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Les dangers de l’Extérieur pour le chat
Peut-on laisser son chat sortir ou doit-on le cantonner à la maison ou éventuellement avec accès à un balcon ?
Choix difficile car si l’extérieur est une découverte passionnante, il présente bien des dangers pour notre minet, surtout s’il est jeune et un peu tout-fou.
Voulez-vous donner à votre chat une vie d’aventure ou préférez-vous pour lui la sécurité rassurante d’un univers clos et douillet.
Quels sont les multiples risques pour le chat qui se promène en toute liberté ?
La liste est longue : les voitures, les chiens, les chasseurs à la campagne qui tirent sur les chats, ces “prédateurs”, les renards, les voisins récalcitrants qui leur donnent du poison, la mort-aux-rats, les anti-limaces etc..
Voici quelques mésaventures qui pourraient arriver et comment vous pouvez en prenant des mesures limiter les conséquences :
– Le chat est monté dans un arbre et ne peut plus redescendre. C’est plus evidemment facile de monter que de redescendre, c’est bien connu. Il arrive que le chat reste coincé en haut. Le tout est d’abord de savoir si le chat est vraiment coincé ou s’il reste en haut parce qu’il y est bien et qu’il s’amuse à vous voir enrager en bas, vous agiter, l’appeler.
Vous pouvez agiter une boite de croquettes et faire semblant de vous éloigner, on verra s’il descend.
Sinon, il ne reste plus qu’à appeler les pompiers.
– Le chat peut fuguer et se perdre.
1° Il est vivement conseillé de faire stériliser le chat, mâle ou femelle.
En effet, les mâles entiers ont un territoire dix fois plus étendu que le mâles castrés, il risque donc de s’éloigner davantage avec tous les risques que cela comporte : traversées de routes nationales, mauvaises rencontres…
La chatte non opérée peut se perdre pendant ses chaleurs et vous fera une portée de chatons avec l’affreux chat galeux des voisins qui n’est pas forcément de sa race.
2° Il faut éviter de laisser le chat sortir la nuit qui est dangereuse pour lui. Il est ébloui par les phares des voitures et peut rester figé sur la route devant la voiture qui arrive, au lieu de s’enfuir ; les renards chassent la nuit et peuvent s’attaquer au chat.
3° Il est indispensable de faire identifier le chat (puce ou tatouage) pour permettre aux personnes qui le trouveraient de vous contacter par l’intermédiaire du Fichier félin. C’est la seule preuve que le chat vous appartient.
– Le chat se bat avec d’autres chats.
Là aussi, l’intérêt de la stérilisation est indiscutable. Un chat entier est plus bagarreur et revient parfois à la maison, blessé.
Il peut aussi attraper des maladies en se battant : SIDA des chats, leucose.
Si malheureusement, il n’existe pas de vaccin contre le Sida des chats, il est plus que conseillé de vacciner son chat contre la leucose.
– Il va chasser et tuer des oiseaux.
Vous ne pouvez pas l’en empêcher car c’est son instinct mais vous pouvez lui mettre un collier avec un grelot pour limiter les dégâts. Le collier doit être complètement élastique pour éviter que le chat ne s’étrangle avec ou ne se pende à un arbre.
– Il peut s’empoisonner.
Beaucoup de plantes du jardin sont toxiques, mêmes parmi les plus courantes : muguet, if, lys, lauriers roses etc..
Il peut aussi être piqué par une chenille processionnaire du pin, guêpe, un serpent et faire une réaction allergique.
Des gens inconséquents mettent de la mort-aux-rats, de l’anti-limaces dans les jardins sans penser qu’un chat peut passer par là.
Si vous prenez les précautions exposées ci-dessus, vous pouvez lâcher Minet pour son plus grand plaisir.
Tout dépend du caractère du chat et de ses habitudes ; certains chats veulent absolument aller dehors et se rendent insupportables s’ils sont enfermés : ils grattent à la porte et miaulent jusqu’à ce qu’on leur ouvre, d’autres au contraire, ne sont pas très intéressés par l’extérieur et préfèrent la chaleur du foyer. A vous de décider.
La Vie Animale
Dans cet article je vais vous parler du Blaireau ce petit mammifère sauvage européen. Et pour mieux comprendre la vie de ce petit être, nous allons suivre l’histoire de Bidia un petit blaireau de tout juste quelques heures…
En effet, la maman de Bidia vient de la mettre au monde avec deux autres petits Blaireaux. Ils seront aveugles durant leurs cinq premières semaines. Et ils resteront huit semaines allaités par leur mère dans un nid douillet appelé » crèche « . Cela fait maintenant huit semaines que Bidia et ses frères sont dans leur crèche.
Il est donc temps qu’ils découvrent la vie qui les attend dehors. Mais ils ne seront sevrés qu’à l’âge de quatre mois. Et vers la fin de l’été, ils se débrouilleront seuls. Mais comme les blaireaux sont des animaux sociaux qui vivent en clan (la taille d’un clan dépend essentiellement de la quantité de nourriture disponible) Bidia va donc rester avec sa mère et d’autres blaireaux dans un terrier.
Leur terrier est placé sous l’autorité d’animaux dominants qui repoussent les blaireaux étrangers s’aventurant trop près. En signe de reconnaissance chaque membre du clan marque les autres de son odeur. Nous allons maintenant accompagner Bidia à la recherche de nourriture. Il fait nuit, car les blaireaux sont des animaux nocturnes.
Pour sa nourriture Bidia ne fait pas sa difficile, elle mange presque n’importe quoi : du lapin aux insectes en passant par les taupes, rats, limaces et grenouilles, mais elle mange aussi des plantes, racines, fruits, ce qui fait des blaireaux de véritables omnivores. Mais malgré tout , la nourriture préférée des blaireaux reste les vers de terre.
Comme la vue des blaireaux est mauvaise, ils comptent sur leur odorat et leur ouïe développés pour repérer leur gibier. Pendant les nuits d’automne douces et humides, un blaireau peut passer jusqu’à dix heures à chercher des vers de terre. Mais il faut aussi savoir que les blaireaux chassent en solitaire et ne deviennent sociaux que dans le terrier. Pour trouver de la nourriture, les blaireaux voyagent souvent loin de leur terrier.
Mais lorsque la nourriture est abondante, les frontières du territoire ne sont pas à plus de deux kilomètres du terrier. Je vais maintenant vous parler de la reproduction des blaireaux. Mais n’oublions pas Bidia qui a atteint l’âge de un an (qui correspond à la maturité sexuelle d’une femelle, celle du mâle est de deux ans), elle peut donc s’accoupler. Les blaireaux peuvent s’accoupler à n’importe quelle période de l’année.
Mais la période d’activité sexuelle la plus marquée est en février mars. La fécondation se passe à ce moment-là, par contre l’implantation de l’œuf dans l’utérus est généralement retardée jusqu’en décembre. La maman garde ses petits deux mois dans son ventre et donc la naissance des petits se passe en février. Un blaireau peut avoir un à quatre petits par portée. Après l’accouplement le mâle et la femelle se séparent définitivement.
Bidia a préparé une crèche destinée à protéger ses petits durant huit semaines après leur naissance. Une crèche est un nid sous terre creusé par la future maman et conçu pour protéger ses petits durant huit semaines. Bidia va s’occuper de ses petits jusqu’à la fin de l’été.
Bidia a quatre ans, elle mesure 80 cm de long (un blaireau peut mesurer de 75 à 98 cm de long, du nez à la queue), mesure 30 cm de haut à l’épaule et pèse 12 kg (le poids d’une femelle peut varier entre 6,5 et13, 9 kg, le poids d’un mâle peut varier entre 9,1 kg et 16,7 kg. Bidia vivra 15 ans. Je vais maintenant vous parler des blaireaux en général. Il y a 6 genres de blaireaux distribués dans le monde entier.
Les blaireaux sont répartis dans toute l’Europe, sauf dans l’extrême nord, et une grande partie de l’Asie. Localisé en France, absent de Corse et des Iles de l’Atlantique. A votre avis en France, les blaireaux sont -ils menacés ? Non, je vous rassure, en France les Blaireaux ne sont pas menacés de disparition. La plus grande menace qui pèse sur eux est la destruction de leur habitat.
En France ils sont semi-protégés par les règlements de chasse départementaux. Ce qui n’empêche pas certains de les chasser et de les piéger pour leurs poils qui font des » blaireaux » à barbe et des pinceaux pour peintre. En Angleterre, le blaireau est chassé pour un sport interdit mais encore bien pratiqué qui consiste à lâcher des chiens sur un blaireau. Ce qui est plus que révoltant ! Enfin, malgré l’installation de tunnels à blaireaux sous les routes, un grand nombre d’entre eux sont tués par des automobilistes.
Savez vous que :
- Le blaireau apporte de la litière fraîche en la tenant entre le menton et les pattes antérieures et en pénétrant dans le terrier à reculons.
- Les mâchoires du blaireau sont très puissantes et emboîtées de telle façon qu’il est impossible de les disloquer sans fracturer le crâne.
- Le museau du blaireau est robuste et flexible ce qui lui permet de fouiller le sol
- Certains terriers abritent 15 blaireaux en même temps.
- Des cicatrices au-dessus de la queue sont des signes de bagarres entre blaireaux pour établir la hiérarchie dans le clan.
- Les blaireaux n’hibernent pas, mais en cas de grand froid ils peuvent rester dans leur terrier trois nuits de suite.
J’espère que cet article vous aura plus et que vous aurez appris des choses nouvelles sur les blaireaux.
Amélie
Le blog des chasseurs de Fragny
J’ai choisi de faire paraître régulièrement une nouvelle rubrique sur ce blog.
Si je l’ai intitulée » mes nuisibles » c’est parce que, classés ou non dans la catégorie nuisible par arrêté préfectoral, je considère que ces animaux le sont. Je vais donc vous expliquer pourquoi. J’imagine déjà le nombre de commentaires injurieux que je recevrai, mais bon, en homme de conviction, je suis prêt à en passer par là.
J’ai choisi le blaireau pour commencer car avec les rapaces, c’est l’animal qui possède le plus fort taux de sympathie chez les écolos.
Représentant de la famille des mustélidés, plantigrade, cet animal fouisseur respire la force tranquille.
D’un point de vue esthétique il très joli avec ses rayures blanches sur la tête. Animal très discret, il est possible de deviner sa présence par ses coulées très prononcées et par ses déjections qu’il enterre dans des petites cavités non loin de son terrier.
D’un poids moyen de 15 kilos, la femelle blaireau met bas entre 2 et 6 petits au début de l’année pour que ceux ci soient autonomes à l’été.
Les terriers des blaireaux sont énormes. Cet animal fouisseur est armé pour les travaux publics. Ses grosses griffes et sa musculature puissante en font un engin de déblaiement très efficace. On reconnaît à coup sûr son terrier à sa présence d’une goulotte d’entrée et à l’absence d’odeur forte s’en échappant, par contre il arrive que son immense terrier voie ses chambres abandonnées squattées par des chats sauvages ou d’autres animaux.
Grognant un peu à la façon des sangliers, on peut l’observer le matin de très bonne heure en été.
Vous trouverez ses traces dans la terre humide ou dans des taupinières. Elles ressemblent tellement à des traces d’ours que l’on en peut pas les confondre avec un renard ou un autre animal (même un gros chien), voir l’illustration suivante:
Le blaireau, outre d’être un bon coureur est aussi un excellent nageur, voir la vidéo suivante d’un blaireau ayant traversé le lac de Pannecière (58), large d’au moins 400 m à cet endroit.
Le Blaireau est classé » gibier » et non nuisible. Il est chassable durant la période d’ouverture générale et est déterrable durant une période spécifique, consultez les arrêtés ou renseignez vous à votre fédé.
Pourquoi alors le considérer comme un nuisible ?
La notion de nuisible pour moi est à mettre en rapport avec ce qui porte préjudice à l’homme.
Le blaireau ne mange pas que des lombrics, n’en déplaise au R.O.C. ou à la bande des escrologistes. Le blaireau étant omnivore, il mange ce qui lui tombe sous la langue. Ainsi à de multiples reprises en 2008, j’avais trouvé des déjections de blaireau à coté d’une de nos garennes. Résultats, une semaine plus tard la garenne était éventrée et les nichées de lapins croquées par le nounours bicolore.
Combien aussi de petits chiens de chasse se sont fait enterrer par les blaireaux, allez dire à votre teckel de ne pas rentrer dans un terrier lors d’une traque…. Beaucoup ont perdu des chiens fabuleux et à l’identique des escrologistes, nous aimons nos chiens et nous sommes vraiment en colère quand l’un d’eux se fait enterrer et meurt étouffé.
Pour un gestionnaire de chasse au petit gibier, la présence du blaireau occasionne plus qu’une gêne. Il mange les couvées de perdreaux et de faisans, arrache le grillage des parcs de prélacher pour accéder au grain, renverse les agrainoirs…..il couche les maïs et s’en régale, dévore votre agrainage de soutien, se prend dans vos collets et détruit 10 mètres de haie et en plus il faut le relâcher, et j’en passe…..
En cela, le blaireau est aussi nuisible que les autres. Je ne comprends pas son classement gibier. C’est encore la preuve de la douce audience qu’ont nos écolos auprès du ministre de l’environnement.
Il y a deux ans, en Saône et Loire, a été organisée une manche du championnat de France de déterrage. Evidemment les escrologistes sont venus perturber l’évènement. On les a même laissé parler à la caméra, et leur représentant départemental a même eu droit à une prise de parole lors du meeting des chasseurs. Pour eux le blaireau est en voie de disparition, il ne mange que des champignons et des mulots et nous sommes des assassins, comme d’hab !
J’aimerai bien voir leur pelouse dévastée par un blaireau, ou une portée de leurs chatons dévorée.
En attendant le blaireau n’est toujours pas classé nuisible. Il serait temps qu’il le redevienne, et ce ne serait que justice pour tous ceux qui subissent d’années en années ses déprédations.
Pourquoi ne pas revenir à la chasse d’antan, là où le blaireau était indésirable (aux abords des villages) il était régulé. Au milieu des grands massifs on le laissait prospérer. Les animaux sauvages ne sont pas gérables par département, ils n’ont aucune notion des limites administratives. Pourquoi alors ne pas faire confiance aux hommes de terrain, qui n’ont d’autre but que de permettre le développement des espèces gibier ?