Table des matières
- Que faire face à l’AVC d’un chien ?
- Comment reconnaître l’AVC chez le chien ?
- Comment réagir face à l’AVC chez le chien ?
- Des séquelles parfois irréversibles : paralysie ou rétablissement
- L’AVC chez le chien
- Qu’est-ce qu’un AVC ?
- Quels sont les symptômes d’un AVC ?
- Comment réagir ?
- Chez le vétérinaire
- Les suites d’un AVC
- AVC chez le chien
- La définition de l’AVC chez le chien
- Les causes des AVC chez le chien
- Les signes précurseurs de l’AVC chez le chien
- Que faire en cas d’AVC
- Les conséquences de l’AVC chez les chiens
- CANDILAT® Injectable
- Chienne sous Candilat et problèmes de digestion
- Besoin d’aide pour mon chien qui a fait un AVCSoigner son chien
- Détecter un AVC sur son chien pour lui sauver la vie
- Quelles sont les causes d’un AVC chez le chien ?
- Les signes annonciateurs d’un AVC chez le chien
- Que faire si mon chien fait un AVC ?
- Quels traitements pour un chien qui vient de faire un AVC ?
- Les séquelles de l’AVC chez le chien ?
- Que faire après que votre chien se soit remis de son AVC ?
- Accident vasculaire cérébral chez le chien : définition
- Réaction en cas d’AVC de son chien
- AVC canin : traitement
- Séquelles d’un AVC
- Le traitement et la prévention des AVC du chien
Que faire face à l’AVC d’un chien ?
Comment reconnaître l’AVC chez le chien ?
Comme pour l’homme, l’AVC correspond à un manque d’oxygène ou à une accumulation de sang dans le cerveau. Cela entraîne des tournis, des vertiges ainsi qu’une perte d’équilibre. Soit une artère se bouche et le sang portant l’oxygène n’arrive plus au cerveau, soit un vaisseau sanguin se brise et cela provoque une hémorragie, c’est-à-dire un saignement important dans le cerveau. Vous reconnaissez l’AVC chez le chien, car il semble soudainement hébété. Il se couche, vomit, puis reste immobile. Il ne répond plus aux appels. S’il marche, il titube. Sa tête se penche sur le côté.
Comment réagir face à l’AVC chez le chien ?
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Notre conseil : rassurez votre chien
Vous devez rassurer votre toutou, lui parler, le caresser. Si vous sentez que cela est possible, aidez-le à se redresser, à se remettre sur ses pattes. Faites en sorte qu’il se tienne debout et marche. Évaluer de cette manière son état de santé général. Et surtout, emmenez-le chez un vétérinaire en urgence. Vous devez envisager que son état de santé puisse empirer comme s’améliorer. Préparez-vous mentalement à cette épreuve qui peut devenir longue ou se répéter.
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Le vétérinaire évalue son état
Le vétérinaire, quant à lui, tente de déterminer l’origine de l’accident vasculaire cérébral. Pour cela, il utilise une IRM ou un scanner, une échographie cardiaque. Il teste les réflexes du chien (son regard, ses mouvements) afin d’évaluer le degré de gravité de l’AVC et de ses séquelles. Il peut aussi utiliser un test urinaire. Suite à ce diagnostic, il donnera à votre chien des comprimés selon le trouble à soigner. Le vétérinaire cherche autant la cause de l’AVC pour résoudre en profondeur le problème qu’à apaiser les symptômes et à réduire les séquelles.
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Après le diagnostic de l’AVC chez le chien : du sommeil
Le vétérinaire prescrit un soin souvent sous forme de comprimés pour lutter contre l’origine de l’accident. Il doit rééduquer le chien suite aux dégâts causés par l’AVC, lui réapprendre à marcher, à s’abreuver, à se nourrir. Le chien doit se reposer, vivre dans le calme et dormir. Le sommeil réparateur reste la condition principale à son rétablissement : retrouver des forces, des mouvements fluides et l’équilibre.
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Faire attention à une possible seconde attaque
Un AVC en entraîne souvent un autre. Souvent les AVC surviennent avec la vieillesse et se succèdent. Votre chien déjà âgé s’affaiblit et oublie de manger, n’arrive plus à marcher correctement. Il faut tout lui réapprendre ! Pour faciliter la prise d’aliments, présentez-lui de la pâtée ou des produits alimentaires spécialement prévus pour les chiens en convalescence plus facile à avaler que de croquettes. Aidez-le à se déplacer s’il n’a toujours pas récupéré ses forces et son équilibre. Surveillez-le lors des promenades. Et surtout, ne le forcez pas à courir.
Des séquelles parfois irréversibles : paralysie ou rétablissement
Si l’accident vasculaire cérébral est grave ou s’il se répète, le chien peut en garder des séquelles plus ou moins graves, et plus ou moins longtemps. Par exemple, sa tête reste penchée sur le côté, ou une partie de son corps reste paralysée. Parfois, les crises sont impressionnantes (convulsions) et engendrent la perte de la vue ou une baisse de la vision. Bonne nouvelle pour les chiens : ils récupèrent mieux d’un AVC que les humains. En effet, les trois quarts d’entre eux retrouvent leur état normal après une crise.
L’AVC chez le chien
L’AVC est bien plus rare chez le chien que chez l’homme. Il peut sévir à tout âge. C’est une maladie difficile à diagnostiquer et bien trop souvent évoquée pour expliquer les troubles neurologiques du vieux chien.
Comme pour nous, les chiens peuvent être victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Ce dernier constitue une épreuve difficile à vivre, pour l’animal comme pour son propriétaire, qui ressent souvent une sorte d’impuissance face à la souffrance de son chien, ainsi qu’une grande inquiétude concernant son état de santé. En effet l’AVC peut avoir des conséquences sur l’organisme, avec des séquelles plus ou moins graves. Quelles sont les causes de l’AVC ? Quels en sont les symptômes ? Que faut-il faire en cas d’AVC chez son chien et en quoi consiste le traitement ?
Qu’est-ce qu’un AVC ?
L’AVC ou Accident Vasculaire Cérébral correspond à l’apparition soudaine de troubles neurologiques suite à un dysfonctionnement dans la circulation sanguine au niveau du cerveau de votre chien. L’AVC peut être :
- Hémorragique : on parle d’hémorragie cérébrale, dans le cas d’un saignement important dans le cerveau par exemple suite à une intoxication aux rodenticides anti-coagulants, à une hépatite, à une malformation vasculaire ou encore à une vasculite
- Ischémique : on parle d’infarctus cérébral, dans le cas où une artère est obstruée par un obstacle occasionnant une mauvaise irrigation cérébrale par exemple suite à une athérosclérose, une hypertension artérielle, une vasculite ou encore une tumeur
- Secondaire : à un traumatisme crânien
En ne parvenant plus vers les zones tissulaires dépendants des vaisseaux bloqués, le sang n’y transporte plus d’oxygène. Les cellules mal-oxygénées ne fonctionnent alors plus correctement et les tissus se nécrosent. Les séquelles sont plus ou moins graves et sont réversibles ou non.
L’AVC reste une maladie relativement rare qui est bien trop souvent évoquée à tout va pour expliquer les troubles neurologiques d’un vieux chien (crise épileptiforme, pertes d’équilibre, paralysie…)
Quels sont les symptômes d’un AVC ?
Dans la plupart des cas, rien ne laisse présager la survenue imminente d’un AVC. Les symptômes sont aigus, voire suraigus, ils sont souvent asymétriques comme la paralysie d’un côté de la face, des difficultés à avaler, un défaut d’utilisation d’une patte et parfois plus généraux comme des pertes d’équilibre ou encore une crise épileptiforme.
Parfois certains symptômes précèdent le déclenchement de la crise : faiblesse soudaine, regard dans le vague, non-réaction de votre chien ou encore des claquements de mâchoires. Le chien peut être retrouvé sur le côté conscient ou non et tremblant avec des traces de vomi près de lui. Il peut ne pas réagir à vos appels pendant un long moment.
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Comment réagir ?
Lorsqu’un chien est victime d’un AVC, la première chose à faire est de le garder au calme pour l’aider à ne pas trop stresser puis se tenir près de lui pour le rassurer : lui parler, le caresser, de manière à voir s’il peut répondre à vos sollicitations et l’observer en détail. Si c’est possible, vous pouvez le filmer pour montrer la vidéo à votre vétérinaire.
Attention, si votre chien est en proie à une crise épileptiforme ces conseils ne s’appliquent pas. En effet il n’est pas toujours conscient et pourrait vous mordre sans le vouloir. Dans ce cas, il faut le laisser dans le noir et dans le calme le plus possible pour limiter les stimuli extérieurs et diminuer l’intensité de la crise voire lui permettre de s’arrêter. Si la crise dure plus de 10 minutes et ne s’arrête pas, il faudra amener votre chien dans cet état chez le vétérinaire, mais soyez prudents.
Dans tous les cas, il est urgent d’emmener votre compagnon chez le vétérinaire, peu importe si un retour à la normale a été constaté dans son attitude ou que les signes persistent.
Chez le vétérinaire
Votre vétérinaire sera amené à prendre en charge votre compagnon s’il est toujours en crise et à le stabiliser dans un 1er temps. Puis dès que votre chien n’est plus en crise, il réalisera un examen clinique complet ainsi qu’un examen neurologique afin de localiser l’atteinte et d’évaluer la gravité de l’atteinte en testant les connexions nerveuses. Il vous proposera les examens nécessaires à la pose d’un diagnostic.
Plusieurs types d’examens peuvent être envisagés, allant du bilan sanguin, l’échocardiographie, l’électrocardiographie, le scanner cérébral ou encore l’IRM en fonction de la cause suspectée (anévrisme, hypertension artérielle, tumeur…).
Le médecin peut alors prescrire un traitement contre le(s) problème(s) identifié(s). Si aucune cause n’est mise en évidence, les traitements consisteront à agir sur les lésions causées par l’AVC et à aider votre compagnon en l’accompagnant dans sa rééducation (physiothérapie, hydrothérapie…).
Les suites d’un AVC
Si aucune maladie précise n’a été mise en évidence et que l’AVC reste la seule hypothèse aux troubles exprimés par votre chien, il y a des chances pour que les symptômes se stabilisent et s’améliorent. Le cas échéant, il y a probablement une cause encore non identifiée expliquant la dégradation de l’état de votre chien.
A lire aussi : « Les troubles urinaires chez le chien »
La rééducation pourra être de durée indéterminée et il n’est pas rare qu’elle s’étale sur une longue période. Elle a pour objectif d’atténuer, dans la mesure du possible, les lésions et le handicap consécutifs à la crise. Pendant sa convalescence, il faudra ménager votre chien et le garder au repos, veiller à ce qu’il s’alimente correctement et enfin veiller à son hygiène corporelle.
Le pronostic de l’AVC est relativement bon en général, mais pourra être réservé dans les cas de traumatisme crânien.
AVC chez le chien
La définition de l’AVC chez le chien
Il existe deux types d’AVC chez le chien :
- Celui qui est provoqué par la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau et qui entraîne une hémorragie;
- Celui qui est provoqué par l’obstruction d’un ou plusieurs vaisseaux sanguins dans le cerveau et qui entraîne une mauvaise irrigation. C’est ce que l’on appelle l’infarctus cérébral, qui est en général plus facile à soigner que le précédent type d’AVC.
Quel que soit le cas, l’AVC est une pathologie grave qui peut, si elle n’entraîne pas la mort du chien, laisser des séquelles importantes et irréversibles.
Les causes des AVC chez le chien
Bien qu’un AVC puisse concerner tous les chiens, le chien âgé est plus concerné que les plus jeunes. Les causes possibles de l’AVC sont:
- Le traumatisme crânien;
- La tumeur cérébrale;
- L’hypertension artérielle;
- Une intoxication.
Les signes précurseurs de l’AVC chez le chien
Un AVC peut se produire brutalement mais certains signes peuvent vous alerter et vous faire comprendre ce qui se passe. Ces signaux sont les suivants :
- Votre chien est désorienté;
- Il perd l’équilibre;
- Ses yeux roulent dans les orbites et il penche la tête;
- Il vomit et est atteint de convulsions;
- Il tombe dans le coma.
Ne tardez pas lorsque vous constatez les symptômes ci-dessus car la survie de votre chien et l’importance des séquelles vont dépendre en grande partie de sa prise en charge au plus tôt par un vétérinaire.
Que faire en cas d’AVC
Il est impératif de réagir vite:
- Appelez votre vétérinaire pour lui décrire tout ce que vous avez pu observer. Il pourra vous donner des conseils d’urgence à mettre en place en attendant sa visite ou pour préparer le transport du chien à la clinique;
- Tentez de faire reprendre ses esprits au chien, de le relever;
- Ne le quittez pas, restez avec lui pour le rassurer;
- Emmenez le chien à la clinique, en l’enveloppant dans une couverture.
Le vétérinaire confirmera le diagnostic grâce à un examen de l’animal et un scanner ou un IRM. Il mettra en place un traitement médicamenteux.
Les conséquences de l’AVC chez les chiens
Si les conséquences de l’AVC ne sont pas trop graves, le chien devra suivre son traitement bien sûr mais il lui faudra sans doute aussi un programme de rééducation (Massage et kiné pour chien) qui durera plusieurs semaines.
Pendant tout ce temps le chien sera faible et il lui faudra du repos et un accompagnement de chaque instant pour l’aider dans ses gestes les plus courants, comme boire, manger…
CANDILAT® Injectable
Propriétés
Propriétés pharmacodynamiques :
Association synergique vincamine-papavérine, vasodilatateurs cérébraux qui agissent en augmentant le flux sanguin et l’oxygénation du tissu nerveux central.
La vincamine, oxygénateur cérébral et médullaire électif, possède une double action pharmacologique :
– une action hémodynamique : action vasodilatatrice au niveau des vaisseaux cérébraux par baisse des résistances vasculaires périphériques et action sur la redistribution du flux sanguin vers les zones ischémiées ;
– une action métabolique cérébrale avec meilleure utilisation de l’oxygène et protection du tissu nerveux contre l’anoxie.
La papavérine inhibe la phosphodiestérase responsable de l’hydrolyse de l’AMPc. C’est un myorelaxant des fibres musculaires lisses des artères entraînant un accroissement du débit sanguin cérébral notamment en cas de spasme artériel préexistant. Elle favorise l’établissement d’une circulation collatérale de suppléance.
Propriétés pharmacocinétiques :
La biodisponibilité de la papavérine chez le chien après administration orale est de l’ordre de 60 %.
Chienne sous Candilat et problèmes de digestion
Bonsoir,
Ma chienne prend des comprimés de Candilat pour traiter ses troubles de santé. Ce médicament pour chien est un oxygénateurcérébral mais je lis des avis fortement négatif sur le Candilatsur internet : problèmes de digestion, de comportement et d’équilibre, … Après, quelques avis sont positifs également sur le traitement par Candilatpour certains chiens après un AVC ou qui ont des problèmes de train arrière.
Ma chienne qui est un bouledogue français a vomi l’équivalent de trois repas avant hier matin et le soir, en rentrant, elle avait vomi de grosses quantités d’eau et de mousse.
Le lendemain, je voulais contacter le vétérinaire car j’avais peur que ces problèmes de digestion ou de santé de ma chienne se reproduisaient. Mais j’ai trouvé ma chienne en pleine forme, elle jouer même ! Je l’ai emmené chez mes parents et tout c’est super bien passé. Par contre, je l’ai laissé à la diète suite à ces problèmes de digestion. Quand je parle de ma chienne à la diète :moitié de steak haché cru et riz soufflé. Aucun vomissement suite à ces repas malgré la prise de Candilat.
Ce matin je lui redonne un peu de croquettes avec un peut de riz soufflé, aucun vomissement. Mais ce soir, elle m’a vomi tout ce qu’elle avait mangé ce matin et ce soir. En analysant ce que ma chienne a vomi; j’ai vu que les croquettes étaient entières et absolument pas digérées.
Comme je l’ai précisé, ma chienne est sous Candilat depuis 9 mois a cause de deux AVC. Outre ces soucis de vomissement cycliques, elle est en forme : pas de dépression, elle joue, ne semble pas avoir mal, … Elle est en pleine forme sauf quand elle vomit ! De plus, le Candilat semble être un bon traitement contre les AVC chez le chien.
Avez-vous connu une situation similaire avec votre animal ? Comment se fait-il que ma chienne a vomi de la nourriture non digérée ? Avez-vous un avis sur le Candilat ? Votre chien a-t-il des problèmes de santé ou de digestion à cause du Candilat ?
J’ai pris un rendez-vous avec le vétérinaire pour faire un bilan de santé de ma chienne et savoir si elle vomit à cause du Candilat ou si elle est malade et a une simple gastrite. Mais j’aimerais quand même connaître vos avis et expériences avec le Candilat.
Merci et bonne journée,
Besoin d’aide pour mon chien qui a fait un AVCSoigner son chien
Bonjour à tous,
Nouvelle sur ce forum j’ai besoin de votre aide..
Il y a 3 semaines mon chien, bouledogue français de 13 ans, aveugle, s’est mis à tourner en rond, à avoir la tête penchée et avoir les yeux qui vrillent, j’ai donc appelé la veterinaire qui m’a dit qu’il avait fait un AVC et qu’il fallait soit le rassurer et rester à ses côtés dans un endroit qu’il connaît ou soit lui amener pour la nuit pour qu’elle lui donne de la cortisone . J’ai choisi la première solution pour qu’il ne soit pas + perdu qu’il ne l’était déjà…. La nuit il à dormi mais le lendemain matin au réveil ça n’allait pas mieux je l’ai donc emmené chez la veterinaire qui m’à dit qu’il ne souffrait pas et elle lui a fait une injection et l’a mis sous traitement : 1 candilat matin et soir et 1 oro medrol (cortisone) matin et soir et de faire le point dans une semaine. Mon chien a fait quelques progrès très legers (marcher tout droit sur quelques mètres) elle m’a donc dit de continuer encore une semaine, son état à stagné et elle m’a dit d’arrêter la cortisone. Depuis c’est pire, il ne veut plus sortir, il perd l’équilibre surtout quand il fait ses besoins, il tourne en rond en permanence (je dois le tenir en laisse pour qu’il marche tout droit et encore il force sur la laisse pour tourner…) j’ai l’impression qu’il n’a plus de force dans les pattes du côté sur lequel il penche, il se cogne partout tout le temps. Ça me fait beaucoup de mal de le voir comme ça et je ne sais pas quoi faire… dois je garder l’espoir qu’il ira mieux un jour ? Dois je reprendre la cortisone ? Merci pour votre aide car je suis perdue
Détecter un AVC sur son chien pour lui sauver la vie
Un AVC chez un chien ou chat est similaire à celui chez l’homme. Une lésion empêche la circulation du sang dans le cerveau.
Dans le cas du chien, il existe deux types d’AVC :
- L’AVC ischémique, ou encore infarctus cérébral. Ici, une artère qui est bouchée (par un caillot de sang par exemple), provoquant une mauvaise circulation du sang ;
- L’AVC hémorragique. L’hémorragie cérébrale est une urgence absolue.
Un AVC peut également être secondaire, dans le cas d’une rupture de la circulation du sang suite à un traumatisme crânien.
Quelles sont les causes d’un AVC chez le chien ?
Identifier les causes possibles d’un AVC permet non seulement d’agir directement sur le problème, mais également d’être vigilant sur votre animal de compagnie s’il présente ces symptômes. Voici la liste des déclencheurs possibles :
- L’âge. C’est un facteur récurent dans les maladies et accidents du chien. Le vieillissement est effectivement un élément qui provoque des soucis de santé chez les animaux, comme chez les êtres humains ;
- Un traumatisme crânien ;
- Une tumeur cérébrale ;
- De l’hypertension artérielle ;
- Une intoxication.
Si votre chien ou votre chienne présente l’un de ces soucis de santé, soyez particulièrement attentif à sa santé.
Les signes annonciateurs d’un AVC chez le chien
Malheureusement, les symptômes d’un AVC sont rares. La crise se manifeste soudainement, laissant peu de temps au maître du chien de réagir. C’est pourquoi il est important de les connaître.
Cependant, parfois, l’attitude du chien peut changer quelque temps avant. Il faudra alors surveiller attentivement et consulter votre vétérinaire rapidement pour faire un bilan et éventuellement prédire une crise.
Les symptômes soudains d’un AVC chez le chien
Les manifestations peuvent être nombreuses. La raison principale est que, selon la zone du cerveau qui est touchée, les réactions seront différentes. Quoi qu’il en soit, si votre chien ou votre chienne présente ces signes, courez vite chez votre véto :
- Une difficulté à avaler ou déglutir ;
- Une perte d’équilibre, ou si votre chien a du mal à tenir sur ses pattes ;
- Des vomissements ;
- Une désorientation ;
- Des mouvements oculaires (des yeux) incontrôlés ;
- Des convulsions ;
- Une inclinaison de la tête sur l’un des côtés, ou paralysie asymétrique ;
- Une perte de connaissance ;
- Votre chien tourne en rond sur lui-même.
Les signes cliniques qui doivent alerter avant la crise
Parfois, il arrive donc que des symptômes apparaissent avant le déclenchement de l’AVC. Là aussi, il faut agir rapidement et aller en urgence chez son vétérinaire si votre chien :
- Présente une faiblesse brutalement ;
- Si son regard est dans le vague ;
- S’il a des claquements de mâchoires ;
- Qu’il a des tremblements inexpliqués ;
- Qu’il ne répond pas à vos sollicitations.
Ces troubles indiquent la présence d’un souci médical à traiter très rapidement.
Les races de chien qui font le plus d’AVC
Les chiens, en ce qui concerne la santé, ne sont pas tous égaux entre eux. Ainsi, certaines races canines présentent plus de risque de déclencher un AVC. Si vous êtes le maître de l’une de ces races, voyez avec votre vétérinaire afin de minimiser les chances que votre toutou n’en soit la victime.
Ainsi, les caniches, les épagneuls bretons, les greyhounds, les dobermans, les labradors, les cavaliers kingcharles et les bergers allemands sont plus susceptibles de faire un accident vasculaire cérébral.
Que faire si mon chien fait un AVC ?
Bien réagir lorsque son chien fait un AVC c’est lui donner la chance de survivre, et, mieux encore, d’une vie sans séquelle. Mais pour cela, il faut réagir le plus vite possible afin que votre chien ou votre chienne soit pris en charge médicalement.
En premier lieu, si vous notez des symptômes le matin ou en journée, contactez votre vétérinaire.
Si les signes ont lieu le soir ou dans la nuit, appelez un vétérinaire de garde, dont vous devez toujours avoir le numéro.Le cas échéant, vous trouverez un numéro sur les pages jaunes.
Rassurez votre chien, calmez-le, parlez-lui, essayez de lui faire reprendre connaissance le cas échéant. Ne lui transmettez pas votre angoisse. Selon son état, il est possible qu’il puisse mordre (c’est le cas lors d’une crise d’épilepsie). N’insistez pas et laissez-le tranquille le temps d’appeler la clinique.
Si ce sont des signes avant-coureurs, vous pouvez prendre le temps de noter sur la page d’un carnet ses malaises, ses attitudes, l’heure… Tout ce qui peut être utile de signaler au vétérinaire.
Conduisez-les dès que possible à la clinique. C’est là-bas qu’il va être examiné. Un AVC se détecte avec une IRM. Une fois l’examen passé et le diagnostic établi, la clinique va garder le chien et le mettre sous traitement, et va également soigner les symptômes (vomissements, convulsions).
Quels traitements pour un chien qui vient de faire un AVC ?
Il n’existe pas de traitement à proprement parler pour un AVC. Pendant l’examen, le vétérinaire va tout d’abord vérifier le cœur pour voir si ce n’est pas une attaque cardiaque. Si le cœur n’est pas concerné et que le diagnostic est posé, il faut alors trouver de quel AVC il s’agit pour agir sur la cause.
- Un AVC dû à une obstruction par un caillot, le vétérinaire donnera à votre chien un traitement pour le résorber ;
- Si l’AVC est d’origine hémorragique, il restera sous surveillance à la clinique, le temps que l’hémorragie s’arrête et que l’œdème se résorbe.
Ensuite, une fois que votre chien est hors de danger, il faudra que celui-ci suive un traitement si une maladie est à l’origine de l’accident cardio-vasculaire. C’est le cas de l’hypertension par exemple.
Un traitement à vie est alors décidé pour éviter de nouvelles crises à votre animal. Il aura également de nombreuses visites chez le vétérinaire, nécessitant de prendre une assurance pour animaux afin de pallier les coûts.
Si le problème de votre chien est son âge, la clinique vétérinaire peut lui prescrire du Candilat. Ce traitement aide à lutter contre la sénescence du cerveau et peut ainsi éviter les récidives.
Les séquelles de l’AVC chez le chien ?
La vie après un AVC n’est pas toujours facile pour un chien. En effet, selon la gravité, le type d’AVC et la maladie qui a pu le causer, il peut avoir des séquelles plus ou moins graves et handicapantes.
Ces séquelles sont en général :
- Une paralysie totale ou partielle ;
- Des troubles de l’équilibre ;
- De l’incontinence ;
- Une surdité, réversible ou non ;
- Des troubles visuels. Les yeux ne voient plus bien, ou, dans le pire des cas, une cécité se manifeste. Là aussi, elle peut être temporaire ;
- Des difficultés pour reconnaître des personnes, des sons, de l’insensibilité aux températures ou à la douleur ;
- Des douleurs diverses.
Suite à un AVC, le retour à la maison du chien doit donc être préparé avec le vétérinaire afin qu’il délivre les conseils d’usage, et prescrive, si besoin, de la rééducation.
Que faire après que votre chien se soit remis de son AVC ?
Hormis la rééducation qui peut s’avérer nécessaire, selon l’âge du chien (un jeune chien aura plus de facilité à récupérer) et son état de retour à la maison, il faut prendre des mesures pour qu’il reste en bonne santé et que sa convalescence se passe bien.
En tant que maître, vous allez devoir faire preuve de patience et procéder à quelques aménagements pour le bien-être de votre animal.
- Par exemple, limitez les promenades et ne pas le forcer à courir ;
- Gardez-le au chaud, laissez-le se reposer autant que nécessaire ;
- Veillez à son alimentation. Pensez à la pâtée plutôt qu’aux croquettes, surtout s’il a des problèmes de déglutition ou à la mâchoire ;
- Mettez sa couchette dans un endroit plus facilement accessible, au centre de la maison afin qu’il ait moins d’effort à fournir ;
- Donnez-lui son traitement, surtout s’il a des maladies sous-jacentes et voyez votre vétérinaire régulièrement ;
- La nuit, gardez-le, si possible, à côté de vous. Cela va le rassurer, et vous pourrez réagir vite en cas de souci.
Toutes ces précautions visent à éviter les crises, car l’AVC peut récidiver, surtout chez un chien ou une chienne âgée.
Tout comme les hommes, les chiens peuvent être victimes d’un accident vasculaire cérébral. Ce type de crise peut avoir des conséquences importantes sur la santé du chien, voire entraîner son décès.
Il faut savoir que si l’AVC touche avant tout les chiens âgés, il peut survenir à tout moment ou presque dans la vie d’un chien.
Il convient alors pour le maître de savoir comment reconnaître un AVC et savoir réagir lors d’une crise.
Accident vasculaire cérébral chez le chien : définition
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est déclenché par l’interruption ou la diminution de l’afflux sanguin dans le cerveau. Il s’agit d’un accident grave, car il peut entraîner des lésions irréversibles.
Deux types d’AVC chez le chien
Un chien peut être victime de deux types d’AVC différents :
- L’AVC hémorragique : il est déclenché par la rupture d’un vaisseau sanguin qui entraîne une hémorragie dans le cerveau.
- L’AVC ischémique : il est déclenché par l’obstruction de vaisseaux sanguins, ce qui empêche la bonne irrigation du cerveau. Il est aussi appelé infarctus cérébral.
À noter : l’AVC hémorragique est généralement plus difficile à soigner que l’AVC ischémique.
Signes annonciateurs d’un AVC du chien
Avant un AVC et au moment de la crise, différents symptômes peuvent vous faire comprendre de quoi votre chien est victime :
- perte d’orientation subite,
- perte d’équilibre,
- mouvements incontrôlés des yeux,
- tête penchée sur le côté,
- vomissements,
- convulsions,
- coma.
Si votre chien reste immobile au sol, qu’il a vomi et ne réagit pas aux appels, il vient probablement de subir un AVC.
Bon à savoir : il est indispensable de réagir rapidement lors d’un AVC du chien car cet accident peut entraîner des dommages irréversibles, voire le décès de l’animal.
Causes de l’AVC d’un chien
L’âge augmente bien évidemment les risques d’AVC pour un chien, mais il faut savoir que les chiens âgés ne sont pas les seuls touchés.
De nombreuses causes peuvent expliquer un AVC :
- traumatisme crânien,
- tumeurs cérébrales,
- anévrisme,
- hypertension artérielle,
- intoxication du chien, etc.
Bon à savoir : certaines races de chiens sont plus susceptibles de souffrir d’un AVC que les autres. C’est par exemple le cas du labrador, du caniche, de l’épagneul breton ou encore du berger allemand.
Réaction en cas d’AVC de son chien
Après un AVC d’un chien, il est indispensable de réagir rapidement :
- Contactez le vétérinaire de garde par téléphone pour recevoir ses conseils.
- Aidez votre chien à reprendre ses esprits ou à se relever. Restez en contact avec le chien pour le rassurer.
- Emmenez le chien chez le vétérinaire ou en clinique dès que possible.
Bon à savoir : même si vous n’êtes pas certain que votre chien vient d’être victime d’un accident vasculaire cérébral, il est indispensable de le faire diagnostiquer par un vétérinaire.
AVC canin : traitement
Il est indispensable de confier le chien victime d’un AVC à un vétérinaire. Lors de l’auscultation, le vétérinaire peut administrer le traitement nécessaire :
- Il peut examiner le chien et déterminer les dommages et séquelles de l’AVC, notamment grâce à un examen neurologique (par scanner ou IRM).
- Il peut déterminer la cause de l’AVC, et recommander un traitement pour mettre un terme à cette cause.
- Il peut administrer un traitement médicamenteux pour favoriser la récupération du chien.
Si l’AVC n’a pas de graves conséquences, le chien devra se reposer et sera éventuellement soumis à un traitement, ainsi qu’à une rééducation de plusieurs semaines.
Dans les premières semaines suivant l’AVC, il aura besoin de beaucoup de calme et pourra nécessiter un accompagnement dans les gestes quotidiens (boire, manger, se déplacer, etc.).
À noter : dans le cas d’AVC très violents ou pris en charge trop tardivement, il est malheureusement possible que la seule solution soit l’euthanasie du chien.
Séquelles d’un AVC
Même si le chien survit à un AVC, il peut subsister différentes séquelles, notamment des problèmes de déplacement ou des troubles neuraux.
Si le rétablissement du chien est tout à fait possible, il ne faut pas oublier le risque d’une nouvelle attaque.
À noter : un chien âgé peut malheureusement subir plusieurs AVC à la suite. Pour ces raisons, il est très important de traiter la cause de l’AVC, si cela est possible.
En savoir toujours plus sur la santé du chien :
Le traitement et la prévention des AVC du chien
Un bon diagnostic est la partie la plus importante du traitement d’un AVC chez le chien. Par exemple, un évanouissement qui pourrait ressembler à un accident vasculaire cérébral peut être causé en fait par un rythme cardiaque anormal. Il peut lui aussi mettre la vie de l’animal en danger, mais ce n’est pas un AVC.
Votre vétérinaire pourra distinguer un AVC d’un évanouissement en pratiquant différents tests, comme un électrocardiogramme (ECG), des radiographies pulmonaires, ou encore une échographie cardiaque.
Si aucun problème ne semble exister au niveau du cœur, le cerveau du chien sera examiné par IRM ou tomodensitométrie.
Votre vétérinaire peut aussi faire d’autres tests pour déceler des maladies sous-jacentes pouvant être à l’origine d’un caillot sanguin, tel que des tests hormonaux, des analyses sanguines ou encore des analyses d’urine.
La première priorité est donc de déterminer de quel type d’AVC il s’agit.
Dans le cas d’une obstruction par un caillot, le traitement visera d’une part à faire disparaître ledit caillot via une fluidothérapie, et d’autre part à s’attaquer aux symptômes : antinauséeux, antiémétiques…
Dans le cas d’une hémorragie, il faudra attendre que le saignement s’arrête et que l’œdème se résorbe. Le chien restera sous surveillance vétérinaire durant ce laps de temps, notamment pour contrôler sa tension, car si elle venait à augmenter, l’importance du saignement pourrait croître également.
Les séquelles sont traitées dans un second temps, lorsque cela est possible. En effet, un AVC peut occasionner des paralysies dont le chien récupérera difficilement, même avec de la rééducation. Il en va de même pour certains troubles neurologiques qui apparaissent fréquemment après un accident cérébral et pour lesquels il n’existe à ce jour aucun traitement, comme les troubles du comportement du chien (agressivité, faim permanente, anxiété, etc.).
Cette pathologie fréquente chez l’homme se rencontre plus rarement chez les animaux de compagnie. D’une part pour des raisons anatomiques, mais également par la moindre fréquence des facteurs favorisants (hypercholestérolémie par exemple). Les chats sont plus rarement atteints que les chiens.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à une diminution pathologique de l’apport sanguin dans un territoire du cerveau. Cette diminution peut être due à un « bouchon » dans les vaisseaux (accident thromboembolique) ou à la rupture d’un vaisseau qui se met à saigner (hémorragie cérébrale).
Dans les deux cas, le territoire normalement irrigué par les vaisseaux concernés ne sera plus correctement alimenté. La gravité des lésions dépendra donc bien logiquement de l’importance de la zone concernée (donc de la nature des vaisseaux), de sa localisation et de la durée de privation de vascularisation. Ces facteurs sont également responsables de l’importance des séquelles potentielles.
Signes cliniques
Les AVC se caractérisent par leur brutalité et généralement par la latéralisation des signes. Le chien semble se paralyser d’un seul côté, il tombe toujours du même côté et s’il est capable de marcher, il tourne en rond. Il peut présenter des troubles de la vision, mais pour autant l’ensemble des signes semble latéralisé. Ces symptômes sont assez voisins de ceux du syndrome vestibulaire, concernant l’oreille interne et qui est souvent confondu avec un AVC.
L’accident ischémique, qui correspond à un « bouchon », est d’emblée brutal. Les signes cliniques apparaissent en quelques minutes et peuvent rétrocéder rapidement. On parle alors d’accident ischémique transitoire. Dans la plupart des cas, chez le chien, les signes vont s’améliorer généralement en quelques jours.
Les accidents hémorragiques qui concernent une hémorragie plus ou moins localisée sont, à l’inverse, susceptibles d’apparaître progressivement et de se dégrader pendant quelques jours. Les signes cliniques dépendront de l’importance de l’hémorragie, de sa localisation et des lésions associées à la formation de cet hématome plus ou moins étendu. Les cas les plus graves peuvent évoluer vers le coma et la mort.
Prise en charge
Face à une crise brutale, souvent confondue avec une crise d’épilepsie, il est important de ne pas paniquer. Il faut calmer l’animal, lui parler doucement, le caresser. Ensuite, évaluer s’il est interactif : nous reconnaît-il ? Est-il capable de se redresser si on l’aide ? Toute crise brutale, nécessite cependant une visite vétérinaire.
Le vétérinaire va tester un certain nombre de réflexes qui vont, dans un premier temps, lui permettre de faire le diagnostic différentiel entre un problème neurologique (épilepsie) ou un problème vasculaire.
Des examens complémentaires sont généralement conseillés, notamment si l’état du patient se dégrade et laisse supposer une hémorragie. La radiographie n’apporte rien, le scanner est souvent suffisant, l’IRM est idéale.
Le traitement
Le diagnostic précis est important dans la mise en place du traitement. En effet, si la stimulation de la vascularisation périphérique peut être intéressante dans le cas d’une thrombose, elle est contre indiquée dans le cas d’hémorragie, qu’elle risque d’accentuer.
Le pronostic est réservé pour les patients dont l’état neurologique ne s’améliore pas en quelques jours. Pour les autres, et en dehors des thérapeutiques médicales conseillées par le vétérinaire traitant, les soins d’accompagnement physiothérapeutiques constituent un bon complément s’ils sont pratiqués dans une structure compétente.
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Écrivez-leur: Docteurs Sophie Lisbonne et Philippe Maynard
Nice-Matin - 214, boulevard du Mercantour 06290 Nice
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