Lorsque l’anémie est regénératrice et qu’un saignement a été exclu, la cause la plus fréquente de l’anémie est probablement de l’hémolyse. Dans le cas où le système immunitaire est responsable de la destruction des globules rouges, on dit de l’anémie qu’elle est à médiation immunitaire. Ceci constitue la cause la plus fréquente d’hémolyse chez les petits animaux. Elle peut être primaire (anémie hémolytique auto-immune) ou secondaire à d’autres maladies telles que des maladies infectieuses et tumorales, des effets adverses reliés à de la médication ou encore des réactions vaccinales. Le diagnostic de l’anémie à médiation immunitaire se pose à l’aide de l’évaluation du taux de globules rouges dans le sang (< 25% généralement), la mise en évidence d’une réaction entre le système immunitaire et les globules rouges ainsi que par l’évaluation du frottis sanguin qui révèle la présence de sphérocytes (globules rouges plus petits et dont la pâleur centrale à disparu).
D’autres causes d’hémolyse existent mais elles ne sont pas causées par le système immunitaire. C’est le cas, par exemple, lors d’ingestion d’oignons ou lors de contact avec le venin de certains serpents, chez certaines races atteintes de déficiences de certains enzymes, lors de la présence de certaines maladies sous-jacentes ou lors d’intoxication au zinc (révélée par l’imagerie).
Pour compliquer davantage la recherche du diagnostic, l’hémolyse peut être intravasculaire et/ou extravasculaire. Lorsque la destruction des globules rouges se produit dans les vaisseaux sanguins, l’hémoglobine est relâchée dans le sang puis filtrée par les reins. Elle se retrouve dans l’urine qui devient alors colorée rouge foncé. Une telle coloration de l’urine se produit en présence de sang entier, d’hémoglobine ou de myoglobine (cellule musculaire). Des tests simples sont disponibles pour les différencier. Les causes mentionnées dans le paragraphe précédent sont surtout responsables d’une telle hémolyse intravasculaire.
Surtout lorsque l’hémolyse se fait dans la rate et/ou dans le foie par le système immunitaire, mais aussi à un degré moindre à l’intérieur des vaisseaux sanguins, se produit une relâche de bilirubine (pigment jaune provenant du métabolisme de l’hémoglobine présente dans les globules rouges) dans le sang où elle se fixe à l’albumine (la plus grosse protéine du sang). Les cellules du foie récupèrent la bilirubine sous cette forme et la transforment pour la rendre soluble dans l’eau afin qu’elle soit excrétée par la bile. Lorsque l’hémoglobine est détruite en très grande quantité et que la capacité de captage par le foie est dépassée, il y a alors accumulation de bilirubine dans le sang. Celle-ci est alors excrétée dans l’urine, ce qui lui donne une coloration jaune foncée. Il est à noter qu’une petite quantité de bilirubine dans l’urine peut être normale.
En général, ce sont les maladies causant une dysfonction hépatique ainsi qu’une obstruction à l’écoulement de la bile qui entraînent la présence de bilirubine en quantité excessive dans le sang et dans l’urine. Par contre, tous les cas d’hémolyse extravasculaire ne vont pas causer une augmentation de bilirubine dans le sang et dans l’urine parce que le foie a une capacité énorme à métaboliser la bilirubine. Un exemple d’hémolyse extravasculaire est l’anémie hémolytique à médiation immunitaire. En effet, dans cette condition, des anticorps se déposent à la surface des globules rouges. Ces globules rouges sont reconnus comme étant anormaux et se font attaquer par les cellules du système immunitaire présentes dans le foie et la rate ce qui créé la présence de sphérocytes. L’anémie hémolytique à médiation immunitaire est donc la cause la plus fréquente pour expliquer la présence de sphérocytes dans le sang des chiens. D’autres causes moins fréquentes incluent des conditions non immunitaires telles que des traumatismes à la microvascularisation sanguine, l’intoxication au zinc, la transfusion de sang qui a été entreposé suite au prélèvement ainsi que le venin d’abeille ou de serpent. On peut avoir recours à un test nommé « test de Coombs » pour identifier la présence d’anticorps à la surface des globules rouges. Par contre, ce test n’est pas infaillible et il peut quand même y avoir des résultats faussement négatifs et positifs.
En général, lorsque les chiens sont atteints d’anémie hémolytique à médiation immunitaire, il s’agit d’un problème idiopathique (pas de cause identifiable). Par contre, avant d’en arriver à cette conclusion, il faut éliminer la possibilité de réaction adverse à un médicament ou un vaccin, d’une infection ou d’un processus tumoral, en particulier chez les patients âgés.
RÉFÉRENCE :
Fleischman, W. Anemia : Determining the cause. Compendium on Continuing Education for the Practicing Veterinarian. Juin 2012.
Dre Isabelle Lacombe M.V.
Les infections bactériennes qui causent l’anémie disparaissent souvent avec une antibiothérapie, et les réactions immunitaires anormales peuvent être traitées avec des corticostéroïdes ou d’autres médicaments immunosuppresseurs. Le traitement de l’anémie liée au cancer dépend du type exact de cancer en cause.
Lorsque nous ne connaissons pas encore la cause sous-jacente, il existe deux traitements principaux : des transfusions sanguines, ou certains médicaments qui aident à augmenter la numération globulaire.
Table des matières
- Durée du traitement et coûts de l’anémie chez le chien
- Pronostic de l’anémie chez le chien
- Qu’est-ce qu’une anémie
- Les causes d’anémie chez le chien
- Anémie du chien : les symptômes
- Comment est diagnostiquée l’anémie ?
- Anémie: un manque de globules rouges
- Anémie: les causes
- Les signes de l’anémie
- Les victimes préférées de l’anémie
- Traiter l’anémie pour retrouver le tonus
- Homéopathie
- Phytothérapie
- Aromathérapie
- Association Saint Louis pour la recherche sur les Leucémies
- Anémie chien, symptômes & traitement
- Anémie chien symptôme : identifier la cause de la maladie.
- Traitement de l’anémie du chien.
- Remèdes naturels pour animaux : une bonne solution ?
- Le choix des remèdes naturels pour nos amis à 4 pattes est motivé par plusieurs raisons
- » Si les plantes me soignent, elles peuvent soigner mon animal »
- La peur grandissante du » tout chimique «
- La recherche de traitements moins chers
- La recherche de traitements plus efficaces (et naturels)
- Phytothérapie et aromathérapie : quelles différences ?
- Les remèdes naturels pour nos chiens et nos chats : une bonne solution ?
- Des remèdes naturels en toute confiance et en toute efficacité ?
- Critères à vérifier pour s’assurer du sérieux des remèdes naturels proposés
- Des remèdes naturels en toute sécurité et sans toxicité ?
- Les remèdes naturels vendus sur internet sont-ils tous sûrs ?
- Conclusion
- L’anémie
- Qu’est-ce que l’anémie ?
- Les causes de l’anémie :
- Comment reconnaître une anémie ?
- Comment combattre l’anémie ?
Durée du traitement et coûts de l’anémie chez le chien
La durée du traitement de l’anémie dépend de la cause et de la gravité de l’affection. De nombreux cas d’anémie sont aigus, c’est-à-dire qu’ils surviennent soudainement et qu’une fois le problème sous-jacent réglé, l’anémie disparaît.
Les seuls cas qui sont habituellement traités à long terme se produisent avec le processus de destruction ou avec des problèmes de production. Ces problèmes sont traités avec des médicaments pendant trois à six mois.
En cas de cancer ou d’insuffisance rénale, l’animal ne produit pas suffisamment de globules rouges. Il y a donc des maladies qui ont des implications à long terme et les animaux peuvent devenir anémiques de façon chronique.
Les traitements de l’anémie grave ou chronique peuvent être très coûteux. Les transfusions se font dans un hôpital – un seul traitement peut coûter plusieurs centaines d’euros. Souvent, de tels traitements peuvent nécessiter un séjour prolongé à l’hôpital ou une intervention chirurgicale dont le coût peut atteindre des milliers de dollars.
Si l’anémie est aiguë et causée par quelque chose comme l’ingestion de mort-aux-rats, elle peut souvent être traitée avec un médicament ou un lavage d’estomac, ce qui coûte aussi plusieurs centaines d’euros.
Les coûts varient selon la gravité de l’anémie, l’endroit où vous vivez et si vous avez dû emmener votre chien chez un vétérinaire d’urgence tard le soir (parmi d’autres facteurs potentiels).
Pronostic de l’anémie chez le chien
Sans traitement, les cas d’anémie modérée à grave peuvent être mortels. Éventuellement, la numération des globules rouges peut devenir si faible que les globules rouges restants ne seront plus en mesure de transporter suffisamment d’oxygène pour remplir les fonctions de base de la vie.
Un saignement soudain peut faire chuter le nombre de globules rouges à des niveaux dangereux du jour au lendemain, ou un saignement lent peut les écailler pendant des mois avec des effets physiques minimes.
Quoi qu’il en soit, il est impératif que vous ameniez votre chien chez le vétérinaire s’il présente l’un ou l’autre des symptômes qui pourraient être associés à l’anémie.
L’anémie est une maladie qui affecte le sang d’un chien. Lorsque le nombre de globules rouges ou d’hémoglobine diminue chez un chien, l’anémie est diagnostiquée, mais il s’agit d’une maladie, d’un traumatisme ou d’une autre condition, et non d’une maladie. Un chien atteint d’anémie l’a développé en raison de quelque chose de grave dans son corps, il est donc important pour son propriétaire de comprendre ce que cela signifie quand un chien est atteint de cette maladie.
Qu’est-ce que l’anémie chez le chien?
Les globules rouges, ou RBC, sont des composants du sang et sont produits dans la moelle osseuse d’un chien. L’hémoglobine, souvent abrégée en Hbg ou Hb, est une protéine présente dans les globules rouges qui est responsable du transport de l’oxygène dans tout le corps. Il rend également les globules rouges rouges. Une anémie se produit si les globules rouges ou l’hémoglobine sont insuffisants.
Signes d’anémie chez les chiens
- La faiblesse
- Difficulté à respirer
- Muqueuses pâles
- Perte d’appétit
- Perte de poids
- Rythme cardiaque augmenté
- Facilement pneus
- Sang dans les urines, les selles ou les vomissures
- Nez saignant
Étant donné que les globules rouges et l’hémoglobine fournissent de l’oxygène au reste du corps d’un chien, une diminution de l’un des éléments ou des deux peut entraîner une diminution de l’oxygène dans divers tissus et cellules. S’il ne reçoit pas assez d’oxygène dans les tissus, un chien peut avoir du mal à respirer, se fatiguer plus facilement, ne pas vouloir manger et être faible. Il est difficile pour un chien d’avoir de l’énergie s’il n’a pas assez d’oxygène dans ses cellules. La fréquence cardiaque d’un chien peut également augmenter lorsque son corps tente de compenser le manque d’oxygène disponible en faisant circuler le sang plus rapidement dans le corps.
Les muqueuses pâles, telles que les gencives et les parties génitales, résultent d’un manque de globules rouges ou d’hémoglobine. Si ces éléments ne sont pas répandus dans le corps, les muqueuses apparaîtront plus pâles que d’habitude, voire blanches dans les cas d’anémie grave. Les chiens doivent normalement avoir une membrane muqueuse rose bubble-gum, et non rose pâle ou blanche. La couleur de la membrane muqueuse est très facile à surveiller à la maison.
Enfin, du sang peut être vu à l’extérieur du corps de votre chien s’il est anémique. Parfois, des saignements se produisent et sont remarqués dans l’urine ou les matières fécales. Certains chiens peuvent même commencer à vomir du sang ou avoir le nez ensanglanté. Ces signes de saignement peuvent indiquer que votre chien souffre d’anémie ou est susceptible de développer une anémie.
Causes de l’anémie chez les chiens
L’anémie peut être causée par des problèmes de santé entraînant une perte de sang, une dégradation des globules rouges ou une diminution de la production de globules rouges dans la moelle osseuse. Il existe différentes maladies ou affections susceptibles de provoquer l’apparition de ces maladies chez un chien.
- Traumatisme: Une perte de sang importante survient le plus souvent lorsqu’un traumatisme entraîne un saignement excessif. Parfois, ce traumatisme est le résultat d’une intervention chirurgicale, et d’autres fois, il est dû à une blessure. Le saignement peut provenir d’un organe interne ou d’une plaie cutanée pouvant provoquer une anémie.
- Parasites: Les parasites sanguins, intestinaux et externes peuvent tous causer une perte de sang chez un chien et donc une anémie. Babesia est un parasite sanguin qui provoque une hémolyse ou la dégradation des globules rouges. Les parasites intestinaux tels que les ankylostomes peuvent provoquer une anémie en raison des dommages qu’ils provoquent dans le tractus intestinal. Des parasites externes comme les puces et les tiques qui sucent le sang peuvent également provoquer une anémie si les infestations sont suffisamment graves.
- Saignements des tumeurs: Certains chiens ont des tumeurs qui commencent à saigner. Si le saignement n’est pas arrêté, cela peut provoquer une anémie.
- Problèmes de coagulation sanguine: Les troubles qui affectent la capacité du chien à se coaguler au besoin peuvent entraîner une anémie si un vaisseau sanguin est endommagé. La maladie de von Willebrand est une maladie qui peut causer des problèmes de coagulation du sang et donc une anémie en cas de saignement incontrôlé.
- Maladies auto-immunes: Les maladies affectant le système immunitaire d’un chien peuvent entraîner une anémie. Une de ces maladies du système immunitaire est appelée anémie hémolytique à médiation immunitaire. Cette maladie pousse un chien à produire des anticorps qui attaquent ses propres globules rouges.
- Toxines: Certains aliments, médicaments et produits chimiques peuvent causer des problèmes de coagulation du sang et de globules rouges. Les oignons, l’ail, la chimiothérapie et divers rodenticides peuvent également provoquer une anémie chez le chien.
- Cancer: Malheureusement, le cancer peut causer divers problèmes secondaires chez le chien, notamment l’anémie.
- Mauvaise nutrition: La plupart des chiens ont un régime alimentaire équilibré, formulé en fonction de leur maladie ou de leur stade de développement. Mais certains chiens souffrent tellement de malnutrition qu’ils développent une anémie à la suite d’une suppression de la moelle osseuse.
- Maladies chroniques: Plusieurs types de maladies chroniques peuvent provoquer une anémie. Des maladies du foie, des reins et une infection à Ehrlichia sont quelques-unes de ces affections chroniques courantes. Ces maladies font que le corps produit moins de moelle osseuse et donc moins de globules rouges.
- L’hypothyroïdie: L’hypothyroïdie non traitée peut provoquer une légère anémie chez le chien.
Diagnostiquer l’anémie chez les chiens
Trente-cinq à 55% du sang d’un chien est constitué de globules rouges. Ce pourcentage peut être surveillé en effectuant un test pour vérifier le volume des cellules conditionnées (PCV) ou l’hématocrite (HCT). Ce test consiste à prélever un échantillon de sang et peut être facilement effectué par votre vétérinaire. Cela fait souvent partie du dépistage sanguin de routine, et si le pourcentage tombe en dessous de 35%, un chien est généralement considéré comme anémique. Votre vétérinaire effectuera également un examen physique et d’autres tests afin de déterminer la cause de l’anémie.
Traitement de l’anémie chez les chiens
Puisque l’anémie est le résultat d’une maladie ou d’un trouble affectant les globules rouges ou l’hémoglobine dans le sang d’un chien, le problème sous-jacent doit être résolu afin de corriger l’anémie. Cela peut signifier une intervention chirurgicale, des médicaments, un soutien nutritionnel ou d’autres modes de traitement du problème spécifique du chien. Des soins de soutien actifs peuvent également être nécessaires et indiquer le besoin d’une transfusion sanguine.
L’anémie peut mettre la vie en danger si elle n’est pas traitée. Si vous pensez que votre chien souffre d’anémie, vous devriez consulter votre vétérinaire le plus tôt possible.
Comment prévenir l’anémie chez les chiens
Étant donné que l’anémie peut être causée par différentes causes, il n’ya parfois aucun moyen de l’empêcher véritablement de se produire. La gestion des maladies et des affections connues pour provoquer une anémie est souvent la meilleure chose à faire pour prévenir le développement de l’anémie. En plus de cela, une alimentation équilibrée, l’utilisation de préventifs parasitaires réguliers, de votre mieux pour prévenir les blessures pouvant causer un saignement excessif, et le fait de consulter régulièrement votre vétérinaire pour un examen physique et des analyses de sang peuvent contribuer à réduire le risque d’anémie chez votre chien.
Tout comme les humains, les chiens et les chats peuvent être anémiés. Cette maladie, provoquée par une diminution du taux d’hémoglobine dans le sang – et qui a des conséquences sur le transport de l’oxygène dans l’organisme – trouve son origine dans de nombreuses affections. Pour la prévenir, en reconnaître les symptômes et agir rapidement, voici toutes les informations à retenir !
• COMMENT EN RECONNAÎTRE LES SIGNES ?
Selon le Docteur Vétérinaire Thierry Bédossa, ils se traduisent par » une faiblesse et une fatigabilité marquées. L’animal ne se déplace plus, dort tout le temps, perd l’appétit, ne supporte plus l’effort et éprouve de plus en plus de mal à respirer « . Autre signe qui ne trompe pas : les muqueuses (bouche, yeux, parties génitales) qui sont normalement roses, deviennent très pâles, voire presque blanches. A surveiller de près.
Le saviez-vous ? Il est aussi possible d’avoir trop de fer dans le sang – cette condition médicale s’appelle l’hémochromatose (et ça touche les humains !).
• POURQUOI SE MANIFESTE-T-ELLE ?
L’anémie peut être tout simplement provoquée par des parasites de la peau qui se nourrissent du sang (puces, tiques et autres poux), qui colonisent l’intestin (vers ankylostomes) ou le sang (piroplasmose, leptospirose…). Un mauvais équilibre alimentaire avec des carences en vitamine B12, en fer ou en cuivre peuvent également en être à l’origine. Plus grave, l’anémie est parfois la conséquence d’une hémorragie ou d’un ulcère. D’où l’importance de rester attentive pour ne pas passer à côté de certaines maladies et surtout consulter à temps.
• QUE CONSEILLE LE VÉTO ?
Le docteur Thierry Bédossa préconise » un bon usage des antiparasitaires (qui sont disponibles sous forme de collier, de spray ou de pipette à appliquer directement sur le dos de l’animal), qui restent le moyen le plus efficace de protection et de prévention. Pensez également aux apports en vitamines B et en fer, que l’on trouve sous forme de comprimés. Ils se révèlent très efficaces contre les anémies non infectieuses « .
• L’EXAMEN INDISPENSABLE ?
Si vous craignez une anémie, la prise de sang est le seul moyen de savoir vraiment à quoi s’en tenir : C’est le vétérinaire qui la pratique (généralement dans une patte avant). Un laboratoire analyse l’échantillon pour déterminer le nombre de globules rouges et blancs et le taux d’hémoglobine. Et recherche aussi la présence de parasites. En fonction du résultat, le vétérinaire prescrira le traitement le mieux adapté.
Qu’est-ce qu’une anémie
L’anémie se définit comme une baisse du taux sanguin d’hémoglobine. L’hémoglobine est une protéine contenant du fer et présente dans les globules rouges du sang du chien. Sa fonction est de capter l’oxygène dans l’appareil respiratoire pour le libérer dans les autres organes de l’organisme.
Chez le chien, le taux sanguin d’hémoglobine est normalement compris entre 10,3 et 18g/dL de sang. On parle d’anémie lorsque ce taux d’hémoglobine chute en dessous des 10g/dL.
Les causes d’anémie chez le chien
On distingue également deux types d’anémies chez le chien selon leur origine : les anémies arégénératives et les anémies régénératives.
Les anémies arégénératives du chien
Les anémies arégénératives (ou anémies centrales) sont dues à une diminution de la production d’hémoglobine.
Cette diminution de la production d’hémoglobine peut elle-même trouver son origine dans :
- une affection de la moelle osseuse pouvant être causée par :
- une infiltration tumorale de la moelle osseuse observable lors de leucémie, de lymphome, de mastocytome, de myélome multiple ou bien encore d’adénocarcinome métastasé,
- certains médicaments ou toxiques,
- une affection systémique telle qu’une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique, une hypothyroïdie, un hypocorticisme, la présence d’une tumeur, un état inflammatoire chronique ou une parvovirose,
- des déficits nutritionnels en fer, en vitamine B12 ou en protéines.
Les anémies régénératives du chien
Les anémies régénératives du chien, aussi appelées anémies périphériques, sont liées à une destruction des globules rouges (hémolyse) ou à une perte de ces derniers au cours d’une fuite de sang de l’organisme (hémorragie).
Ainsi, une anémie hémolytique peut trouver sa cause dans une grande variété d’affections du chien comme :
- une maladie » auto-immune » au cours de laquelle le système immunitaire du chien, dont la fonction essentielle est normalement d’assurer la défense de son organisme vis-à-vis des agressions extérieures (bactéries, virus,…), se » dérègle » en produisant de façon anormale des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges. On parle alors d’anémie hémolytique auto-immune,
- diverses maladies congénitales qui entraînent une fragilité anormale des globules rouges du chien,
- une intoxication de l’animal, notamment à l’oignon entre autres substances toxiques,
- la piroplasmose et l’ehrlichiose, deux maladies vectorielles causées par des parasites du chien,
- diverses maladies à l’origine de microangiopathies (atteinte des vaisseaux sanguins de petits calibres).
Une anémie hémolytique peut également survenir à la suite d’une transfusion sanguine du chien, lorsqu’il existe une incompatibilité entre le sang du chien donneur et celui du receveur.
L’anémie du chien causée par un saignement aigu ou chronique du chien ont des origines potentielles multiples comme:
- un traumatisme,
- une intervention chirurgicale,
- des troubles de la coagulation sanguine en lien avec une intoxication du chien par des raticides, une maladie de Von Willebrand, une hémophilie, une anomalie au niveau des plaquettes sanguines, une coagulation intra-vasculaire disséminée etc.,
- une infestation massive du chien par des parasites hématophages (qui se nourrissent de sang) du chien comme des puces, des tiques ou bien encore des ankylostomes,
- la présence de tumeurs au sein du tractus gastro-intestinal ou dans la paroi des vaisseaux sanguins (hémangiosarcome),
- l’existence d’ulcères gastro-intestinaux qui entraînent des fuites sanguines digestives.
Anémie du chien : les symptômes
Chez le chien, une anémie se manifeste par les signes suivants :
- une pâleur des muqueuses,
- un abattement et l’apparition plus rapide d’une fatigue lors des efforts,
- un pouls faible,
- un ralentissement de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire.
L’anémie s’accompagne la plupart du temps d’autres symptômes en lien avec l’affection qui en est à l’origine.
Comment est diagnostiquée l’anémie ?
Pour diagnostiquer une anémie, on mesure le taux d’hémoglobine dans le sang du chien. Le vétérinaire réalise alors une simple prise de sang sur laquelle il demande une numération-formule sanguine.
La numération réticulocytaire, c’est-à-dire l’évaluation du nombre de réticulocytes dans le sang, va ensuite permettre au vétérinaire de caractériser l’anémie. Les réticulocytes sont les globules rouges immatures, qui viennent d’être relâchés dans la circulation sanguine du chien après leur production par la moelle osseuse. Leur nombre permet donc de savoir si l’on a affaire à une anémie régénérative ou arégénérative.
A la lumière de ces résultats et d’autres signes observables lors de l’examen clinique du chien, le vétérinaire recourra à des examens complémentaires afin d’identifier les causes de l’anémie du chien.
Anémie: un manque de globules rouges
L’anémie n’est pas une « maladie » mais une baisse du nombre (et parfois de la qualité) des globules rouges dans le sang. Elle peut être due à de nombreuses causes. Les globules rouges contiennent de l’hémoglobine, une protéine qui fixe l’oxygène, ce qui permet aux globules de le transporter dans tout l’organisme.
Lire le résumé.
Généralement, l’analyse d’une prise de sang prescrite par le médecin généraliste suffit à diagnostiquer ce problème de santé, bénin dans la plupart des cas.
Anémie: les causes
Plusieurs causes, très différentes, peuvent expliquer une anémie :
- un déséquilibre ou une carence alimentaire dus, principalement, à un manque de fer et/ou, aussi, de vitamine B12 ou d’acide folique. Ces éléments sont normalement apportés par une alimentation qui comporte, entre autres, viandes rouges, volailles, abats, foie, poisson, légumes à feuilles vertes foncées et légumineuses. Dans la moitié des cas, l’anémie est liée à une cause alimentaire;
- une « malabsorption ». Elle est généralement causée par un trouble digestif (par exemple une maladie de Crohn ou une colite ulcéreuse), ou une maladie auto-immune qui entraîne une mauvaise absorption des vitamines et/ou du fer. Vous pouvez lire sur ce sire notre dossier « Maladies du gros intestin »;
- une hémorragie, par exemple lors d’un accident, d’une intervention chirurgicale ou en raison de fortes menstruations.
Mais parfois aussi, la perte de sang est invisible et passe inaperçue, parce qu’elle se fait par petites quantités; à la longue, l’anémie finit quand même par s’installer. C’est le cas, par exemple, lors de certaines maladies chroniques (et/ou de leurs traitements médicamenteux) ou de troubles gastriques, comme l’ulcère gastroduodénal, les polypes intestinaux ou le cancer colorectal; - des maladies de la moelle osseuse (y compris un cancer), des maladies auto-immunes, génétiques, héréditaires ou de certaines maladies rares;
- l’exposition à des rayonnements ionisants (radioactivité) ou à certains traitements de radiologie ou à certains médicaments;
- des infections virales graves (une hépatite, un sida).
Bon à savoir :
– L’anémie liée à un manque de fer est la plus fréquente : soit que les apports alimentaires soient insuffisants, soit qu’ils ne compensent pas les pertes liées à des saignements aigus ou chroniques.
– L’anémie liée à une carence de vitamine B12 ou d’acide folique est appelée « macrocytaire » (car les globules rouges sont volumineux). Dans les cas graves, d’autres signes sont associés: baisse des globules blancs et des plaquettes du sang, atteinte de la langue, jaunisse, troubles neurologiques, etc. Vous trouverez plus d’informations dans notre dossier consacré aux vitamines.
Attention : L’alcoolisme est un facteur de risque d’anémie.
Les signes de l’anémie
L’intensité des symptômes dus à une anémie varie selon sa gravité et son origine, ainsi que de sa vitesse d’apparition. Il arrive qu’une anémie légère ne soit pas remarquée, car elle n’entraîne alors que peu de signaux.
L’anémie provoque principalement de la fatigue, un teint plus pâle, une perte d’énergie, un essoufflement plus prononcé à l’effort. En effet, le cœur doit travailler davantage pour approvisionner le corps en oxygène.
Dans les cas plus sévères, le rythme cardiaque s’accélère, des étourdissements apparaissent, ainsi que des maux de tête. Certaines formes très graves d’anémie entraînent, au stade extrême, des pertes de conscience.
Bon à savoir : Les personnes anémiées remarquent parfois qu’elles ont les ongles cassants, les pieds et les mains froids, et qu’elles supportent moins bien les températures fraîches.
Les victimes préférées de l’anémie
Certaines personnes sont plus à risque que d’autres de connaître une anémie. C’est le cas des femmes aux règles abondantes, des femmes enceintes, de celles qui subissent une hémorragie lors de leur accouchement, ou de celles qui allaitent.
Ce problème touche aussi souvent les personnes âgées, chez lesquelles les apports alimentaires en fer et en vitamines peuvent être réduits par une alimentation insuffisante ou trop monotone. Parfois aussi l’absorption des vitamines et des minéraux fonctionne moins bien.
Bon à savoir : On recommande de prendre un supplément en acide folique au moins un mois avant de débuter une grossesse et lors des 3 premiers mois de gestation (plus d’informations dans notre dossier consacré aux vitamines).
Attention : Chez les personnes âgées, l’anémie augmente les risques de décès suite à une chute, à une crise cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral.
Traiter l’anémie pour retrouver le tonus
Pour rétablir le bon équilibre des globules rouges, il faut s’attaquer à l’origine du problème.
Les traitements de l’anémie varient donc en fonction de ses causes.
Lorsqu’elle provient de carences alimentaires, le médecin traitant prescrit la prise de suppléments alimentaires adaptés (par exemple de fer), généralement par voie orale, et donne quelques conseils diététiques pour retrouver une alimentation plus équilibrée. Les suppléments (par exemple de fer) doivent être pris pendant une longue période, afin de reconstituer les réserves de l’organisme.
En cas d’anémie grave, des transfusions sanguines peuvent être nécessaires pour rééquilibrer le taux de globules rouges. Dans des cas plus rares, des injections d’erythropoiétine, le fameux EPO interdit aux sportifs, sont préconisées.
Bon à savoir : Pour les femmes, un traitement hormonal (comme la prise d’une pilule contraceptive) permet de régulariser des menstruations trop abondantes.
• L’anémie est une baisse du nombre de globules rouges dans le sang.
• Souvent, elle est causée par un manque de fer ou d’acide folique, ou par des pertes de sang (hémorragie)
• Les signes habituels sont une pâleur de la peau, de l’essoufflement, de la fatigue, etc.
• Une prise de sang permet de faire le diagnostic.
• Le traitement dépend de la cause: par exemple, on prescrit du fer en cas de carence de cet élément.
Selon la cause de l’anémie, le traitement peut comprendre :
– la correction de carences en fer, en acide folique (vitamine B9) ou vitamine B12 ;
– l’arrêt de certains médicaments à l’origine de l’anémie ;
– la prise de pilule contraceptive, la pose d’un stérilet imprégné d’hormone… afin de réduire l’abondance des règles ;
– la prise de certains médicaments comme les immunosuppresseurs, de l’érythropoïétine (hormone qui favorise la production des globules rouges) synthétique, des corticoïdes…
– des antalgiques (antidouleurs) pour apaiser les symptômes douloureux comme dans la drépanocytose ;
– dans les cas les plus graves, des greffes de moelle osseuse, des transfusions de sang, une ablation de la rate (splénectomie) (la rate favorisant la destruction des globules dans certains cas).
icon-puce A lire aussi : Comment traiter une carence en fer
L’homéopathie, la phytothérapie et l’aromathérapie peuvent être utiles pour soulager certains symptômes de l’anémie.
Homéopathie
Dans l’attente d’une consultation médicale, il est possible de prendre un de ces remèdes :
– si la personne maigrit, Natrum muriaticum 9 CH, 3 granules 3 fois par jour ;
– si l’anémie est associée à une fatigue, China 9 CH, 3 granules 3 fois par jour ;
– en cas de pâleur ou de teint blafard, Aceticum acidum 9 CH, 3 granules 3 fois par jour ;
– lors de bouffées de chaleur, Ferrum metallicum 9 CH, 3 granules 3 fois par jour.
Phytothérapie
Certaines préparations de plantes peuvent compléter utilement (et sans interférence) les traitements de fond mis en place pour traiter l’anémie chronique.
En macération : ményanthe (trèfle d’eau) feuilles. Mettre 100 g dans 1 litre de vin sucré (type Banyuls), porter à ébullition 1 minute seulement, puis laisser macérer 2 ou 3 jours, filtrer. 1 cuillerée à soupe au repas.
Aromathérapie
L’aromathérapie peut être efficace sur les symptômes de l’anémie.
Mélanger dans une cuillerée à café de miel une goutte d’huile essentielle de thym à thujanol et une goutte de romarin, deux fois par jour, pendant trois jours.
Attention, des restrictions existent pour les enfants de moins de 6 ans et les femmes enceintes. Lire impérativement les précautions d’emploi de toute huile essentielle avant utilisation.
Association Saint Louis pour la recherche sur les Leucémies
Les globules sanguins
Pour chaque type de globules, le défaut peut être catégorisé en défaut qualitatif (globules anormaux) ou quantitatif (trop ou pas assez de globules). Les défauts qualitatifs sont généralement dus à des troubles apparus dès la naissance ou alors surviennent tardivement dans la vie par vieillissement de la moelle osseuse provoquant une maladie que l’on appelle » myélodysplasie « .
Du point de vue quantitatif, on distinguera donc les excès et les manques. Ainsi, trop de globules rouges se nomme » polyglobulie « . Cela survient par exemple lorsque le sportif se dope par l’érythropoiéne » ou EPO. La polyglobulie favorise le risque de voir le vaisseau s’obstruer réalisant une thrombose comme une phlébite dont le risque est l’embolie pulmonaire.
Pas assez de globules rouges provoque une anémie avec sa cohorte de troubles : fatigue, essoufflement au moindre exercice physique et coeur qui bat vite. Trop de globules blancs s’appelle » leucocytose » et pas assez » leucopénie » (avec un risque important d’infection).
Trop de plaquettes s’appelle » thrombocytose » (avec un risque de thrombose) et pas assez » thrombopénie » (avec un risque de saignements).
Dans le cas des facteurs de la coagulation, certains facteurs favorisent la coagulation (comme le facteur anti-hémophilique) et d’autres au contraire inhibent la coagulation pour permettre un équilibre très précis entre fluidité et thrombose. Le manque de facteur provoque soit un risque de saignement (comme dans le cas de l’hémophilie), soit de thrombose (comme dans le cas de défaut de protéine C ou de protéine S). Ces troubles sont le plus souvent dus à des maladies de naissance.
Reprenons plus en détail les maladies des cellules. Dans quelle circonstance existe-t-il un excès ou un manque de globules ?
- Le manque de globules rouges est du, soit à un défaut de fabrication de la moelle, soit à une perte excessive. Dans le premier cas, le déficit de la moelle peut être réel (aplasie médullaire) ou secondaire à un envahissement par des cellules anormales (leucémie). Un autre cas particulier est celui d’un défaut en vitamine (vitamine B12 et acide folique) qui donne naissance à des très gros globules rouges mais en moindre nombre.
- Lorsqu’il y a perte de globules rouges, la moelle régénère au fur et à mesure du manque jusqu’à multiplier par dix le taux de fabrication. Mais il arrive qu’elle soit débordée lorsque la perte de globules rouges est intense par éclatement du globule rouge (hémolyse), par exemple par des parasites (paludisme) ou par des défenses immunitaires totalement déréglées qui attaquent les globules (auto-immunité). Il arrive aussi qu’à force de régénérer les matières premières (le fer notamment) qui servent à fabriquer l’hémoglobine viennent à manquer, cela survient lorsqu’il existe une hémorragie chronique. En effet, les globules rouges qui contiennent du fer sont éliminés hors du corps. Il s’agit le plus souvent d’hémorragies insidieuses au goutte à goutte qui ne se voient pas. A l’aide de quelques examens simples à partir d’une prise de sang regardant la taille des globules rouges, le taux de fer dans le sérum, le nombre de globules rouges jeunes fabriqués par la moelle et circulant dans le sang (réticulocytes), il est facile de s’oriente vers l’une ou l’autre cause.
- L’excès de globules rouges ou polyglobulie, est soit secondaire à une réaction normale de l’organisme qui cherche à capter plus d’oxygène (en cas de manque d’oxygène en altitude, en cas de défaut respiratoire ou de maladie cardiaque), soit provoqué par l’apport excessif d’érythropoiétine (dopage à l’EPO), soit du à une prolifération des précurseurs des globules rouges dans la moelle osseuse (polyglobulie de Vaquez).
- Pas assez de globules blancs peut-être transitoire (maladie virale ou prise de médicament) ou permanente. Dans ce dernier cas, il faut regarder la moelle pour distinguer entre une vraie aplasie (défaut de fabrication réel) ou envahissement par une leucémie.
- L’excès de globules blancs, comme dans le cas des globules rouges, peut être soit du à une réaction normale (combat contre un abcès) ou du à une prolifération (leucémie). Un cas particulier est celui de la prise de tabac excessive et chronique qui fait doubler le nombre de globules blancs.
- Le manque de plaquettes peut être transitoire (maladie virale comme la rubéole ou prise de médicament), soit plus permanent par défaut de fabrication ou destruction. Dans le premier cas, comme pour les autres globules : il peut s’agir d’aplasie ou d’envahissement par une leucémie. La destruction des plaquettes est le plus souvent due à un défaut majeur des défenses immunitaires provoquant une auto-immunité (purpura thrombopénique idiopathique)
- Trop de plaquettes est le signe généralement d’un excès de fabrication par la moelle sans parler toujours de réelle prolifération. Dans ce cas, le risque de thrombose du à cet excès est compensé par la prise de petites doses d’aspirine.
- Les troubles de la coagulation se distinguent en deux grands groupes : les défauts de plaquettes (lorsqu’il n’y en pas assez, le risque est le saignement, lorsqu’il y en a trop, le risque est la thrombose) et les défauts des molécules du plasma dont le plus fréquent est l’hémophilie due à un manque de facteurs anti-hémophiliques.
- Les troubles des vaisseaux sont caractérisés par soit une fragilisation (rupture facile du vaisseau et petites hémorragies notamment sous la peau), soit leur obstruction ce qui est beaucoup plus grave, notamment l’athérosclérose.
Anémie chien, symptômes & traitement
Votre chien peut-il souffrir d’anémie ? Les chiens, comme les gens, peuvent facilement développer une anémie. Causée par une réduction ou une perte de globules rouges et/ou d’hémoglobine, l’anémie peut devenir un problème sérieux en très peu de temps.
Vous devez pouvoir détecter les signes et les symptômes de l’anémie chez le chien. Un bon régime enrichi de compléments alimentaires aide à combattre la maladie
Qu’est-ce que l’anémie canine ?
C’est une affection grave causée par la perte de globules rouges. Le manque de fer dans l’alimentation en est généralement la cause. Cependant, chez les animaux, l’anémie est généralement causée par des vers parasitaires ou des puces qui se nourrissent du sang et de tissus. À l’occasion, elle peut aussi être causée par une intoxication due à l’exposition à certains médicaments.
Anémie chien symptôme : identifier la cause de la maladie.
Les symptômes à surveiller sont des gencives pâles ou blanches, des signes de faiblesse et un pouls rapide.
La première étape pour stopper la maladie est d’en identifier la cause et de prendre les mesures nécessaires.
Si votre chien a des puces ou des parasites intestinaux, commencez un programme pour débarrasser votre animal de compagnie de ces parasites dès que possible.
Est-ce que votre chien prend des médicaments ? Certains médicaments peuvent causer des effets secondaires, comme l’anémie. Si vous suspectez que cela peut être la cause de l’anémie, consulter votre vétérinaire au plus vite. Il vous orientera vers une médication plus appropriée.
Traitement de l’anémie du chien.
La bonne nouvelle est que l’anémie chez le chien peut facilement être traitée. Un régime alimentaire riche en fer, en protéines et en vitamine B12 suffit pour guérir l’anémie du chien. Voici quelques aliments et suppléments particulièrement riches en fer qui devraient stimuler la croissance des globules rouges:
Le foie de boeuf est riche en fer, protéine, complexes B et B12. C’est l’une des meilleures façons de compléter le régime alimentaire de votre animal de compagnie avec du fer.
La poudre de varech est un autre bon choix à ajouter à la nourriture de votre chien, car il contient de l’iode et d’autres oligo-éléments.
Les légumes vert foncé contiennent aussi une bonne source de fer. Faites attention à ne pas donner trop de légumes gazeux comme le brocoli.
La vitamine B12 ainsi que la levure nutritionnelle peuvent offrir plusieurs des mêmes avantages que le foie, bien qu’une source de nourriture naturelle soit toujours un meilleur choix. Cependant, si vous ne pouvez pas supporter l’idée de couper des morceaux de foie pour votre animal de compagnie, c’est une bonne alternative.
Donner de la vitamine C (entre 500 mg à 2000 mg par jour, en fonction de la taille de votre chien) et 200 mg à 400 mg de vitamine E aide à l’absorption du fer. Cette combinaison est également un très bon antioxydant. Donnez la vitamine E en une fois, mais divisez le dosage de la vitamine C à 3 fois par jour. La vitamine C est soluble dans l’eau, ce qui signifie qu’elle est rapidement absorbée par le corps. Pour une meilleure assimilation, elle doit être donnée en plusieurs fois.
Remèdes naturels pour animaux : une bonne solution ?
Effet de mode ou réel besoin, pourquoi les propriétaires d’animaux recherchent-ils des remèdes naturels pour leurs animaux de compagnie ?
Et s’ils en trouvent, peuvent-ils traiter leurs animaux avec ces préparations de plantes en toute confiance, en toute efficacité et en toute sécurité ?
Le choix des remèdes naturels pour nos amis à 4 pattes est motivé par plusieurs raisons
Les causes de cette nouvelle demande de traitements naturels sont diverses :
- les propriétaires veulent appliquer à leur chien ou chat les traitements à base de plantes qui les soignent eux-mêmes (extrapolation des pratiques médicales humaines à nos animaux de compagnie), via le phénomène de » mode « , la notion d’écologie et la pratique de l’automédication ( » Si ça me soigne moi, ça peut soigner mon chien » )
- la peur grandissante du » tout chimique » suite aux divers scandales médicaux et sanitaires de ces dernières années (effets secondaires, surconsommation de médicaments,….)
- la recherche de traitements moins chers pour diverses raisons (crise, plusieurs animaux,…)
- la recherche de traitements naturels et plus efficaces est récente et en augmentation suite à bon nombre de paramètres : l’espérance de vie augmentée de nos compagnons, les nouvelles maladies, les résistances des bactéries et maintenant des parasites aux molécules chimiques,….
Ces diverses raisons vont être développées plus en détails dans les paragraphes suivants.
» Si les plantes me soignent, elles peuvent soigner mon animal »
A l’heure de l’écologie et du développement durable, la » mode » de la phytothérapie (plantes) et de l’aromathérapie (huiles essentielles) est en plein essor.
De plus, l’auto-médication chez les hommes est une pratique de plus en plus courante, alors de là à l’extrapoler à nos animaux de compagnie, il n’y a qu’un pas que les propriétaires de chiens et de chats n’hésitent plus à franchir.
De même que l’on dit » Tel maître, tel chien » , le propriétaire d’animaux a inventé un nouvel adage : » Si c’est bon pour ma santé, c’est bon pour la santé de mon chien ou de mon chat » .
La peur grandissante du » tout chimique «
Ces dernières années ont été particulièrement fournies en scandales médicaux parfois gravissimes.
Et la sensation que les firmes pharmaceutiques et les professions médicales poussent à la consommation (voire à la surconsommation) de médicaments est de plus en plus souvent ressentie par le grand public.
De plus, beaucoup de propriétaires sont motivés pour rechercher des remèdes naturels et efficaces pour eux et leurs animaux car les problèmes d’effets secondaires sont plus connus qu’auparavant, accentuant la crainte d’avoir plus de risques que de bénéfices des médicaments » chimiques « .
La recherche de traitements moins chers
Les facteurs économiques entrent également de plus en plus en ligne de compte, et ce, pour plusieurs raisons :
- le nombre de propriétaires pauvres est malheureusement en augmentation, ce qui rend les traitements conventionnels parfois inabordables pour soigner leurs compagnons, et la crise actuelle n’arrange bien sûr pas les choses,
- le nombre d’animaux par foyer a augmenté, et donc soigner plusieurs animaux coûte plus cher que d’en avoir qu’un seul à traiter
- il n’y a pas de système de sécurité sociale ou de mutuelle pour nos animaux (à part certaines assurances plus ou moins intéressantes), alourdissant d’autant plus la note chez le vétérinaire si la maladie est grave.
La recherche de traitements plus efficaces (et naturels)
Indépendamment du coût, la recherche d’une solution tournée vers les plantes peut devenir une nécessité suite à l’augmentation des résistances des microbes aux médicaments chimiques (résistance des bactéries aux antibiotiques, résistances aux anti-parasitaires externes et internes).
En effet, certaines plantes et certaines huiles essentielles n’ont pas ce problème de résistance, ce qui est un bénéfice évident en médecine.
En outre, les animaux peuvent souffrir de maladies pour lesquelles la médecine vétérinaire traditionnelle n’a pas encore de solutions vraiment efficaces (tumeurs, dégénérescences, maladies nerveuses, problèmes hormonaux,…). Comme les propriétaires désirent néanmoins aider leurs animaux pour ces pathologies sans traitement, cela représente une demande de soins bien réelle pour laquelle la phytothérapie ouvre des portes et lance des pistes de thérapie très prometteuses.
Par ailleurs, les animaux vivent de plus en plus vieux, ce qui renforce la demande en traitements et en soins palliatifs (arthrose, sénescence, insuffisances,…).
La demande est là, il faut donc pouvoir y répondre et les remèdes naturels par les plantes peuvent donner de bons résultats. D’autant plus que la notion de » remèdes de grand-mère » est très présente dans la pensée collective, avec une connotation le plus souvent positive.
Phytothérapie et aromathérapie : quelles différences ?
La phytothérapie est la thérapie par les plantes en général, et ce sous diverses formes : les plantes sèches et les extraits de plantes (sirops, teintures-mères, macérats glycérinées, extraits phyto-standardisés,…).
Quand l’extrait de plantes consiste en huiles essentielles (mode d’extraction très spécifique par hydrodistillation), cela s’appelle l’aromathérapie.
S’il s’agit de bourgeons de plantes uniquement (sous forme de macérats glycérinés), on appelle cela la gemmothérapie.
La phyto-thérapie est donc le terme global des traitemenst par les plantes, tandis que l’aromathérapie et la gemmothérapie sont deux sous-catégories plus spécifiques de la phyto-thérapie.
Les remèdes naturels pour nos chiens et nos chats : une bonne solution ?
D’emblée, la réponse est » OUI » au vu des progrès et des très bons résultats que procure la phytothérapie chez nos animaux.
En effet, la phytothérapie est une thérapie qui se développe et qui a beaucoup d’avenir en médecine vétérinaire, même si les vétérinaires phytothérapeutes sont encore assez peu nombreux actuellement.
Des remèdes naturels en toute confiance et en toute efficacité ?
La phytothérapie vétérinaire est exigente et ne fonctionne vraiment qu’à plusieurs conditions :
- il faut une connaissance parfaite des animaux, des particularités des espèces, des caractéristiques physiologiques des divers animaux, de leurs maladies respectives,… Bref, les connaissances vétérinaires sont indispensables,
- la connaissance parfaite des plantes en matière de composants (principes actifs), de mode d’action, d’organes-cibles, de durée d’action, de toxicité,… implique une formation en phytothérapie très sérieuse,
- le proverbe médical » Primum non nocere » (D’abord ne pas nuire) signifie qu’il faut toujours utiliser les plantes avec PRUDENCE et à des posologies et des fréquences respectants l’organisme à traiter.
Comme on peut donc le constater, les remèdes naturels pour les animaux doivent donc être élaborés par des proferssionnels, dans la connaissance médicale et le sérieux exigés pour les besoins, la santé et la sécurité de nos compagnons à 4 pattes.
Critères à vérifier pour s’assurer du sérieux des remèdes naturels proposés
L’idéal est que les remèdes naturels que vous vous procurez pour vos animaux soient élaborés par des vétérinaires qui soient AUSSI des phytothérapeutes, ce qui est le cas de toutes les préparations de plantes fournies sur notre site PHYTO-ANIMAUX.
En effet, les vétérinaires NON-phytothérapeutes ne sont pas formés pour ces thérapies bien particulières ; ils ne connaissent donc pas les plantes, ni leurs particularités, ni leurs avantages thérapeutiques, ni leurs risques toxiques, ni les inconvénients liés à l’utilisation de certaines d’entre elles.
Pour ce qui est des phytothérapeutes ou naturopathes NON-vétérinaires, ils ne connaissent pas la spécificité, la sensibilité, la fragilité et les particularités anatomiques et métaboliques des divers animaux qu’un vétérinaire a à soigner, ce qui peut entraîner des catastrophes pour votre animal (troubles digestifs, brûlures, effets secondaires parfois graves, intoxications, mort,…).
Il faut donc bien vérifier que les remèdes naturels fournis soient élaborés par des professionnels qui soient ET vétérinaires ET phytothérapeutes. C’est primordial pour la santé de votre animal.
Des remèdes naturels en toute sécurité et sans toxicité ?
S’ils sont élaborés par des vétérinaires phytothérapeutes, ils sont normalement efficaces et sûrs.
Mais toute recherche de remèdes naturels au prix le plus bas ou sur des sites peu fiables est une prise de risque pour la santé de votre chien, de votre chat ou de tout autre animal.
Etes-vous vraiment sûr d’oser prendre le risque de jouer avec la santé de votre compagnon préféré pour quelques malheureux euros, autrement dit pour des économies de bouts de chandelle ?…
Qui plus est, n’utilisez des solutions à base de plantes uniquement qu’à l’animal auquel elles sont destinées : ne donnez donc pas un remède destiné au chien à votre chat ou l’inverse, car les spécificités de chaque espèce ne tolèrent pas ce genre d’échanges.
Certaines plantes sûres pour le chien peuvent être toxiques pour le chat et inversément.
Donc choisissez les remèdes destinés à votre animal et respectez bien l’espèce-cible pour le remède choisi.
Les remèdes naturels vendus sur internet sont-ils tous sûrs ?
Malheureusement non, et loin de là !
Deux grands cas de problèmes en matière de sécurité peuvent se poser pour les remèdes naturels pour nos animaux :
- soit les remèdes sont des produits » pseudo-naturels » ( » pseudo-phytothérapeutiques « ), c’est-à-dire qu’ils ne sont pas vraiment naturels puisqu’ils contiennent des molécules chimiques !
Par exemple, c’est le cas de certains remèdes soit-disant naturels pour traiter les animaux contre les parasites (puces, tiques) : ils contiennent souvent des molécules dérivés de perméthrine, une molécule chimique très toxique pour les chats et les chatons (beaucoup de forums rapportent des cas de mortalité de chatons dont la mère a été traitée par ces produits).
- soit les remèdes sont en fait des produits » pseudo-vétérinaires « , c’est-à-dire qu’il y a extrapolation de traitements humains aux animaux (les traitements pour humains sont appliqués tels quels chez les animaux). Mais les risques d’inefficacité ou de toxicité sont grands.
Un exemple malheureusement très fréquent :
l’ail est un vermifuge efficace pour l’homme ou pour le cheval, mais l’ail est très toxique pour le chien et le chat ! En effet, chez les carnivores, l’ail détruit les globules rouges et provoque une anémie hémolytique pouvant être grave, voire mortelle (des cas d’accidents sont régulièrement rapportés dans la littérature scientifique*).
Tout vermifuge naturel à base d’ail destiné au chien ou au chat est donc un poison potentiel pour votre compagnon, et les sites qui les proposent prouvent là leur incompétence en matière vétérinaire.
Conclusion
Le choix de remèdes naturels pour votre animal de compagnie est une solution d’avenir pour beaucoup de maladies, mais votre choix doit se faire sur des critères sérieux, à savoir des préparations de plantes élaborées par des vétérinaires phytothérapeutes, et de préférence sous contrôle et suivi vétérinaire ( pour éviter l’apparition éventuelle de complications).
Après tout, il s’agit quand même de la santé et du bien-être de votre compagnon préféré, la prunelle de vos yeux !
L’anémie
Définition, causes, symptômes et remèdes naturels.
Qu’est-ce que l’anémie ? Quels en sont les causes, les symptômes et les conséquences ? Comment soigner ou au moins soulager l’anémie simplement et efficacement ? Répondons ensemble à toutes ces questions, et plus encore !
Qu’est-ce que l’anémie ?
Pour résumer simplement, l’anémie est une baisse anormale du taux d’hémoglobine dans le sang. L’hémoglobine est contenue dans les globules rouges (ou hématies) dont la quantité varie en fonction du sexe et de l’âge. La principale cause d’anémie est la carence en fer mais elle peut avoir d’autres causes.
L’hémoglobine permet de transporter l’oxygène dans le corps, voilà pourquoi les personnes atteintes se fatiguent plus rapidement, leur cœur devant travailler 2 fois plus pour transmettre la même dose d’oxygène.
En réalité, il existe deux grands types d’anémie
– les anémies centrales : c’est une insuffisance de production des globules rouges et de l’hémoglobine par la moelle osseuse.
– Les anémies périphériques : la production de globules rouges est normale, mais le taux baisse ensuite pour une raison particulière, cela peut être dû à une hémolyse (destruction des globules), ou bien des hémorragies, etc.
Cette anomalie est courante car elle touche environ 1/4 de la population, mais peut à terme, en cas d’anémie sévère, conduire à des complications cardiaques et pulmonaires.
Les causes de l’anémie :
Comme on l’a dit, il existe de nombreuses causes à l’anémie, mais la principale reste largement le manque nutritionnel en fer, élément indispensable à la fabrication et au fonctionnement correct de l’hémoglobine.
Il peut aussi s’agir de carence en certaines vitamines comme la vitamine B12 ou bien la vitamine B9 (acide folique).
En dehors de la carence en fer, elle peut venir aussi d’une maladie rénale, d’une maladie inflammatoire, de malfonctionnement au niveau de la moelle osseuse, de traitements médicamenteux, de saignements à répétition.
À ce titre, les femmes qui ont des règles abondantes sont souvent touchées, mais aussi les femmes enceintes, surtout en fin de grossesse, leurs besoins en fer étant plus important à cause de la croissance du fœtus et du placenta.
Comment reconnaître une anémie ?
La plupart des gens ne savent pas qu’elles souffrent d’anémie, car la majorité souffre d’anémie légère, sans symptômes importants. Selon la gravité du cas, les symptômes seront plus ou moins intenses, mais on retrouve toujours les mêmes :
– fatigue
– teint pâle
– accélération du rythme cardiaque
– essoufflement rapide
– extrémités des membres froids
– maux de tête
– étourdissements
– être sujet facilement aux infections
– douleurs dans le corps ou encore troubles visuels dans les cas les plus graves
Le seul moyen d’être sûr d’être atteint d’anémie est de faire des analyses sanguines afin d’évaluer le taux d’hémoglobine dans le sang : un hémogramme. Vous pourrez ainsi en connaitre la cause afin de mieux la soigner.
Comment combattre l’anémie ?
Le traitement de l’anémie sera toujours en fonction de la cause.
En médecine moderne :
En cas de carence en fer ou en vitamines, il faut déceler la cause de cette carence mais aussi prendre une supplémentation sous forme de comprimés.
En cas de maladie particulière, il faut traiter la maladie et aussi prendre une supplémentation.
En cas de règles abondantes, il existe des traitements hormonaux pour réduire les symptômes.
En cas d’anémie hémolytique acquise (non congénitale), il existe des traitements à base d’immunosuppresseurs et de corticostéroïdes.
En cas d’anémie grave, les seules solutions restent souvent les transfusions sanguines ou la transplantation de moelle osseuse selon la cause.
Remèdes de grands-mères :
Il ne s’agit pas ici de traiter l’anémie sans aucun diagnostic, mais plutôt de soulager des petits manques en fer ou en vitamines et donc de soulager les anémies légères. En cas de doute, toujours consulter un médecin.
Sachez qu’il existe des aliments qui empêchent l’assimilation du fer, c’est le cas du thé, du café ou encore du chou. Ils sont donc à éviter si vous êtes anémié.
Voici quelques remèdes de grand-mère :
– Mangez des fruits et légumes particulièrement riches en minéraux et vitamines B : betteraves, pommes, lentilles, prunes, poires, pêches, graines de nectarines, noix de macadamia, feuilles d’eucalyptus, avocat, citron, fondsorgho, millet, mûres sauvages, mûres blanches, figues, bananes, raisins secs, gingembre confit, fruits secs, oignons, carottes, radis, céleri, tomates, etc.
– Mangez certains aliments tels que : les abats, les viandes rouges, les graines de sésame, le gomasio, les crustacés, le lapacho, le chocolat noir, les abricots secs, les amandes, le tofu, le persil, etc.
– Faites infuser 10 à 15 g d’ortie bio dans 1l d’eau bouillante pendant 15 min, buvez tout au long de la journée. L’ortie est très riche en fer et en chlorophylle proche de l’hémoglobine. N’hésitez pas à y ajouter des fleurs d’oranger qui sont excellente pour cela aussi.
– Un super remède naturel est de faire une cure de lapacho. L’infusion à la carotte est aussi très bénéfique en cas d’anémie.
– Faites chauffer un verre d’eau sans faire bouillir, ajoutez 1 cuillère à café de miel et 1 cuillère à café de vinaigre de cidre. Buvez 1 verre par jour, le matin par exemple.
Le miel est riche en cuivre, en fer et en manganèse) et le vinaigre de cidre est riche en vitamine B12 et en acide folique (B9). Ne pas dépassez un verre par jour.
– Mélangez 1 cuillère à café de miel avec le jus d’un pamplemousse et un jaune d’œuf. À boire une fois par jour pendant 1 semaine.
– Mixez 2 dattes, 2 fraises, 1 petite poignée de raisins secs, 1/2 pomme avec 1 cuillère à soupe de miel. À boire tous les jours pendant 1 semaine.
– Faites chauffer un verre d’eau, ajoutez 1 cuillère à café d’argile verte et mélangez avec une cuillère en bois. Laissez reposer jusqu’à ce que l’argile tombe au fond du verre et buvez l’eau purifiée.
L’argile verte est riche en minéraux et permet la reconstitution de globules rouges. En cas de traitement médicamenteux, évitez l’argile ou alors espacez d’au moins 2 h la prise d’argile et des médicaments.
– Prenez l’habitude de cuisiner dans une cocotte en fonte, il paraît que ça permet d’augmenter la quantité de fer dans les plats !
Voilà, le but de cet article est de vous donner un aperçu d’ensemble de cette anomalie très courante et souvent bénigne. Rappelez-vous qu’il faut toujours consulter un médecin avant de prendre quoi que ce soit et que les petits conseils de cet article ne concernent que les cas d’anémie bénins, soit la majorité, les cas graves doivent absolument être suivis médicalement.
RésuméNom article L’anémie Description L’anémie : définition, causes et remèdes naturels Auteur Benjamin