Table des matières
- L’appareil digestif du chien
- Anatomie de l’appareil digestif • Dents du chien
- Définition de l’appareil digestif du chien
- Anatomie du tube digestif du chien
- Anatomie de la cavité buccale du chien
- Anatomie des dents du chien
- Anatomie de l’estomac et de l’intestin grêle du chien
- Anatomie du côlon et de l’anus du chien
- Anatomie du foie du chien
- Anatomie de la rate du chien
- Maladies du système digestif chez le chien
- Découvrez les autres anatomies du chien
- Le rôle de l’intestin grêle dans la digestion
- La fin de la digestion
- L’absorption des nutriments
- L’appareil digestif du chien : en bref
- Les différentes étapes de la digestion
- Les intestins
- Appareil digestif de la poule: particularitès anatomo-physiologiques
- 3. DIGESTION MICROBIENNE
- 4. ABSORPTION DES NUTRIMENTS
- CONCLUSION
- LA BIBLIOGRAPHIE
- Le principe de la digestion chez le chien
- Étape n°1 : la gueule
- Étape n°2 : l’œsophage
- Étape n°3 : l’estomac
- Étape n°4 : l’intestin grêle
- Étape n°5 : le côlon
- Digestion du chien
- Principe et fonctionnement de la digestion du chien
- Temps de digestion d’un chien
- Problèmes digestifs du chien : comment les reconnaître ?
L’appareil digestif du chien
L’appareil digestif du chien comprend les différents organes qui interviennent dans la digestion, de la bouche jusqu’à l’anus, ainsi que les glandes digestives, comme le foie et le pancréas.
Les aliments sont broyés dans la bouche par les dents, et imbibés de salive avant d’être avalés. Le chien avale très vite des morceaux assez gros sans mastiquer beaucoup.
Les glandes salivaires, nombreuses, sécrètent la salive qui agit en humidifiant et en lubrifiant les aliments.
Les enzymes contenues dans la salive débutent le phénomène de digestion de certains constituants des aliments. Le bol alimentaire passe ensuite dans le pharynx, carrefour des voies respiratoires et digestives, puis dans l’oesophage jusqu’à l’estomac.
La musculature de l’oesophage permet l’avancée des aliments dans sa lumière, mais il n’a aucun rôle dans la digestion.
L’estomac du chien est assez petit, sa contenance est de l’ordre de un à deux litres. Mais l’estomac est un organe très dilatable. Le chien peut avaler de grandes quantités de nourriture, son estomac va se dilater et son ventre se gonfler.
Les glandes de l’estomac sécrètent des enzymes extrêmement puissantes, ainsi que des acides capables de digérer ce que le chien a avalé. La musculature de l’estomac aide à la digestion et à la progression des aliments dans le tube digestif vers l’intestin grêle.
Celui-ci mesure environ six fois la longueur du chien, soit plus de trois mètres… C’est dans l’intestin grêle que se déverse la bile sécrétée par le foie et les sucs pancréatiques.
Sur toute sa longueur, l’intestin grêle est parsemé de glandes favorisant la digestion.
La digestion s’achève dans le gros intestin, où les matières fécales se forment. Dans le gros intestin sont également synthétisées de nombreuses vitamines essentielles à l’organisme.
Le rectum termine le tube digestif. Dans cette portion, les fèces sont stockées jusqu’à leur expulsion.
Deux glandes situées de part et d’autre du rectum, les glandes anales, sécrètent un produit gras et malodorant qui sert à lubrifier le passage des matières fécales. Le foie du chien est composé de quatre lobes hépatiques. Les fonctions du foie sont nombreuses et variées : synthèse des lipides, des albumines, synthèse de l’urée, de l’acide urique, synthèse des agents de la coagulation sanguine. Le foie sert de réservoir pour le sang et les vitamines ; c’est aussi l’organe qui détruit les toxines.
Les cellules du foie sécrètent la bile qui est stockée dans la vésicule biliaire, avant de se déverser dans l’intestin grêle. La bile sert essentiellement à digérer les graisses.
Le pancréas sécrète le suc pancréatique qui permet la dégradation des aliments grâce aux nombreuses enzymes qu’il contient.
Le pancréas sécrète également l’insuline et le glucagon, hormones de la régulation de la glycémie.
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Anatomie de l’appareil digestif • Dents du chien
Les thèmes abordés
- Définition de l’appareil digestif du chien
- Anatomie du tube digestif du chien
- Anatomie de la cavité buccale du chien
- Anatomie des dents du chien
- Anatomie de l’estomac et de l’intestin grêle du chien
- Anatomie du côlon et de l’anus du chien
- Anatomie du foie du chien
- Anatomie de la rate du chien
- Maladies du système digestif chez le chien
- Découvrez les autres anatomies du chien
Définition de l’appareil digestif du chien
L’appareil digestif, ou système digestif du chien, est constitué d’un ensemble d’organes impliqués dans la transformation des aliments, en vue d’assurer l’apport en nutriments à l’organisme, indispensables à son bon fonctionnement.
Le tube digestif est tapissé d’une muqueuse renfermant de petites glandes qui produisent des sucs permettant la digestion.
L’appareil digestif du chien comprend aussi d’autres organes, parmi eux :
• Le foie qui assure différentes fonctions : une fonction d’épuration, une fonction de synthèse et une fonction de stockage.
• La rate : qui joue un rôle dans l’immunité et dans le renouvellement des cellules sanguines.
Anatomie du tube digestif du chien
Le tube digestif du chien est composé de :
• La cavité buccale : appelée également bouche, elle est le point de départ du tube digestif. Les aliments sont mastiqués à l’aide des dents puis débute la digestion : les glandes salivaires produisent de la salive qui se mélange avec les aliments et facilite leur passage dans l’œsophage (par l’intermédiaire du pharynx) en les enduisant d’un lubrifiant.
• Le pharynx : encore appelé arrière bouche, il s’agit d’un canal en forme d’entonnoir situé entre la bouche et l’œsophage, au carrefour des voies digestives et respiratoires. Il communique avec le nez et les oreilles du chien.
• L’œsophage : est une portion du tube digestif, en forme de tube, chargée de transporter les aliments de la bouche à l’estomac.
• L’estomac : assure le malaxage des aliments.
• L’intestin grêle : est un organe en forme de tube, situé entre l’estomac et le côlon, qui a pour fonction de poursuivre la digestion et d’absorber les nutriments.
• Le côlon : également appelé gros intestin, fait suite à l’intestin grêle et forme la dernière partie du tube digestif, avant l’anus.
• Le rectum et l’anus : permettent de retenir et de réguler le passage des matières fécales vers l’extérieur.
Anatomie de la cavité buccale du chien
La cavité buccale du chien est composée de :
• La denture : elle comprend l’ensemble des dents du chien.
• L’épiglotte : est une languette cartilagineuse triangulaire située derrière la langue qui obstrue le larynx lors de la déglutition (quand le chien avale).
• La langue : est l’organe gustatif hébergeant les bourgeons du goût inclus dans les papilles de la muqueuse linguale. Ces papilles procurent à la langue sa texture rugueuse. La langue du chien est moins rugueuse que celle du chat.
• Le larynx : est l’organe de la voix, constitué de différents cartilages.
• La mandibule : désigne la mâchoire inférieure. Elle s’articule avec le crâne au niveau de l’articulation mandibulaire et porte les dents inférieures, en opposition aux dents de la mâchoire supérieure.
• Le palais dur : encore appelé voûte palatine, c’est le plafond osseux situé à l’avant de la cavité buccale du chien. Il est recouvert d’une muqueuse épaisse comportant des reliefs en forme de crêtes qui facilitent le mouvement des aliments vers le pharynx.
• Le palais mou : encore appelé voile du palais, il est nommé ainsi car il n’est pas osseux mais musculo-membraneux. Il prolonge le palais dur.
• Le pharynx : encore appelé arrière bouche, il s’agit d’un canal en forme d’entonnoir situé entre la bouche et l’œsophage, au carrefour des voies digestives et respiratoires. Il communique avec le nez et les oreilles.
Anatomie des dents du chien
La denture déciduale du chiot
La denture déciduale est le terme employé pour parler des dents provisoires chez le chiot remplacées ultérieurement par les dents définitives. Les dents déciduales correspondent aux dents de lait.
Comme chez l’humain, la denture du chien se met en place en différentes étapes. Le chiot naît sans dent puis progressivement les dents de lait apparaissent.
A l’âge de 3 mois environ, le chiot possède sa première denture, pour présenter 28 dents déciduales avant 4 mois : 12 incisives, 4 canines et 12 prémolaires (dont 6 à la mâchoire supérieure et 6 à la mâchoire inférieure).
Les dents de lait vont progressivement tomber et être remplacées par les dents définitives, de sorte qu’à 6 mois environ, la “bouche définitive est achevée” (sauf rares exceptions comme chez le Chihuahua par exemple).
Lorsque les dents de lait ne tombent pas spontanément, ce qui est fréquent chez les petites races de chiens, il est impératif de les retirer car elles créent un obstacle à la croissance des dents définitives générant tartre et infection. Une intervention chirurgicale (avulsion dentaire) est alors pratiquée par le vétérinaire afin d’extraire les dents.
La denture définitive du chien
Les dents du chien adulte sont plus épaisses et plus solides.
Le chien adulte présente 42 dents permanentes (soit 4 prémolaires et 10 molaires supplémentaires par rapport au chiot) réparties sur deux mâchoires :
20 dents pour la mâchoire supérieure : 6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires (6 précarnassières et 2 carnassières) et 4 molaires (4 tuberculeuses).
22 dents pour la mâchoire inférieure : 6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires (8 précarnassières) et 6 molaires (2 carnassières et 4 tuberculeuses).
• Les incisives : elles possèdent une seule racine et ont pour fonction de couper et rogner. Il existe 3 incisives par demi-mâchoire appelées respectivement du centre vers la périphérie : pince, mitoyenne et coin. Leur forme présente l’aspect d’une fleur de lys.
• Les canines : encore appelées crocs, ce sont les plus fortes et les plus grandes des dents à une seule racine. Les canines supérieure et inférieure ont pour fonction de tenir et déchirer.
• Les précarnassières : il s’agit des prémolaires situées avant les carnassières. Leur taille augmente jusqu’à la carnassière. Elles possèdent de une à trois racines et ont pour fonction de couper, tenir et déchirer.
• Les carnassières : les carnassières inférieures constituent les premières molaires tandis que les carnassières supérieures sont considérées comme les quatrièmes prémolaires. Chez le chien, comme chez le chat, les carnassières sont les dents sécodontes les plus grosses. Elles possèdent de une à trois racines et ont pour fonction de broyer.
• Les tuberculeuses : il s’agit des molaires situées après les carnassières. Elles sont plus petites, aplaties et en forme de mamelon.
Anatomie de l’estomac et de l’intestin grêle du chien
L’estomac du chien
L’estomac est un organe creux en forme de sac, situé entre l’œsophage et le duodénum de l’intestin grêle. Il participe à la digestion des aliments par l’intermédiaire des sucs gastriques.
Il est constitué de différentes parties :
• Le cardia : fait suite à l’œsophage, est l’orifice par lequel les aliments arrivent dans l’estomac du chien.
• Le fundus : est la partie haute de l’estomac, encore appelée grosse tubérosité, chargée de stocker temporairement les aliments.
• Le corps : est la partie principale de l’estomac dans laquelle les aliments sont décomposés.
• L’antre pylorique : se situe dans la partie basse de l’estomac et stocke les aliments décomposés avant leur passage dans l’intestin grêle.
• Le polype : aussi nommé valve pylorique, établit la jonction avec l’intestin grêle. Il est en forme d’entonnoir et contrôle la vidange des aliments décomposés par le duodénum.
L’estomac du chien possède trois fonctions essentielles :
• Un rôle de réceptacle permettant de stocker provisoirement les aliments et de les mélanger.
• Un rôle de pré-digestion des protéines alimentaires grâce au suc gastrique.
• Un rôle de vidange des aliments vers l’intestin grêle avec un débit contrôlé favorisant les processus de digestion et d’absorption.
L’intestin grêle du chien
L’intestin grêle est un organe creux, en forme de tube, situé entre l’estomac et le côlon (ou gros intestin).
Il est constitué de différentes parties :
• Le duodénum : est la première portion de l’intestin grêle.
• Le jéjunum : est la portion de l’intestin grêle située entre le duodénum et l’iléon.
• L’iléon : est la dernière portion de l’intestin grêle.
L’intestin grêle du chien a pour fonction de :
• Poursuivre la digestion des aliments grâce au suc intestinal qu’il sécrète.
• Absorber les nutriments issus de la digestion.
Anatomie du côlon et de l’anus du chien
Le côlon du chien
Le côlon, également appelé gros intestin, fait suite à l’intestin grêle et forme la dernière partie du tube digestif, avant l’anus.
Il est constitué de différentes parties :
• Le cæcum : est en forme de sac et correspond à la première partie du gros intestin. Il relie le côlon à l’intestin grêle.
• Le côlon ascendant : aussi appelé côlon droit, est le segment le plus volumineux du côlon. Il débute par le cæcum et se prolonge jusqu’au côlon transverse.
• Le côlon transverse : relie le côlon ascendant au côlon descendant.
• Le côlon descendant : aussi nommé côlon gauche, part du côlon transverse et se prolonge jusqu’au côlon sigmoïde.
• Le côlon sigmoïde : est le dernier segment du côlon et relie ce dernier au rectum.
• Le rectum : est la dernière partie du côlon avant l’anus. C’est un tube musculaire reliant le gros intestin au canal anal dont la fonction est de collecter les selles avant la défécation.
L’anus du chien
L’anus est l’orifice terminal du tube digestif, faisant suite au côlon et au rectum.
Le canal anal, situé entre le rectum et l’anus, permet de retenir et de réguler le passage des matières fécales à l’extérieur, se trouvant dans le rectum, grâce à deux muscles en forme d’anneau : le sphincter interne et le sphincter externe.
La région anale désigne l’anus et sa zone de pourtour, dont les sacs anaux (ou glandes anales), deux petites poches situées de part et d’autre de l’anus du chien. Chaque glande anale s’abouche latéralement à ce dernier grâce à un petit orifice par lequel sa sécrétion est évacuée dans le milieu extérieur.
De nombreuses troubles peuvent survenir dans la région anale et provoquer une gêne ou une douleur pour le chien. Parmi ces troubles, on rencontre en particulier les affections touchant les glandes anales comme un problème de vidange, une inflammation, une infection pouvant provoquer un abcès, une tumeur…
En savoir plus : sur les glandes anales du chien.
Anatomie du foie du chien
Le foie est volumineux et très échancré.
Il est divisé en six lobes principaux (voire sept si on considère que le lobe caudé est divisé en deux parties).
Le lobe moyen porte la vésicule biliaire qui stocke et concentre la bile produite par le foie.
Le foie du chien produit la bile
La bile, liquide jaunâtre, est sécrétée en permanence par les cellules hépatiques (du foie) et acheminée vers le duodénum par les voies biliaires.
De nombreux composants de la bile, dont entre autres les acides biliaires, participent à la digestion des graisses qui se déroule dans l’intestin grêle.
La bile transporte également vers l’intestin grêle les déchets liposoluble provenant du foie.
Le foie du chien détoxifie l’organisme
Le foie représente l’usine de l’organisme
Il a pour rôle de dégrader les molécules toxiques en dérivés non toxiques.
Ceux-ci seront ensuite éliminés par :
• Les reins : les produits hydrosolubles passent dans l’urine via le sang.
• L’intestin : les produits liposolubles passent dans les selles via la bile.
Exemples de transformations effectuées par le foie du chien
• L’ammoniaque
Le foie du chien transforme notamment l’ammoniaque, très toxique pour le système nerveux, en urée qui est ensuite éliminée par les reins. L’ammoniaque est issue de la digestion des protéines, elle provient du côlon et est acheminée vers le foie par la veine porte.
• La bilirubine libre
Les globules rouges âgés sont détruits dans la rate où l’hémoglobine est transformée en bilirubine libre. Elle parvient par le sang au foie qui transforme cette molécule très toxique en bilirubine conjuguée non toxique. Cette dernière représente le composant majoritaire de la bile qui lui donnera sa couleur jaune caractéristique. La bile est ensuite éliminée par l’intestin, elle donne leur couleur marron / jaune aux selles.
Le foie du chien stocke et redistribue les nutriments issus de la digestion
Le foie intervient dans le métabolisme des glucides et des lipides en permettant leur stockage dans ses cellules sous forme de molécules plus complexes :
• Les glucides (glucose, galactose, fructose) sont transformés puis stockés sous forme de glycogène.
• Les lipides sont transformés puis stockés sous forme de triglycérides.
En réponse aux besoins énergétiques de l’organisme, ces molécules sont libérées et transformées dans le sens inverse en glucides simples ou en acides gras (lipides).
Si les réserves de glycogène sont épuisées, les cellules hépatiques ont le pouvoir de synthétiser du glucose, notamment à partir d’acides aminés. Ce processus est nommé néo-glucogénèse.
Le foie du chien synthétise la majorité des protéines sanguines
La majorité des protéines sanguines (facteurs de la coagulation, albumine, toutes les globines telles que l’hémoglobuline et la globuline) sont synthétisées par le foie à partir des protéines issues de la digestion.
Un dysfonctionnement hépatique entraîne donc une chute du taux sanguin de ces protéines avec des répercussions importantes : une chute des facteurs de la coagulation entraîne des hémorragies, un défaut d’albumine entraîne de l’ascite.
Glossaire du foie du chien
Lobes : le foie du chien possède 6 lobes, voire 7 si l’on considère que le lobe caudé est divisé en deux.
Vésicule biliaire : organe de l’abdomen annexé au tube digestif possédant une fonction de réservoir. Stocke la bile sécrétée par le foie dans l’attente d’être utilisée pour la digestion. La vésicule biliaire est ainsi reliée au foie et au duodénum. La bile se déverse dans le duodénum via le canal cholédoque.
Anatomie de la rate du chien
La rate possède plusieurs fonctions :
Les fonctions d’épuration de la rate
La rate du chien joue un rôle de filtration (plus efficace que chez le chat) des cellules fragilisées et des parasites intra-cellulaires ainsi qu’une fonction hémolytique (remodelage des globules rouges circulants, destruction des globules rouges vieillissants…).
Les fonctions métaboliques de la rate
La rate du chien joue entre autres un rôle dans le métabolisme des lipides, du fer…
Le rôle de stockage de la rate
La rate du chien joue un rôle de réservoir sanguin (chez le chien, la rate renferme dans les conditions normales, 10 à 20 % du volume sanguin total), réserve de cellules sanguines, réserve de fer (ensuite utilisé pour la synthèse de l’hémoglobine).
Le rôle hématopoïétique de la rate
La rate du chien joue un rôle dans l’ensemble des phénomènes assurant la production et le renouvellement des cellules sanguines dans l’organisme. Cette activité disparaît chez le chien adulte, elle n’a lieu d’être que durant le développement foetal. On notera toutefois chez le chien adulte, la persistance assez fréquente d’un potentiel hématopoïétique de la rate appelé extramédullaire (lié au fait que des cellules souches circulantes viennent se fixer dans la rate).
Le rôle immunitaire de la rate
La rate du chien joue un rôle essentiel lors de la première exposition de l’organisme à une invasion bactérienne ainsi que dans l’élimination des bactéries. En effet, c’est le principal organe de production des immunoglobuline M.
Maladies du système digestif chez le chien
- Affections courantes de la rate chez le chien
- Diarrhées chez le chien
- Dilatation-torsion d’estomac chez le chien
- Gastro-entérite aigüe chez le chien
- Glandes anales chez le chien
- Hernie périnéale chez le chien
- Insuffisance hépatique chez le chien
- Insuffisance pancréatique chez le chien
- Mon chien est constipé
- Mon chien vomit
- Occlusion intestinale chez le chien
- Pancréatite chez le chien
- Rupture de la rate chez le chien
- Shunt porto-systémique chez le chien
- Tumeurs de la bouche chez le chien
- Tumeurs de la rate chez le chien
- Tumeurs de l’estomac chez le chien
- Tumeurs de l’intestin chez le chien
- Tumeurs du foie chez le chien
Découvrez les autres anatomies du chien
- Tumeurs du foie chez le chien
- Tumeurs de la bouche chez le chien
- Anatomie de l’appareil cardio-vasculaire du chien
- Anatomie de l’appareil endocrinien du chien
- Anatomie de l’appareil reproducteur du chien et de la chienne
- Anatomie de l’appareil respiratoire du chien
- Anatomie de l’appareil urinaire du chien et de la chienne
- Anatomie de l’oreille interne du chien
- Anatomie de l’œil du chien
- Anatomie du squelette du chien
- Anatomie du système nerveux du chien
- Anatomies externe et interne du chien et de la chienne
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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160 *V 7avbil1904
DES VARIATIONS DE LONGUEUR DE L’INTESTIN Par M. Adolphe Blogh.
Il n’est rien de plus variable que la longueur de l’intestin, aussi bien chez l’homme que chez les animaux, et aussi bien dans une même race que chez les descendants d’un seul et même couple.
Il résulte de là que chaque anatomiste indique d’autres moyennes, comme on peut s’en assurer par les tableaux qui se trouvent plus loin, et qui concernent l’espèce humaine.
Mais il ne faut pas oublier que les mesures de l’intestin diffèrent suivant les conditions dans lesquelles on opère, et suivant le procédé que l’on emploie pour mesurer l’organe.
Ainsi il se laisse facilement allonger par suite de l’élasticité de ses parois, tandis qu’il se raccourcit sous l’influence de la rigidité cadavérique.
Il y a donc déjà une différence selon que l’autopsie est faite de suite ou quelque temps après la mort.
D’un autre côté, les mesures varient suivant qu’on examine le canal intestinal avec ou sans les replis membraneux qui le soutiennent (mésentère), c’est-à-dire suivant qu’on le mesure en place, in situ, ou en dehors de la cavité abdominale.
Il y a même plus; lorsqu’un même observateur procède à une deuxième
mensuration pour contrôler la première, il trouve presque toujours une
mesure plus grande; s’il en fait une troisième, celle-ci sera encore plus
grande que la précédente; de même pour une quatrième, et ainsi de suite.
Voici, à ce propos, un exemple que nous rapporte Dreike, un auteur
russe qui a mesuré l’intestin de 169 sujets des deux sexes et de tout âge.
– Enfant n° 50 : longueur de l’intestin grêle en place =2 m. 81, première
mesure de contrôle = 300, deuxième mesure = 352, troisième mesure
= 364; quatrième mesure = 376. cinquième mesure = 388.
Enfin ce même intestin, insufflé et détaché du mésentère, donne une longueur de 546 centimètres *, ce qui prouve donc aussi que la dilatation et la mensuration, en dehors de l’abdomen, allongent considérablement le canal.
Aussi Sernoff 2, professeur d’anatomie à l’Université de Moscou, a-t-il eu l’idée de mesurer l’organe en place, mais après l’avoir durci au moyen d’une injection d’acide cbromique dans les vaisseaux. L’intestin ainsi fixé, se rapprocherait, paraît-il, de l’état normal sur le vivant, et Sernoff remarqua que sa longueur ett bien moindre que par les autres procédés employés jusqu’alors (1894).
1 Dreike. — Ein Beitrag sur Kenntniss der Lange des menschlichen Darmcanals. Thèse de Dorpat, 1891. 2 Sernoff. – Zur Kenntniss der Lage und Form des mesent. Telles des Durindarms und seines Gekrôses, —Internat, Monatsch. f. Anat, 1894.
Le rôle de l’intestin grêle dans la digestion
Mis à jour : Lundi 16 Septembre 2019
Sommaire
La fin de la digestion
L’intestin grêle est la partie la plus longue du tube digestif. Il mesure de 6,5 à 7 mètres de long et se divise en trois parties.
Lorsque le chyme arrive dans l’intestin grêle, il subit l’action de nouveaux sucs digestifs. Ceux sécrétés par le pancréas neutralisent l’acidité des sucs gastriques et permettent à nouveau la décomposition de l’amidon en glucose.
Les enzymes sécrétées par le pancréas et l’intestin finissent la digestion des protéines en acides aminés et celle des lipides en acides gras. La bile, un liquide verdâtre fabriqué par le foie et stocké dans la vésicule biliaire, solubilise les graisses comme le ferait un savon, facilitant ainsi leur absorption à travers la paroi de l’intestin.
L’alcool qui n’a pas été digéré dans l’estomac est absorbé directement par l’intestin grêle.
L’absorption des nutriments par le tube digestif
L’absorption des nutriments
Pendant que la digestion chimique s’effectue, les contractions de l’intestin grêle font avancer les aliments. Ce long trajet donne suffisamment de temps à notre organisme pour absorber les différents nutriments à travers les cellules de la paroi de l’intestin grêle. Celle-ci forme une succession de replis, appelés villosités, sur toute sa longueur. Ces villosités sont elles-mêmes formées de replis plus petits, les microvillosités (voir ci-dessous).
Ces villosités et ces microvillosités accroissent considérablement la surface de contact, donc d’absorption, entre les aliments et l’intestin grêle (chez un adulte, cette surface est d’environ 200 mètres carrés, soit l’équivalent d’un court de tennis).
Les villosités et les microvillosités
Il est très important de bien comprendre le fonctionnement de l’appareil digestif de votre chien afin de choisir au mieux son alimentation, et ainsi le prémunir d’éventuels troubles digestifs.
L’appareil digestif du chien : en bref
L’appareil digestif du chien permet de transformer les aliments ingérés par l’animal en éléments utiles au bon fonctionnement et au renouvellement du corps.
Le système digestif du chien est composé de l’appareil digestif (cavité buccale, pharynx, œsophage, estomac, de l’intestin grêle constitué du duodénum, du jéjunum, iléon, gros intestin constitué du cæcum, du rectum, du côlon et de l’anus) et d’autres organes qui jouent un rôle important dans la digestion, tels que le foie et le pancréas.
Le temps de digestion est différent selon la race du chien, mais également son âge, son poids, etc. Il est donc primordial de bien connaître son chien et son système digestif afin de répondre correctement à ses besoins nutritionnels.
Les différentes étapes de la digestion
Les aliments ingérés par le chien passent par différents organes et sucs.
La salive
La salive est un liquide incolore et inodore qui résulte de la sécrétion des glandes salivaires. Elle a pour rôle de lubrifier le bol alimentaire afin de lui permettre de mieux glisser vers l’estomac.
Le saviez-vous ? Les chiens ne sécrètent pas d’amylase salivaire, une enzyme qui permet d’assimiler l’amidon et le glycogène.
L’estomac
C’est lui qui joue le rôle le plus important dans la digestion du chien. Il agit comme un réservoir digestif qui sert à préparer les aliments ingérés par le chien à leur passage vers l’intestin grêle.
Les aliments sont stockés et mélangés dans l’estomac, puis transformés en mélasse composée à près de 50% d’eau. On l’appelle le chyme.
La muqueuse qui tapisse l’estomac sécrète des sucs gastriques qui permettent de dissoudre les aliments pour créer de petites particules de chyme, d’environ 2mm.
L’évacuation du chyme vers l’intestin sera plus rapide si la ration de votre chien est riche en eau et que le repas est de taille raisonnable.
Source : Des Hommes et des Chiens
L’intestin grêle
Il est très court chez le chien, contrairement aux humains. Il représente environ 15% de l’appareil digestif du chien, mais il joue un rôle très important.
Il s’agit d’une sorte de tuyau dans lequel se déversent le chyme produit par l’estomac, ainsi que des substrats, des enzymes digestives, les sécrétions du foie et du pancréas.
L’intestin grêle du chien est composé du duodénum, du jéjunum, et de l’iléon, repliés sur eux-mêmes.
Une fois que l’intestin reçoit le chyme, les particules sont dégradées en nutriments (au niveau du duodénum principalement), puis assimilées au niveau du jéjunum et de l’iléon sous forme de protéines (acides aminés), de lipides (acides gras et monoglycériques), de glucides (sucre), de minéraux et de vitamines, le tout en un peu moins d’une heure.
Le pancréas et le foie
Ils jouent également un rôle très important dans la digestion du chien et participent à l’équilibre de l’organisme en général.
Le pancréas régule la digestion et les niveaux de glucose. Il sert à compléter l’action de l’estomac en sécrétant du suc pancréatique, un liquide à PH neutre, voire basique (entre 7,1 et 8,2). Il contient toutes les enzymes nécessaires à la dégradation des protéines, des lipides et des glucides.
Le foie a pour mission de détecter la présence de substances nocives dans la nourriture du chien avant qu’elle ne rejoigne le cœur et les autres organes.
Le gros intestin
Il est constitué du colon et du rectum, et est composé d’un écosystème propre à chaque individu. Il représente environ 20% de l’appareil digestif du chien.
Le passage par le gros intestin ralentit la durée du transit. A la fin de son travail, les selles se forment dans le rectum.
L’appareil digestif du chien est très différent de celui des humains, ou même des autres animaux. On dit par exemple que le chien est un « opportuniste », c’est-à-dire qu’il peut adapter son alimentation au besoin, tandis que les chats sont purement carnivores.
Les
intestins
Les intestins forment la portion du tube digestif qui, située dans l’abdomen, s’étend de l’estomac à l’anus. Elle communique avec l’estomac par l’ouverture du pylore. Les intestins se composent de deux parties de calibres différents : l’une supérieure, d’un assez petit diamètre; l’autre inférieure et terminale, beaucoup plus grosse. La partie supérieure et étroite est l’intestin grêle; la partie inférieure et large, couverte d’espèces de bosselures à la surface, est le gros intestin.
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L’intestin grêle.
L’intestin grêle commence au pylore à l’extrémité inférieure de l’estomac, pour finir dans le gros intestin avec lequel il communique par la valvule iléo-caecale. Sa longueur chez l’Humain est de 8 mètres, et il constitue à lui seul les quatre cinquièmes de l’étendue totale du tube digestif. Il a la forme d’un tube légèrement conique dont le calibre va continuellement en se rétrécissant. En effet, un peu au-dessous du pylore, son diamètre est de 3 à 4 centimètres; mais il n’est plus que de 2 centimètres environ au point où il pénètre dans le gros intestin. La paroi de l’intestin grêle se compose, comme celle de l’ensemble du tube digestif, de quatre enveloppes ou membranes superposées et adhérant plus ou moins intimement entre elles. Ces quatre enveloppes sont, en allant de dehors en dedans :
1° la tunique séreuse, dépendance du péritoine;
2° la tunique musculeuse;
3° la tunique celluleuse;
4° la tunique muqueuse.
La tunique musculeuse comprend deux couches de fibres : 1° une couche extérieure formée de fibres longitudinales;
2° une couche profonde formée de fibres circulaires placées perpendiculairement aux fibres longitudinales.
La tunique muqueuse, qui est la partie essentielle de l’intestin grêle, et même de tout l’appareil digestif, se compose d’une couche externe ou chorion constituée par des libres fusiformes, et d’une couche interne de cellules épithéliales. L’intestin grêle occupe une notable partie de la cavité de l’abdomen, au-dessous de l’estomac. Il est comme encadré à droite, en haut, et à gauche par le gros intestin. Une large membrane, consistant en deux feuillets, qui dépend du péritoine et qui porte le nom de mésentère, le suspend à la partie antérieure de la colonne vertébrale. Il se subdivise en deux parties qui sont : le duodénum, le jéjuno-iléon (jéjunum et l’iléon). La dernière, le constitue l’intestin grêle proprement dit. Le duodénum fait immédiatement suite à l’estomac. Sa longueur chez l’humain est de 18 à 20 centimètres. Il a la forme d’un fer à cheval, et sa concavité loge la tête du pancréas.
Il se compose de trois portions, l’une supérieure et oblique par rapport à l’axe du corps, l’autre moyenne et verticale, la troisième inférieure et horizontale. Cette dernière se termine à l’artère mésentérique supérieure qui, après avoir passé derrière le pancréas, descend verticalement au-devant du tube digestif en marquant la séparation du duodénum avec le jéjunum. Le duodénum se continue par le jéjunum auquel l’iléon fait immédiatement suite. Ces deux dernières portions de l’intestin grêle ont exactement la même structure et constituent la région jéjuno-iléale. Il n’existe entre elles aucune ligne de démarçation; mais ou admet que la longueur du jéjunum forme les trois cinquièmes de la longueur totale de cette région, et que celle de l’iléon en forme les deux autres cinquièmes. Le jéjunum et l’iléon ne sont, en réalité, qu’un seul tube cylindrique extrêmement long, décrivant un grand nombre de courbes ou de replis en ofrme d’anses.
Parmi ces anses il en est dont la concavité est tournée vers la droite, d’autres dont la concavité regarde vers la gauche. Quelques-unes l’ont dirigée vers le haut et d’autres vers le bas. Tous ces replis, adossés les uns aux autres et mobiles, constituent une masse compacte qui remplit la majeure partie de l’abdomen. Ils ont recu le nom de circonvolutions de l’intestin grêle. Ces circonvolutions sont recouvertes en avant par le grand épiploon qui les sépare de la paroi antérieure de l’abdomen. L’iléon se termine dans la fosse iliaque droite. Là, il pénètre par son extrémite, formant la valvule iléo-caecale, dans le cul-de-sac qui commence le gros intestin et que l’on désigne sous le nom de caecum. Deux glandes annexes du tube digestif, mais situées en dehors, versent leurs produits dans l’intestin grêle par des orifices qui débouchent vers la moitié de la longueur du duodénum, dans une dilatation de ce dernier désignée sous le nom d’ampoule de Vater ce sont le pancréas qui y amène le suc pancréatique par le canal de Wirsung, et le foie dont la bile est charriée par le canal cholédoque. L’un et l’autre de ces canaux s’accolent ensemble avant de s’ouvrir dans le duodénum.
La paroi interne de l’intestin grêle possède une surface beaucoup plus considérable que ne semble l’indiquer sa longueur. Cette augmentation en étendue superficielle est due à l’existence de replis permanents qui s’avancent dans l’intérieur du tube et qui ont reçu le nom de valvules conniventes. Ces replis sont échelonnés de haut en bas dans la majeure partie de la longueur de l’intestin grêle et insérés perpendiculairement à son axe. Ils manquent généralement dans la première portion du duodénum, mais se montrent très nombreux et très rapprochés dans les deux autres portions de ce conduit. Ils deviennent plus rares ou même disparaissent tout à fait dans les dernières circonvolutions de l’iléon. Chez l’humain, le nombre de ces valvules conniventes est de huit à neuf cents. Elles sont séparées les tores des autres par une distance qui varie de 6 à 10 millimètres. Cette distance devient beaucoup plus considérable vers l’extrémité inférieure de l’iléon.
Dans le trajet du duodénum et du jéjunum, les valvules conniventes font le tour complet de l’intestin. Plus bas, leur étendue transversale ou, autrement dit, leur ligne d’insertion diminue de plus en plus. Les plus développées ont de 6 à 7 millimètres de saillie. Les valvules conniventes accroissent dans une proportion considérable la surface de la paroi intérieure de l’intestin grêle et la portent, chez l’humain, à environ 11000 centimètres carrés, d’après Sappey. Cette paroi constitue un organe éminemment favorable aux phénomènes d’absorption dont l’intestin grêle est le siège pen- . dant toute la durée de la vie. L’étendue de la membrane muqueuse est encore rendue plus considérable par la présence des villosités, petites saillies sur la face interne de la muqueuse, et sont si rapprochées les unes des autres qu’elles donnent à cette paroi interne un aspect velouté. Elles recouvrent à la fois les valvules connisentes et les intervalles qui les séparent.
Elles présentent des formes excessivement variées : il y en a de coniques, comparables aux aiguillons que l’on voit sur la tige des rosiers; autres sont cylindriques; d’autres ont une forme mamelonnée; d’autres enfin sont lamelleuses et peuvent être comparées à de petites crêtes. Ces dernières occupent surtout la première portion du duodénum. Leur hauteur peut varier de 1 à 6 dixièmes de millimètre. Chez les Mammifères herbivores où elles sont très développées, elles possèdent à peu près les mêmes dimensions que chez l’humain; mais elles sont beaucoup plus longues chez les carnivores. Sappey estime que leur nombre dépasse, dans notre espèce, une dizaine de millions. Ces saillies portent à plus de 20.000 centimètres carrés l’étendue superficielle de la muqueuse de l’intestin grêle d’une personne de taille moyenne. Les villosités sont formées d’une couche superficielle d’épithélium et d’une substance propre, de nature particulière, dans laquelle se ramifient des artères, des veines relativement grosses, et des vaisseaux lymphatiques disposés en un fin réseau au-dessous de la couche épithéliale. Les villosités sont de puissants organes d’absorption, et c’est surtout par leur intermédiaire que le chyle pénètre dans les vaisseaux chylifères. L’absorption de ce suc nutritif s’effectue principalement par les veines. Elle a lieu par endosmose.
La paroi de l’intestin grêle renferme dans son épaisseur un nombre prodigieux de petites glandes que l’on peut rapporter à trois classes différentes. Les unes sont des glandes en grappe, les autres des glandes en tube et les troisièmes des glandes vésiculeuses ou des follicules clos. Les glandes en grappe de l’intestin grêle ont une structure analoque à celle des glandes salivaires. On les désigne sous le nom de glandes de Brunner. Elles appartiennent exclusivement au duodénum et se trouvent interposées entre la tunique celluleuse et la tunique muqueuse. Elles entourent la circonférence entière du duodénum et se trouvent sur toute soit étendue. Très considérables dans la première portion de cette partie de l’intestin grêle, elles sont moins nombreuses dans la portion verticale et plus rares encore dans la portion horizontale. En outre, leur grosseur diminue à mesure qu’elles se rapprochent du jéjunum. Les plus grandes ont le volume d’une lentille; les moyennes sont colonne un grain de millet, et les plus petites sont à peine visibles à l’oeil nu. Elles ont une forme arrondie, et l’orifice de leur conduit excréteur se trouve au fond des sillons qui séparent les villosités lamelleuses du duodénum.
Les glandes en tube de l’intestin grêle sont habituellement désignées sous le nom de glandes de Lieberkühn. Elles sont logées dans l’épaisseur de la tunique muqueuse et se rencontrent. dans toute l’étendue de cette membrane, depuis le pylore jusqu’à la valvule iléo-caecale. Elles se trouvent aussi bien sur les valvules conniventes que dans leur intervalle. Là où il existe des follicules clos, soit isolés, soit agglomérés, elles leur sont superposées. La longueur des glandes de Lieberkühn est d’environ 12 centièmes de millimètre. Comme elles ne sont pas exactement cylindriques, mais présentent plutôt la forme d’une poire, leur diamètre à la base varie de 4 à 5 centièmes de millimètre, tandis que vers leur extrémité libre il n’atteint qu’environ 2 centièmes de millimètre. Les glandes tubuleuses s’ouvrent dans l’interstice des villosités pardes orifices circulaires visibles à la loupe. D’après Sappey, il y en a de 40 à 50 millions chez l’humain. Les glandes en tube sont plus développées chez les autres Mammifères que chez l’Humain, et c’est dans l’ordre des carnivores qu’elles atteignent leurs plus grandes dimensions. Les glandes vésiculeuses ou follicules clos de l’intestin grêle sont des corpuscules arrondis ou un peu aplatis qui, de même que les glandes de Brunner, sont placés entre la tunique celluleuse et la tunique muqueuse. On peut les comparer à de petites vessies qui ne présenteraient aucune ouverture. Ces glandes occupent le bord libre ou convexe de l’intestin grêle, c’est-à-dire le bord opposé à celui où il s’attache au mésentère. Au-dessus d’elles, dans l’épaisseur de la tunique muqueuse, il y a toujours des glandes en tube et la surface épithéliale qui leur correspond est recouverte de villosités. Les glandes vésiculeuses sont de deux sortes : les unes, isolées, sont disséminées dans toute l’étendue de l’intestin gréle, ce sont les glandes solitaires; les autres, réunies par groupes sur certains points, sont les glandes agglomérées ou agminées. Ces groupes, de forme ronde ou ovale, constituent ce que l’on nomme les plaques de Peyer). Les plaques de Peyer sont plus nombreuses dans l’iléon que dans toute autre partie de l’intestin grêle, et elles sont surtout très multipliées dans la portion intérieure de ce segment de l’intestin. Les plus petites ont le diamètre d’une pièce de 20 centimes; les plus grandes, en forme d’amande, ont de 8 à 12 centimètres dans leur plus grande longueur. On en compte ordinairement de 25 à 30 dans l’étendue du jéjunum et de l’iléon; mais ce nombre n’est pas exact, et il y en a le plus souvent de 60 à 80. Les plaques de Peyer sont situées entre les valvules conniventes; les unes ont leur surface plissée et comme gaufrée; les autres sont lisses. Ces dernières sont moins nombreuses que les plaques gaufrées. Toutes les plaques de Peyer contiennent un liquide limpide qui passe par endosmose dans le cul-de-sac des glandes en tube qui leur sont superposées.
L’épaisseur de la paroi de l’intestin grêle est parcourue par des artères, par des veines, par des vaisseaux lymphatiques et par des filets nerveux. Les artères qui se distribuent au duodénum proviennent d’une branche de l’artère hépatique, à savoir, de la gastro-épiploïde droite. Les artères du jéjunum et de l’iléon sont des subdivisions de l’artère mésentérique supérieure. Les veines de l’intestin grêle naissent dans les villosités, dans les parois des glandes en tube ou des glandes vésiculeuses ou bien encore dans la tunique musculaire. Les vaisseaux lymphatiques naissent des villosités des glandes en tube et peut-être, suivant Sappey, des follicules clos. Ces vaisseaux sont désignés plus spécialement sous le nom de vaisseaux chylifères. Les matières alimentaires qui, rendues assimilables, ont pénétré par absorption dans le système lymphatique, cheminent dans des branches de plus en plus volumineuses qui les transportent dans le canal thoracique. Ces branches sont situées entre les deux feuillets du mésentère. Le liquide nourricier qu’elles charrient et que l’on désigne sous le nom de chyle, se compose d’une partie liquide, de globules qui nagent dans ce liquide et de particules graisseuses qui lui donnent la couleur du lait. Ce n’est qu’après la digestion que le chyle présente cet aspect. Chez un Humain ou un animal à jeun, il est limpide comme de l’eau. Les nerfs de l’intestin grêle émanent du plexus solaire.
Le gros intestin.
Le gros intestin, dont la longueur totale est environ le cinquième de celle de l’intestin grêle, fait immédiatement suite à celui-ci dont il se distingue par son calibre beaucoup plus grand et par sa surface extérieure irrégulièrement bosselée. Son extrémité initiale est le caecum, sorte de renflement dans lequel pénètre l’extrémité de l’iléon. Cette extrémité est terminée par deux lèvres qui forment la valvule iléo-caecale et qui sont disposées de telle sorte gu’en se contractant elles empêchent non seulement les matières solides, mais encore les gaz qui sont le résidu ou le produit de la digestion, de rétrograder dans l’intestin grêle. Dans sa partie la plus déclive, le caecum, logé dans la fosse iliaque droite, émet un prolongement en forme de doigt de gant qu’on appelle l’ap pendice du caecum; puis il se prolonge en un tube plus franchement cylindrique qui est la partie principale du gros intestin. Cette partie est désignée sous le nom de côlon. Elle se replie de manière à former un cadre rectangulaire presque complet autour de la masse pelotonnée de l’intestin grêle. On y distingue trois branches principales :
1° le côlon ascendant, placé dans le côté droit de l’abdomen;
2° le côlon transverse, qui s’étend horizontalement audessous de l’estomac et au-dessus des circonvolutions de l’intestin grêle;
3° le côlon descendant, qui occupe une direction verticale dans le flanc gauche de l’abdomen. A sa partie inférieure, il se contourne en forme d’S italique pour constituer ce que l’on nomme l’S iliaque du côlon. Ce repli est logé dans la fosse iliaque gauche.
A la suite de l’S iliaque, le côlon se transforme en un tube cylindrique et sans bosselures superficielles, désigné sous le nom de rectum et situé en totalité dans la cavité du bassin, La longueur de cette portion terminale du tube digestif est, chez l’humain, de 18 à 22 centimètres. Le rectum est d’abord curviligne et flexueux; mais ensuite il devient vertical avant d’aboutir à l’anus. Lorsque le rectum ne contient pas de matières fécales, son diamètre n’est guère supérieur à celui de l’intestin grêle; mais lorsqu’il est rempli par la portion des aliments qui n’a pu être assimilée, il présente un diamètre peu inférieur à celui du côlon.
Les parois du gros intestin sont à peu près composées comme celles de l’intestin grêle; seulement la couche superficielle de sa tunique musculeuse n’est pas formée, comme dans ce dernier, par un ensemble de fibres contiguës. Elle présente seulement trois bandes musculaires également espacées les unes des autres. Les glandes ne font pas défaut dans l’étendue du gros intestin. On y a reconnu l’existence de glandes en tube si nombreuses et si serrées les unes contre les autres, qu’elles semblent constituer une couche intermédiaire entre la couche épithéliale et la couche fibreuse. Les glandes vésiculeuses et d’autres glandes très analogues à celles-ci, mais qui en diffèrent en ce qu’elles sont pourvues d’un orifice, et auxquelles on donne le nom de glandes utriculaires, ne forment qu’une partie très secondaire de l’apparcil sécréteur du gros intestin. Les glandes vésiculeuses, irrégulièrement disséminées dans le gros intestin, se trouvent surtout dans le parcours du côlon. Elles sont toujours isolées. Les plus volumineuses ont la dimension d’une lentille; les plus petites ne sont visibles qu’à la loupe. Les glandes utriculaires, qui existent en grand nombre dans l’épaisseur de la muqueuse, s’ouvrent par un orifice très apparent. Elles sécrètent une substance peu consistante qui lubrifie les parois du gros intestin.
Quand le chyme est parvenu dans le duodénum après avoir traversé l’ouverture du pylore, il y subit l’influence du suc pancréatique et du liquide formé par le mélange des produits des diverses glandes en communication médiate ou immédiate avec l’intérieur de l’intestin grêle. On désigne ce liquide sous le nom de suc intestinal ou sous celui de suc entérique. Les portions graisseuses du chyme sont émulsionnées, et les substances albumineuses qui n’ont pas été transformées par la digestion stomacale achèvent de se convertir en peptones. Les mouvements de contraction et de dilatation des parois de l’intestin grêle, connus sous le nom de mouvements péristaltiques et de mouvements antipéristaltiques, font avancer et reculer alternativement cette sorte de bouillie, et peu à peu les parties impropres à 1% nutrition se séparent de la portion alibile, prennent la couleur et l’odeur qui les caractérisent, et passent dans le gros intestin.
Comme celles de l’intestin grêle, les parois du gros intestin sont sillonnées par un réseau artériel, un réseau veineux et un réseau de vaisseaux lymphatiques qui naissent de la couche des glandes en tube. La muqueuse du gros intestin recçoit aussi des filets nerveux dont on ignore encore le mode de distribution et de terminaison. A une certaine époque de son développement, l’embryon de tout être humain, aussi bien que celui de tout animal vertébré, est formé, comme on sait, de quatre feuillets dont deux sont destinés à fournir plus tard les matériaux du tube intestinal. Le plus extérieur de ces feuillets, dit feuillet fibro-intestinal, donne naissance aux enveloppes superficielles de l’intestin; l’autre, appelé feuillet intestinoglandulaire, est l’origine de la couche épithéliale et de toutes les glandes qui se développent dans l’épaisseur de la tunique muqueuse ou entre cette tunique et la tunique celluleuse. (DMC).
Anatomie comparée
Chez les Vertébrés supérieurs, l’intestin grêle, très semblable par sa structure à celui de l’Humain, éprouve surtout des différences de longueur suivant le régime alimentaire des diverses espèces. Réduit à sa moindre longueur chez les Carnivores, plus long chez les Mammifères à régime mixte, il atteint chez les herbivores un développement énorme et jusqu’à 27 fois la longueur du corps de l’animal (Bélier). Parmi les Mammifères, les grands herbivores ont l’intestin le plus long; tandis que, chez les Cébiens, il mesure 4 fois et chez les Lemnopithèques 10 fois la longueur du corps, chez les Anthropoïdes, il est de 6 à 8 fois aussi long que la taille (orang-outan, gibbon, chimpanzé). L’augmentation de la longueur de l’intestin grêle est en raison inverse du développement de la partie de la surface stomacale riche en glandes à pepsine.
Si nous descendons aux Vertébrés inférieurs, nous voyons les Poissons téléostéens à partir des ganoïdes posséder un intestin grêle formant quelques replis et pourvu d’appendices pyloriques. Ces appendices, sortes de dépressions en doigt de gant, se trouvent en arrière de l’orifice pylorique, au niveau du canal cholédoque; ils se groupent en nombre variable, de 1 à 191 (Polypterus). L’existence de ces appendices exclut la présence de la valvule spirale obturant la lumière de l’intestin grêle chez les Sélaciens, les dipnoïques et certains ganoïdes, et réciproquement. Aux degrés les plus infimes de l’échelle, l’intestin grêle atteint à la rectitude absolue. (Dr G. Kuhff).
Appareil digestif de la poule: particularitès anatomo-physiologiques
2.4 SECRETION PANCREATIQUE
Le suc pancréatique présente une couleur vert pâle et un pH variant de 6.4 à 6.8 chez la poule, et de 7.4 à 7.8 chez le dindon. La quantité sécrétée chez la poule est estimée à 15 à 20 ml/j. les activités enzymatiques sont faibles chez le jeune poussin. La possibilité de digérer les glucides se développe au cours des premiers jours (4 à 5 jours).
On distingue deux fractions, une faction aqueuse et une fraction enzymatique. La composition de la fraction aqueuse est très proche de celle de mammifères, avec comme principale substance, les ions bicarbonates indispensables à l’alcalinisation du pH, et à une activité enzymatique maximale. La fraction enzymatique comporte les enzymes indispensables à la dégradation des lipides, des protides et des glucides. On note la présence de ribonucléase, d’amylase, de lipase, de chymotrypsine, de trypsine, d’élastase et de carboxypeptidases. Il existe deux phases de sécrétion pancréatique, une phase céphalique et une phase intestinale. L’ingestion alimentaire stimule la sécrétion. Il existe une corrélation entre la motricité de la partie proximale du duodénum et la sécrétion pancréatique chez la poule. Les contractions de la partie proximale du duodénum favoriseraient le déplacement du chyme provenant du gésier, à l’origine de la relance pancréatique. Les hormones impliquées dans ce contrôle sont représentées par la sécrétine, la CCK-PZ et le VIP. La sécrétine augmente la sécrétion de la phase aqueuse. La CCK-PZ n’a que peu d’effet. Le pancréas des volailles est plus sensible à l’action du VIP que de la sécrétine. La sécrétion enzymatique est très influencée par le régime alimentaire ; l’ingestion régulière d’une grande quantité de carbohydrates et de lipides augmente l’activité de types amylase et lipase, alors qu’un régime hyperprotidique augmente très peu l’activité de la chymotrypsine.(SOUILEM. O et GOGNY. M 1994; BRUGERE-PICOUX. J et SILIM. A 1992).
2.5 SECRETION BILIAIRE
La vésicule biliaire est absente chez quelques espèces (autruches, pigeons). La sécrétion de la bile est estimée à 1 ml/h chez la poule. Il s’agit d’un liquide verdâtre, légèrement acide (pH de l’ordre 6). Les sels biliaires sont constituées pour les deux tiers de tauro-chéno-désoxycholate. On trouve aussi du taurocholate et des tauro-allocholates. Ces sels sont indispensables à l’action de la lipase pancréatique, dans la mesure où ils émulsifient les lipides ; ils favorisent en outre nettement l’absorption intestinale de calcium. Les pigments biliaires, tels que la bilirubine et la biliverdine sont présents dans la bile, mais la biliverdine n’apparaît que à l’extérieure du foie. La synthèse de la bile se développe avec l’age ; les jeunes oiseaux digèrent male les lipides, surtout quand ils sont à base d’acides gras saturés. Ainsi, l’addition de sels biliaires dans l’alimentation du poussin ou du dindonneau améliore la digestibilité des acides gras saturés, et dans moindre mesure celle des acides gras insaturés. La sécrétion biliaire est stimulée par l’ingestion alimentaire et par la présence de sels biliaires dans le sang. Le contrôle hormonal fait intervenir probablement la CCK-PZ sécrétée par l’intestin (VILLATE. D 2001; SOUILEM. O et GOGNY. M 1994).
2.6 SECRETION INTESTINALE
La sécrétion de base est estimée à 1.1ml/h pour un poulet de 2.5 à 3.5 kg. La source de la sécrétion est représentée seulement par les glandes de Lieberkühn. Le suc intestinal est jaune pâle et renferme du mucus, des électrolytes et des enzymes. Les extraits de la muqueuse intestinale sont capables de digérer les glucides, les lipides et les protides. On y trouve amylase, di-saccharidases, peptidases, lipases, maltases, sucrases, isomaltases, entérokinases, etc…. La lactase est absente d’où l’intolérance au lactose. Le lait et ses sous-produits provoquent e la diarrhée et des troubles intestinaux. La plus grande activité di-saccharidase a été retrouvée au niveau de la partie proximale de l’iléon. Les activités maltase et sucrase sont présentes dés la naissance, ce qui donne la possibilités au poussin de digérer les sucres dés les premiers jours (4 à 5 jours).la digestion des lipides est médiocre à la naissance, et seuls les lipides insaturés sont utilisés. La valorisation des lipides saturés ne devient possible qu’à l’age de 4 à 8 semaines. (SOUILEM. O et GOGNY. M 1994).
3. DIGESTION MICROBIENNE
L’activité microbienne a été signalée essentiellement au niveau du jabot et surtout des caecums. Cette flore bactérienne (surtout de bactéries gram négatives), favorise le renouvellement rapide de l’épithélium intestinal. La flore bactérienne du jabot est surtout constituée de lactobacilles (Lactobacillus acidophilus), qui contribuent à la baisse relative du pH local, par la sécrétion d’acide lactique, d’acides organiques et d’acides gras volatils. Les oses issus de la dégradation bactérienne des glucides sont absorbés en très faible quantité et sont souvent utilisés comme source d’énergie par les bactéries. Les cæcums constituent un milieu favorable pour la multiplication bactérienne : le milieu est anaérobie, très liquide, stagnant partiellement (l’évacuation ne se fait que toutes les 6 à 8 heures en moyenne), et le pH est de l’ordre de 6.5 à 7.5. L’attaque des glucides se traduit par une activité amylolytique très faible, ainsi qu’une production de gaz (CO2, méthane) et d’acides gras volatils. Concernant la digestion de la cellulose, les poulets normaux sont capables d’utiliser 17% de la cellulose de la ration. Les caecums jouent un rôle dans la digestion des protéines et dans la récupération de l’azote non protéique, la digestion des protéines est mieux valorisée chez les sujets normaux que chez ceux qui ont subit l’ablation des cæcums. La flore caecale anaérobie est capable, de décomposer l’acide urique (principal composé azoté excrété par les reins), issu de l’urine véhiculée par le reflux antipéristaltique. L’ammoniac produit est incorporé dans la synthèse d’acides aminés, qui sont utilisés par les bactéries et généralement peu absorbés par la paroi des caecums. Comme chez les mammifères, la flore digestive des oiseaux, déprime l’utilisation des lipides, en réduisant le rôle des sels biliaires. Enfin, la flore bactérienne au niveau des caecums est capable de synthétiser les vitamines hydrosolubles, surtout du groupe B, telle la vitamine B12 (SOUILEM. O et GOGNY. M 1994; BRUGERE-PICOUX. J et SILIM. A 1992).
4. ABSORPTION DES NUTRIMENTS
4.1 EAU ET ELECTROLYTES
L’eau est absorbée selon un mécanisme passif qui dépend de la pression osmotique. Chez les oiseaux, les pressions osmotiques enregistrées dans le tube digestif, peuvent dépasser deux fois la pression osmotique du sang. Dans ces conditions, le flux de l’eau devrait se faire dans le sens d’une excrétion depuis les cellules vers la lumière intestinale (diffusion simple). Dans le cas du Na, la concentration intracellulaire est inférieure à la concentration luminale, son absorption s’effectue en descendant le gradient électrochimique sans nécessiter d’énergie. Le transport du K est essentiellement passif. Le transport actif fait intervenir une K-ATPase située sur la membrane apicale. L’absorption intestinale du Ca dépend de nombreux facteurs liés à la composition du régime alimentaire et au stade physiologique de l’animal. Lorsque l’aliment apporte du Ca en quantité suffisante par rapport au besoin, le mécanisme d’absorption peut être assimilé à une simple diffusion dépendant de la différence du potentiel électrochimique. Dans le cas d’une déficience, le mécanisme de transport est actif, dépendant à la fois de la parathormone et de la vitamine D. chez la poule pondeuse, l’absorption du Ca est augmentée en même temps que la quantité de CaBP (Calcium Binding Protein) intestinale et plasmatique. L’influence de l’état physiologique est surtout remarquable aux heures de formation de l’oeuf ; le pourcentage de Ca absorbé par rapport à l’ingéré varie pour le jéjunum supérieure de 45 à 17 p.100 selon que l’oeuf est en formation où non. Le fer absorbé est stocké sous forme de ferritine. Il est transporté à l’intérieure des cellules par la transferrine. Son passage dans le milieu sanguin est régulé en fonction des besoins de l’organisme (LARBIER. M et LECLERCQ. B 1992).
4.2 MONOSACCHARIDES
Dans le cas du glucose et de galactose, le système est une combinaison ternaire : monosaccharide-transporteur-sodium. L’énergie est nécessaire pour permettre le passage basolatéral du Na. Selon le modèle de Crane, lorsque la concentration en Na est suffisante, le glucose se fixe sur le transporteur. Le complexe (G-T-Na) passe sur la face cytosolique de la membrane entérocytaire. Dans le milieu intracellulaire, la concentration de Na+ est faible, celui-ci se détache du transporteur et du même coup, l’affinité diminue pour le glucose qui se libère à son tour.
Le transporteur retrouve sa structure initiale et son activité pour transférer de nouvelles molécules de glucose. La teneur de Na+ dans le cytosol est maintenue faible grâce à la Na – K – ATPase qui expulse activement Na en faisant entrer K sur les faces basolatérales de l’entérocyte.
Pour les oses autres que le glucose et le galactose, l’absorption intestinale s’effectue selon le mécanisme de simple diffusion ou de diffusion facilitée. Ainsi pour le fructose, il s’agit d’une diffusion facilitée indépendante de Na et l’énergie (LARBIER. M et LECLERCQ. B 1992).
4.3 ACIDES AMINES
La vitesse d’absorption des acides aminés dépend de la nature de ces derniers. Les acides aminés neutres sont transportés selon un mécanisme Na dépendant. Pour les acides aminés basiques l’absorption intestinale s’effectue selon le mécanisme de Na-dépendant, beaucoup moins actif que celui des acides aminés neutres. Dans le cas des acides aminés dicarboxyliques, le flux procède par un mécanisme actif mais partiellement Na-dépendant. La vitesse d’absorption des acides aminés comme celle des glucides simples, dépend de nombreux facteurs liés à l’état nutritionnel des animaux et à la composition du régime alimentaire. D’une façon générale, elle est fortement diminuée chez les poulets nourris avec un aliment hypoénergétique. Elle est en revanche augmentée sous l’influence d’une subdéficience en acides aminés (LARBIER. M et LECLERCQ. B 1992).
4.4 LIPIDES
Les lipides sont capturés par les entérocytes selon une simple diffusion. Dans le cas du cholestérol, il doit être sous fore polaire pour être absorbé par une protéine spécifique. La ré-estérification est réalisée grâce à la cholestérol-estérase et la cholestérol-acetyl-transférase. Les phospholipides alimentaires sont hydrolysés par la phospholipase pancréatique puis absorbés sous forme de lysophospholipides (LARBIER. M et LECLERCQ. B 1992).
4.5 VITAMINES
La vitamine A est consommée sous forme de ß carotènes ou d’ester, qui est hydrolysé par une estérase pancréatique. L’absorption est passive, insensible à l’anoxie, augmentée en présences de sels biliaires. A l’intérieur de l’entérocyte, le carotène est scindé puis estérifié avant d’être incorporé dans les lipoprotéines transporteuses de lipides. Le mécanisme de transport de la vitamine D est comparable à celui de la vitamine A. A l’intérieur de l’entérocyte on a une hydroxylation avant le passage dans le sang porte. L’hydrolyse luminale de l’ester précède l’absorption de la vitamine E qui sera par la suite transportée comme les nutriments lipidiques. La vitamine K1 est transportée activement par un système énergie-dépendant mais Na-indépendant. Les vitamines K2 et K3 sont absorbées passivement par les lipoprotéines sans subir de transformation intra-entérocytaire. La vitamine B1 nécessite un transport spécifique et du Na. Pour la B12 le mécanisme d’absorption est passif lorsque celle-ci se trouve en forte concentration dans la lumière intestinale. Pour les concentrations physiologiques, la vitamine se combine à une protéine d’origine gastrique (F1 ou facteur intrinsèque) qui la protège contre l’action de la flore bactérienne. Dans le jéjunum et surtout l’iléon, la vitamine se lie à un récepteur membranaire qui assure son transport, le mécanisme est énergie-indépendant. Le transfert au sang est réalisé grâce à deux transporteurs, les transcobalamines 1 et 2. La vitamine pp est transférée activement. Il est en même pour l’acide pantothénique dont le système de transport est dépendant à la fois du Na et de l’énergie. La B2 est d’abord hydrolysée. Les molécules de riboflavine obtenues sont absorbées activement selon un mécanisme Na dépendant stimulé par les sels biliaires. Enfin les folates sont hydrolysées avant d’être absorbé en présence d’un transporteur : la Folate Binding Protein (FBP) selon un mécanisme actif, saturable, spécifique et énergie-dépendant (LARBIER. M et LECLERCQ. B 1992).
CONCLUSION
Le tube digestif des oiseaux présente des particularités fondamentales par rapport aux mammifères. Les adaptations fonctionnelles, sont en parfaite corrélation avec l’anatomie du tube digestif. La valorisation importante de l’aliment ingéré par les volailles témoigne de la grande efficacité de la digestion et des mécanismes d’absorption malgré la présence d’un tube digestif court et d’un transit intestinal rapide.
LA BIBLIOGRAPHIE
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– In : Les maladies des volailles.
– Edition : INRA.
Le principe de la digestion chez le chien
La digestion sert à rendre les nutriments présents dans la nourriture des chiens assimilables par leur organisme.
Pour ce faire, il est nécessaire de » casser » les protéines, lipides (les graisses) et glucides (les » sucres « ) en molécules plus petites et solubles. Ainsi, les protéines présentes dans la nourriture du chien sont réduites en unités d’acides aminés et en dipeptides. La plupart des lipides sont réduits en glycérol, en acides gras libres, et en mono et diglycérides tandis que les glucides complexes sont réduits en » sucres simples » comme le glucose, le fructose et le galactose. C’est sous ces formes que les nutriments apportés par l’alimentation peuvent être absorbés au niveau intestinal pour ensuite passer dans le sang de l’animal et y être véhiculés vers les organes qui pourront les utiliser.
Deux grands mécanismes permettent d’arriver à ce résultat :
- des mécanismes physiques qui altèrent » mécaniquement » les molécules comme l’étape de mastication des aliments dans la gueule,
- des mécanismes chimiques qui mettent en jeu des enzymes chargées d’hydrolyser les nutriments du bol alimentaire.
La digestion commence donc dans la gueule du chien, lorsque l’animal mâche ses aliments avant de les avaler, continue dans le système digestif et se termine par l’évacuation des parties d’aliments non digérées dans les excréments. Elle est relativement rapide et dure environ 24 heures.
Regardons de plus près ce qui passe à chacune des étapes de la digestion du chien, quand les aliments passent au travers des différents organes qui constituent le système digestif du chien.
Étape n°1 : la gueule
Dans la gueule du chien, les aliments sont mastiqués et mélangés à la salive avant d’être avalés. Sécrétée par les glandes salivaires lorsque le chien voit et sent de la nourriture, la salive joue le rôle de lubrifiant pour faciliter la mastication et la déglutition des aliments. Elle permet aussi de solubiliser les molécules aromatiques de la nourriture pour que ces dernières puissent aller stimuler les bourgeons gustatifs présents sur la langue du chien et joue, à ce titre, un rôle important dans la perception du goût.
Mais, contrairement aux êtres humains, les chiens ne possèdent pas d’amylase salivaire, une enzyme permettant de » prédigérer » l’amidon éventuellement présent dans l’alimentation. Les chiens ont également tendance à ne pas beaucoup mâcher leurs aliments et à les avaler par grosses bouchées.
Étape n°2 : l’œsophage
Les aliments passent de la gueule du chien à son estomac en passant par l’œsophage. En présence de nourriture, ce dernier sécrète un mucus destiné à lubrifier le passage des aliments vers l’estomac et fait progresser le bol alimentaire grâce à des mouvements péristaltiques. Lorsque les aliments atteignent la fin de l’œsophage, le cardia se relaxe pour laisser passer les aliments : il s’agit d’un muscle circulaire qui ferme la partie basse de l’œsophage. Une fois les aliments passés dans l’œsophage, il se contracte immédiatement pour éviter que l’acidité de l’estomac ou les aliments ne remontent.
Étape n°3 : l’estomac
La digestion chimique des protéines et des graisses est initiée dans l’estomac où les aliments sont stockés à leur sortie de l’œsophage. Le bol alimentaire y est mélangé aux sécrétions gastriques constituées de mucus, d’acide chlorhydrique, de pepsinogène (le précurseur de la pepsine qui est une enzyme capable d’hydrolyser les protéines) et de lipase gastrique (enzyme qui participe à l’hydrolysation des lipides).
Le saviez-vous ?
L’estomac du chien est très développé et sa capacité peut varier entre 0.5 et 6 L !
Les sécrétions de mucus, protecteur de la paroi stomacale, comme celle d’acide chlorhydrique, créant un environnement acide favorable à l’activité des enzymes digestives, se font sous l’influence de stimuli neurologiques et hormonaux. Cela peut notamment expliquer que des émotions négatives ressenties par le chien comme de la peur, du stress ou de l’anxiété peuvent avoir des répercussions sur la digestion du chien.
Les mouvements péristaltiques de l’estomac qui mélangent les aliments aux diverses sécrétions gastriques transforment progressivement le contenu de l’estomac en une bouillie semi-liquide qu’on appelle le chyme. C’est sous cette forme que le contenu gastrique se vidanger au travers du pylore, le sphincter qui sépare l’estomac de l’intestin grêle.
La vitesse de vidange de l’estomac est influencée par divers facteurs incluant notamment le volume du repas et la composition de ce dernier. Ainsi, les repas riches en graisses et/ou en fibres solubles ont tendance à ralentir la vidange de l’estomac alors que les repas humides et plutôt riches en fibres insolubles ont l’effet inverse. Lorsqu’un chien mange une alimentation riche en viandes (pâtées ou alimentation ménagère), son estomac se vide en 4 à 7h alors que lorsqu’il mange un repas constitué d’aliments secs riches en céréales, comme des croquettes par exemple, la vidange gastrique peut prendre jusqu’à 15h.
Étape n°4 : l’intestin grêle
A son arrivée dans l’intestin grêle, le chyme est une substance composée de particules alimentaires mélangées à des sécrétions gastriques et dans laquelle les glucides et les graisses sont restées relativement intacts depuis leur absorption et où les protéines ont été déjà partiellement hydrolysées en polypeptides plus petits.
La digestion du chyme va donc se poursuivre donc dans l’intestin grêle où des mécanismes chimiques plus importants vont se mettre en jeu, permettant ainsi l’absorption des nutriments. On estime le temps de transit moyen du bol alimentaire dans l’intestin grêle du chien à environ 2 heures.
La digestion des nutriments dans l’intestin grêle
Le pancréas et les glandes situées dans la muqueuse du duodénum sécrètent diverses enzymes libérées dans la lumière de l’intestin grêle qui sont chargées de digérer chimiquement les graisses, les lipides et les glucides. Les grosses molécules de nutriments y sont donc séparées en petites molécules capables de passer au travers de la fine membrane intestinale pour gagner la circulation sanguine et lymphatique.
L’absorption des nutriments
L’intestin grêle est aussi le siège de l’absorption des nutriments concomitante à celle des vitamines et minéraux contenus dans l’alimentation. Sa paroi offre en effet une importante surface d’échange pour faciliter cette absorption. L’épithélium de l’intestin est composé de cellules qui possèdent à leur surface de nombreuses microvillosités, des sortes de minuscules petits poils qui augmentent considérablement la surface d’échange disponible dans l’intestin grêle. On appelle souvent ce tapis de cellules la bordure en brosse de l’intestin grêle. Son rôle est essentiel dans l’absorption des différents nutriments de manière active comme passive.
Étape n°5 : le côlon
Le contenu de l’intestin grêle entre ensuite dans la dernière portion du tube digestif, le gros intestin, via la valvule iléo-caecale. Le temps de transit des matières dans la dernière portion de l’intestin est estimé à une douzaine d’heures.
Contrairement à l’intestin grêle, les cellules du côlon ne présentent pas de microvillosités si bien que l’absorption des nutriments est quasi-nulle à ce niveau. En revanche, le côlon est capable d’absorber de grandes quantités d’eau et d’électrolytes, en particulier du sodium, par diffusion passive.
C’est dans aussi dans le côlon que va prendre place la fermentation des fibres alimentaires non-digestibles sous l’action des bactéries qui y sont présentes et qui constitue la flore intestinale. En tant que carnivore, le chien possède un gros intestin relativement court qui l’empêche, contrairement aux espèces d’animaux herbivores, de tirer partie de l’énergie présente dans ces fibres.
Néanmoins, la fermentation bactérienne de ces fibres dans le côlon permet la synthèse d’acides gras à chaînes courtes qui contribuent à préserver la bonne santé du tractus intestinal.
Les matières fécales constituées de résidus alimentaires non digérés, de cellules intestinales mortes, de bactéries et de sécrétions endogènes résiduelles gagnent ensuite le rectum, la dernière portion du côlon, pour être évacuées lors de la défécation.
La texture, l’odeur, le volume ainsi que la couleur des excréments du chien dépendent en grande partie de la quantité et de la nature des matières non digestibles qui sont présentes dans le régime alimentaire du chien ainsi que de la richesse et de la variété de la flore digestive du chien.
Digestion du chien
Il est intéressant de se renseigner sur la digestion du chien pour mieux comprendre l’importance d’une bonne alimentation pour lui. Comme chez l’homme, le tube digestif du chien s’appuie sur de nombreux organes, plus ou moins sensibles.
Reconnaître les troubles digestifs d’un chien reste une excellente manière de repérer que son alimentation n’est pas adaptée, ou encore de soigner d’éventuels troubles de la santé. Nous faisons le point.
Principe et fonctionnement de la digestion du chien
La digestion d’un chien s’appuie sur l’ensemble de son appareil digestif. Le temps de digestion peut varier selon l’âge du chien, sa santé et son alimentation. Une bonne digestion est signe d’une bonne santé chez le chien. Au contraire, des troubles digestifs peuvent vous alarmer sur son état de santé.
Comment est composé l’appareil digestif d’un chien ?
La digestion des chiens s’appuie sur l’ensemble de leur appareil digestif, c’est-à-dire sur tous les organes qui permettent d’ingérer et de digérer la nourriture, mais aussi de l’évacuer sous forme de matière fécale.
L’appareil digestif du chien est constitué de l’ensemble des organes suivants : la bouche, le pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin, le rectum, le côlon et l’anus.
Un trouble de l’un de ces éléments peut entraîner des soucis de digestion plus ou moins graves. De même, l’ingestion d’aliments non adaptés peut avoir des conséquences graves sur l’état de l’appareil digestif.
Fonctionnement du système digestif d’un chien
Lorsqu’un chien se nourrit, il va solliciter l’ensemble de son tube digestif. Voici comment la digestion fonctionne, de la première à la dernière étape :
- La mastication : permet au chien de préparer les aliments et de générer de la salive. Une bonne mastication facilite la digestion. Un chien qui mange trop rapidement ou qui souffre de problèmes dentaires peut ne pas mastiquer assez, et souffrir par la suite de troubles digestifs.
- La déglutition : permet aux aliments mâchés de passer de la bouche vers l’œsophage, grâce à une contraction du pharynx. Une ingestion trop rapide des aliments peut gêner la déglutition et entraîner une régurgitation.
- Le malaxage : une fois dans l’estomac, les aliments vont être malaxés aux sécrétions gastriques, et » traités » par l’organisme du chien. Les nutriments vont être essentiellement absorbés lors du passage de la nourriture dans l’intestin grêle.
- L’élimination des déchets : lorsque la nourriture est digérée et les nutriments absorbés, les déchets sont envoyés progressivement vers le côlon. Ils seront par la suite stockés dans le rectum, puis relâchés par l’anus sous forme de matière fécale.
Temps de digestion d’un chien
Il faut noter que la durée de digestion d’un chien est bien plus longue que chez l’homme. Cette dernière dépend de différents facteurs :
- l’âge du chien ;
- l’état de santé du chien ;
- la taille du chien ;
- le type de nourriture ingéré.
Opter pour une alimentation de qualité permet d’accélérer la durée de digestion du chien, et de limiter les éventuels troubles digestifs.
La durée de digestion du chien varie entre 4 et 15 heures en moyenne. L’alimentation sèche (à savoir les croquettes pour chien) met généralement plus de temps à être digérée que l’alimentation maison du chien (BARF).
Bon à savoir : la digestion du chiot est plus rapide, ce qui explique qu’il ait du mal à se retenir, et ne soit pas parfaitement propre durant ses premières semaines à la maison.
Problèmes digestifs du chien : comment les reconnaître ?
La digestion d’un chien est un phénomène long et complexe. Il n’est donc pas rare qu’un chien souffre de problèmes digestifs. Il est important d’être à l’affût des troubles de digestion du chien, car ils peuvent mettre en valeur une maladie, ou tout simplement une alimentation non adaptée.
Symptômes de troubles digestifs chez le chien
Deux symptômes principaux peuvent vous indiquer que votre animal souffre de troubles de la digestion : la diarrhée et les vomissements.
Selon les situations, ces symptômes peuvent s’accompagner de douleurs abdominales, d’apathie ou encore de perte de poids.
Bon à savoir : si l’état de santé de votre chien vous préoccupe, consultez immédiatement un vétérinaire. Une apathie soudaine ou des troubles digestifs fréquents peuvent être les symptômes d’un problème de santé grave.
Causes possibles de troubles de la digestion
Si les problèmes digestifs du chien sont fréquents, c’est tout simplement car ils peuvent être causés par de nombreuses sources : allergie alimentaire, intoxication alimentaire, empoisonnement, malformation, maladie, tumeur, etc.
Dans certains cas, un changement du régime alimentaire du chien suffit à régler les troubles digestifs.
Dans d’autres, un traitement médicamenteux ou une opération chirurgicale peuvent s’avérer nécessaires.
Bon à savoir : il existe de nombreuses croquettes pour chiens souffrant de problèmes de digestion. Opter pour une alimentation plus digestible peut souvent régler des problèmes de digestion occasionnels.
Comment réagir en cas de problème digestif du chien ?
La digestion est l’un des indicateurs les plus importants de la santé du chien. Il est donc important de s’alarmer en cas de vomissements ou de diarrhées.
C’est particulièrement vrai si les troubles digestifs sont fréquents, ou encore s’ils sont accompagnés de symptômes alarmants. La première chose à faire en cas de trouble digestif est de comprendre l’origine du problème. Pour cela, seule une consultation vétérinaire peut vous aider.
Voilà pourquoi nous vous conseillons de contacter un vétérinaire au moindre problème de digestion du chien. C’est encore la meilleure manière de dépister et de guérir les problèmes de santé de votre animal.
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