.
Ces ulcères disparaissent généralement en quelques semaines. Ils ne sont pas contagieux, mais ils peuvent être douloureux ou inconfortables et rendre l’alimentation difficile.
Certaines crèmes en vente libre peuvent apaiser la douleur.
2 Brûlures
Des boissons chaudes, comme le café ou du thé ou des aliments qui viennent de terminer la cuisson peuvent brûler l’intérieur de la bouche, y compris le toit. Si la brûlure est suffisamment grave, une masse ou une cloque peut se former.
Les brûlures mineures guérissent généralement sans traitement, à condition que la personne veille à ne pas irriter la peau sensible.
3 Traumatisme ou blessure
L’intérieur de la bouche est une zone sensible. Une lésion des tissus du toit de la bouche peut provoquer la formation d’une masse.
Ce type de nid-de-poule peut être le résultat de:
- coups de couteau
- coupes
- dommages à la bouche causés par l’usage du tabac
- accidents de travail dentaire
- irritation des prothèses
Une blessure peut provoquer la formation de tissu cicatriciel dans la bouche, pouvant présenter des bosses et des bosses. La plaie peut être douloureuse ou sensible, mais guérira généralement d’elle-même.
Rincer votre bouche régulièrement avec de l’eau salée tiède peut aider à favoriser la guérison.
4 Bouton de fièvre
El bouton de fièvre Il se produit quand une personne a une épidémie de virus de l’herpès simplex. Le virus produit des cloques sur les lèvres et la bouche. Ils peuvent également se former sur le toit de la bouche.
Les signes et symptômes de l’herpès labial peuvent inclure:
- une sensation de picotement avant l’apparition des ampoules
- ampoules qui forment des patchs ou des grappes
- exsudent ou ouvrent des ampoules qui ne cassent pas
- cloques qui se cassent et forment des croûtes avant de guérir
Contrairement aux aphtes, les boutons de fièvre sont très contagieux. L’épidémie disparaît généralement sans traitement, mais il est important d’éviter tout contact étroit avec qui que ce soit pendant cette période afin de prévenir la propagation du virus.
Un médecin peut vous prescrire des médicaments pour accélérer le processus de guérison si nécessaire.
5 Mucocèles
Les mucocèles sont des kystes muqueux buccaux qui se forment en raison d’une glande salivaire irritée ou enflammée. Le mucus s’accumule dans la glande, ce qui produit une masse ronde ou une croissance remplie de liquide.
Les mucocèles ne sont généralement pas préoccupantes et guérissent sans traitement, bien que cela puisse prendre plusieurs semaines.
6 Torus palatinus
Une bosse très dure sur le toit de la bouche peut être un signe de torus palatinus. Torus palatinus est une croissance osseuse supplémentaire bénigne qui n’indique pas une affection sous-jacente.
La croissance peut apparaître à tout âge et peut continuer à croître tout au long de la vie. En règle générale, aucun traitement ne sera nécessaire sauf si cela affecte la capacité de la personne à manger, à boire ou à parler.
7 Candidose
La candidose buccale peut causer des bosses blanches dans la bouche
La candidose orale est une forme d’infection à levures pouvant causer des bosses rouges ou blanches dans la bouche.
Il est essentiel de consulter un médecin ou un dentiste pour un diagnostic correct de la candidose buccale, car les symptômes peuvent ressembler à d’autres conditions.
Un médecin est susceptible de recommander des médicaments antifongiques par voie orale pour traiter le problème. Ils fourniront également des conseils sur la manière de prévenir l’infection à l’avenir.
8 Fièvre aphteuse
Coxsackievirus est le nom du virus qui cause la maladie des mains, des pieds et de la bouche. Le virus infecte la bouche et provoque des cloques douloureuses et des bosses rouges.
Comme son nom l’indique, des symptômes peuvent également apparaître sur les mains et les pieds. La fièvre et les courbatures sont d’autres symptômes.
La maladie des mains, des pieds et de la bouche est plus fréquent chez les jeunes enfants, mais cela peut toucher n’importe qui. Les médecins peuvent prescrire des bains de bouche médicamenteux pour aider à soulager les symptômes lors du traitement du virus.
9 Perles d’Epstein
Les parents qui remarquent des bosses dans la bouche d’un bébé voient peut-être des perles d’Epstein. Ce sont des kystes qui apparaissent généralement chez les nouveau-nés.
Les perles Epstein sont blanches ou jaunes et disparaîtront quelques semaines après la naissance sans causer de problèmes supplémentaires.
10 Hyperdontia
Bien que rare, un coup à la partie supérieure de la bouche peut être une dent supplémentaire. Les personnes atteintes d’hyperdoncie ont trop de dents.
Dans la mâchoire supérieure, ces dents supplémentaires apparaissent généralement juste derrière les autres dents, mais parfois, elles peuvent apparaître plus en arrière, vers le palais.
Une personne atteinte d’hyperdoncie peut ressentir de la douleur dans la région où la dent supplémentaire se développe, ainsi que des douleurs à la mâchoire et des maux de tête.
L’hyperdoncie est traitable et les dentistes peuvent généralement enlever toutes les dents supplémentaires sans complications.
11 Papillome squameux
Le papillomavirus humain peut également causer la formation de grumeaux dans la bouche. Ces excroissances ne sont pas cancéreuses, elles sont indolores et peuvent avoir une texture rugueuse semblable à celle du chou-fleur.
Bien qu’ils puissent distraire, les papillomes squameux disparaissent souvent sans traitement.
12 Cancer buccal
Les signes de cancer buccal peuvent inclure une plaie ne cicatrisant pas et un patch de tissu de forme irrégulière.
Dans de rares cas, des plaies ou des bosses en bouche peuvent être cancéreuses. Les bosses dues au cancer de la bouche peuvent être blanches, grises ou rouge vif, selon la cause sous-jacente. Ils peuvent se sentir doux ou velouté.
Les signes possibles de cancer de la bouche incluent:
- une bosse ou une plaie qui ne guérit pas
- une grosseur en croissance rapide
- un patch étrangement tissé
- plaies ouvertes et saignantes
Cependant, le cancer buccal n’est pas la cause la plus probable d’une grosseur au palais. Beaucoup de gens peuvent confondre les signes d’un cancer de la bouche avec d’autres problèmes de bouche.
Il est essentiel de laisser aux plaies le temps de guérir. Si une grosseur ne montre aucun signe de cicatrisation après les semaines 2, il est indispensable de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic approprié.
Quand voir un docteur
Bien que de nombreuses bosses sur le toit de la bouche disparaissent sans traitement, certaines peuvent nécessiter une intervention médicale. Une personne devrait consulter un médecin pour:
- taches très décolorées sur la bouche
- douleur qui dure plus de deux jours
- une mauvaise odeur dans la bouche
- douleur à mâcher ou à avaler
- brûlures graves
- prothèses dentaires, dispositifs de retenue ou autres appareils dentaires qui ne sont plus ajustés correctement
- difficulté à respirer
- une bosse à croissance rapide
- une bosse qui change de forme
- une bosse qui ne disparaît pas après les semaines 2
- une bosse qui interfère avec la vie quotidienne
Les personnes qui s’inquiètent de la présence d’une masse dans la bouche doivent s’adresser à un médecin, qui peut déterminer la cause sous-jacente et recommander un traitement, le cas échéant.
Fuentes:
bosse dans la bouche
Une bosse sur le toit de la bouche entraîne toute sorte de gonflement qui est généralement douloureuse dans la nature. Cependant, il est pas toujours qu’une personne qui a cette condition doit être alarmé, car cela peut même être une caractéristique anatomique de la voûte palatine.
Les facteurs de causalité
Torus Palatinus Le mot « tore » signifie taureau en latin, et donc, ce genre de bosse est appelé ainsi en raison de sa grande forme et en forme de bulbe. Ces bosses sont grandes et forte dans la nature parce qu’ils sont faits d’os. Ces osseuse dur au cours des repousses sont couverts par le rose, ferme, tissu non élastique de la bouche. Ces bosses sur le toit de la bouche sont solides et donc sans relâche qu’ils ne peuvent pas être déplacés par le doigt. Parfois, ceux-ci commencent normalement hors de petites bosses sur le toit de la bouche, mais finalement grandir en tant que le patient vieillit. Cependant, ces plus-croissances sont considérés comme des variations normales de l’anatomie orale et par conséquent, la présence de ce genre d’une bosse dans la bouche n’a pas besoin d’être alarmante. Parfois, cependant, ces palatine tori peut être si grand dans la nature, soit qu’ils sont très inconfortable, ou ils ne permettent pas les appareils oraux de rester, comme les prothèses dentaires complètes et partielles. Dans de tels cas, il est conseillé de les enlever chirurgicalement, à moins que le placement de l’appareil peut être travaillé autour d’elle.
Excroissances dans le sinus maxillaire
Parfois, en raison d’une croissance dans le maxillaire, qui est l’os de la mâchoire supérieure, il peut y avoir un gonflement qui peut faire saillie dans le toit de la bouche et est visible comme une bosse. Ceci est dû au cancer du sinus maxillaire, qui peuvent présenter d’autres symptômes ainsi, comme des maux dans le nez, maux de tête, une diminution de l’odorat, etc. Une autre raison derrière le développement d’une telle bosse peut être adénocarcinome, qui est un type de cancer qui pourrait affecter les glandes salivaires accessoires qui sont présents sur le palais. Ceci est souvent due à fumer ou d’inverser le tabagisme (dans lequel l’extrémité allumée est à l’intérieur de la bouche, ce qui est plus fréquent chez les fumeurs de pipe et ceux qui consomment du cannabis).
Abcès dentaire
Parfois, une dent de la mâchoire supérieure peut atterrir avec des caries, qui pourrait éventuellement atteindre le canal radiculaire. Cela peut alors conduire à un abcès dentaire, qui est normalement périapicale dans la nature, qui est, ce qui se produit autour de la pointe des racines de la dent supérieure. Cela conduit à un gonflement sur les pentes du toit de la bouche, qui se manifeste normalement comme une bosse douloureuse sur le toit de la bouche. Parfois, si la personne a une très mauvaise hygiène bucco-dentaire, avec beaucoup de plaque et de tartre, il pourrait y avoir des gencives enflées autour de la dent de la mâchoire supérieure, qui pourrait se manifester comme une bosse sur le palais. En outre, si il ya une infection de la muqueuse palatine ou les glandes salivaires mineures, il pourrait y avoir un gonflement sur le toit de la bouche.
Autres causes
Consommation excessive d’alcool peut causer des bosses. Mucocèles, qui apparaissent généralement sur les lèvres, ou sous la langue et le toit de la bouche sont dues à des glandes salivaires bloqués. Ces mucocèles sont indolores, mais ne pas essayer de blesser ou de gratter les saignements ou ils peuvent causer.
Les mesures de traitement
Le traitement dépendra de la cause sous-jacente. Comme mentionné ci-dessus, si il ya un tore anatomique présente en bouche, tant qu’il est pas très grande pour causer des problèmes tout en mangeant ou à avaler, il est préférable de ne pas enlever chirurgicalement il. Toutefois, si elle est à l’origine du mal à avaler la nourriture ou si elle est venue en voie de fabrication d’une prothèse bien ajusté, alors il est préférable de l’obtenir enlevé chirurgicalement. Si le gonflement d’autre part est due à une infection de la bouche ou de la glande salivaire, le traitement des plaies sur toit de la bouche aidera à reculer le gonflement et donc, se débarrasser des bosses. De même, si il ya un abcès dentaire, visite d’un dentiste et d’obtenir ce traité à l’aide d’antibiotiques et en allant dans le traitement du canal radiculaire est la meilleure option.
Ainsi, une bosse sur le palais, quoique nécessairement pas une condition très alarmante, peut être un indicateur important d’un trouble grave comme le cancer du sinus maxillaire du cancer de la glande salivaire mineure. Par conséquent, il est préférable de consulter un dentiste et obtenir la condition diagnostiquée et traitée au plus tôt, afin d’éviter tout problème à l’avenir.
Définition
Bouton, fistule, abcès… : quelles sont les différences ?
L’on parle parfois abusivement de » furoncle des gencives » ; mais un bouton est bien la conséquence d’un abcès, dû pour sa part à une infection parodontale. Quand l’abcès grossit, il apparaît un bouton sur la gencive, rougeâtre ou blanc. La fistule désigne quant à elle la fissure, ou l’ouverture, par laquelle s’écoule le pus contenu dans l’abcès. Plus celui-ci grossit, plus la pression est forte, plus le liquide a de chance de s’écouler. C’est d’ailleurs souvent à la suite de cette manifestation naturelle que la douleur a tendance à diminuer d’intensité.
Un bouton sur la gencive n’a rien à voir avec un autre problème de gencives bien connu : la récession gingivale (en savoir plus)
Il existe deux types d’abcès :
- L’abcès parodontal : il est le résultat d’une infection de la gencive et touche surtout les patients qui souffrent de gingivite avancée et d’un déchaussement des dents. Ce type d’abcès apparaît également à la suite de l’extraction d’une dent ou au moment où les dents de sagesse percent la gencive. Un appareil dentaire ou une prothèse peuvent aussi être en cause
- L’abcès apical : c’est le type d’abcès que l’on rencontre le plus souvent. Il est souvent dû à une carie qui se serait développée jusqu’à toucher les nerfs de la dent. Il peut aussi apparaître à la suite d’une fracture d’une dent, parfois de longues années après l’accident.
Aphte, herpès, mycoses… : des infections buccales qui demandent des soins.
Les patients peuvent parfois confondre bouton et aphte. Tous deux sont douloureux, mais ne résultent pas des mêmes mécanismes. Les aphtes se développent sur les gencives, mais aussi à l’intérieur des joues et des lèvres, voire sur la langue, sur le palais… Il s’agit de petites ulcérations, appelées stomatites aphteuses, dont les causes ne sont pas toujours clairement identifiées : fatigue, stress, carence en fer ou en vitamines, allergies et sensibilités alimentaires… Les aphtes se soignent simplement avec un gel antiseptique.
Il est aussi nécessaire de vérifier que ces symptômes ne sont pas annonciateur d’un herpès buccal. Cette infection est d’origine virale. Quand elle se loge dans la bouche, on la confond parfois avec la gingivite, car la gingivo-stomatite herpétique primaire et les vésicules qui l’accompagnent rendent les gencives rouges et celles-ci peuvent saigner.
Le muguet, la candidose érythémateuse… sont des mycoses qui peuvent aussi générer des manifestations assimilées à un bouton ou plusieurs boutons. Elles sont généralement favorisées par l’utilisation excessive du bain de bouche, par une baisse des défenses immunitaires, par une carence nutritionnelle, par un traitement antibiotique…