Table des matières
- L’alimentation du cochon d’Inde: attention aux carences en vitamine C
- Conclusion
- Les aliments à ne pas donner à son cochon d’Inde
- Les aliments à proscrire pour un cochon d’Inde
- Les plantes toxiques pour le cochon d’Inde
- TABLEAU ALIMENTAIRE
- Par le biais de végétaux frais riches en vitamine C
- * Ces chiffres sont approximatifs : tout dépend du degré de maturation, de la saison, de la variété, de la conservation (la qualité de vitamine C baisse plus au moins vite après la récolte.
- Que mange un lapin ?
- Les ingrédients de base de votre lapin
- Des légumes pour votre lapin
- Les crottes de votre lapin
- De l’eau pour votre lapin
- En résumé
- Alimentation des animaux avec des pommes de terre
- refuge le cochon dingue
- Quelle quantité de nourriture donner à vos cochons d’Inde ?
- Pourquoi donner de la vitamine C à mon cochon d’Inde ?
- Pourquoi le supplémenter en vitamine C ?
- Quels aliments contiennent de la vitamine C ?
- Comment lui administrer sa dose de vitamines ?
L’alimentation du cochon d’Inde: attention aux carences en vitamine C
- Comprimés : ½ comprimé par jour pour un animal de moins de 1 kg; 1 comprimé entier par jour pour un animal de plus de 1 kg.
Les comprimés sont aromatisés et constituent une friandise appréciée par la plupart des cobayes. Il est donc souvent plus facile de donner la vitamine C sous cette forme, cela peut même devenir un moment de complicité quotidienne entre l’animal et son propriétaire.
- Liquide : donner 1 ml par kg tous les jours.
Dans ce cas attention à ne pas suivre la notice et à ne pas l’ajouter dans l’eau de boisson car elle est détruite à la lumière en moins de 2h! Aucun cobaye ne vide son biberon en 2h donc la vitamine C se dégrade avant même d’être bue ! De plus les cochons d’Inde nourris avec des légumes boivent généralement très peu. Pour une vitamine C efficace, il est nécessaire de l’administrer directement dans la bouche de l’animal à l’aide d’une pipette .
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Du FOIN A VOLONTE !
Le foin doit être l’aliment principal de la ration de votre cochon d’Inde. Il doit être distribué à volonté et dans un coin propre de la cage ou dans une mangeoire (du foin souillé par les crottes et l’urine ne sera pas consommé). Si possible, il est à distribuer en plusieurs fois tout au long de la journée. En effet le cochon d’Inde consomme plus spontanément le foin frais qui conserve tout son arôme. Il devrait en consommer l’équivalent d’une à deux fois le volume de son corps par jour.
* Explication: Les dents du cochon d’Inde poussent tout au long de sa vie, seul le foin (et l’herbe) contiennent des cristaux de silice qui jouent le rôle de lime naturelle et permettent une usure correcte des dents. S’il en consomme en quantité insuffisante, diverses pathologie dentaires peuvent apparaitrent. Les prémolaires par exemple peuvent pousser jusqu’à se rejoindre et former un pont au dessus de la langue. L’animal ne peut alors plus s’alimenter. Le foin apporte également des fibres essentielles pour le transit.
* Bien choisir le foin
- Préférez un foin bien vert, bien sec, non poussiéreux, avec de longs brins et si possible non compressé.
- Le foin perd de sa qualité avec le temps, évitez de l’acheter en trop grande quantité ou trop longtemps à l’avance.
- Evitez le foin de luzerne trop riche en calcium (favorisant l’apparition de calculs urinaires).
- Si votre cochon d’Inde est difficile, le foin de Crau ou les foins de type » regain » ou » prairie » sont une bonne option car ils contiennent généralement une grande quantité de fleurs et de feuilles et sont donc plus appétents. Cependant veillez à ce que votre cochon d’Inde mange tout son foin (brindilles comprises) et ne consomme pas uniquement les feuilles ou les fleurs plus caloriques et plus riches en calcium, sinon son alimentation sera déséquilibrée. Ces foins naturellement plus riches en calcium doivent être associés à des granulés et une eau de bonne qualité pour éviter les excès de calcium. Il existe également des foins aromatisés (thym, pissenlit, menthe, églantier, pomme, carotte…) qui sont un bon moyen de faire accepter le foin aux cochons d’Inde les plus difficiles.
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De l’ eau fraîche à volonté
La quantité d’eau nécessaire à un cochon d’Inde varie en fonction de la richesse en eau de son alimentation (quantité de légumes frais, quantité de granulés), et de la saison. Les besoins sont compris entre 100 et 200 ml d’eau par kg et par 24H.
Il est conseillé de donner de l’eau filtrée (carafe avec filtre à cartouche) ou de l’eau minérale à faible teneur en calcium (calcium inférieur à 10mg/L d’eau) afin de prévenir la formation de calculs urinaires.
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De la verdure
Un cochon d’Inde adulte peut consommer environ 80 g de verdure par kg et par jour, avec 4 à 6 légumes différents par jour. La verdure est à proposer en 2 à 3 repas par jour afin de limiter le gaspillage et tout ce qui n’a pas été consommé dans la journée doit être retiré.
Les légumes doivent être :
- à température ambiante (=sortis à l’avance du réfrigérateur pour éviter diarrhée et maux de ventre)
- rincés à l’eau puis essorés et séchés (pour éviter la macération dans l’estomac)
- les végétaux cueillis à l’extérieur doivent être de préférence lavés avec du vinaigre d’alcool blanc pour éliminer les déjections animales
Les fruits et légumes surgelés ou en conserve doivent être proscrits.
* Bien introduire la verdure dans la ration alimentaire de votre cochon d’Inde
Elle doit être introduite progressivement pour que le système digestif et la flore intestinale de votre cochon d’Inde aient le temps de s’adapter. Introduisez un seul nouvel aliment à la fois, en petite quantité, et surveillez que les crottes ne deviennent pas molles et que le cochon d’Inde ne soit pas anormalement gonflé (gaz digestif). En cas d’anomalie, rayez l’aliment concerné de la liste des aliments qui conviennent à votre cochon d’Inde et attendez le retour à des selles normales avant de redonner de la verdure. Il est préférable de commencer par les légumes et les fruits les plus digestes : endive, fenouil, pomme épluchée. Les cochons d’Inde n’aiment pas le changement, il est parfois nécessaire de présenter un aliment plusieurs jours de suite avant qu’il n’accepte de le goûter. Il arrive également que le cochon d’Inde se lasse temporairement d’un légume, à ce moment il est possible de l’arrêter provisoirement et de le reproposer quelques semaines plus tard.
* Bien choisir la verdure
Une liste complète des fruits et légumes adaptés aux cochons d’Inde est disponible sur le site Cobaye’s club : http://www.cobayesclub.com/page/liste_legumes_cobaye.htm
A privilégier:
- les végétaux avec une forte concentration en vitamine C (poivrons rouge et vert)
- les herbes aromatiques (aneth, basilic, thym, coriandre, ciboulette, menthe). Attention cependant au persil qui est à donner en petite quantité car présumé toxique en grande quantité (donner 2 ou 3 brins). Il est à bannir totalement de l’alimentation des femelles gestantes car il coupe la montée de lait.
- autres: pissenlit, endive, fanes de carotte, fenouil, céleri branche, feuilles de fraisier et de framboisier…
A donner en quantité limitée:
- les végétaux riches en eau qui causent diarrhée et ballonnement si donnés en excès: concombre, tomate…
- les légumes trop sucrés: carottes (la partie racine) ainsi que les fruits. Ils sont à réserver en friandise 1 à 2 fois par semaine.
- les légumes riches en calcium qui favorisent les calculs urinaires: luzerne fraîche, chou, persil, feuilles de betterave, épinards, chicorée
A éviter:
- les légumes riches en nitrates: laitue, épinards
- les légumes fermentescibles qui favorisent les gaz: choux, brocolis
- les fruits à noyaux qui provoquent des diarrhées: prunes
A exclure:
Les feuilles de choux-fleurs et les pommes de terre/épluchures de pomme de terre.
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Des granulés de bonne qualité en quantité limitée
On ne le répètera jamais assez : les granulés ne doivent pas constituer l’aliment principal de votre cochon d’Inde! Ils doivent être rationnés.
La satiété chez le cochon d’Inde est régulée par la distension du tube digestif or les granulés sont très riches en énergie sans représenter un volume important. Si on les lui laisse à volonté, le cochon d’Inde va donc en consommer en excès et au détriment des autres aliments, ce qui va aboutir à de l’obésité et à des troubles du transit.
Les granulés ne sont pas indispensables, la quantité à donner est de maximum 1 cuillère à soupe de granulés 2 fois par jour.
* Bien choisir les granulés: Les granulés doivent être de bonne qualité et tous identiques (extrudés ou granulés compressés). Les mélanges sont à proscrire même si votre cochon d’Inde les adore : ils contiennent souvent des graines alors que le cochon d’Inde est herbivore et non granivore. De plus il a tendance à trier son aliment, il va manger uniquement les graines les plus grasses ce qui entraine une alimentation déséquilibrée, de l’obésité et des carences.
Pour ce qui est de la composition :
- évitez les granulés avec plus de 40% de luzerne trop riches en calcium, favorisant les calculs urinaires
- préférez une teneur en cellulose (=fibres) supérieure à 13%, si la ration alimentaires du cochon d’Inde est carencée en fibres, ce dernier peut présenter des troubles du transit et de la trichophagie (ingestion de poils).
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Les aliments à éviter et les aliments interdits
Évitez les friandises du commerce, les fruits secs et les gâteaux trop riches en amidons et trop sucrés, préférez les fruits frais comme friandise (1 à 2 fois par semaine) et les jeunes branches d’arbre à ronger (noisetier, arbre fruitiers)
* Les interdits
Friandises type » Drop ® » (incompatibles avec le régime naturel du cobaye), bonbons, gâteaux, bâtonnets au miel, chocolats et produits chocolatés, graines de tournesol, soja, avocat, laitue, chou blanc, oignon, ail, oseille, pomme de terre, épluchures, pain.
Conclusion
Toutes ces règles alimentaires sont à appliquer en association avec des règles d’hygiène comme faire faire de l’exercice à son cobaye (enclos extérieur, parc à bébé, en liberté sous surveillance dans la maison…). Ceci aidera à prévenir l’obésité encore trop fréquente chez les cobayes de compagnie et responsable de nombreux problèmes de santé: troubles du transit, pododermatites, arthrose, diabète.
Les aliments à ne pas donner à son cochon d’Inde
Le cochon d’Inde est un herbivore très strict. Avec son système digestif très sensible, son alimentation demande une attention particulière. Effectivement, nombreux sont les aliments qui peuvent être toxiques pour cette espèce.
Les aliments à proscrire pour un cochon d’Inde
Différents aliments sont à éviter pour un cochon d’Inde dont voici les plus connus : le chocolat, les friandises et sucrerie, les feuilles de tomates, la pomme de terre et les produits laitiers. Par ailleurs, il faut aussi éviter de donner du complément multi vitaminé au cochon d’Inde. En effet, ces produits sont riches en vitamines A et D alors que l’excès en vitamine favorise les problèmes graves de santé chez les cobayes. Le plus souvent, une mauvaise alimentation entraîne des problèmes digestifs chez le cochon d’Inde. En pratique, ils se manifestent par des diarrhées.
Les plantes toxiques pour le cochon d’Inde
Les risques d’intoxication par les plantes sont réduits lorsque le cochon d’Inde est en cage ou dans un enclos. Toutefois, le propriétaire doit aussi connaître les plantes qui pourraient être toxiques pour le rongeur afin d’éviter d’en intégrer dans son alimentation. Parmi les plantes les plus toxiques, on peut citer le coquelicot, la digitale, l’hortensia, la jonquille, la tulipe et le laurier.
Pour résumer, voici quelques règles de base à retenir en matière d’alimentation des cobayes. Avant tout, le cochon d’Inde est un herbivore. Il ne doit pas grignoter en permanence. Enfin, pour introduire un aliment, il faut le faire progressivement.
TABLEAU ALIMENTAIRE
Par le biais de végétaux frais riches en vitamine C
* Ces chiffres sont approximatifs : tout dépend du degré de maturation, de la saison, de la variété, de la conservation (la qualité de vitamine C baisse plus au moins vite après la récolte.
Vous pouvez donner |
A donner avec prudence |
Nourriture dangereuse |
Légumes
Fruits
Plantes
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Que mange un lapin ?
Votre lapin doit avoir une bonne alimentation pour vivre en bonne santé durant toute sa vie. Son système digestif, très sensible, a besoin d’une nourriture assez stricte malgré quelques déviations possibles. Nous vous guidons dans l’alimentation requise pour votre rongeur.
Votre lapin ne s’alimente pas uniquement pour se rassasier. Se nourrir est également un moyen de prévenir contre de possibles affections dentaires (malocclusion), urinaires et digestives. Une bonne alimentation contribue donc à son maintien en bonne santé.
Les ingrédients de base de votre lapin
Ce rongeur est un herbivore strict. Il doit notamment disposer de foin en continu, qui permet autant de faire travailler son tube digestif que ses dents, en les taillant. Votre lapin appréciera également de l’herbe laissée à disposition. Ensemble, le foin et l’herbe constituent 90% de son régime alimentaire. Il en mange en continu et peut se faire une vingtaine de petits repas par jour. A noter qu’il préfère grignoter la nuit.
- Le foin doit être d’excellente qualité. Ainsi, on privilégiera plus le foin de crau, qui est une AOP, preuve de sa richesse. Un foin de qualité est reconnaissable visuellement. Il reste vert et ne rend aucune poussière. Surtout, il a une bonne odeur. S’il dispose de quelques fleurs de pissenlit, c’est un atout non négligeable.
- L’herbe doit être fraîche et être toujours présente dans la gamelle de votre lapin. Il doit pouvoir l’utiliser pour tailler ses dents.
Des granulés pour votre lapin
Votre lapin se nourrit à 90% de foin et d’herbe. Cependant, ses besoins ne sont pas tous couverts. Ils ont besoin d’un complément riche. Il faudra donc opter pour des granulés qui sont tous déshydratés. Attention, il ne faut pas prendre les granulés destinés aux cobayes. Ceux pour votre lapin sont bien spécifiques car ils contiennent le minimum vital en fibres (20%). Ils ont également des protéines pour venir combler le manque nutritionnel du foin et de l’herbe. Enfin, les granulés n’offrent pas la possibilité à votre lapin de choisir ses graines préférées, comme il pourrait le faire avec des céréales.
Des légumes pour votre lapin
Même strict, son régime alimentaire peut voir s’incorporer quelques petites friandises : les légumes. Ils ne sont pas nombreux à entrer dans la composition des menus de votre protégé. Cette liste saura lui faire plaisir, à condition de lui donner en de très petite quantité :
- L’asperge
- Des feuilles d’artichaut
- Du basilic
- De la betterave
- Des blettes
- Des brocolis
- Des carottes
- Du céleri rave
- Du chou, chou de Bruxelles et chou-fleur
- Des épinards
- Des feuilles de radis et de tournesol
- Des haricots verts
- De l’origan
- Des orties
- Du persil, du pissenlit
- Des poivrons
- Du thym
- Des topinambours
Les fruits, eux, sont à donner également avec parcimonie car, sucrés, ils ont tendance à faire grossir plus que de raison votre lapin.
Les crottes de votre lapin
Votre lapin est un animal coprophage. Il manque donc ses excréments assez mous qui se nomment cæcotrophes. Elles sont riches en minéraux, en protéines et en vitamines. Il s’agit d’un deuxième passage obligatoire après l’absorption dans un premier temps de foin et d’herbe. Lors de ce premier passage, le tube digestif n’a pas le temps de tout analyser. Pour sa bonne santé, il est indispensable de le voir manger ses propres crottes.
De l’eau pour votre lapin
S’hydrater est indispensable pour votre lapin. Cela lui permet de maintenir sa température corporelle aux alentours de 39°C. C’est surtout valable l’été, où lors des fortes chaleurs, votre rongeur ne va jamais suer. Il doit donc ingérer des aliments à base d’eau comme du concombre, de la pastèque ou encore des tomates qui feront redescendre sa température interne. Il doit toujours avoir de l’eau à disposition dans sa cage.
A lire aussi : « Les aliments dangereux pour le lapin »
En résumé
Votre lapin est un herbivore strict. Il se nourrit exclusivement de foin et d’herbe. Il doit également avoir un peu de granulés qui viendront lui apporter les compléments alimentaires nécessaires à sa bonne santé. De plus, il est possible de lui donner des légumes et des fruits en très petite quantité. A noter qu’il s’agit d’un animal coprophage et que donc, par conséquent, il manque ses excréments. Veillez également à bien l’hydrater, notamment lors des périodes de fortes chaleurs.
Alimentation des animaux avec des pommes de terre
En cette période où de nombreuses personnes s’intéressent beaucoup au recyclage et à la réduction des déchets, il est bon de rappeler que les animaux d’élevage sont justement utilisés à cette fin depuis que l’homme les a domestiqués. Ils continuent de jouer un rôle important dans l’utilisation d’aliments rejetés pour diverses raisons et souvent désignés par les termes » sous-produits » ou » aliments d’éventualité « .
Disponibilité des aliments de rebut
De nombreux sous-produits destinés à la nutrition animale ont une forte teneur en eau ou sont volumineux, ce qui empêche de les utiliser économiquement ailleurs que dans la région où ils sont produits. Les pommes de terre de rebut sont un des sous-produits alimentaires les plus facilement accessibles au Nouveau-Brunswick, et elles peuvent véritablement être servies aux animaux comme aliment d’éventualité par les éleveurs de la région qui doivent importer des céréales.
Les pommes de terre peuvent être déclassées pour diverses raisons comme la grosseur, la couleur, la forme et l’état pathologique. La saison de végétation, la valeur marchande des pommes de terre et la période de l’année sont autant de facteurs qui influent sur la disponibilité, le coût et la qualité des pommes de terre de rebut. Au Nouveau-Brunswick, le volume des pommes de terre de rebut disponibles peut atteindre 135 millions de tonnes par année.
Manutention et entreposage
Comme un chargement de 10 tonnes de pommes de terre renferme presque 8 tonnes d’eau, la distance où l’on peut transporter économiquement les pommes de terre est très limitée.
Les pommes de terre peuvent geler et l’entrepôt isolé est le meilleur endroit pour les conserver pendant l’hiver, mais il ne serait pas économique de construire un bâtiment qui ne servirait qu’à cette fin. Il est également difficile de conserver des pommes de terre de rebut par temps chaud, surtout dans le cas des tubercules lavés qui se dégradent facilement. La consommation rapide est sûrement la meilleure politique à toute période de l’année.
Les producteurs doivent indiquer à leurs fournisseurs de ne pas leur livrer des lots de pommes de terre de rebut qui renferment beaucoup de pierres. Elles peuvent endommager les machines, et il faut consacrer du temps pour les retirer des mangeoires.
On peut entreposer les pommes de terre non tranchées en les disposant par couches dans un silo horizontal avec du foin préfané. Mais comme les pommes de terre de rebut ne sont pas toujours disponibles au moment où il faut remplir les silos, ce genre d’entreposage est souvent impossible.
On peut également ensiler un mélange composé de trois parties de pommes de terre hachées et d’une partie de foin haché. Toutefois, le coût de l’opération limite beaucoup le recours à cette méthode.
La forte teneur en eau et les grands volumes en cause font des pommes de terre un aliment qui se distribue bien par système automatique, parce qu’il permet de minimiser le temps et la main-d’oeuvre nécessaires pour la manutention. De nombreux producteurs tentent de servir les pommes de terre aux animaux dans un contexte qui exige beaucoup de travail manuel, et ils ne tardent pas à se décourager et à revenir aux aliments plus conventionnels.
Valeur nutritive
Le principal apport des pommes de terre de rebut dans la ration des animaux est leur valeur énergétique. À quantité égale de matière sèche, elles produisent autant d’énergie que les céréales fourragères à cause de leur taux élevé de fécule.
Au moment d’acheter ou de servir des pommes de terre, il faut tenir compte de la teneur en eau des 4,5 kilogrammes de pommes de terre requis pour remplacer un kilogramme de maïs ou d’orge.
Comme la fécule des pommes de terre crue est difficile à digérer, une trop grande quantité de cette matière se trouve soustraite à la dégradation ruminale chez les animaux qui consomment beaucoup de pommes de terre. Lorsque cette fécule non digérée atteint le tractus intestinal inférieur, il peut se produire des troubles digestifs. Ce risque de problèmes digestifs justifie en partie l’établissement d’une quantité maximale recommandée pour la ration.
À cause de leur très faible teneur en fibres, les pommes de terre ne peuvent être considérées comme un aliment fourrager de remplacement; elles seraient plutôt équivalentes à une céréale humide.
Les pommes de terre ne sont pas très riches en protéines, et les animaux qui en consomment beaucoup sans supplémentation de protéines ne présentent pas une bonne performance ou un bon indice de consommation. Les animaux peu lourds ont des besoins élevés en protéines (par rapport à l’ensemble de la ration), ce qui rend la supplémentation de protéines encore plus importante dans les rations à base de pommes de terre. La valeur nutritive générale des pommes de terre est présentée au tableau 1.
Incorporation des pommes de terre dans la ration
Les pommes de terre doivent être incorporées graduellement dans la ration, surtout pour les animaux récemment livrés. La consommation par ces animaux de grandes quantités d’aliments humides et féculents, comme les pommes de terre, peut ajouter à leur stress et causer des problèmes sanitaires.
Appétabilité
Une certaine adaptation est nécessaire, mais les animaux trouvent les pommes de terre appétentes et les consomment volontiers. Des vaches laitières soumises à des essais de consommation ont absorbé plus de 45 kilogrammes de pommes de terre de rebut par jour.
Malgré une grande consommation spontanée par les animaux, on constate généralement une baisse de performance lorsque les pommes de terre constituent beaucoup plus de 30 p. 100 de la matière sèche de la ration. Dans la plupart des cas, il vaut mieux limiter le taux de pommes de terre à moins de 30 p. 100 de la ration.
Cuisson
Les pommes de terre crues sont une excellente source d’énergie pour les ruminants (bovins et ovins), mais elles ont une faible valeur alimentaire pour les porcs à cause de la présence de facteurs antinutritionels et de la mauvaise digestibilité de la fécule. Les pommes de terre cuites constituent une bonne source d’énergie pour les porcs, mais il est généralement plus économique de servir directement les pommes de terre crues aux animaux.
Teneur en eau
Les pommes de terre renferment de 75 à 80 p. 100 d’eau, et il faut prendre soin de ne pas les servir avec d’autres aliments humides et obtenir ainsi une ration dont la teneur en eau dépasserait 70 p. 100. La consommation et le gain journalier sont fréquemment réduits lorsqu’on sert des rations humides, surtout par temps froid.
Les fèces humides des animaux ayant des rations à forte teneur en eau rendent souvent difficile et coûteux de garder les animaux secs et confortables, et elles constituent un autre facteur de la baisse de performance attribuable aux rations humides.
Teneur en fibres
Les problèmes digestifs quelquefois attribués à la forte teneur en eau des pommes de terre sont plutôt causés par leur très faible teneur en fibres. Lorsque les animaux consomment une grande quantité de pommes de terre, il faut ajouter à la ration une source de fibres (fourrage grossier) pour assurer un fonctionnement normal et efficace du rumen.
Dans le cas des vaches laitières, une insuffisance de fourrage grossier réduit la matière grasse du lait et peut causer des troubles digestifs associés à un régime pauvre en fibres. Il faut toujours suivre les recommandations d’usage en ce qui concerne la teneur minimale en fibres (fourrage grossier), et porter une attention spéciale lorsque la ration contient beaucoup de pommes de terre.
Il suffit d’un kilogramme de foin par jour pour fournir suffisamment de fibres à un animal de court engraissement, mais l’animal à l’engraissement pendant plus de 60 jours doit recevoir plus que cette quantité minimale.
Glycoalcaloïdes
Les germes de pommes de terre et les tubercules verdis sous l’effet du soleil renferment des taux élevés d’alcaloïdes toxiques. Une quantité moyenne de tubercules germés ou verdis ne présente pas grand risque, mais il vaut mieux éviter de servir ces tubercules aux animaux en grande quantité.
Étouffement
Les pommes de terre de certaines formes et grosseurs peuvent obstruer les voix respiratoires des animaux. Il est relativement rare que des animaux s’étouffent et meurent de cette façon, mais certains producteurs hésitent à utiliser les pommes de terre par crainte de cette éventualité.
Le risque d’étouffement est minimisé lorsque les mangeoires sont conçues de façon à ce que les animaux gardent la tête baissée en mangeant. Une mangeoire assez grande contribue à réduire la concurrence entre les animaux pour les pommes de terre et à diminuer les risques d’étouffement. Les risques d’étouffement sont plus grands avec les petits tubercules, surtout lorsqu’ils sont gelés, et la prudence est de mise. La seule façon d’éviter toute possibilité d’étouffement est de hacher les pommes de terre avant de les servir, mais les avantages de cette mesure sont discutables.
Privation d’eau
Certains producteurs limitent ou empêchent totalement la consommation d’eau pour les animaux dont la ration contient de grandes quantités de pommes de terre. On suppose qu’avec une réduction de l’eau absorbée, il se produit une baisse de la teneur en matière sèche de l’aliment dans l’appareil digestif, les fèces sont plus sèches et les animaux ont une meilleure performance. Certains producteurs obtiendraient de bons résultats avec cette méthode, mais elle n’est pas recommandée à cause du risque de déshydratation et de baisse de la performance animale.
Lignes directrices pour l’alimentation
On obtiendra de meilleurs résultats à long terme avec un approvisionnement régulier de pommes de terre de rebut. L’approvisionnement irrégulier à court terme est un facteur de risque pour un programme d’alimentation.
Les rations exactes recommandées varient dans chaque cas, mais quelques lignes directrices s’appliquent en général. Le tableau 2 présente des lignes directrices pour l’alimentation de diverses catégories d’animaux. On peut dépasser sans risque la plupart de ces quantités, mais il est douteux que ce soit une bonne décision à cause de la baisse conséquente probable de la performance animale et de la valorisation des aliments.
Supplémentation de protéines dans les rations de pommes de terre
Les pommes de terre apportent beaucoup d’énergie dans une ration, mais relativement peu de protéines. L’absence d’une supplémentation adéquate de protéines est la cause des résultats désappointants obtenus par certains producteurs avec l’utilisation des pommes de terre dans l’alimentation. Dans les cas où les pommes de terre remplacent totalement ou en partie un mélange céréalier, il est bon de respecter à peu près les taux de remplacement indiqués au tableau 3.
Ainsi, lorsqu’on utilise des pommes de terre pour remplacer un mélange céréalier à 14 p. 100 de protéines, chaque unité du mélange remplacé représente une combinaison d’énergie, de protéines, de minéraux et de vitamines. Les pommes de terre remplacent toute l’énergie et une partie des protéines, mais elles contribuent très peu à l’apport de minéraux et de vitamines dans la ration.
Supplémentation de minéraux et de vitamines dans les rations à base de pommes de terre
Comme les pommes de terre sont pauvres en minéraux (surtout en calcium et en magnésium) et en vitamines, il faut enrichir les rations des animaux qui en consomment beaucoup. Dans certains cas, les minéraux et les vitamines nécessaires sont présents dans le complément protéique commercial, ou ils peuvent être incorporés dans un complément protéique préparé à la demande du client. Il faut prévoir la consommation de sel à volonté dans chaque cas, car les besoins en sel peuvent augmenter avec une ration à forte teneur en eau.
On doit toujours privilégier l’addition de compléments minéraux et vitaminés directement dans la ration, que ce soit dans le mélange céréalier ou dans la mangeoire. Les animaux ne consomment généralement pas la quantité requise d’un minéral offert à volonté : ils en consomment trop ou pas assez en général. Il vaut mieux considérer l’offre de minéraux à volonté comme une mesure de sécurité additionnelle plutôt qu’une partie essentielle de la ration.
Dans certains cas, l’alimentation à volonté est le seul moyen pratique de fournir les compléments minéraux. On utilise alors un minéral qui est aussi complet que possible. Presque tous les minéraux renferment du calcium et du phosphore à divers degrés. Le minéral qui renferme du magnésium et du sélénium doit être considéré comme meilleur. La présence d’un taux de vitamines élevé est aussi un avantage lorsqu’il n’existe pas de programme régulier d’injection de vitamines. Il est aussi préférable que le mélange céréalier renferme du sel dans la plupart des cas.
Lorsque les minéraux sont déposés en couverture dans la mangeoire, la dose raisonnable se situe entre 50 et 100 grammes par animal par jour. La quantité exacte requise varie en fonction des autres aliments de la ration et du complément minéral utilisé.
Il ne faut pas oublier que le sel enrichi d’oligo-éléments n’est pas l’équivalent d’un minéral commercial. Comme son nom l’indique, ce sel contient des oligo-éléments (cuivre, zinc, etc.), mais il ne renferme pas les principaux minéraux que sont le calcium, le phosphore et le magnésium, et il ne peut entrer dans la catégorie des compléments minéraux complets.
Conclusions
Les facteurs dont il faut tenir compte pour l’utilisation des pommes de terre dans une ration sont les mêmes que pour tout autre sous-produit à forte teneur en eau. Le coût d’achat, le coût de manutention et l’approvisionnement régulier sont des facteurs importants.
Il faut bien analyser le coût total de l’utilisation des pommes de terre pour l’alimentation des animaux. Le coût peut être considérable selon l’emplacement de la ferme et les systèmes d’entreposage et de manutention nécessaires. Le prix payé pour les pommes de terre doit s’ajouter aux coûts prévus pour le transport, l’entreposage et la distribution des tubercules.
Comme les pommes de terre sont pauvres en protéines et riches en énergie, il faut déterminer dans quelle mesure elles complètent les autres aliments de la ration. Lorsque tous les autres aliments disponibles sont pauvres en protéines, il serait préférable de ne pas incorporer de pommes de terre à la ration.
Les pommes de terre sont un aliment très énergétique qui doivent concurrencer les céréales fourragères conventionnelles. Lorsqu’elles sont consommées à des taux moyens, la performance animale doit être semblable à celle des animaux qui reçoivent une quantité équivalente de céréales sèches. Le coût des pommes de terre et de la main-d’oeuvre nécessaire pour la manutention sont des facteurs importants à considérer lorsqu’on analyse la faisabilité d’incorporer cet aliment dans la ration.
refuge le cochon dingue
Le cochon d’Inde produit deux sortes de crottes :
– À l’issue d’une première digestion, il expulse des cæcotrophes. Elles sont le résultat d’une fermentation bactérienne dans le cæcum et sont riches en eau et surtout en protéines et vitamines (vitamines K et B) qui n’ont pas été digérées. C’est pourquoi le cochon d’Inde les mange, en les recueillant directement à leur sortie de l’anus. Il en produit environ 150 par jour, et si on l’empêche de les manger, sa croissance est réduite de 20 % !
– Après une seconde digestion, il expulse des crottes » normales « , longues et sèches, constituées de fibres non digérées. Il faut aussi savoir que les muscles intestinaux du cobaye sont très peu développés. C’est la nourriture consommée en permanence qui assure la continuité des mouvements de ses intestins : si le cobaye ne peut pas manger tout au long de la journée, les mouvements de ses intestins s’arrêtent et l’animal entre en état de stase digestive, ce qui est très dangereux pour sa santé.
Autre particularité : le cobaye ne peut pas vomir. Il est donc inutile – et c’est même très dangereux pour lui – de le mettre à jeûn avant une opération chirurgicale
CHOISIR LES BONS GRANULÉS
Il faut toujours choisir un aliment » complet » (granulés complets ou extrudés) plutôt qu’un mélange de graines. Pourquoi ? Parce que le cochon d’Inde est un gourmand qui a tendance à trier les graines pour ne manger que ses préférées… les plus caloriques, bien sûr ! Quand le cobaye trie ainsi ses graines, il finit par souffrir de déséquilibres alimentaires (carences en vitamines, obésité) et entraîne beaucoup de gâchis car vous êtes obligé de jeter une bonne partie des graines non consommées. Donnez donc toujours un aliment complet, qui se présente sous la forme de granulés extrudés. Chaque granulé est de la même forme que les autres et contient un mélange de tout ce dont le cobaye a besoin : le tri est impossible !
La ration préconisée est de 30 à 40 g par jour.
Dernier conseil : ne donnez jamais de granulés destinés à d’autres espèces de rongeurs ou à des lapins, ni de granulés » tous rongeurs » comme on en voit parfois. Chaque espèce a des besoins qui lui sont propres ! Les granulés pour lapin, par exemple, ne contiennent pas assez de vitamine C et sont trop riches en vitamine D pour un cochon d’Inde.
L’emballage de granulés pour cobaye doit annoncer au moins 2 000 mg de vitamine C par kilo.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent encore, les granulés (extrudés) ou mélanges de graines ne sont pas l’aliment de base du cochon d’Inde ! Ce dernier est un herbivore strict : sa nourriture de base se compose de végétaux frais (légumes, fruits, herbes…) et secs (foin).À l’état sauvage, dans les Andes, le cobaye ne se nourrit ni de graines ni de croquettes industrielles…En captivité, les granulés ne sont qu’un complément, utile pour que le cobaye puisse disposer de nourriture en permanence, profiter de vitamines supplémentaires et, pourquoi pas, user ses dents au passage! Cette idée que les granulés sont – et doivent – constituer l’alimentation principale du cobaye a été lancée par les fabricants de produits pour animaux. La vente de croquettes industrielles est en effet un commerce très lucratif ! Cette croyance est ainsi largement véhiculée par la plupart des vendeurs en animalerie, qui affirment que les légumes sont mauvais pour les cochons d’Inde et que seuls les granulés sont inoffensifs et leur apporteront tout ce dont ils ont besoin… Pourquoi? Pour faire acheter aux clients leurs boîtes de granulés ! C’est pour cela que les cochons d’Inde en animalerie n’ont jamais de légumes dans leur cage : ainsi les clients croient qu’ils ne mangent que des granulés. Mais alors, pourquoi les granulés sont-ils toujours si populaires ? Au départ, les croquettes industrielles ont été créées pour nourrir les animaux de laboratoire : ceux-ci n’étant pas destinés à vivre longtemps, le but n’était pas d’entretenir des animaux leur vie durant mais juste de les maintenir en vie le temps de leur » service » de manière rentable. Par la suite, l’utilisation exclusive de croquettes est devenue la norme, pour raisons commerciales et pratiques. Beaucoup de personnes pensent encore qu’il suffit de remplir une mangeoire de granulés une fois par jour pour rendre un cobaye heureux : c’est bien plus pratique ! Hélas, en plus de ne pas être adaptés à une utilisation en tant que nourriture principale, les granulés sont parfois néfastes : leur fabrication met en oeuvre de nombreuses graines qui ne sont pas adaptées au régime alimentaire du cobaye… qui n’est pas granivore. Les graines de tournesol et d’arachide, par exemple, sont beaucoup trop grasses et provoquent chez lui de graves déséquilibres. Quand on fait remarquer cela aux propriétaires de cobayes, ils répondent toujours que leur animal n’a jamais eu de problème. En effet, le cochon d’Inde semble souvent bien portant… du fait de la graisse apportée par les graines ! Pour finir, les graines contenues dans les mélanges sont molles et ne participent pas à l’usure des dents. Le cochon d’Inde devient paresseux en ne mangeant que des graines » faciles » à décortiquer et ainsi n’use plus ses dents correctement.
LE FOIN, INDISPENSABLE!
Le foin est l’aliment de base du cochon d’Inde, qu’il doit consommer en permanence pour faire fonctionner correctement les muscles de son système digestif. Mais pas seulement ! L’herbe – et donc l’herbe séchée, c’est-à-dire le foin – contient des cristaux de silicium : lors de la mastication, ces cristaux abrasifs sont exposés et broyés par les molaires du cobaye.
Comme le foin est un aliment peu nutritif, le cobaye doit en manger tout au long de la journée. Cette mastication continuelle favorise l’usure des molaires et prémolaires, qui poussent de plus d’un millimètre par semaine !
Le foin doit toujours sentir bon, n’être ni poussiéreux ni humide, et ne jamais avoir une odeur de moisi. Stockez-le dans un endroit frais et sec. Il est préférable de prendre un produit de bonne marque pour s’assurer de sa qualité.
Attention à certains foins biologiques non traités : ils sont parfois infestés d’acariens ou de larves de mites. Attention également aux foins trop riches en luzerne, car ils contiennent trop de carbone et d’hydrates de calcium
FRUITS ET LÉGUMES
Encore trop d’amateurs ne donnent des légumes qu’occasionnellement pour les raisons suivantes : c’est trop cher, les vendeurs disent que c’est mauvais pour les cochons d’Inde, et c’est trop contraignant d’aller en acheter régulièrement.
Dans ce cas, il est plus judicieux de ne pas choisir un herbivore comme animal de compagnie !
Ce sont les légumes (avec le foin) qui constituent la majeure partie de l’alimentation du cochon d’Inde.
En tant qu’herbivore strict, il consomme environ un dixième de son poids en végétaux frais chaque jour !
Si vous avez plusieurs cochons d’Inde, pour éviter que l’un ne vole un gros morceau de légume et aille le manger seul dans un coin, vous pouvez couper tout en petits morceaux !
Les fruits et légumes doivent toujours être distribués lavés, séchés, et à température ambiante, c’est-à-dire pas directement sortis du réfrigérateur. Et bien sûr, on ne donne aucun légume pourri ou pas frais. Quand les fruits et légumes ne sont pas traités, l’idéal est de ne pas les éplucher, car c’est dans la peau que réside une bonne partie des vitamines.
10 RÈGLES D’OR DE L’ALIMENTATION
1. Choisissez un aliment complet en granulés, et surtout pas de mélange.
2. N’oubliez pas que l’aliment en granulés n’est qu’un complément et ne constitue pas la nourriture principale.
3. Ne donnez jamais de granulés destinés à d’autres espèces de rongeurs ou à des lapins, ni de granulés » tous rongeurs « .
4. Offrez toujours du foin frais à volonté.
5. Offrez des légumes frais tous les jours (un dixième du poids du cobaye), lavés, séchés, et à température ambiante.
6. Donnez 20 mg de vitamine C par jour pour un cochon d’Inde de 1 kg ; sous forme de légumes frais de préférence ou sous forme soluble à la seringue (sans aiguille).
7. Ne modifiez jamais brusquement l’alimentation.
8. Ne donnez jamais de persil à une femelle gestante ou allaitante.
9. Veillez à ce que le cochon d’Inde ait toujours des matériaux à ronger.
10. En cas de doute, abstenez-vous !
Quelle quantité de nourriture donner à vos cochons d’Inde ?
Chaque cochon d’Inde aura besoin de nourriture sèche et de nourriture fraîche tous les jours et doit avoir accès à du foin en permanence. La nourriture fraîche que vous leur donnez va déterminer la quantité nécessaire, mais prévoyez environ 100g de nourriture fraîche par jour par cochon d’Inde. Ne leur donnez pas trop de fruits car ceux-ci sont très acides et peuvent les irriter autour du museau. Certains propriétaires choisissent de toujours laisser de la nourriture dans la gamelle pour qu’ils puissent grignoter toute la journée, alors que d’autres recommandent de mettre environ un tiers de gamelle par jour par animal, peut-être un peu plus s’il fait froid dehors, s’ils ont été malades récemment, s’ils sont jeunes ou s’il s’agit d’une femelle qui a récemment été en période de gestation ou d’allaitement.
La nourriture sèche et la nourriture fraîche sont toutes deux indispensables pour une alimentation équilibrée.
Si vous remarquez que votre cochon d’Inde devient légèrement douillet, vous pouvez réduire les quantités de nourriture sèche que vous lui donnez. Essayez de légèrement diminuer cette quantité pendant quelques mois, puis encore davantage si le surpoids persiste. Continuez de leur donner du foin (sans limite) et des légumes comme d’habitude, et bien entendu, arrêtez les friandises.
Pourquoi donner de la vitamine C à mon cochon d’Inde ?
Le cochon d’Inde, ou cobaye, est un rongeur de taille moyenne qui trouve de plus en plus sa place au sein des foyers français. Très affectueux, il apprécie la compagnie des enfants et fera la joie de toute la famille. Attention de ne pas oublier de lui donner quotidiennement de la vitamine C : elle est vitale pour son épanouissement.
Sommaire :
- Pourquoi le supplémenter en vitamine C ?
- Quels aliments contiennent de la vitamine C ?
- Comment lui administrer sa dose de vitamines ?
Pourquoi le supplémenter en vitamine C ?
Avant d’adopter votre petit compagnon, vous devez vous renseigner sur tous ses besoins.
Le cochon d’Inde, tout comme les humains, ne synthétise pas la vitamine C, ou acide ascorbique. Il est donc vital de lui en donner tous les jours pour qu’il ne souffre pas de carences.
Pesez-le fréquemment afin de connaître la bonne quantité de vitamines à lui administrer. Un animal en bonne santé aura besoin de 20mg/kg journaliers tandis qu’une femelle gestante ou un cobaye convalescent devront ingérer 60mg/kg.
S’il ne reçoit pas ces apports quotidiens, votre petit compagnon risque de souffrir de problèmes locomoteurs : il aura du mal à se déplacer et pourra même être atteint d’une paralysie du train arrière. La baisse d’appétit est également un symptôme de la carence en vitamine C, tout comme les fractures fréquentes.
Quels aliments contiennent de la vitamine C ?
Certains types de nourriture comme les granulés pour cochons d’Inde contiennent de la vitamine C mais celle-ci est très fragile et se dégrade vite au contact de la lumière. Ce n’est donc pas suffisant.
Plusieurs végétaux comme le kiwi, les poivrons, le brocoli, les agrumes ou le fenouil, sont également riches en vitamines, mais vous ne pourrez jamais savoir quelle quantité le cochon d’Inde a réellement ingéré. Il est donc conseillé de le supplémenter vous-même en vitamine C.
Comment lui administrer sa dose de vitamines ?
La dose de vitamine C contenue dans les granulés et dans les légumes journaliers n’est souvent pas assez importante, d’autant plus que la molécule perd de son efficacité au contact de la lumière.
Vous pouvez donc utiliser des comprimés ou un sirop pour lui faire avaler tous les jours la bonne quantité de vitamines. Ajoutez le comprimé aux granulés ou glissez-le au milieu des légumes dans sa cage.
Si votre cobaye fait le tri et ne le mange pas, il vous reste la solution de la pipette. Prenez une seringue de petite taille et prenez l’habitude de donner sa dose au cochon d’Inde tous les matins. Cela deviendra vite un moment privilégié entre vous deux.
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