Adopter un deuxième chien

Prendre un deuxième chien, une vraie bonne idée?

Sachez pourquoi vous désirez prendre un deuxième chien et ce que cela implique

Il est important de connaitre vos réelles motivations à l’acquisition d’un deuxième chien car cela va changer votre vie. Quand tout ce passe bien, c’est un vrai bonheur mais cet article a pour but de vous mettre en garde pour éviter les désillusions et initier une forme de réflexion du point de vue du premier chien.

Il y a des notions à connaitre et des informations à prendre en compte avant de prendre un deuxième chien.

Cela implique :

• des sorties en plus, chaque chien doit sortir seul avec son propriétaire afin de créer du lien. Ceci est aussi important pour le premier arrivé (qui doit sentir qu’il a toujours sa place dans la famille) que pour le second (qui doit prendre son indépendance et ne pas suivre uniquement l’autre chien). Le deuxième chien doit créer un lien fort avec l’Humain et pas seulement avec le premier chien. Mais également de l’attention, des moments privilégiés seuls…
• vous pourrez faire face à des comportements jusqu’alors inconnus de la part de votre premier chien. Lui n’a rien demandé, on lui impose une individu qu’il n’a pas choisi et il doit tout partager avec lui, du jour au lendemain. Ceci peut-être mal vécu par le premier chien pour diverses raisons, en fonction de son histoire, son tempérament, ses liens avec ses propriétaires mais aussi du deuxième chien qui arrive lui aussi avec son propre bagage.
• tout multiplier par deux : 2 fois plus de frais, 2 fois plus d’attention à donner, 2 fois plus d’amour aussi…

Évitez de tomber dans les pièges classiques du deuxième chien

Les écueils à éviter quand on adopte un deuxième chien :

• faire des plans sur la comète en croyant que tout va être idyllique : la perfection n’existe pas et les équilibres doivent se trouver
• prendre un deuxième chien pour régler les problèmes du premier. Votre chien a besoin de vous, pas d’un autre chien. De plus, le second pourrait aggraver le problème existant ou faire du mimétisme
• prendre un chien pour régler ses propres problèmes : un chien est un miroir, cela ressortira dans son comportement un jour ou l’autre
• croire que votre premier chien va forcément accepter le second chien : comme nous, ils ont des affinités et même s’il adore ses congénères, est-il pour autant prêt à partager son foyer et ses humains? J’ai moi-même une chienne très sociable qui a un véritable besoin de rencontres congénères et de contacts sociaux multipliés mais qui ne s’épanouie absolument pas dans la cohabitation avec un autre chien, quel qu’il soit!
• vouloir être juste et équitable comme avec deux enfants au lieu d’être cohérent
• choisir un deuxième chien sans prendre en compte le tempérament et les besoins spécifiques de votre premier chien. Vous n’êtes pas seul dans l’équation.
• ne pas les laisser interagir et trouver leur équilibre seuls OU à l’inverse les laisser trop faire alors qu’il y a un véritable déséquilibre des forces. Cela peut mener à des situations inextricables dont l’issue est le replacement d’un des chiens.
• croire que vous avez tout en suffisance : l’espace, le temps accordé, l’attention, les jouets, les paniers… certains chiens font de la protection de ressources et la peur de perdre une ressource peut mener à ce comportement. Il est donc recommandé de multiplier les ressources proposées afin d’éviter que les chiens ne doivent entrer en conflit pour obtenir une ressource. Il faut aussi faire attention lorsque 2 chiens protègent la même ressource, notamment la nourriture, source de grande tension.
• jouer à des jeux excitants qui font monter la pression et qui peuvent mal finir.

Quelques exemples de vie pour illustrer mes propos

Le vieux chien et le jeune chien qui cohabitent

Cela m’est arrivé plusieurs fois que des familles veuillent avoir un chien sans discontinuer auprès d’elles. Sauf que parfois il y a des schémas qui sont à éviter.

Par exemple, un vieux chien (malade de surcroît) de petite taille qui se voit obligé de cohabiter avec un jeune chien de 3 mois plein d’énergie (et de grande taille). Cela a fini par le petit chien aux urgences et le replacement du chiot.

Il y a aussi le cas d’un chien adulte qui garde la maison et ne laisse aucun visiteur entrer. Le jeune chien l’a imité et désormais la famille se retrouve avec deux chiens qui gardent et aboient sur leurs invités. Le soucis : le jeune chien est également très craintif et va jusqu’à attaquer.

Un des deux chiens avec qui tout va bien

De façon générale, quand on a un chien qui va bien, prendre un deuxième chien peut-être un pari risqué.

Par exemple, le cas du premier chien qui va très bien et court saluer ses congénères. Les propriétaires ont pris un deuxième chien sauf que celui-ci a peur des autres chiens. Cela donne des agressions car le deuxième chien suit son copain qui court saluer les autres chiens mais une fois en face à face, la peur reprend le dessus et l’agression est systématique (et grave).

Il y a aussi les personnes qui ont un chien destructeur ou qui ne supporte pas la solitude et qui prennent un deuxième chien pour aider le premier. Cela ne règle pas souvent le problème (même si on connait tous l’ami d’un ami pour qui ça a fonctionné 😉 ) car le chien est sélectionné pour être proche de son humain et c’est ce dernier qui représentera sa sécurité et lui apportera stabilité émotionnelle.

Le chien d’une personne ou un chien pour régler un problème relationnel

N’oublions pas que nos chiens sont des éponges émotionnelles. Ainsi, ils sont le miroir de nos sentiments.

Ils peuvent ainsi développer des problèmes de comportements induits par les humains qui vivent avec eux.

Par exemple, un couple en crise qui veut régler une mésentente entre leur deux chiens. En fait, chaque chien appartenait à un humain et les conflits des chiens étaient le reflet des conflits des humains.

De même, on dit souvent  » tel maître, tel chien  » et ceci est vrai. Par exemple, une personne qui aura peur va développer des peurs chez son chien car le chien aura fait du  » mimétisme « .

J’espère que cet article vous aura été utile !

N’hésitez pas à me poser des questions, je suis toujours disponible pour discuter.

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Adopter un deuxième chien fonctionnera peut-être très bien pour vous. Mais peut-être aussi que c’est la pire idée qui soit. Il est impossible de savoir de quoi l’avenir sera fait. Vous pouvez cependant vous épargner beaucoup de chagrin en étudiant attentivement les avantages et inconvénients exposés ci-dessous, qui détaillent que représente réellement le fait d’avoir deux chiens.

1. Vous dépenserez plus d’argent

Les chiens coûtent cher. Il y a les frais vétérinaires, les frais de garde, de toilettage, de dressage et de nourriture. De plus, il vous faudra acheter un nouveau panier, un collier, une laisse, des bols supplémentaires, etc.

Si l’idée de devoir doubler vos dépenses vous hérisse, c’est qu’un deuxième chien n’est sans doute pas pour vous.

2. Comment réagira votre premier chien ?

Nous savons que vous êtes enthousiaste à l’idée d’accueillir un nouveau chien au sein de votre foyer, mais comment le chien qui y vit déjà vivra la situation ?

Votre chien est un membre de votre famille à part entière, n’est-ce pas ? Vous devez donc bien réfléchir à la façon dont un nouveau chien affectera sa qualité de vie.

Votre chien apprécie-t-il la compagnie des autres chiens ou préfère-t-il plutôt rester seul ? Comment interagit-il avec les autres chiens ?

Il peut également être judicieux de prendre en compte la capacité d’adaptation de votre chien. Il se peut que la situation actuelle lui convienne parfaitement et qu’il n’apprécie guère que sa routine soit perturbée et d’être dérangé dans les endroits où il mange et où il dort.

Si vous souhaitez adopter un chiot, demandez-vous si votre chien pourra supporter le chaos que cela implique. Les chiens plus âgés sont généralement moins enclins à partager leur espace vital avec un chiot turbulent. Posez-vous également les questions de la compatibilité entre les races de chien et la cohabitation, si c’est un gros chien et un petit chien, ou un mâle et une femelle par exemple.

Chaque scénario est bien entendu unique. Et c’est vous qui connaissez votre chien mieux que quiconque. Vous pouvez donc réfléchir à la situation en vous mettant à sa place.

3. Avez-vous le temps ?

Regardez bien votre emploi du temps et soyez honnête avec vous-même : combien de temps pouvez-vous vraiment consacrer à dresser, câliner et aider un nouveau chien à se sentir bien dans son nouveau foyer ?

Contrairement à une idée assez répandue, avoir deux chiens n’est pas forcément synonyme de plus de temps libre. Bien sûr, votre chien aura un compagnon avec lequel il pourra se défouler, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne sera plus jamais dans vos pattes. Vous devrez faire face à deux fois plus d’énergie et de pagaille canines.

Concernant votre emploi du temps, il reste une question à se poser : des évènements ou des changements majeurs sont-ils prévus dans votre vie ? Qu’il s’agisse d’un nouvel emploi avec de nouveaux horaires, d’une naissance, d’un déménagement ou d’un projet qui va vous demander beaucoup de temps.

Si la réponse est  » oui « , mettez de côté l’idée de prendre un deuxième chien, du moins temporairement, jusqu’à ce que les choses se calment.

4. Un engagement à long terme

Adopter un animal de compagnie est un engagement important, qu’il vous faudra tenir même lorsque l’excitation du début se sera dissipée et que les obligations supplémentaires continueront à s’accumuler.

Vous êtes peut-être actuellement en mesure d’avoir un second animal, mais projetez-vous dans deux ans, cinq ans, voire dix ans. Allez-vous vous marier, avoir des enfants, déménager à l’autre bout du pays ?

Ces grands évènements de la vie peuvent certainement inclure un chien de plus, mais le stress supplémentaire que cela implique pourrait bien vous surprendre.

Pouvez-vous garantir que vous serez en mesure d’offrir à vos chiens la vie heureuse qu’ils méritent, quels que soient les obstacles que la vie vous réserve ?

5. Avez-vous assez d’espace ?

Votre domicile peut-il accueillir un deuxième chien, ou vous y sentez-vous déjà à l’étroit ? Et qu’en est-il de votre cour ou jardin ? Votre lit est-il déjà surpeuplé ou offre-t-il encore assez de place pour un nouveau chiot câlin ?

Prenez en compte le niveau d’activité de votre chien actuel et celui du chien que vous rêvez d’adopter. Auront-ils suffisamment d’espace pour jouer et courir ? Et n’oubliez pas : deux chiens joueront les terreurs dans le jardin. Votre pelouse tiendra-t-elle le coup ?

6. Deux fois plus de chien = deux fois plus de poils (et autres joyeusetés !)

Les chiens ne sont pas exactement des champions de la propreté. Leurs propriétaires doivent accepter le fait qu’ils peuvent faire leurs besoins par accident, laisser des empreintes de pattes boueuses et des crottes qui doivent sans cesse être ramassées. De plus, les chiens ont la fâcheuse habitude d’abîmer des choses comme les meubles ou les vêtements, même lorsqu’ils sont tout simplement en train de jouer.

À quel point êtes-vous maniaque de la propreté ? Si les dégâts causés par un chien vous dérangent, imaginez ce que deux chiens pourraient faire !

7. Vous sentez-vous capable de dresser un autre chien ?

Vous vous souvenez du dressage de votre premier chien ? Toujours amusant et jamais frustrant, n’est-ce pas ?

Non. C’est bien ce qu’on se disait.

Quiconque a déjà dressé un animal se souvient de la quantité de travail que cela demande. Le dressage d’un chiot requiert de l’engagement, du temps et de l’énergie. C’est un travail qui exige des nerfs d’acier.

Soyez honnête et demandez-vous si vous vous en sentez vraiment capable.

8. Quel est le volume sonore autorisé chez vous ?

Un chien qui aboie est difficile à supporter. Deux chiens qui aboient ensemble ? Maux de tête assurés.

Si les aboiements de votre chien vous dérangent déjà, il vaut mieux remédier à cette situation avant d’envisager d’adopter un autre chien. Vous pouvez utiliser plusieurs stratégies pour décourager votre chien d’aboyer.

9. Voyager devient plus difficile

Vous avez des vacances de prévues ?

Un deuxième chien au sein de la famille rend les voyages (et tout le reste) beaucoup plus compliqués.

Il vous faudra trouver un(e) dog sitter prêt(e) à s’occuper de deux chiens, et vous devrez payer des frais supplémentaires.

Même si vous avez prévu d’emmener vos chiens avec vous en vacances, il sera plus difficile de voyager avec deux d’entre eux. Les voyages en voiture peuvent être problématiques, particulièrement avec de gros chiens envahissants.

Il y a une chose sur laquelle nous sommes tous d’accord, c’est que rien ne vaut l’amour d’un chien. Mais prendre un deuxième chien est une grande responsabilité. Pesez attentivement le pour et le contre, et voyez de quel côté penche la balance. Peut-être est-ce le bon moment pour accueillir un deuxième chien. Peut-être est-il préférable d’attendre encore avant d’avoir deux chiens à la maison.

Si vous trouvez que c’est le moment idéal pour accueillir un nouveau chien, préparez-vous en tout cas à recevoir et à donner deux fois plus d’amour.

Adoption d’un second chien

Se poser les bonnes questions :

Pour essayer de minimiser les problèmes, il faut tout d’abord prendre en compte l’âge, le sexe, l’éducation et la place du chien déjà présent à la maison car un chien ado, qui n’écoute pas spécialement, qui n’est pas stable au niveau comportement, peut par mimétisme faire reproduire au chiot qui arrive les mêmes problèmes ( fugue, destruction,agressivité… ) surtout si vous comptez adopter un chiot. Il faut déjà vous assurer que votre chien est bien dans sa tête, bien éduquer, qu’il n’est pas de problème de comportement, sociable avec ces congénères. L’âge idéal se situant après la période adolescence, vers 18 mois à peu près, voir 2 à 3 ans pour d’autres races comme les golden et labrador. Les chiens qui sont exclusif, très proche de leur maître ont du mal à accepter un nouveau chien.

Choisir un mâle ou une femelle :

Pour éviter les conflits de hiérarchie entre 2 chiens à la maison, le mieux est de choisir le sexe opposé pour minimiser les combats au sein de la meute car à partir de 2 chiens vous aurez une meute. Si vous avez déjà un mâle, une femelle sera moins considéré comme prétendante au trône, idem si vous avez une chienne, préférez un mâle. Il faut également prendre soin de bien choisir le futur chien en fonction de son caractère car un nouveau chien avec trop de caractère par rapport à un chien trop sensible et soumis déjà présent risque de vouloir en découdre assez rapidement pour avoir cette place de chef de meute.

Plus âgé ou un chiot :

Si vous avez déjà un chiot ou un chien ado à la maison, le mieux serait d’adopter un 2eme chien plus âgé, idéal vers 4 ans, qui est régulateur et stable de façon qu ‘il puisse récupérer la place de chef et éduquer dans le bon sens le chien plus jeune. Si par contre vous avez un vieux chien, privilégiez un chiot de moins de 6 mois, bien souvent le chien plus âgé qui ne jouait plus, ne sortait que rarement se met à trouver un deuxième souffle, une seconde vie et à prendre sous son aile le jeune chiot qui arrive.

Problèmes qui peuvent se déclencher :

Avec l’arrivé d’un 2eme chien, quelques problèmes de comportement peuvent apparaître chez le chien déjà présent comme

• Marquage de territoire, se met à uriner de partout
• Devient jaloux et exclusif avec ses maîtres, ne laissent pas approcher le chiot
• De l’agressivité envers les membres de la famille pour défendre son statut
• Des fugues, essaye de quitter la maison dés que possible car pas à l’aise, cela arrive surtout entre 2 mâles qui n’arrêtent pas de se battre, le plus faible essaye de fuir
• Des léchages intensifs, des grattages synonyme de stress et de mal être
• Dépression, à peur de perdre l’attachement de son maître et sa place
• Coprophagie, se met à manger ses excréments, stress
• Devient agressif avec les autres chiens en balade, s’interpose systématiquement pour protéger le chiot, hyper défense…

Quelques conseils :

Pour éviter un maximum les conflits et problèmes, des règles simples peuvent vous y aider :

• Toujours privilégier le chien qui était présent avant, pour les jeux, les caresses, les rappels, la gamelle….
• Ne pas vous interposer systématiquement quand les chiens se grognent dessus, ils ont besoin de conflit social pour se situer
• Faire déjà la rencontre à l’extérieur de la maison, il faut que le chien de la maison accompagne le nouvel arrivant chez lui
• Laissez les si possible se rencontrer 4 à 5 fois avant le jour de l’adoption, cela vous permettra déjà de voir le niveau d’entente entre les deux, sur un terrain neutre les premières fois
• Aller chercher le nouvel arrivant avec votre chien chez l’éleveur , au refuge
• Déterminez une place à chacun dans la maison
• Ne pas autoriser à l’un ce qui est interdit à l’autre, les mêmes règles pour tout le monde

Accueillir un deuxième chien

Un premier conseil : organisez préférablement les présentations en terrain neutre, là où votre premier chien aura moins tendance à laisser s’exprimer son sens du territoire.

Présenter deux chiots

A priori, adopter un chiot lorsque l’on a déjà un chien en bas âge est la moins compliquée des situations qui vont suivre. Le facteur agressivité est quasiment absent. En tout cas, il est  » innocent  » et sans grosse conséquence. Les deux chiots devraient rapidement s’attacher l’un à l’autre, avec une hiérarchie qui s’établira naturellement. Il n’est d’ailleurs pas acquis que votre premier chiot soit celui qui prenne le dessus.

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Si vous constatez qu’ils se chamaillent un peu trop, vous pouvez les séparer, les distraire avec un jeu, puis les rapprocher de nouveau.
Ne  » trichez  » pas avec l’un ou l’autre. Essayez de consacrer autant de temps et d’attention à chacun des chiots. Faites en sorte que vos moments à 3 soient dans le calme, la bonne humeur et le jeu.

Présenter un nouveau chiot à un chien plus âgé

Ici, la présentation en terrain neutre a son importance. Votre ancien chien risque de vouloir affirmer son emprise sur ce qu’il considère comme le territoire qu’il doit défendre : votre maison. Si possible, faites-les se rencontrer dans un parc (à une heure de faible affluence), par exemple. Vous pourrez ensuite les ramener chez vous, mais tout en restant vigilant.

Avant cela, donner à votre chien un objet ou un tissu portant l’odeur du nouveau à renifler ne serait pas une mauvaise idée. Ainsi, votre toutou pourra s’habituer à cette signature olfactive, qu’il acceptera plus facilement à l’arrivée de son futur ami.

A la maison, vous pourrez, par exemple, attendre que le chiot s’endorme pour le présenter à votre chien. Tenez ce dernier en laisse et laissez-lui le temps de renifler le jeune nouveau. L’essentiel est de ne pas précipiter les choses, surtout si votre chien est très âgé. Il risque d’être perturbé par la forte activité et l’excitation du chiot.

Aussi, pensez à respecter la hiérarchie : laissez l’ancien commencer son repas avant le nouveau, mais empêchez-le de piocher dans sa gamelle. Idem pour les promenades : mettez la laisse d’abord à l’aîné, avant d’en faire de même avec le plus jeune.

A lire aussi : « Les meilleurs noms en R pour un chien »

Présenter deux chiens adultes

C’est, en théorie, la configuration la plus délicate à gérer. Deux animaux au caractère et aux habitudes déjà bien établis qui s’apprêtent à faire connaissance et qui sont destinés à cohabiter, cela peut faire des étincelles.

Là encore, il convient de les présenter l’un à l’autre en terrain neutre et en les tenant en laisse afin d’atténuer les comportements territoriaux. Laissez-leur le temps de se découvrir et scrutez le moindre signe d’animosité pour pouvoir les séparer à temps.

Attendez qu’ils se calment, puis réessayez. Si, à la maison, ils ne cessent de se battre, le mieux à faire serait de solliciter les services d’un comportementaliste.

Comment votre chien réagit face à ses congénères ? Joue-t-il avec d’autres toutous calmement ? A -t- il l’habitude d’en rencontrer souvent ? S’il est agressif, cela va compromettre toute relation avec un deuxième toutou. Attention, le fait que votre chien soit parfaitement sociabilisé ne garantit pas qu’il s’entendra avec le nouveau venu.

Disposez-vous d’assez de place dans votre maison ?

Si vous accueillez un deuxième toutou, il faut que votre maison soit suffisamment spacieuse pour que vos deux compagnons soient à l’aise dans leurs déplacements.

Aurez vous le temps nécessaire pour vous occupez de deux chiens ?

Avoir deux chiens nécessite plus de temps et d’implication. Vous allez devoir éduquer le deuxième toutou. Vous serez obligé de lui consacrer beaucoup de temps pour l’apprentissage de son éducation. Vous devrez, parfois, les promener séparément pour l’apprentissage de la laisse, par exemple. Mais aussi parce qu’une promenade avec deux chiens n’est pas forcément aisée.

De plus, si les deux chiens n’ont pas les mêmes besoins en dépense physique, il faudra forcément adapter les sorties en fonction de cela. Au cas où ils ne s’entendent pas, aurez vous l’énergie nécessaire pour mettre fin à leurs conflits ?

Mâle ou femelle ?

Deux mâles ensemble peuvent générer des conflits en particulier des conflits de territoire. Deux femelles ensemble s’entendent généralement bien. De même qu’avec un mâle et une femelle, vous ne devriez pas avoir de problèmes. Il faut néanmoins faire très attention aux périodes de chaleur, chez la femelle.

Est-ce que votre chien n’est pas trop âgé ?

Si vous souhaitez prendre un deuxième chien parce que vous pensez déjà à remplacer votre actuel toutou très âgé. Il faut faire attention que ce ne soit pas désagréable pour lui. En effet, si votre chien a des difficultés à se déplacer ou s’il a des douleurs, l’accueil d’un nouveau plus dynamique risque de le fatiguer.

Avez-vous réfléchi à la race du deuxième chien ?

Ce critère est important. S’il y a une trop grande différence de taille entre vos chiens, cela risque d’être compliqué lorsqu’ils vont jouer ensemble.

Le budget

Enfin, pensez au fait qu’avoir deux chiens veut dire qu’il va vous falloir tout acheter en double : le panier, les jouets, la nourriture… De même que si vous voulez les faire garder pendant les vacances, il faudra trouver un hébergement pour les deux toutous.

Il y a de gens à chienS et des gens à chien. Personnellement, je serais plutôt une fille à chien, au singulier. J’aime avoir un seul chien, profiter de tous les instants avec lui, partager des moments uniques en tête à tête.

Mais mon métier et mon activité sportive font que si je ne veux pas  » user  » trop mes chiens, qui sont des chiens de compagnie ET de travail, je suis obligée d’en avoir deux, voire trois. Un en activité et un en retraite, ou un en formation et un en activité. Ma politique, c’est de reprendre un chien quand l’aîné a entre 6 et 8 ans. Ca me laisse bien deux ans pour former le suivant, sans avoir l’impression de mettre le premier au rebut. Alors évidemment, si tout va bien, j’aurai toujours un moment de transition à trois chiens : celui de 14 ans, celui de 7 ans et le bébé.

Yéti, 8 ans, Yopp, 4 mois, Pampa, 14 ans

Accueillir un nouveau chien, c’est toujours toute une histoire. Comme vous le devinez, je me simplifie déjà la tâche en m’assurant que le nouveau arrive quand le plus âgé est parfaitement mûr et éduqué. Beaucoup de gens aiment ou voudraient prendre deux jeunes chiens, pour qu’ils jouent ensemble. Pourquoi pas, mais il faut être conscient des avantages comme des inconvénients. Deux jeunes chiens peu éduqués, ce n’est pas deux fois, mais trois ou quatre fois plus de bêtises… Et puis deux jeunes chiens aujourd’hui, ça fait deux vieux chiens demain. Et deux vieux chiens, ce n’est pas facile à gérer et ça coûte souvent cher.

Chaque chien est différent, et il n’y aura pas deux intégrations qui se passeront de la même façon. C’est pourquoi je n’entrerai pas dans les détails sur  » comment faire  » dans cet article, mais je vais simplement vous exposer les règles que je me suis fixées. Ce ne sont pas des règles immuables ou universelles, mais celles qui conviennent à ma façon de faire et à mon mode de vie (je précise que je vis en ville, en appartement).

Ces règles valent, que j’adopte un chien de manière définitive ou simplement en famille d’accueil pour quelques semaines ou mois.

• Quand prendre un nouveau chien ?

J’ai pris Yéti quand Pampa commençait à se  » mémériser « . Même si au début, elle n’a pas vraiment apprécié cette  » mauvaise blague « , je suis persuadée que ça a prolongé sa vie, car la présence d’un jeune chien me forçait, et la forçait par la même occasion, à rester active.

Les débuts sont parfois un peu difficiles, mais après une période d’adaptation de quelques semaines à quelques mois, la cohabitation est souvent très bénéfique pour les deux chiens.

Pampa, 7 ans, Yéti, 1 an

Personnellement, je ne reprends pas un chien tant que l’aîné n’est pas parfaitement éduqué et autonome. En gros, quand j’ai l’impression de ne jamais avoir à imposer quoi que ce soit à mon premier chien, que tout semble couler naturellement. Car quand je me concentrerai sur le petit, je compterai sur le grand pour rester autour de moi et ne pas faire de bêtises sans que j’aie besoin de le rappeler à l’ordre tout le temps.

Attention, la plupart du temps, le chien déjà présent a une période de régression dans ses apprentissages. Soit parce que sa vie est bouleversée et qu’il lui faut un temps d’adaptation, soit parce qu’il se rend compte qu’inévitablement, on s’occupe un peu moins de lui, et du coup, il se sent libre de faire ce qu’il veut de son côté. Il peut aussi déprimer un peu d’avoir perdu sa place de chien unique.

• Quel type de chien prendre ?

Je ne suis pas là pour vous dire quel type de chien vous devez aimer, bien sûr. Mais en fonction des chiens déjà présents, c’est un peu votre rôle d’en choisir un qui s’intégrera facilement. Avec Yéti, je me suis longtemps posé la question entre un mâle et une femelle, par exemple. Pour des raisons inconnues, j’ai plus d’affinités avec les femelles (j’en avais dejà deux), mais je savais que Yéti préférerait un mâle (Pampa, mâle ou femelle, elle s’en fichait pourvu qu’on ne l’embête pas). Bon, au final, j’ai voulu opter pour une femelle, et c’est un mâle qui s’est imposé. Et en réalité, je suis bien contente, car comme prévu, Yéti s’y attache beaucoup plus vite que si c’était une femelle.

Si vous avez un chien de toute petite taille adulte et que vous voulez un futur gros chien, il faut savoir que, même si chihuahua et berger allemand peuvent cohabiter parfaitement, il y aura toujours un moment difficile quand le chiot deviendra plus gros que l’adulte, mais n’aura pas encore la sagesse ni les codes de communication.

Si vous avez un chien un peu ronchon qui n’apprécie pas toujours la présence des autres, ou qui déteste les chiots, une bonne solution peut être de prendre un chien en famille d’accueil. Ainsi, si tout se passe bien, vous le gardez à l’adoption, et si c’est la cata, il sera adopté par quelqu’un d’autre et vous aurez quand même fait une bonne action !

Léo, en famille d’accueil, m’a permis de voir que les mâles, c’était chouette aussi !

Un chien en famille d’accueil peut aussi vous faire une bonne expérience, pour savoir si vous êtes capable de gérer deux chiens dans votre vie quotidienne, ou si tel ou tel type de chien vous convient.

• Comment gérer les interactions ?

Je contrôle la plupart du temps les interactions à l’intérieur. Je laisse les chiens se débrouiller jusqu’à un certain point, dans les limites du raisonnable. Pour cela, j’utilise des caisses et/ou des parcs à chiots. Chez moi, au tout début, Yéti (la chienne mûre) était libre de ses mouvements, Yopp (le chiot) avait sa caisse pour se reposer et jouer, Pampa (la mamie) avait son parc à chiots pour ne pas que Yopp aille l’embêter. En cas d’absence, Yopp était dans sa caisse (une grande cage en métal où il peut largement bouger et jouer).

Yopp dans sa grande niche métallique

Si ce n’est pas possible de laisser un chien en caisse, car vous partez trop longtemps, il est quand même raisonnable de les séparer au début pendant vos absences, tant que les relations ne sont pas établies. On observe souvent quatre cas possibles dans les premiers temps :

1. Tout se passe bien, tout le monde est calme et chacun respecte chacun (en général, c’est quand on adopte un chien adulte, pas un chiot…)
2. Le jeune harcèle l’aîné (parfois plus petit en taille) qui n’arrive pas à se défendre. Dans ce cas, c’est à moi de réagir pour venir au secours de l’aîné, avant que celui-ci ne prenne peur, ne parte en dépression ou n’apprenne à se défendre vraiment trop fort. C’est aussi une question de confiance : votre chien, qui est avec vous depuis toujours, doit pouvoir compter sur vous, et pas uniquement sur lui-même.

   Yopp, 4 mois, respecte Pampa, 14 ans, et ne la bouscule pas.

3. L’ancien tyrannise le nouveau, qui n’a pas le droit de bouger dans la maison. Là aussi, j’accorde à mon aîné le droit de faire respecter un certain calme et un petit périmètre autour de son panier, mais je veille à ce qu’il ne devienne pas un despote qui interdise tout mouvement au nouveau venu.
4. Les deux s’entendent comme larrons en foire et font la bringue 24 heures /24 (en général, c’est le cas quand on prend deux jeunes chiens). Là aussi, j’interviens. Quitte à mettre des règles comme  » on ne joue pas à l’intérieur  » si ça prend trop de proportions. C’est super que les chiens jouent, mais pas toute la journée. Ils doivent apprendre à se côtoyer sans être en permanence en train de se sauter dessus et de s’attraper, sinon ça risque de fausser leur communication avec les autres chiens.Comment gérer les gamelles ?

Je connais beaucoup de chiens qui mangent dans la même gamelle ou dans deux gamelles accolées, et tout se passe bien. Personnellement, je trouve que ça peut mettre une forte pression à l’un des chiens, voire aux deux. J’ai donc choisi de séparer mes chiens quand ils mangent. Au début, le petit mangeait même dans sa cage, afin que personne ne l’embête et qu’il ne parte embêter personne à la fin de sa ration. Pendant plusieurs mois, j’ai eu Yopp en cage, Pampa dans une pièce à part fermée, car elle mangeait très lentement, et Yéti dans la cuisine. Quand Pampa mangeait normalement, elle était dans la cuisine avec Yéti, simplement à quelques mètres.

Je trouve que cette solution enlève bien de la pression et du stress aux chiens. Mais encore une fois, si cela marche bien autrement avec vos chiens, tant mieux !

• Qui éduque qui ?

En aucun cas je ne laisse l’aîné devenir l’éducateur du petit, même si ça peut être bien pratique. Alors, certes, le petit apprendra probablement certaines choses par mimétisme, et il se fera remettre à sa place de temps en temps, mais ça doit rester sur des détails. Beaucoup de gens laissent leur super chien de 7 ans hyper équilibré éduquer le petit. Il se crée alors une relation très forte entre les deux chiens. Et cette relation peut même devenir plus forte que celle qui unit le jeune chien à son maître. Je fais en sorte de toujours rester la référence pour le petit, même si je suis ravie qu’une belle relation naisse entre les deux chiens.

• Comment s’occuper de chacun ?

C’est la partie la plus difficile à mes yeux, car cela demande du temps. Je mets un point d’honneur à faire des activités avec chacun des chiens, qui se retrouve seul avec moi régulièrement. Une balade, une partie de jeu… Cela leur permet d’apprendre à rester seul (car votre deuxième chien n’aura peut-être jamais l’occasion d’être seul, jusqu’au moment où le vieux devra être hospitalisé, par exemple. Et là, le stress de l’hospitalisation plus le stress du jeune qui ne reste pas seul, ça risque de faire trop et pour vous et pour vos chiens). Et c’est aussi une belle occasion de profiter de leur maître à 100 % sans qu’ils soient distraits par l’autre. J’aime ces moments où on n’est qu’avec un seul chien, de tout notre cerveau, tout notre corps et tout notre cœur.

Le reste du temps, chez moi (et là encore, ça n’est que ma façon de faire), c’est chacun son tour, et chacun respecte le tour de l’autre. Sauf quand on joue à tirer à la corde, où on peut tous tirer en même temps. Je les fais passer à tour de rôle, que ce soit au clicker ou aux jeux de balles, par exemple. La règle, c’est  » tu prends ta balle et pas celle du voisin. Tu joues avec moi et tu n’embêtes pas l’autre « . Pour cela, au début, je me débrouille pour occuper le petit pendant que je lance la balle à l’autre (Yéti connaît déjà la règle, ce qui m’aide). S’il le faut, le temps de l’apprentissage, je tiens le jeune en longe pour qu’il ne puisse pas se récompenser en partant sur la balle du voisin. Ici, Yopp, 5 mois, a déjà compris la règle.

En résumé, prendre un deuxième chien, c’est peut-être votre rêve, et il se réalisera probablement, mais avant qu’il ne devienne un cauchemar, mieux vaut se fixer certaines limites et bien y réfléchir.

Dans tous les cas, il faut savoir qu’1+1 n’égale pas toujours 2. Avoir deux chiens, ce n’est pas comme avoir un chien plus un chien, car un chien qui vit avec un autre chien ne se comporte pas du tout comme il se comporterait seul. Il y aura plein de moments merveilleux, et c’est vraiment super pour un chien d’avoir un ami congénère à la maison, mais il y aura aussi des moments difficiles. Ce n’est donc pas un choix qui se fait à la légère. Et si on prend un deuxième chien, ça doit être pour soi et parce qu’on le désire vraiment, et en aucun cas pour  » occuper l’autre chien  » quand il est seul (une raison que l’on entend très souvent évoquée). Car à l’arrivée, c’est vous qui devrez vous occuper du nouveau, pas votre premier chien !

L’une des leçons de vie que Winnie l’ourson nous a enseigné lorsque nous étions enfants est que  » les choses sont tellement mieux à deux « . Certaines personnes pensent la même chose quand cela concerne les animaux et préconisent d’avoir deux chiens. Mais est-ce bénéfique pour vos compagnons ?

Oui et non : réponse utile ?

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse définitive à la question de savoir si le fait d’avoir un ou deux chiens à la maison est le bon choix. Cependant, il y a plusieurs variables qui peuvent être pesées pour faire une hypothèse logique. Certains de ces facteurs sont liés au propriétaire potentiel tandis que d’autres sont liés à la nature du chien.

Deux chiots qui jouent ensemble : quoi de plus mignon ? Mais est-ce bon pour eux comme pour vous ?

Si vous prévoyez de laisser votre chien seul pendant que vous êtes au travail toute la journée, il est recommandé d’introduire un deuxième chien dans le bercail. C’est exactement ce que j’ai fait avec Jodie (je vous en reparle en fin d’article).

Bien que votre chien préfère votre compagnie – ce qui est logique, puisque vous êtes son propriétaire – un deuxième chien les aidera à rester actifs pendant votre absence. Il lui permet aussi de développer sa sociabilité et un vrai lien se tisse entre les deux toutous.

Le côté chien de cette équation est un peu plus complexe. L’âge, le sexe et la race peuvent tous jouer un rôle vital pour déterminer si une paire de chiens s’entend ou non. Des bonnes pratiques s’imposent.

Par exemple, il est recommandé d’avoir les deux chiens en même temps et au stade de chiot. Cela leur permettra de grandir ensemble dans un environnement qui leur semblera  » normal « . Si vous devez introduire un deuxième chien plus tard, il est prudent d’attendre que votre premier chiot soit complètement acclimaté à votre famille ; un processus qui prend environ un an.

Il est également recommandé de choisir un chien de chaque sexe. Si vous avez deux mâles dans la maison, vous pouvez voir deux chiens se battre perpétuellement pour un territoire. Inversement, deux chiennes peuvent avoir de la difficulté à établir un ordre de meute approprié, ce qui pourrait entraîner une augmentation du nombre de combats. Toutefois, il vaut veiller à ce qu’ils soient stérilisés pour éviter qu’ils ne fassent plein de petits, encore plus si les deux chiots sont frère et soeur.

Si vous avez un chien de chaque sexe, vos toutous finiront par se comporter mieux parce qu’ils ne feront pas ressortir aussi facilement les traits  » bestiaux  » alimentés par leur genre.

La race doit également être prise en considération. Le fait d’avoir deux chiens de la même race pourrait causer des problèmes plutôt négatifs selon le type de chien, surtout si vous vous retrouvez avec deux chiens du même sexe. Si vous optez pour deux races différentes, on considère généralement que les mâles plus grands et les femelles plus petites fonctionnent bien, parce que les gros chiens sont généralement inhibées contre l’agression envers les chiens de petite taille.

Le bonheur – le plus grand plus d’avoir deux chiens.

C’est une joie d’avoir deux chiens dans votre maison. Du point de vue du propriétaire, voir vos chiens se délecter en compagnie l’un de l’autre peut être le plus grand avantage. Il permet certainement à vos chiens de vivre un type d’interaction sociale qui ne peut être vécu qu’avec un autre chien.

De plus, comme ils sont actifs en votre absence, ils sont moins excités quand vous êtes là. Cela permet aussi de sortir avec votre compagne et chacun à son propre chien.

Personnellement, ce qui me fait craquer, c’est de voir les deux bouilles apparaître au réveil ou de les voir dormir l’une sur l’autre.

Gardez à l’esprit les inconvénients

Avoir deux chiens à la maison n’est pas sans contretemps. Par exemple, une paire de chiens augmente les risques de méfaits pendant votre absence. Ils s’entraînent mutuellement. Si l’un commence à tirer une chaussure pour la mâcher, le deuxième viendra sûrement l’accompagner dans son travail.

Le coût est un autre facteur qui doit être pris en compte dans une situation avec deux chiens. Chaque dépense doublera au moins financièrement : les frais de vétérinaire jusqu’à la nourriture, le matériel de toilettage, la mutuelle… Le prix pourrait même être plus que doublé si vous accueillez deux races différentes dans la maison.

Posséder deux chiens compliquent également d’autres situations de la vie courante. Ainsi, si vous êtes seul, cela est moins pratique de les sortir ou en tout cas, vous n’en profitez pas autant qu’avec deux chiens.

Le transport est également plus compliqué car les deux chiens prennent beaucoup de place dans une voiture, ce qui vous oblige souvent à mettre une housse sur la banquette. Si vous décidez de les faire garder, vos proches auront plus de mal à accepter, tandis que le coût de la pension augmente. Si vous les emmenez avec vous dans un hôtel, le prix augmente également…

D’un point de vue nettoyage, deux chiens signifient deux fois plus de poils sur le sol, tandis que leur toilettage prend du temps.

En bref, deux chiens coûtent chers et nécessitent beaucoup d’attention tout en réduisant davantage vos libertés. Est-ce qu’ils en valent la peine ? Personnellement, je réponds  » oui  » à 100% à cette question, mais il n’y a pas de honte à faire machine arrière.

En fin de compte, c’est à vous de décider.

La décision d’amener un ou deux chiens à la maison dépend entièrement de vous, mais ce ne devrait pas être un choix arbitraire. Une attention particulière doit être accordée avant de passer à l’acte, en s’assurant que cet objectif colle avec votre vie, vos finances et vos aspirations. Cependant, si vous êtes en mesure de faire face à une paire de chiens et que l’environnement que vous fournissez est sain, le fait d’avoir deux chiens à la maison peut être une excellente décision.

Mon avis personnel avec Jodie et Mookie

Avec Jodie et Mookie, je contredis trois conseils de cet article : il s’agit de deux chiennes, de la même race et adoptées avec deux ans d’écart.

Il y a deux raisons qui ont fait que j’ai décidé de prendre Mookie. La première, égoïste, j’aime les chiens et avoir une deuxième boule d’amour me ravit. La seconde concerne Jodie. Travaillant beaucoup à cette époque, elle restait seule des heures durant et perdait peu à peu de son entrain.

Jodie et Mookie, mes inséparables !

Les débuts ont été simples pour personne. Jodie, d’un caractère soumise, avait peur de cette excitée qui prenait ses jouets. De mon côté, jongler entre deux chiens, dont un chiot qui passait son temps à uriner et à tout détruire, me fatiguait.

Cependant, une fois les débuts difficiles passés, la situation est aujourd’hui idyllique entre les deux. Au bout de deux semaines, Jodie et Mookie s’étaient habituées l’une à l’autre. Jusqu’à l’âge adulte, Mookie collait sa soeur (elles ont la même mère) tout le temps. Elle dormait collée à elle, voulait jouer avec elle, etc. Maintenant, c’est encore mieux puisqu’elles alternent les moments d’indépendance (des siestes séparées) et de partage.

Mookie n’ayant jamais été seule longtemps, elle est très dépendante de sa soeur. Quand j’emmène cette dernière se promener, elle se met à pleurer avant d’être la plus heureuse quand on rentre.

Malgré toutes les contraintes provoquées, je pense sincèrement qu’elles sont beaucoup plus heureuses à deux… et moi avec elles !