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- Hyperthyroïdie du chat : symptôme, traitement
- Description de la thyroïde chez le chat
- Définition de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Symptômes de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Diagnostic de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Complications de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Traitement de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Espérance de vie du chat atteint d’hyperthyroïdie
- Alimentation du chat hyperthyroïdien
- Sujets en lien avec l’hyperthyroïdie chez le chat
- Hyperthyroïdie féline
- Symptômes de l’hyperthyroïdie féline
- Diagnostic
- Traitement de l’hyperthyroïdie féline
- Homéopathie et hyperthyroïdie chez l’animal de compagnie
- ET L’HOMEOPATHIE, QUEL ROLE PEUT-ELLE JOUER?
- Quelle dilution faut-il utiliser ?
- Une nouvelle avancée dans le traitement des chats hyperthyroïdiens
- Alimentation : faire le plein d’oligo-éléments
- Le régime IG : opter pour des aliments complets
- Le yoga santé : 2 postures stimulantes
- Phytothérapie : les plantes régulatrices
- Homéopathie : des granules apaisantes
- Système rénale : une teneur réduite en phosphore et sodium pour maintenir les reins en bonne santé.
- Système urinaire : un complexe breveté d’antioxydants pour aider à réduire les lésions cellulaires oxydatives.
- Système cardiaque : un taux élevé en L-carnitive et en taurine pour entretenir la fonction cardiaque.
- Poil & Peau : enrichi en acide gras Omega-3 pour une peau en parfaite santé et un poil brillant.
- Chez les chatons
- Chez les femelles en gestation ou en lactation
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- Description de la thyroïde chez le chat
- Définition de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Symptômes de l’hyperthyroïdie chez le chat
- Diagnostic de l’hyperthyroïdie chez le chat
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- Sujets en lien avec l’hyperthyroïdie chez le chat
- Anatomie de la thyroïde du chat
- Cardiomyopathie hypertrophique chez le chat
- Diarrhées et problèmes digestifs chez le chat
- Echographie chez le chat
- Insuffisance rénale chez le chat âgé
- Mon chat a maigri
- Mon chat est anorexique
- Polyuro-polydipsie chez le chat
- Tumeurs de la thyroïde chez le chat
- Tumeurs, cancers, métastases chez le chat
- Vomissement chez le chat
- Le malade est épuisé, amaigri, anxieux et agité, dépressif.
- Il a perdu beaucoup de poids, suite à des vomissements ou à des diarrhées.
- Il boit beaucoup, mais l’eau ne semble par améliorer son état de déshydratation.
- Le moindre exercice se traduit par une difficulté respiratoire.
- Enfin, le poil est sec, cassant et la peau desquame.
- L’interrogatoire révèle souvent des antécédents de troubles pulmonaires : coryza du chat, pneumonies.
- Le malade est maigre, deshydraté et pourtant il semble obnubilé par la nourriture (lui si délicat…vole même nos restes dans la poubelle !).
- Il est anxieux, instable, parfois même agressif. Il est agité de tremblements.
- Il change constamment de place, mais le moindre effort physique entraîne une gêne respiratoire intense, toujours plus marquée dans un appartement trop chauffé. Le chat recherche le filet d’air frais salvateur.
- La diarrhée est débilitante.
- Agitation
- Polyphagie
- Gêne respiratoire aggravée à l’effort
- Troubles du rythme cardiaque
- Peau sèche et prurit.
- Action sur les organes en » hyper «
- Cardiomégalie et troubles du rythme
- Irritabilité et agitation aggravée la nuit
- Hépatite (augmentation des transaminases)
- La tachycardie est toujours aggravée par la chaleur
- Polydipsie et polyurie
- Diarrhée.
- Le chat est maigre malgré un grand appétit. Il mange vite, regardant toujours autour de lui, les pattes écartées. Autant de signes qui traduisent son anxiété et sa gêne respiratoire aggravée par la réplétion de l’estomac. I
- Il fuit toute source de chaleur pour se réfugier le plus souvent dans la baignoire
- Diarrhée aggravée par les laitages
- Vomissements le matin d’un liquide jaunâtre malodorant
- Les femelles non opérées sont nymphomanes et, si on prend le risque de les opérer malgré leur mauvais état général, on trouve de nombreux kystes sur les ovaires.
L’hyperthyroïdie féline est fréquente et malheureusement sous diagnostiquée chez nos félins séniors. A partir de l’âge de 7 à 8 ans, les risques d’hyperthyroïdie sont de plus en plus importants chez votre compagnon. La clinique est au départ frustre mais certains signes sont à rechercher : perte de poids malgré un comportement alimentaire normal voir une augmentation de l’appétit, changement de comportement avec parfois une agressivité plus marquée. Le diagnostic doit se faire chez votre vétérinaire avec une analyse de sang permettant de doser la concentration en hormones thyroïdiennes (T4). Le traitement de l’hyperthyroïdie est un traitement à vie dans la majeure partie des cas avec l’utilisation de molécules bloquant la synthèse des hormones thyroïdiennes : ces molécules piègent l’iode de l’organisme afin de limiter la production des hormones. Pour éviter l’utilisation de traitements médicamenteux et l’inconfort de prise quotidienne à biquotidienne, les laboratoires Hill’s ont développé sur le marché un aliment thérapeutique adapté, le Feline Y/D, aliment réduit en iode, qui permet l’obtention d’un état euthyroïdien chez les chats atteints d’hyperthyroïdie en 3 semaines minimum. Technidog vous propose de faire le point sur ce nouvel aliment thérapeutique pour chat.
Table des matières
Descriptif du produit Feline Y/D
Hill’s Prescription Diet Feline Y/D est une alimentation spécialement formulée pour entretenir la fonction thyroïdienne de votre chat. Cliniquement prouvé, le nouveau régime Hill’s Prescription Diet Feline y/d permet d’améliorer le fonctionnement de la thyroïde de votre animal en 3 semaines seulement grâce à sa formule équilibrée en iode.
Caractéristiques du produit
Indications
Gestion nutritionnelle des chats atteints d’hyperthyroïdie
Contre-indications
Ingrédients selon les présentations
Technidog vous recommande de suivre soigneusement les indications données par votre vétérinaire et de nourrir votre chat uniquement avec la formule y/d.
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Hyperthyroïdie du chat : symptôme, traitement
Les thèmes abordés
Quel est le traitement d’un chat atteint d’hyperthyroïdie ? Existe-t-il un médicament ainsi qu’une alimentation spécifique ? Quelle est l’espérance de vie d’un chat souffrant d’hyperthyroïdie ? Mon chat peut-il en mourir ?
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection hormonale chez le chat…
Description de la thyroïde chez le chat
La thyroïde chez le chat est une glande endocrine située latéralement à la trachée, au niveau des premiers anneaux trachéaux. Elle est formée de deux lobes latéraux verticaux accolés à cette dernière. Sa surface est légèrement lobulée.
La thyroïde du chat sécrète les hormones thyroïdiennes T3 et T4 responsables de réguler le métabolisme de base et la température interne. Chez le chaton, ces hormones stimulent la croissance des os longs et le développement cérébral. L’hormone T3 est dix fois plus active que l’hormone T4. L’hormone T4 peut être activée en se transformant en hormone T3 au niveau du foie.
Définition de l’hyperthyroïdie chez le chat
L’hyperthyroïdie, encore appelée thyréotoxicose, est un trouble dû à un excès de production des hormones thyroïdiennes T3 et T4. Il est en général causée par une hyperplasie (surdéveloppement) de la thyroïde.
Une tumeur de la thyroïde peut également être à l’origine de la maladie (en général un adénocarcinome d’évolution lente avec de rares métastases), mais cela est beaucoup moins fréquent : dans 1 à 2% des cas.
L’hyperthyroïdie est la maladie hormonale la plus fréquente chez le chat âgé (à partir de 10 ans).
Symptômes de l’hyperthyroïdie chez le chat
Lors d’hyperthyroïdie chez le chat, on observe les principaux symptômes suivants :
• Une augmentation de la prise de boisson et de la quantité globale d’urines émises, appelée polyuro-polydipsie.
• Une augmentation de la prise de nourriture, appelée polyphagie. Le chat paraît affamé.
• Une perte de poids : l’amaigrissement peut être notoire et constituer l’unique signe d’appel.
• Des vomissements et de la diarrhée : cette dernière peut aussi parfois constituer le seul signe d’appel.
• Une augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie), un souffle cardiaque ou un bruit de galop peuvent être notés par le vétérinaire à l’auscultation.
• Une mauvaise tolérance de la chaleur.
• Un changement de comportement : du stress, de la nervosité et de l’agitation donnant lieu à des miaulements stéréotypés, surtout nocturnes. Le chat parait perdu, désorienté et miaule de détresse. Parfois celui-ci peut également présenter de l’agressivité : attention, un chat âgé qui devient soudainement agressif peut être atteint d’hyperthyroïdie !
Remarque importante sur l’hyperthyroïdie chez le chat
A noter que certains chats ne présentent aucun signe clinique. Chez le chat senior, l’hyperthyroïdie est parfois découverte fortuitement, sans signe annonciateur, lors du bilan sanguin annuel pratiqué par le vétérinaire.
Diagnostic de l’hyperthyroïdie chez le chat
Le dosage sanguin
Un dosage sanguin de l’hormone thyroïdienne T4, encore appelée thyroxine, permet d’établir le diagnostic à partir d’une prise de sang.
Très rarement, le dosage de T4 peut se révéler normal alors que la maladie est présente. Dans ce cas, il est nécessaire de renouveler le dosage ultérieurement ou de pratiquer d’autres examens hormonaux.
L’échographie
Une échographie de la glande thyroïde permet le plus souvent de révéler des lésions.
Complications de l’hyperthyroïdie chez le chat
Il existe des complications potentielles à l’hyperthyroïdie comme :
• De l’hypertension artérielle, qui est une augmentation anormale de la pression du sang contre la paroi des artères.
• Une cardiomyopathie hypertrophique : le muscle cardiaque s’épaissit, au détriment de la capacité des cavités cardiaques à recevoir le sang. Il en résulte qu’à chaque contraction, le cœur n’envoie plus qu’une faible quantité de sang dans la circulation.
Dans ce cas, il est conseillé de faire pratiquer une échographie cardiaque ainsi qu’une meure de la pression artérielle afin d’adapter le traitement.
Traitement de l’hyperthyroïdie chez le chat
Compte tenu que l’hyperthyroïdie est une maladie du chat âgé, il est possible que ce dernier soit également atteint d’insuffisance rénale chronique : une défaillance des reins qui ne filtrent plus correctement le sang.
Cependant la maladie rénale est compensée par l’hyperthyroïdie et donc masquée. C’est alors le traitement de l’hyperthyroïdie qui contribue à la démasquer, laissant surgir d’autres symptômes comme une éventuelle anorexie. Des vomissements ou une perte de poids peuvent venir aggraver le tableau clinique.
Certains chats sont réfractaires à la prise médicamenteuse, d’autres peuvent se révéler résistants au traitement. Différents traitements peuvent alors être envisagés.
Les antithyroïdiens de synthèse chez le chat
Le traitement le plus utilisé dans l’hyperthyroïdie du chat âgé est constitué d’antithyroïdiens de synthèse (bloquant la synthèse de l’hormone thyroïdienne par la glande thyroïde). Il sera disponible chez tous les vétérinaires sous forme liquide ou solide après diagnostic du trouble. Il doit être administré 2 fois par jour et il faut attendre environ 3 à 4 semaines pour obtenir un effet thérapeutique. Des contrôles sanguins seront effectués régulièrement par le vétérinaire pour ajuster la dose de médicament.
Des effets secondaires sont observés dans un cas sur 10 : des démangeaisons de la face et du cou, des vomissements, de l’anorexie, un abattement.
L’alimentation diététique chez le chat
Votre vétérinaire pourra vous prescrire un aliment thérapeutique qui sera une alternative au traitement médicamenteux plus contraignant.
Cet aliment diététique très pauvre en iode prescrit par votre vétérinaire pour traiter l’hyperthyroïdie, régulera la sécrétion hormonale en empêchant la fabrication de thyroxine. En effet, sa synthèse en nécessitant, la glande thyroïde privée de son apport ne pourra plus en fabriquer.
Le taux d’hormones étant ainsi contrôlé, les symptômes le seront également.
Attention
L’aliment faisant exclusivement office de traitement (la quantité apportée est calculée en fonction du poids du chat), il est primordial que le chat ne mange rien d’autre. L’aliment contre l’hyperthyroïdie est en général réservé aux chats d’intérieur car ces animaux ne sont pas susceptibles de chasser et donc de consommer des proies. Par ailleurs, on conseillera de réaliser une transition d’au moins une quinzaine de jours avec l’aliment précédent afin d’habituer progressivement le chat.
Les traitements définitifs chez le chat
Ceux-ci ne peuvent pas être réalisés sur des individus présentant par ailleurs une insuffisance rénale chronique.
La radiothérapie
La radiothérapie est en général réservé aux chats n’ayant pas toléré le traitement médicamenteux ou l’aliment thérapeutique. Il consiste à injecter au chat de l’iode radioactif en intraveineuse qui va pénétrer dans la glande et détruire l’intérieur de celle-ci.
Dans 95 % des cas, le traitement agit de manière définitive en 3 mois. Le coût est élevé et nécessite des conditions particulières : le chat doit être isolé dans un centre pratiquant la radiothérapie durant une période de 2 semaines.
Le risque de révéler une insuffisance rénale sous jacente n’est pas exclu.
La chirurgie
La chirurgie de la thyroïde est à réserver dans les cas de tumeurs atteignant un seul côté de la glande thyroïdienne.
En cas de retrait total de la glande thyroïdienne, un traitement de substitution, à base, entre autres, d’hormones thyroïdiennes, s’avère alors nécessaire pour pallier le fonctionnement de l’organe devenu absent.
Les complications de la chirurgie peuvent être :
• Une hypoparathyroïdie (la parathyroïde est une glande jouxtant la glande thyroïde), auquel cas il faudra supplémenter le chat en vitamine D.
• Une atteinte du nerf laryngé récurrent entrainant une modification de la voix et éventuellement l’apparition de bruits respiratoires.
Espérance de vie du chat atteint d’hyperthyroïdie
L’espérance de vie et la qualité de vie d’un chat hyperthyroïdien peuvent être considérablement améliorées grâce à l’administration d’antithyroïdiens de synthèse et une alimentation diététique de qualité, permettant de réguler le taux d’hormones. Le chat peut ainsi avoir une longévité égale à celle d’un animal sain.
Le pronostic est cependant plus réservé en cas de complications cardiaques ou d’insuffisance rénale.
Alimentation du chat hyperthyroïdien
Les aliments diététiques recommandés ci-dessous sont adaptés aux besoins du chat souffrant d’hyperthyroïdie. Il s’agit d’aliments thérapeutiques.
Un aliment thérapeutique fait partie intégrante du traitement de votre chat. Celui-ci est prescrit par votre vétérinaire qui aura préalablement diagnostiqué cette maladie.
En fonction du stade de l’hyperthyroïdie que votre vétérinaire aura établi grâce aux examens complémentaires réalisés, l’alimentation thérapeutique peut avoir un impact direct sur le mieux-être de votre chat. C’est pourquoi il est important de suivre rigoureusement les consignes de votre vétérinaire.
Une transition alimentaire est nécessaire puis le chat hyperthyroïdien devra être nourri exclusivement avec l’aliment thérapeutique.
Comme alternative au traitement médicamenteux, nous vous recommandons de nourrir votre chat avec l’un des aliments diététiques suivants :
Hill’s Prescription Diet y/d Feline
Aliment complet en croquettes recommandé pour l’alimentation du chat souffrant d’hyperthyroïdie. Teneur restreinte en iode pour aider à la normalisation des taux d’iode. Apport contrôlé en Phosphore et Sodium pour soutenir la fonction rénale. Haute teneur en oméga 3 qui contribuant à la bonne santé rénale du chat. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Hill’s Prescription Diet y/d Feline
Aliment complet en pâtée recommandé pour l’alimentation du chat souffrant d’hyperthyroïdie. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Sujets en lien avec l’hyperthyroïdie chez le chat
Vous vous posez une question sur l’hyperthyroïdie chez le chat ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chat 🐱
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
👍 Pensez à informer votre entourage en partageant cet article facile à comprendre grâce aux photos et illustrations 👍
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Hyperthyroïdie féline
L’hyperthyroïdie est assez fréquente chez le chat âgé. Les symptômes sont très variables et plusieurs traitements sont disponibles.
Votre chat peut tout à fait vivre avec une hyperthyroïdie, à partir du moment où il reçoit un traitement adapté. Il peut rester en bonne santé pendant de nombreuses années après la stabilisation de la maladie.
Symptômes de l’hyperthyroïdie féline
Qu’est-ce que l’hyperthyroïdie ?
L’hyperthyroïdie est un trouble hormonal, une superproduction thyroïdienne. La thyroïde est une glande située de chaque côté de la trachée, dans le cou. Elle produit deux hormones qui interviennent dans le métabolisme général et dans la régulation de la température corporelle. Mais elle peut se mettre à sécréter trop d’hormones et tout le métabolisme s’emballe. L’hyperthyroïdie est généralement causée par des nodules sur la glande.
Les symptômes de l’hyperthyroïdie
Les symptômes de l’hyperthyroïdie sont très variables. Dans la grande majorité des cas, votre chat va perdre du poids alors qu’il mange de plus en plus. Il peut également y avoir des vomissements, des diarrhées, une soif accrue. Le comportement de votre chat peut changer : il va devenir plus actif ou nerveux. Souvent, le pelage devient terne. Lorsque la maladie est très avancée, votre chat va être abattu, prostré, avec une fréquence cardiaque élevée. Il va se mettre à rechercher en priorité les endroits frais.
Diagnostic
Pour poser le diagnostic de l’hyperthyroïdie, votre vétérinaire va faire un examen complet. En temps normal, il est impossible de sentir la glande thyroïdienne avec les doigts. En cas d’hyperthyroïdie, cette glande va grossir et il est alors possible de la sentir au toucher. Cette palpation est complétée par une prise de sang. Des examens complémentaires permettent de déceler d’éventuelles complications.
Traitement de l’hyperthyroïdie féline
Il existe quatre traitements de l’hyperthyroïdie.
Un traitement médical
Le traitement médical est le plus suivi. Il s’agit de donner à votre chat un antihyperthyroïdien, qui va permettre de bloquer la synthèse des hormones. Ce traitement est le plus simple. Toutefois, votre chat devra prendre ce traitement pendant toute la durée de sa vie. Des effets secondaires peuvent apparaître comme des vomissements, une léthargie, et dans certains cas, des démangeaisons, mais l’adaptation du traitement permet de tout remettre dans l’ordre.
Un traitement chirurgical
Le traitement chirurgical permet une guérison complète si le tissu anormal est totalement enlevé. Mais c’est une opération très délicate qui reste assez peu pratiquée. Elle est à privilégier lorsque les nodules présents sur la glande thyroïdienne sont cancéreux.
Le traitement à l’iode radioactif
Il s’agit d’irradier la glande thyroïdienne avec de l’iode radioactif. C’est une solution totalement efficace et définitive, mais très peu de cliniques vétérinaires sont équipées du matériel nécessaire. De plus, le chat doit être isolé durant au moins quinze jours.
Un régime alimentaire adapté
Une nouvelle alimentation très pauvre en iode existe depuis peu. C’est une solution très efficace, sans effet secondaire, mais valable uniquement pour les chats qui ne sortent jamais, car ils ne doivent absolument rien manger d’autre.
Mon chat pourra-t-il vivre normalement avec son traitement ?
La question est surtout de savoir si votre chat est un candidat au traitement : en effet, s’il a des valeurs rénales augmentées, ces dernières ne s’amélioreront pas sous traitement. Il faudra alors être rigoureux sur le suivi. Par contre, si le statut rénal de votre chat est correct et s’il accepte de prendre son traitement, il retrouvera une belle qualité de vie.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 19 août 2015
Homéopathie et hyperthyroïdie chez l’animal de compagnie
Il est indispensable de traiter les troubles cardiaques associés. On conseille un bétabloquant, comme l’AVLOCARDYL, en cas de tachycardie et de cardiomyopathie hypertrophique. Lors de cardiomyopathie congestive, on conseille l’association digoxine- furosémide.
ET L’HOMEOPATHIE, QUEL ROLE PEUT-ELLE JOUER?
Elle est souvent la seule possibilité pour tous les propriétaires de chats qui n’ont pas les moyens financiers de supporter une thérapeutique trop compliquée.
Les chats « malades » nous sont presque toujours des phosphoriques ou des phosphofluoriques tuberculiniques.
L’interrogatoire conduit à préciser un grand nombre de symptômes qu’il est indispensable de hiérarchiser.
Le malade apparaît très vite » TUBERCULINUM » mais, dans un premier temps, il est indispensable de soulager – on pourrait même dire de drainer – un organisme agressé dans ses fonctions majeures.
ARSENICUM ALBUM
TUBERCULINUM
D’autres médicaments auront une action plus ponctuelle, mais très efficace sur les symptômes qui accompagnent ce déséquilibre thyroïdien. Nous les associons très souvent au BASDENE difficile à administrer au chat.
Citons :
ARSENICUM IODATUM
AURUM METALLICUM
BROMIUM : A une action incontestable sur l’hyperthyroïdie chez un chat que le moindre effort physique fatigue.
CALCAREA IODATA : Qui est un maigre boulimique, qui ne peut vivre qu’à l’extérieur.
COFFEA : Pour son excitation constante aggravée au moindre bruit, au moindre changement de vie, à la moindre caresse
IODUM
LYCOPUS VIRGINICUS : Régularise la tachycardie du chat hyperthyroïdien.
SPONGIA TOSTA : Remède d’action limitée, mais a une action incontestable sur les troubles de l’hyperthyroïdie : troubles du rythme cardiaque, toux sèche au moindre effort, exophtalmie, agitation pire la nuit.
Quelle dilution faut-il utiliser ?
Il n’est pas question de heurter de front un déséquilibre endocrinien. Qu’il soit en plus ou en moins. N’oublions jamais que l’action du médicament homéopathique est centrifuge et que celui-ci doit préférer son arrivée sur un organe sans lésion.
Aussi préférons-nous dans un premier temps les moyennes dilutions 7 ou 9 CH tous les deux jours, ou 2 fois par semaine pendant 6 semaines.
Si la réaction est bonne, on pourra prescrire 15 CH une fois par semaine pour le remède de fond et continuer à améliorer ponctuellement les petits symptômes gênants avec des 5 ou des 7 CH.
Une nouvelle avancée dans le traitement des chats hyperthyroïdiens
On connait les vertus d’une saine alimentation dans la prévention de plusieurs maladies mais on n’entend pas souvent la science nous dire qu’une nourriture quelconque » guérit » carrément une maladie. Ça y est ! Les vétérinaires peuvent maintenant traiter les chats souffrant d’hyperthyroïdisme avec une nourriture spécialement conçue pour cela.
Une preuve que la science évolue toujours. La compagnie d’alimentation Hill’s Prescription Diet vient récemment de lancer un nouveau produit très particulier et fort intéressant sur le marché vétérinaire. Il s’agit de la nourriture y/d, une nourriture complète et équilibrée, offerte sous forme de croquettes sèches et en conserve, qui peut être utilisée comme seul traitement pour un chat souffrant d’hyperthyroïdisme.
HYPERTHYROÏDISME FÉLIN
C’est la maladie hormonale la plus fréquente chez le chat de plus de dix ans. La majorité du temps, l’excès d’hormones est associé avec une hyperplasie bénigne de la glande thyroïde provoquant une augmentation du volume et d’activité de la glande. L’excès d’hormones thyroïdiennes alors produites augmente le métabolisme de base de l’animal.
C’est une maladie chronique, qui se développe progressivement, au fil du temps, de façon insidieuse. Ainsi, la majorité des propriétaires de chats ne remarquent pas nécessairement les changements chez leur chat avant qu’ils ne soient sévères. En effet, un chat non traité deviendra à long terme un chat cardiaque et décharné.
Quels sont les symptômes associés au chat hyperthyroïdien ?
Les symptômes les plus fréquemment remarqués sont la perte de poids (95 à 98% des cas), l’hyperactivité (68 à 81% des cas) et l’augmentation de l’appétit (65 à 75% des cas). Le chat atteint a souvent l’air d’un chat qui » rajeunit « , qui retrouve un peu son entrain de chaton.
La moitié des chats atteints ont un pelage terne, manquant de lustre et une perte de poil plus prononcée. Entre le tiers et la moitié des chats hyperthyroïdiens auront tendance à boire et uriner plus, à vomir plus fréquemment et a avoir des diarrhées occasionnelles. De même, ils seront plus agressifs lorsqu’ils sont manipulés. Plus rarement, ont pourra voir des selles plus volumineuses, un appétit qui diminue, de la léthargie, des tremblements, de la faiblesse musculaires et une respiration plus rapide ou haletante.
LES TRAITEMENTS TRADITIONNELS
L’hyperthyroïdisme n’est pas une maladie récente et son traitement non plus. Les traitements utilisés de façon traditionnelle pour gérer cette maladie sont, soit la chirurgie excisionelle de la glande thyroïde ou une médicamentation spécifique avec un type de » chimiothérapie « , si on peut dire ainsi, visant la glande thyroïde. Plus récemment au Québec, on a aussi développé, dans certains grands centres vétérinaires, le traitement à l’iode radioactif, un traitement fort efficace que l’on utilise toujours lorsque possible.
UNE NOURRITURE QUI S’APPROCHE D’UN MIRACLE ?
À mon avis, c’est tout un événement pour la communauté vétérinaire que la venue de cette nouvelle nourriture pour chats, le y/d. D’abord surprise puis un peu sceptique, je suis carrément passée de l’étonnement et à la béatitude quand j’ai vu les résultats des essais cliniques. Il semble bien que ça fonctionne!
Un chat hyperthyroïdien nourri exclusivement avec cette diète minutieusement limitée en iode devrait voir ses résultats sanguins s’améliorer en quelques semaines et son taux d’hormones thyroïdiennes retourner dans les normales en quelques mois.
C’est donc un nouvel outil vétérinaire fort » naturel » qui peut être essayé chez tout nouveau chat hyperthyroïdien.
Vous sautez de joie ? Calmez-vous un peu car rien n’est parfait. Cela ne fonctionne que si le chat ne mange que cette nourriture et rien d’autre car le niveau d’iode est strictement contrôlé. Alors, un chat qui chasse, qui va dehors, qui vit avec d’autres animaux ou qui se fait gâter par les enfants n’est pas un candidat potentiel pour ce type de traitement. Puis après, encore faut-il que Minou aime sa nouvelle nourriture, hein ? Parlez en donc avec votre vétérinaire.
Pour le corps médical, la thyroïde est le chef d’orchestre du corps. Sommeil, digestion, rythme cardiaque, humeur… elle régule grâce à deux hormones : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), la majorité des fonctions corporelles et émotionnelles. Et lorsqu’elle déraille, rien ne va plus. Sans se substituer au traitement, cette « ordonnance » naturelle permet d’améliorer la qualité de vie.
Alimentation : faire le plein d’oligo-éléments
Sans iode, la thyroïde ne peut pas fonctionner. La consommation quotidienne recommandée est de 100 microgrammes, ce qui correspond à 100 g de poisson ou à 2 jaunes d’œufs. La tyrosine est son indispensable complément : 1,5 g de cet acide aminé sont nécessaires par jour, à travers (par exemple) 100 g de poulet ou 100 g de fromage de chèvre. Le zinc et le sélénium participent à la synthèse des hormones T3 et T4 : l’apport journalier conseillé est, respectivement, de 15 mg et 55 microgrammes, soit 100 g de foie de veau + 100 grammes de pois chiches ou 200 g de lentilles + 2 œufs chaque jour. Enfin, la vitamine D aide les hormones thyroïdiennes à pénétrer dans les cellules. Prendre 1 gélule d’huile de foie de morue par jour avant le repas ou encore 1 c. à c. par semaine.
Le régime IG : opter pour des aliments complets
Le principe est de surveiller l’index glycémique (IG) de notre assiette. Plus l’IG d’un aliment est élevé (par exemple : le sucre a un IG de 80/100), plus il entraîne une hausse importante de la glycémie, c’est-à-dire du taux de sucre dans le sang. Or, ce pic brutal peut entraîner des troubles psycho-émotionnels ou de la régulation thermique (on a trop chaud ou trop froid)… Donc, un régime alimentaire riche en aliments à IG élevés a tendance à accentuer les symptômes de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie ! Privilégiez les aliments à IG modéré (aliments complets, fruits et légumes…) et évitez les produits industriels (qui ont souvent un IG élevé).
Le yoga santé : 2 postures stimulantes
Ces deux postures de yoga stimulent la thyroïde et l’aident à bien fonctionner.
Le poisson : pour étirer la base du cou. Allongée sur le dos, les bras le long du corps et paumes vers le ciel, pliez les genoux afin que les talons soient le plus près des fesses. Ouvrez les genoux et glissez vos mains sous les fesses. La tête renversée vers l’arrière, soulevez le torse (mais pas les fesses !) en inspirant et en bombant la cage thoracique. Essayez de rapprocher les omoplates le plus possible. Effectuez 10 respirations lentes et profondes.
Le conquérant : pour comprimer la thyroïde. Assise en tailleur, baissez la tête de façon à ce que votre menton touche votre poitrine. Inspirez et expirez lentement et profondément en vous concentrant sur le son produit par votre respiration pendant 1 à 2 minutes.
Phytothérapie : les plantes régulatrices
Hyperthyroïdie : une tisane d’aubépine qui calme. L’aubépine calme les palpitations du cœur et apaise le système nerveux. En cas de sensation d’oppression de la cage thoracique le soir, réalisez une tisane d’aubépine en laissant infuser 1 c. à c. de fleurs (à cueillir dans le jardin ou en herboristerie) dans 1 tasse d’eau bouillante pendant 5 min.
Hypothyroïdie : une tisane de romarin énergisante. Anti-fatigue, le romarin est aussi anti-déprime. En cas de » coup de mou « , commencez la journée en faisant bouillir 3 c. à c. de feuilles de romarin (à cueillir dans le jardin ou en herboristerie) dans 50 cl d’eau puis en laissant infuser 10 min hors du feu. Ajoutez 1 c. à c. de miel si le goût est trop amer.
Homéopathie : des granules apaisantes
Bien sûr, pas question de se limiter à l’homéopathie lorsqu’on souffre d’hypo- ou d’hyperthyroïdie. Mais en complément à (l’indispensable !) traitement médicamenteux, elle peut soutenir les malades : à base d’iode, le remède Iodum Metallicum, contribue ainsi à réguler la production des hormones thyroïdiennes.
En cas d’hypothyroïdie, Graphites 9 CH lutte contre le ralentissement général du corps (sensation de froid, prise de poids…) et Baryta Carbonica 7 CH combat la lenteur de l’esprit (mauvaise mémoire, difficultés de compréhension…). On y ajoute Iodum Metallicum 4 CH.En cas d’hyperthyroïdie, Chromium Sulfuricum 9 CH calme l’emballement des fonctions corporelles (tachycardie…) et Natrum Muriaticum 7 CH apaise l’esprit (nervosité, irritabilité…). On y ajoute Iodum Metallicum 18 CH.
Posologie : prendre 3 granules chaque soir de tous les remèdes recommandés.
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