Le traitement de la dépression saisonnière doit être établi rapidement pour que son évolution n’entraîne pas de troubles plus importants.
Il peut éventuellement reposer sur :
– l’utilisation de la luminothérapie ou de la photothérapie (thérapie par la lumière) ;
– une exposition quotidienne à la lumière naturelle ;
– la prise d’antidépresseur, d’anxiolytique ou de stabilisateur de l’humeur, lorsque les symptômes sont bien avancés ;
– le suivi d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse ;
– une hospitalisation en cas de forme grave.
Pour soulager les symptômes de la dépression saisonnière, l’homéopathie, la phytothérapie, l’aromathérapie et la naturopathie peuvent être utiles, en complément.
Table des matières
- Homéopathie
- Phytothérapie
- Aromathérapie
- Naturopathie
- Dépression saisonnière : 3 remèdes pour aller mieux
- Tromper son cerveau avec la luminothérapie
- Des probiotiques pour réguler l’humeur
- Une thérapie cognitivo-comportementale pour apprivoiser l’hiver.
- Les remèdes de grand-mères contre la déprime
- Le millepertuis, star anti-déprime
- Comment utiliser le millepertuis en cas de déprime ?
- Le safran, une épice contre les coups de blues
- Et la lumière fut…
- Comment lutter contre la déprime hivernale ?
- Les chats et la dépression par Marie-Hélène Bonnet (1)
- Calmants homéopathiques pour le stress chez les chats
- Comment calmer son chat ?
- Calmant les plus utilisé pour les chats:
- Des calmants naturels pour chats
- Les animaux de compagnie, beaucoup mieux que les antidépresseurs
Homéopathie
En cas d’apparition d’une dépression saisonnière, l’homéopathie peut être utile en complément d’une prise en charge médicale adaptée. Néanmoins, les traitements homéopathiques et leur dosage doivent être définis avec le médecin homéopathe.
Prendre 1 granule matin et soir d’un de ces remèdes jusqu’à amélioration :
– fatigue et indifférence à tout : Phosphoricum acidum 30 CH ;
– hyperémotivité : Ignatia 15 CH.
Phytothérapie
Lorsque des troubles dépressifs apparaissent, il peut être utile d’alterner ces deux infusions :
1) Aubépine, sommités fleuries, 125 grammes ; marjolaine, sommités fleuries, 125 grammes ; passiflore, parties aériennes, 125 grammes. Trois cuillerées à soupe rases du mélange pour 1 litre d’eau froide.
2) Mélisse, feuilles, 125 grammes : aubépine, sommités fleuries, 125 grammes ; fumeterre, parties aériennes, 125 grammes. Trois cuillerées à soupe rases du mélange pour 1 litre d’eau froide.
Préparation : porter à ébullition douce, à couvert, puis couper le feu et laisser reposer 10 minutes avant de filtrer. Boire de 4 à 6 tasses par jour.
Aromathérapie
L’aromathérapie peut apporter un certain soulagement lors de dépression saisonnière :
– respirer à même le flacon, plusieurs fois par jour, les huiles essentielles de verveine citronnée ou de bergamote ou de litsée citronnée ;
– verser 1 goutte d’huile essentielle de mélisse ou d’angélique dans un quart de cuillerée à café de miel et laisser fondre dans la bouche 3 fois par jour
Naturopathie
La naturopathie peut être utile lors de dépression saisonnière :
– faire le plein de d’oméga-3 comportant des propriétés antidépressives. Manger au moins 3 fois par semaine des poissons gras (saumon maquereau…). Consommer de l’huile de colza ou de noix ;
– privilégier les bananes, le chocolat et les noix car ils apportent du magnesium ;
– éviter l’excès d’alcool.
A lire aussi : Quatre remèdes naturels contre la dépression saisonnière
Dépression saisonnière : 3 remèdes pour aller mieux
Tromper son cerveau avec la luminothérapie
La baisse de luminosité saisonnière diminue la sécrétion de mélatonine et perturbe notre horloge biologique. S’exposer quotidiennement à une lumière blanche artificielle fait éviter ce décalage horaire interne. Avec un appareil de qualité (agréé CE médical) et de l’assiduité, le taux de réussite peut atteindre 75 %.
Des probiotiques pour réguler l’humeur
Essentiels pour l’équilibre de notre flore intestinale, les probiotiques contribuent aussi au bon fonctionnement de notre cerveau. Présents dans les yaourts au bifidus, les aliments fermentés ou sous forme de compléments alimentaires, les probiotiques peuvent aider à lutter contre la déprime de saison.
C’est ce que révèle l’étude de la Queen’s University (Kingston, Canada). Après deux mois de traitement, les patients qui souffraient de dépression modérée ont affiché des résultats très encourageants.
Une thérapie cognitivo-comportementale pour apprivoiser l’hiver.
Selon une étude de l’Université du Vermont (USA), les séances de thérapie cognitivo-comportementale (TCC), destinées à combattre les idées noires et les émotions négatives, permettent d’atténuer durablement les symptômes de la dépression saisonnière.
Les remèdes de grand-mères contre la déprime
Tout le monde peut être concerné par un « coup de blues », surtout au début de l’automne où les journées raccourcissent. Pour le combattre, des remèdes existent en cas de manifestations dépressives légères et transitoires. Les symptômes de tristesse, de lassitude, importants et persistants, ne doivent pas être négligés. Il est conseillé de faire le point avec un médecin, qui, lui, va décider du traitement le plus adapté à la situation.
Le millepertuis, star anti-déprime
Parmi les remèdes traditionnels, il existe une plante largement connue pour son action sur le moral. Il s’agit du millepertuis. Un des noms populaires du millepertuis est d’ailleurs le « chasse-diable ». Au Moyen-Age, on suspendait déjà le millepertuis au plafond pour chasser les mauvais esprits et les démons. Et on s’en sert depuis le début du 20e siècle pour soigner les troubles de l’humeur.
La science est venue depuis prouver que nos grand-mères avaient raison. L’efficacité du millepertuis – pour les cas de dépressions légères ou modérées – a été confirmée chez l’homme par des études cliniques (des études contre placebo et même contre certains antidépresseurs de synthèse). Les scientifiques ont même identifié les composants de la plante qui seraient responsables de son action. Son efficacité viendrait de l’hyperforine, l’hypéricine et des flavonoïdes. Ces substances actives moduleraient l’activité des récepteurs à la sérotonine dans notre cerveau (la sérotonine est une substance chimique cérébrale essentielle dans le bon fonctionnement de notre système nerveux).
Comment utiliser le millepertuis en cas de déprime ?
Traditionnellement, on utilise les sommités fleuries séchées en décoction. C’est en fait la fleur, avec un petit morceau de tige. Pour faire votre décoction, mettez une cuillère à soupe de plante dans 25 cl d’eau froide. Puis, portez à ébullition pendant trois minutes. Pour finir, couvrez et laissez infuser hors du feu pendant dix minutes. Traditionnellement, on en consomme une à deux tasses par jour. Mais vous n’êtes pas obligés de consommer le millepertuis comme votre grand-mère. Il existe aussi des gélules de millepertuis.
Il faut toutefois faire attention aux interactions du millepertuis avec les médicaments. Le millepertuis interagit avec de nombreux médicaments. On parle alors d’inducteur enzymatique. Ce terme un peu technique signifie que la plante accélère l’élimination du corps de nombreuses molécules et donc en diminue l’efficacité. Par exemple, quand le millepertuis est pris avec une pilule contraceptive, un anticoagulant ou un médicament pour le système cardiovasculaire, cela pose problème. Il ne faut jamais prendre de millepertuis avec des médicaments sans avis d’un médecin.
Le safran, une épice contre les coups de blues
Plus exotique, les grand-mères persanes avaient elles aussi des astuces contre les coups de blues, et notamment une épice : le safran ! Les Perses avaient remarqué que le safran amenait la bonne humeur, ils ont alors commencé à l’utiliser comme antidépresseur. Et ils ont eu raison. L’intérêt de l’épice en cas de dépression légère à modérée a aussi été démontré scientifiquement, et il semblerait même qu’elle concurrence certains antidépresseurs de synthèse grâce à un de ses composés organiques : le safranal.
Le safran est considéré comme un psychostimulant. Il agirait sur nos taux cérébraux de sérotonine et de dopamine. En revanche, il est beaucoup plus pratique et plus économique de le consommer sous forme de capsules. Le safran est en effet l’épice la plus chère du monde, on le surnomme d’ailleurs l’or rouge.
Et la lumière fut…
Pour se sentir mieux en cas de déprime, il y a aussi… la lumière du jour. Les journées qui raccourcissent peuvent être responsables d’une baisse de moral, qui peut même se transformer en véritable dépression saisonnière. Cela est physiologique : la baisse de la luminosité perturbe la sécrétion de mélatonine. La mélatonine est une hormone qui règle notre horloge biologique et influence notre humeur. Et nos modes de vie modernes nous font passer beaucoup de temps à l’intérieur. De ce fait, rares sont les moments où on est exposé à la lumière naturelle.
Alors, comme le conseillent nos grand-mères, n’hésitez pas à faire « un tour dehors » dès que l’occasion se présente pour vous changer les idées. Et si cela ne suffit pas, sachez que votre médecin peut vous prescrire une cure de luminothérapie, avec une lampe spécialement conçue pour doper votre humeur.
Comment lutter contre la déprime hivernale ?
Les symptômes de la déprime hivernale
Petit coup de blues de l’hiver ou véritable dépression saisonnière hivernale ? Quoi qu’il en soit, quand les températures baissent, que la lumière se fait rare et que le moral est en berne, mieux vaut rester vigilant et surveiller les éventuels symptômes d’un coup de mou.
La déprime hivernale se manifeste avant tout par un changement d’humeur : irritabilité, tristesse, crises de larmes, sensibilité inexpliquée, angoisse à l’approche de Noël, mais aussi troubles du sommeil, baisse de libido…
Des changements comportementaux peuvent aussi vous interpeler : vous voyez, cet attrait irrésistible vers le placard à gâteaux, quand on ne jure que par la confort food ? Ça peut être un signe de déprime saisonnière.
Si ces symptômes apparaissent, n’hésitez pas à consulter votre médecin pour en discuter et adopter le traitement approprié. En attendant, on vous donne quelques conseils pour faire de cet hiver un bon moment à passer.
Vaincre la déprime hivernale en se chouchoutant
Même si la déprime hivernale est due aux réactions de notre corps face à la nuit et au froid, ce n’est pas une raison pour le négliger, au contraire !
Tout d’abord, continuez (ou commencez) à faire de l’exercice physique. Il pleut dehors ? Rien ne vous empêche d’aller faire un tour à la piscine ou encore de vous déhancher dans une salle de danse ! Le sport est reconnu pour ses effets antidépresseurs.
Au quotidien, n’oubliez pas de bien hydrater votre peau, très sollicitée pendant l’hiver.
Votre bien-être physique passe aussi par l’assiette. Prenez un soin tout particulier à faire le plein de vitamines en mangeant des fruits, des légumes de saison, mais aussi du poisson. Certaines plantes comme le millepertuis auraient également des bienfaits antidépresseurs. À vos tisanes !
Enfin, puisque la lumière se fait rare, pourquoi ne pas investir dans un appareil de luminothérapie ? C’est le secret des Nordiques (et doit-on rappeler que le Lagom, l’art de vivre heureux, nous vient aussi du grand Nord ?). Simulateur d’aube ou lampe spéciale, il s’agit d’une belle alternative à un voyage au soleil !
Activités pour lutter contre la dépression saisonnière
Les soirées d’hiver sont longues ? À défaut de sortir au grand air, commencez une activité (ré)créative avec votre moitié, votre colocataire ou votre grand-mère.
Pourquoi ne pas se mettre au tricot, à la mosaïque ou aux jeux de société ? Tournoi de tarot, Time’s up ou Colons de Catane, bonne humeur garantie ! En plus, rester chez soi est hyper tendance (si, si !)
Aussi, n’hésitez pas à demander à votre chéri(e) de donner de sa personne pour venir à bout de cette vilaine déprime, grâce à la calinothérapie.
La dépression saisonnière estivale, ça existe
La dépression saisonnière n’est pas l’apanage des longues nuits d’hiver. On peut aussi observer une dépression saisonnière en été (entre mai et septembre en général), avec des symptômes identiques.
Moins courante, la dépression saisonnière estivale touche 10% des personnes atteintes de dépression saisonnière.
Cette fois-ci, il s’agirait d’une réaction à la chaleur excessive et à l’excès de lumière, bien que les causes exactes demeurent méconnues.
Dans tous les cas, si vous êtes fréquemment sujet à ces difficultés d’adaptation aux changements de saisons et que ces déprimes saisonnières sont particulièrement difficiles à vivre, il serait bon d’envisager de consulter un psychologue.
Ce dernier pourra vous aider à surmonter cette période difficile, à l’aide d’une écoute et de conseils adaptés ou d’une aide médicalisée le cas échéant.
Au quotidien, voici quelques conseils :
- Pas de culpabilité. Bien souvent les proches ne comprennent pas les raisons du mal-être, d’autant plus lorsqu’il n’y a pas de problème majeur. Ainsi ils peuvent se sentir responsables et cela peut créer des tensions. Sachez que la dépression a des causes multiples et complexes et que vous n’en êtes pas la cause.
- Pas de reproches. Inutile de l’accabler davantage en lui faisant mille reproches et en essayant de le motiver trop brutalement avec des phrases comme « arrête de traîner au lit », « ne te laisse pas aller », « d’autres sont plus malheureux que toi »…
- Soutien et écoute. Il est important que vous restiez patient, même si il ou elle ressasse les mêmes idées et ne semble pas vous écouter. Par contre, évitez le piège de la protection rapprochée et étouffante. Le risque c’est que la personne déprimée se sente alors infantilisée et diminuée. Enfin, il est important de vous montrer rassurant, en expliquant par exemple que la dépression se soigne et qu’il existe des solutions.
- Affection et petits gestes. Même si votre proche ne semble pas réagir, il ou elle y sera forcément sensible. De votre côté, vos efforts peuvent parfois vous paraître inutiles. Il n’en est rien, au contraire. Ne vous découragez pas, votre soutien est une aide précieuse et indispensable. De plus, il est important que vous ne vous laissiez pas envahir.
Merci au Dr Patrick Lemoine, psychiatre à Lyon.
Les chats et la dépression par Marie-Hélène Bonnet (1)
Je parle souvent de stress chez le chat. Stress, angoisse, pré-dépression sont courants chez le chat. Et souvent on me répond » mais mon chat n’est pas stressé, il joue ! » joue, mange, reste câlin, ou autre chose. C’est normal, le chat est un animal, et un animal ne fait pas voir ses faiblesses, sous peine d’être exclu du groupe, voir abandonné à un prédateur.
Je sais que chez vous, il n’y a pas de prédateurs susceptibles de dévorer Minet, tout comme il vit peut être seul, donc son groupe… eh bien son groupe c’est vous, et le prédateur c’est l’abandon, ou simplement le désamour !
Aussi le chat manifeste son stress de façon totalement différente à la nôtre. Pipis, crottes hors litière, alopécie, auto mutilations, et autres PICA sont des manifestations possibles de stress. Par réaction naturelle, on va gronder, disputer, interdire au chat d’uriner hors du bac ou de se lécher. Ce qui ne fait qu’augmenter son stress : ses appels au secours restent sans aucune réponse positive de votre part, et vous le gronder d’être mal dans ses pattes… Il se sent abandonné, mal aimé, et pour peu qu’il faille changer le canapé imbibé d’urine, il sent que vous êtes très en colère contre lui… il se sent responsable de vos manifestations d’humeur, et se replie sur lui-même davantage.
Et un jour, cette accumulation de stress se transforme en pré-dépression. Le chat bouge moins dort plus, se toilette davantage mais sent fortement mauvais. La gamelle va aussi se voir malmenée : vite vidée ou au contraire délaissée. Les habitudes de votre Minet changent, vous ne comprenez plus votre chat, vous ne savez pas ce qui se passe et vous n’avez rien vu venir. Pour peu que le temps (qui est compté) se déroule un peu trop et la dépression arrive et s’installe chez votre Minet. Elle s’installe de façon définitive. Un chat dépressif ne ressortira pas vivant de cet état. En plus de 10 ans, de mémoire je n’ai vu un retournement de situation dans la 1ere semaine de dépression qu’une seule fois, parce que les maîtres ont été très réactifs et que le vétérinaire avait de suite pris contact avec moi pour savoir comment aider ce chat…
Le chat qui entre en dépression se néglige, plus de toilettage : les prédateurs susceptibles de le tuer le trouveront plus vite ainsi, puisque la vie n’a plus de sens pour lui !
Le chat dépressif va aussi refuser de s’alimenter, même de ses friandises préférées, afin d’en finir au plus vite.
On peut bien entendu placer le chat sous antidépresseurs : peu de temps leur action sur le foie entraine des lésions hépatiques graves. Et dès l’arrêt, le chat replonge exactement au même stade que celui du 1er jour de prise des antidépresseurs… Je ne recommande ceci que sur un chat en parfaite santé, de moins de 8 ans, et sous contrôle hebdomadaire, à condition d’élaborer une thérapie en parallèle afin de résoudre les causes de la dépression avant de replonger le chat dans la vie sans cachet…
On pourrait aussi alimenter le chat de force, mais quelle vie s’ouvre à lui si on ne résout pas les causes de son mal être ? Un chat dépressif est un chat condamné à 99% des cas. Dès les premiers signes de changement de comportement, même anodins ou sans conséquences à vos yeux, il faut agir si vous tenez à passer encore de longues années de sérénité avec Minet !
(1) Rappelons que Marie Hélène Bonnet est thérapeute comportementaliste du chat, au service depuis 2004, des chats et de leur bien être.
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Calmants homéopathiques pour le stress chez les chats
Comment calmer son chat ?
Pour toutes sortes de raisons, il peut paraître plus facile d’adopter un chat qu’un chien. Le besoin de se procurer un calmant pour chat n’est pas évidente au premier abord. Ils ne jappent pas, peuvent rester seuls de longues journées, dorment la plupart du temps, ne sont pas bruyants, ne demandent pas de promenade à votre retour du travail, etc. Leurs besoins primaires sont facilement remplis : bol d’eau et de nourriture, litière propre, quelques jouets.
De nature indépendante et territoriale, ces solitaires peuvent paraître très faciles à « gérer » dans le quotidien mais est-ce vraiment le cas? Votre chat a développé des troubles du comportement qui ne peuvent être reliés à un problème de santé diagnostiqué ou devenu récurrent malgré les traitements? Stressé de nature, l’anxiété chez le chat d’appartement est fréquent, un rien le perturbe. Les calmants naturels peuvent résoudre ces problèmes en lui apportant sérénité et quiétude intérieurs.
Calmant les plus utilisé pour les chats:
Des calmants naturels pour chats
D’autres événements peuvent angoisser les chats : visite chez le vétérinaire, accident, gestation, maladie récurrente, pas ou peu d’interactions avec « son humain », présence d’autres chats sur le terrain, orages.
Les chats rescapés et/ou ayant souvent changé de foyer peuvent démontrer des troubles du comportement. Ceux séparés trop jeunes de leur mère et famille (avant 3 mois) sont privés d’une période d’apprentissage essentielle à leur équilibre mental, émotionnel, comportemental et d’adaptation.
- Le calmant pour chat homéopathique ÉMOTIONSPLEX aidera votre chat à gérer ses émotions, peurs, anxiété, insociabilité, abandon, deuil, etc… visibles par ses problèmes de comportement et/ou maladie.
- Le calmant ANIMODEL 10 donné matin et soir atténuera ses états nerveux, émotionnels, comportementaux.
- La LEVURE DE BIÈRE , en plus de ses nombreuses autres propriétés sur l’ensemble des systèmes du corps, a des actions bénéfiques sur le système nerveux, calmant angoisse et anxiété.
Ces produits naturels par leur effet calmant seront un atout sur la santé globale de votre animal, empêchant le déclenchement de symptômes et maladies reliés au stress. Votre chat, malgré un environnement imparfait, sera calme et détendu et beaucoup plus heureux! Ces produits ne sont pas des médicaments, mais le respect des posologies et durées de traitements est essentiel.
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Les animaux de compagnie, beaucoup mieux que les antidépresseurs
Lorsque les dix otages récemment libérés par les FARC (les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) ont foulé le tarmac de l’aéroport de Bogota après plus de dix ans de séquestration aux fins fonds de la jungle amazonienne, tous étaient accompagnés d’un animal. Carlos avait un chat, José un pécari, Luis Alfredo un couple d’oiseaux, Alfonso une chucha, un petit rongeur. Émus aux larmes, ils ont témoigné comment la relation avec leurs animaux les avait fait tenir dans les conditions effroyables et déshumanisées de leur détention.
Les effets psychotoniques stimulants de la relation que nous avons avec les animaux de compagnie sont très puissants, aussi bien mis en évidence en psychologie qu’en physiologie. Mieux que des antidépresseurs, la relation homme-animal offre des solutions encore insoupçonnées dans certaines thérapies. L’utilisation de cette relation à des fins thérapeutiques s’appelle la ZOOTHÉRAPIE.
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Pour les psychologues, nos animaux nous permettent d’exprimer notre propre non-dit émotionnel. La communication avec eux est plus du domaine du para-verbal, un chien ou un chat ne comprenant que 300 phonèmes (élément sonore distinctif du langage articulé). Plus que les mots, notre animal comprend nos émotions, exprimées à travers nos gestes ou intonations, y compris celles que nous nous efforçons de cacher et il les reproduit dans son comportement, inquiétude, agitation, prostration etc.. Pour le psychanalyste Didier Lauru » on s’adresse à son animal avec toute l’affection dont on aimerait être soi-même l’objet « . C’est comme lui attribuer un statut de » double de soi » et donc » se confier à lui permet de “lâcher” ses propres demandes affectives « . Nous avons également un besoin inné physio-psycho-affectif de toucher, de tendresse et de contacts physiques. Les exigences culturelles et sociales de nos sociétés limitent fortement ces contacts, le toucher est devenu codifié. Nous en arrivons au point de ne plus être conscients de ce manque. Le contact physique avec notre animal, non codifié, nous permet de combler ce besoin inné.
Les physiologistes rappellent quant à eux, qu’il a été montré sans ambiguïtés que lors d’une interaction homme – animal de compagnie un certain nombre de neurotransmetteurs sont relargués dans l’organismes tels que l’ocytocine, l’hormone du bien-être et de la solidarité, des beta-endorphines aux effets euphorisants et anxiolytiques, des phenylethylamines, proche des amphétamines, ou de la dopamine qui joue un rôle important dans la volonté et la motivation. En même temps, il est observé une diminution des taux de cortisol intervenant dans le stress. Il est remarquable de constater que ces changements physiologiques surviennent à la fois chez l’homme et l’animal.
Tout propriétaire d’animal de compagnie peut chaque jour faire l’expérience de ces effets psychologiques et physiologiques sur lui-même. Certains thérapeutes utilisent aussi les bienfaits de cette relation dans leurs schémas thérapeutiques : c’est la zoothérapie. La contribution de cette pratique qui existe au moins depuis le dix-neuvième siècle a été reconnue par le psychiatre américain Boris M. Levinson, dans les années 1950, que l’on considère comme le père de la zoothérapie. Depuis les champs d’applications de cette discipline ne cessent de se développer et incluent entre autres maintenant : la contribution au bien-être des personnes âgées souffrant de dépression, de solitude ou de maladie d’Alzheimer, l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de démence ou de schizophrénie, la diminution de la tension artérielle causée par le stress, la diminution de la douleur et la peur lors de procédures médicales ou la contribution au bien-être des personnes hospitalisées.