Le complexe granulome éosinophilique félin est l’un des trois grands syndromes dermatologiques observés chez le chat, avec la dermatite miliaire et l’alopécie auto-induite. Plus le temps passe, plus le terme de complexe granulome éosinophilique (CGE) félin et les différents éléments qui le composent apparaissent impropres.
De plus en plus, on propose ainsi d’éviter de parler de plaques éosinophiliques, de granulome éosinophilique et d’ulcère atone. En effet, il s’agit de l’association de termes cliniques et histologiques qui, par ailleurs, ne traduisent pas entièrement la réalité.
Table des matières
- Utilités des éosinophiles
- Bibliographie
- Auteur
- Les Maladie éosinophiles chez les chats
- Qu’est-ce qu’un granulome éosinophile ?
- Qu’est-ce qu’une plaque éosinophile?
- Comment les maladies éosinophiles chez le chat sont diagnostiquées ?
- Comment les maladies éosinophiles chez le chat sont traités ?
- Le complexe granulome éosinophilique félin
- Une maladie à plusieurs visages…
- … Et d’origine inconnue !
- Comment soigner l’acné du chat ?
- Qu’est-ce que l’acné du chat ?
- Traiter et prévenir l’acné du chat
- L’acné du chat n’est pas une fatalité !
- Acné du chat
- L’ACNE FELINE
- Et chez le chat ?
- À quoi ressemble l’acné du chat ?
- À quoi faut-il penser également ?
- Quels examens complémentaires sont nécessaires ?
- Comment traiter mon chat atteint d’acné ?
- L’acné est-elle une maladie grave ?
Utilités des éosinophiles
Les éosinophiles font parties des cellules mal étudiées, chez les animaux de compagnie comme chez l’homme. Initialement, l’hypothèse était qu’ils n’intervenaient que dans les défenses immunitaires de l’organisme vis-à-vis de parasites, notamment les helminthes.
Progressivement, leur importance dans certaines dermatoses, parmi lesquelles les dermatites allergiques, a été découverte.
Au départ, les éosinophiles se trouvent dans le flux sanguin. Puis, par chimiotactisme, ils traversent les vaisseaux pour gagner le site inflammatoire où ils sont alors activés. Cette activation induit la libération de nombreuses molécules proinflammatoires et immunomodulatrices. Ils entraînent également la libération, notamment par dégranulation, de molécules cytotoxiques pouvant agir sur les helminthes, les bactéries, les virus et les cellules tumorales.
Photo 1 : Éosinophile de chat
Le complexe granulome éosinophilique félin se rapproche du syndrome de Well, observé chez l’homme. Notamment parce que les piqûres de certains arthropodes, ainsi que la présence de quelques champignons et l’ingestion de certains médicaments, peuvent entraîner l’apparition de ce syndrome dans l’espèce humaine. Toutefois, comme chez le chat, l’étiopathogénie du syndrome de Well n’est pas complètement connue. Il se manifeste par des plaques éosinophiliques essentiellement localisées au niveau des extrémités. Les lésions peuvent disparaître spontanément. Lors de la phase active de la dermatose, une hyperéosinophilie est notée.
L’observation d’une plaque, d’un granulome éosinophilique ou d’un ulcère atone sur un animal permet simplement de qualifier la présence d’un complexe granulome éosinophilique, mais ne permet en aucun cas le diagnostic. En effet, cette affection peut être secondaire à de nombreuses causes. Ainsi, elle n’est que la manifestation d’un processus réactionnel en réponse à des stimuli variés. Elle peut être due à une dermatite allergique à des arthropodes, à un trophallergène ou à un aéroallergène, mais peut également être secondaire à une dermatose infectieuse ou a une cause chimique.
Ce complexe granulome éosinophilique peut aussi être congénital. Toutefois, dans bon nombre de cas, il est idiopathique. Mais cela ne signifie pas qu’il faille nécessairement négliger la recherche d’une cause sous-jacente. Il existerait par ailleurs une prédisposition génétique, ce qui expliquerait notamment que même si de nombreux chats présentent une dermatite allergique, relativement peu sont atteints d’un complexe granulome éosinophilique.
Ce complexe peut se manifester par une plaque ou un granulome. Il s’agit de lésions érythémateuses, fermes et alopéciques. Elles peuvent être observées à de nombreux endroits du corps. Les granulomes sont généralement linéaires et habituellement localisés au niveau de la face caudale des cuisses. Il existe également une variante buccale et une autre mentonnière, qui sont non linéaires. Le granulome apparaît plutôt chez les jeunes chats, et la plaque chez l’animal adulte.
Photo 2 : Granulome éosinophilique
Le complexe granulome éosinophilique peut également se manifester par un ulcère d’aspect luisant, sans saignement, avec une coloration allant du jaune au marron. Il s’observe au niveau de la lèvre supérieure et débute souvent en face d’un croc. Il peut être unilatéral ou bilatéral et symétrique. Cet ulcère est non douloureux et non prurigineux, à la différence des plaques et des granulomes qui peuvent occasionner un prurit parfois intense. Lorsqu’il existe, des érosions sont en plus observées sur ces lésions. Par ailleurs, il est possible que des plaques et des granulomes existent de façon concomitante sur un même animal.
Photo 3 : Ulcère atone
Ces lésions peuvent persister, mais aussi disparaître spontanément. Ce qui témoigne simplement de la méconnaissance de ce syndrome et de la pluralité des causes sous-jacentes.
Une controverse existe à l’heure actuelle sur l’inclusion ou non de la dermatite miliaire et de la dermatite allergique due aux piqûres de moustiques dans le complexe granulome éosinophilique, car il existe des similitudes d’un point de vue histopathologique.
L’identification d’une cause sous-jacente est une nécessité. Dans un premier temps, il est important de confirmer le complexe granulome éosinophilique. Un calque cutané est ainsi réalisé sur les lésions pour démontrer la présence d’éosinophiles. Il est également possible d’observer des neutrophiles dégénérés et des bactéries intracellulaires ou extracellulaires en plus ou moins grand nombre. En cas de doute, des biopsies cutanées sont effectuées. Parallèlement, il est essentiel d’éliminer toutes les dermatoses incluses dans le diagnostic différentiel. S’il est extrêmement vaste, il convient surtout de tenir compte de la forme du complexe granulome éosinophilique (plaque, granulome ou ulcère) et de la localisation des lésions.
Une fois le complexe confirmé, il est nécessaire d’en rechercher la cause. Dans un premier temps, une prévention antipuces draconienne est instaurée, en partant du principe que la principale dermatite allergique du chat est celle par allergie aux piqûres de puces. Si nécessaire, une antibiothérapie est mise en place concomitamment. En cas d’amélioration, cette prévention est poursuivie, tout en sachant que certains cas se résolvent spontanément et donc que seul le temps permet de dire si cette régression a été spontanée ou a fait suite à la prévention antipuces. Si aucune amélioration n’est observée, une corticothérapie par voie orale de courte durée est instaurée. Lorsque le complexe granulome éosinophilique récidive fréquemment ou systématiquement à l’arrêt de la corticothérapie, une exploration allergologique est réalisée. La mise en évidence d’une allergie alimentaire est notamment recherchée. Si l’animal n’en présente pas, des tests cutanés peuvent éventuellement être effectués, en prévenant les propriétaires des limites de cet examen complémentaire. Le but est éventuellement de procéder à une désensibilisation.
Pour faire régresser les lésions ou éviter leur réapparition, les corticoïdes peuvent être employés, mais des alternatives existent.
Des antihistaminiques, comme la chlorphéniramine, peuvent être essayés. Il est également possible d’utiliser des acides gras essentiels, mais ils nécessitent une longue administration avant déjuger de leur efficacité.
D’autres molécules plus récentes peuvent aussi être employées, comme le PLR120, un analogue du palmitoyl-éthanolamide qui inhibe notamment la dégranulation mastocytaire. Une étude pilote a montré qu’il permet de contrôler partiellement le complexe granulome éosinophilique.
Parfois chez certains chats, des molécules immunosuppressives doivent être employées. Le chlorambucil, en association avec les corticoïdes, est essentiellement utilisé dans cette espèce. L’azathioprine est particulièrement myélotoxique chez le chat et ne doit donc pas être employé.
Il serait également possible de faire appel à la ciclosporine, mais seules des études préliminaires ont été réalisées. Les résultats semblent encourageants. Ainsi, même si le CGE présente une forte prévalence chez chat, force est de constater que l’on connaît encore peu de chose, et que malheureusement nos connaissances n’ont que peu évolué ces dernières années. Gageons que cela changera dans les années à venir.
Bibliographie
- Fondati A. Feline eosinophilic skin diseases. 2002, Proceedings ESVDECVD congress, Nice, pp 135139
- Fondati A. Fondevilla D., Ferrer L. Histopathological study of feline eosinophilic dermatoses. 2001, Vet. Dermatol., Vol. 12, pp 333338
- Degorce Rubiales F., Prelaud P ; Le complexe granulome éosinophilique. 1999, Proceedings 14èmes journées annuelles du GEDAC, pp 7582
- Power H., Ihrke P. Selected felien eosinophilic skin diseases. VCNA, 1995, Vol. 25, 4, pp 833850
- Rosenkrantz W. Feline eosinophilic granuloma complex. In: Current Vétérinary Dermatology.
- The science and art of therapy. Griffin C., Kwochka K, MacDonald J., Eds St Louis. Mosby Year Book, 1993, pp 319324.
Auteur
Dr. William BORDEAU
Consultant exclusif en dermatologie
Cabinet Vetderm 1, avenue Foch – 94700 MAISONS ALFORT
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Les Maladie éosinophiles chez les chats
Les maladies éosinophiles Felines sont un groupe de conditions impliquant généralement une réaction excessive de l’un des globules blancs du chat appelé un éosinophiles. Le éosinophiles tire son nom de sa réponse à une certaine tache: la tache de l’éosine.Éosine donne à ces cellules un look unique et identifiable lorsqu’il est vu à travers un microscope. L’une des principales fonctions du éosinophiles est de défendre l’organisme contre une invasion parasitaire. Le niveau d’éosinophiles sera généralement augmenter dans le courant sanguin d’un chat s’il y a une infestation de puces ou d’une infection par un parasite interne (par exemple, une infection ascaris). L’éosinophile sera ensuite libérée par une substance chimique qui tente de tuer l’intrus.Malheureusement, le corps du chat peut être « dupé » dans une réaction éosinophile par des substances plus bénignes comme la poussière ou le pollen. Les allergies aux substances aéroportées, les aliments, ou les puces, associés à une prédisposition génétique chez certains chats, donnent lieu à une réaction excessive des éosinophiles du chat et des dommages à la suite de collagène (une composante de la peau). Cela peut conduire à un certain nombre de conditions, y compris:
- granulome éosinophile
- plaque éosinophile
- ulcère indolent (également connu comme l’ulcère de rongeur)
Lees maladies éosinophiles félins sont plus fréquents chez les chats femelles.
Qu’est-ce qu’un granulome éosinophile ?
La Granulome éosinophile est également connu comme un granulome linéaire. Ces lésions apparaissent sous trois formes:
- La forme linéaire peut également être vue sur les coussinets. Ces lésions peuvent ou non démanger et ils sont généralement en auto-limitation.
- La forme du pharynx se produit comme un nodule lisse ou verruqueuse trouvé dans la bouche ou de la gorge des chats âgés. Ces lésions peuvent obstruer la respiration et la déglutition. Ils peuvent être associés à un ulcère indolent (voir ci-dessous).
- La forme du menton apparaît comme un oedème du menton. L’œdème peut aller et venir.
Qu’est-ce qu’une plaque éosinophile?
Les plaques éosinophiles sont très prurigineuses (démangeaisons), bien définies, et semblent ulcérées ou érodés. Elles sont généralement situées dans:
- région inguinale
- cuisse médiale (intérieure)
- Le bas de l’abdomen
- Jonction Muco-cutanée
Les plaques éosinophiles sont le plus souvent associés à une réaction allergique intense, par exemple aux piqûres de puces dermatite.
Qu’est-ce qu’un ulcère indolent?
Un ulcère indolent se trouve généralement sur la marge de la lèvre supérieure du chat. L’ulcère indolent a une apparence très unique et généralement ne nécessite pas d’autres diagnostics. Parfois, une lésion va se trouver également sur la langue du chat; habituellement près du fond de la bouche. La cause exacte d’un ulcère indolent : on ne connaît pas bien une prédisposition génétique et une réaction d’hypersensibilité, telles que la dermatite piqûre de puce, sont fortement soupçonnés. Ceci est la lésion la plus fréquente des maladies éosinophiles.
Comment les maladies éosinophiles chez le chat sont diagnostiquées ?
Diagnostiquer les maladies éosinophiles des félins implique la reconnaissance de leurs signes cliniques spécifiques et l’examen de la lésion au niveau cellulaire en utilisant l’histopathologie (examen microscopique d’une biopsie).
Les maladies éosinophiles du félin doivent être différenciés de ces autres conditions:
- une tumeur des mastocytes
- Le carcinome épidermoïde
- Cellules T lymphome
- L’infection bactérienne ou fongique
- hypersensibilité alimentaire
- Traumatisme
- Atopie (réaction allergique aux allergènes atmosphériques)
- Virus de l’herpès
- Feline vache pox
- virus Calici
- La leucémie féline
- cryptococcose
Comment les maladies éosinophiles chez le chat sont traités ?
Granulomes éosinophiles: La Gestion d’un granulome éosinophile implique généralement un médicament anti-inflammatoire systémique (habituellement un corticostéroïde tel que laprednisolone ou la dexaméthasone). Il est également très important que toute cause sous -jacente soit dressé, comme un programme de contrôle des puces globale pour éliminer la dermatite de morsures de puces. Typiquement , le granulome éosinophile est en auto-limitation.
Plaques éosinophiles: La Gestion d’une plaque d’éosinophiles implique d’ aborder la cause sous – jacente telles que les allergies aux puces ou allergènes dans l’ air. Encore une fois, lesanti-inflammatoires systémiques (généralement un corticostéroïde) sont prescrits pour réduire le gonflement de la lésion et de contrôler les démangeaisons.
Indolent (rongeurs) ulcère: La Gestion d’un ulcère indolent comprend la commande hypersensibilité sous – jacents, en particulier aux puces. Les antibiotiques peuvent être prescrits avec des corticostéroïdes pour diminuer le gonflement de la lésion. Dans les cas les plus résistants, les chats peuvent avoir besoin d’un traitement par cryochirurgie (congélation), la chirurgie au laser, la radiothérapie, et l’ interféron ou des médicaments.
Résumé
La maladie féline éosinophile représente un trouble du système immunitaire du chat et les éosinophiles en particulier. Les éosinophiles sont conçus pour rechercher les envahisseurs étrangers, en particulier les parasites et les détruire. Les chats atteints de maladies complexes éosinophiles ont des éosinophiles qui vont inter-réagir à une substance étrangère, comme les aliments, les substances en suspension (par exemple, le pollen), ou les puces. Cette réaction excessive provoque des dommages au collagène du chat conduisant à un certain nombre de conditions pathologiques. Ces conditions peuvent généralement être contrôlés avec des médicaments anti-inflammatoires et le contrôle environnemental des allergènes. La cause sous-jacente des lésions doit être identifiée et gérée. Un suivi chez un vétérinaire est important et peut faire l’objet d’une situation de prise en charge par une mutuelle chat.
Le complexe granulome éosinophilique félin
Une maladie à plusieurs visages…
Parmi les maladies de la peau de nos félins domestiques, on trouve le complexe granulome éosinophilique félin, regroupant trois types de lésions d’aspects différents mais ayant pour point commun de contenir de nombreux globules blancs particuliers nommés éosinophiles, bien visibles à l’examen microscopique de la peau atteinte.
Le premier type de lésions consiste en l’apparition de plaques rougeâtres et suintantes (plaques éosinophiliques) le plus souvent au niveau de l’abdomen et de la face interne des cuisses. Ces lésions peuvent provoquer de fortes démangeaisons.
Le deuxième type de lésion se manifeste par le développement d’un ou plusieurs ulcères au niveau des lèvres supérieures et parfois aussi sur la langue et le palais.
Enfin, un troisième symptôme consiste en un bourrelet allongé rose grisâtre et dépourvu de poils ne provoquant pas de démangeaisons (granulome éosinophilique) et se situant à la face postérieure des cuisses. Chaque type de lésions peut apparaître de manière isolée ou simultanément avec un autre type. Les plaques, ulcères et bourrelets peuvent survenir une seule fois dans la vie du chat, mais le plus souvent ils se développent de manière chronique et récidivante.
… Et d’origine inconnue !
L’origine des lésions appartenant au complexe granulome éosinophilique reste inconnue à ce jour. Une sensibilité prononcée vis-à-vis de piqûres d’insectes (puces, moustiques ), des infections bactériennes ou encore une allergie d’origine alimentaire sont suspectées dans certains cas. Ces facteurs pourraient induire l’activation des globules blancs éosinophiles qui à leur tour provoqueraient la libération de substances inflammatoires dans la peau. Cependant, ces hypothèses ont pu être éliminées chez certains chats atteints et aucune cause n’a pu être trouvée chez eux. Enfin, une origine génétique de la maladie ne peut pas être exclue.
Comment soigner l’acné du chat ?
Qu’est-ce que l’acné du chat ?
L’acné du chat est une inflammation cutanée liée aux glandes pilo-sébacées. Le sébum obstrue les follicules pileux, causant des points noirs, puis des boutons et des pustules. Elle peut toucher indifféremment mâle et femelle, chatons et chats plus âgés. On observe fréquemment l’acné du chat sur la zone située sous le menton. Elle peut aussi apparaître sur la zone supracaudale (sur la queue). L’acné constitue une gêne pour votre chat, qui peut se gratter et s’arracher les poils jusqu’à provoquer des saignements. Sans un traitement approprié, l’acné peut dégénérer, en causant par exemple une infection ou un œdème.
Traiter et prévenir l’acné du chat
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Comment diagnostiquer l’acné du chat ?
Si vous notez l’apparition de boutons ou de pustules sous le menton de votre chat, il est conseillé de le conduire chez son vétérinaire. Les boutons et pustules peuvent en effet être liés à différents troubles : gale, teigne… Le vétérinaire pourra procéder à un examen clinique et à un raclage cutané. Cela lui permettra de faire un diagnostic précis, d’établir quelles sont les causes de l’acné et de vous proposer un traitement adapté.
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Acné du chat : antibiotiques ou pas ?
Le traitement dépend en premier lieu de l’étendue des symptômes. Si l’acné n’en est pas encore à un stade avancé, elle pourra être traitée par de simples soins locaux : désinfection et crème à la Chlorhexidine. Votre vétérinaire peut aussi vous proposer une lotion contenant des corticoïdes (anti-inflammatoires), pour limiter les démangeaisons et éviter les risques d’infection. Dans le cas d’un traitement local, il est conseillé de raser la zone pour vous faciliter les soins. Pour traiter une forme plus grave, l’administration d’un antibiotique pourra se révéler nécessaire.
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Quels facteurs causent l’acné du chat ?
Pour traiter durablement l’acné du chat, l’idéal est d’identifier ce qui la cause. L’acné du chat est souvent liée à une contamination bactérienne : mauvaise hygiène, champignon Malassezia… Elle peut aussi être causée par un système immunitaire affaibli ou encore par une allergie aux puces. Elle est parfois liée au comportement de votre chat. Il est normal que votre chat frotte son menton pour marquer son territoire. Mais quand ce geste devient trop fréquent, il peut favoriser l’acné. Ce type de comportement n’est pas anodin, car il est aussi signe de stress. À long terme, le stress du chat peut devenir nocif, et il est donc important de le traiter.
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Comment prévenir l’acné du chat ?
Quelques bonnes habitudes d’hygiène peuvent protéger efficacement votre chat de l’acné. Cela commence par sa gamelle. Le plastique est déconseillé, car il est poreux et difficile à tenir propre : une gamelle en céramique, nettoyée tous les jours, est donc préférable. Veillez aussi à l’hygiène dentaire de votre chat, car le tartre dentaire est source de bactéries. Enfin, si votre chat est de nature anxieuse, vous pouvez le calmer grâce à des compléments alimentaires, ou encore grâce à un spray ou à un diffuseur de phéromones apaisantes.
L’acné du chat n’est pas une fatalité !
Plus l’acné du chat est traitée tôt, mieux elle peut être contrôlée. Il est donc important de prendre le temps d’examiner votre chat au quotidien et de veiller à ce qu’il ait une bonne hygiène de vie. En cas de crise, il est important d’identifier les causes de l’acné et de les éliminer durablement ! En cas de récidive, prudence avec le traitement : mal administré, votre chat peut développer des résistances. Première fois ou nouvelle crise, une visite chez le vétérinaire est donc fortement recommandée !
Acné du chat
Maladies du chat
Insuffisance rénale chez le chat Alopécie chez le chat Vaccination du chat Calculs urinaires chez le chat Probiotiques pour chat Chat enroué Constipation du chat La truffe chaude chez le chat Dermatite par allergie aux piqures de puces chez le chat Pilule pour chat Chat boulimique Chat atteint de la rage Mal de ventre chez le chat Chat fatigué Pancréatite chez le chat Chat empoisonné Queue cassée du chat Vermifuge pour chat Chat qui vomit, que faire ? Oreilles chaudes chez le chat Laxatif pour chat Coryza du chat Mon chat ne boit pas Levure de bière pour chat Vomissement du chat Chat qui ronfle Typhus du chat Cystite du chat Dépression chez le chat Rhinotrachéite virale féline Conjonctivite du chat Insuffisance rénale chronique du chat (IRC) Vers du chat Tique du chat Chlamydiose du chat Infections de l’œil chez le chat Antiparasitaire chat Diarrhée du chat Diabète du chat Allergies du chat Abcès du chat Œil fermé chez le chat Boiterie du chat Leucose féline Mauvaise haleine du chat Pellicules de chat Cimetière pour chat Soigner l’otite du chat Souffle au coeur du chat Hépatite du chat Dipylidium du chat Troubles respiratoires du chat Phlébotome du chat Collerette pour chat Blessure du chat Enterrer son chat Pica chez le chat Grossesse nerveuse de la chatte Aoûtats chez le chat Chat maigre Poux de chat Piroplasmose chez le chat Ascaris du chat Maladie des griffes du chat (MGC) Herpès du chat Asthme chez le chat Eczéma du chat Chat qui pleure, que faire ? Sang dans les selles du chat Chat déshydraté Lymphome du chat Infections urinaires du chat Péritonite infectieuse féline (PIF) Gingivite du chat Tremblement du chat Symptômes et solutions au stress chez le chat Pyodermite chez le chat Chat albinos Éternuement du chat Maladies du foie chez le chat Perte des moustaches du chat Anti-puce pour chat Chat piqué par une guêpe, que faire ? Intoxication du chat Décès du chat Hyperthyroïdie du chat FIV : sida du chat Chat qui bave, que faire ? Pelade du chat Mon chat bave Panleucopénie féline Que faire en cas de chat anorexique ? Faire piquer son chat Calmant pour chat Cancer chez le chat Maladie de Lyme chez le chat Boules de poils chez le chat Chat au ventre qui pend Gale du chat Surdité du chat Mycose du chat Coronavirus félin (FCoV) Maladies de peau des chats Température du chat Morsure de chat Fibrosarcome du chat Chat au ventre gonflé Sang dans les urines du chat Mon chat tire la langue Fin de vie du chat Vétérinaire pour chat Chat qui ne mange pas Hoquet du chat Chat qui boit beaucoup Euthanasie du chat Gastro du chat Grippe du chat Déshydratation du chat Chat obèse Parasites internes du chat Épilepsie chez le chat Maladies du chat Puce du chat Calicivirose chez le chat Comment savoir si son chat est en fin de vie ? Faire le deuil de son chat Cystite idiopathique du chat Échographie du chat Gale d’oreilles chez le chat Toux du chat Chat qui arrache ses poils, que faire ? Teigne du chat Acné du chat
L’ACNE FELINE
L’acné féline correspond à l’inflammation des glandes sébacées du menton voire de la lèvre inférieure chez le chat. Les glandes sébacées produisent le sébum, une substance grasse qui permet d’entretenir la souplesse de la peau, de la protéger et de maintenir son hydratation. Les glandes sébacées se concentrent particulièrement dans certaines zones : au niveau du menton, des lèvres supérieures et inférieures, des joues (elles participent à l’activité de marquage territorial car elles produisent également les phéromones), mais aussi au niveau du prépuce chez le mâle et du dessus de la queue (glande supra-caudale).
Lorsque les glandes sébacées sont inflammées, elles produisent du sébum en excès et elles deviennent plus sensibles aux infections, ce qui explique les symptômes.
Aucune prédisposition d’âge, de sexe ou de race n’a été mise en évidence.
Quelles sont les causes de l’acné ?
Les causes exactes de l’acné peuvent rester mystérieuses car certains chats développent cette maladie sans qu’aucune cause favorisante ne puisse être mise en évidence. Cependant, un certain nombre de facteurs peut augmenter le risque d’inflammation locale : une allergie, quelle qu’en soit la cause (salive des puces, allergie alimentaire, atopie) peut déclencher l’acné. Des frottements excessifs lors d’activité de marquage compulsive peuvent également expliquer la survenue. Des micro-blessures répétées (gamelles inadaptées ou abimées par exemple) favorisent une infection locale. Une diminution de l’immunité (par exemple liée à une infection par le virus de l’immunodéficience féline ou celui de la leucose), mais aussi le stress ou l’anxiété peuvent également être impliqués.
Quels sont les symptômes de l’acné ?
Le chat présente des démangeaisons, un suintement voire un gonflement du menton et / ou de la lèvre inférieure. Il faut consulter sans attendre, même lors de symptômes légers : l’acné peut se compliquer d’une grave infection bactérienne qui peut devenir beaucoup plus difficile et longue à guérir. Les symptômes cutanés sont univoques : on constate d’abord de nombreux comédons (les fameux » points noirs » : accumulation de sébum à l’intérieur des glandes sébacées), et des manchons pilaires, c’est à dire une accumulation de sébum noirâtre à la base des poils, liée à l’excès de sa production. Lors de surinfection bactérienne, on peut observer des papules, des pustules voire des furoncles avec écoulement sanguins ou purulent. on peut également noter un gonflement de la zone.
D’autres maladies cutanées peuvent avoir des symptômes ressemblants : la malasséziose (infection cutanée par des levures du genre Malassezia), la teigne, la démodécie féline (due à un acarien parasite des follicules pileux), une allergie de contact, ou une lésion du complexe granulome éosinophilique félin. Seul le vétérinaire est à même de différencier ces différentes pathologies, en réalisant éventuellement d’autres examens complémentaires (examen cytologique et pilaire au microscope, parfois dans les cas les moins évidents une biopsie cutanée pour réaliser un examen histologique).
Comment traite-t-on l’acné ?
Tout d’abord, il faut trouver la cause initiale et la prendre en charge : éviter les gamelles en plastique, préférer celles en pyrex, en céramique, ou en inox. Un nettoyage journalier des gamelles évite l’accumulation de bactéries sur leur rebord. Ensuite, et à cause de la fréquence de leur implication dans ce phénomène, on veillera à traiter régulièrement le chat contre les puces, même en période hivernale.
En ce qui concerne les lésions d’acné à proprement parler, on utilisera plusieurs médicaments :
- une tonte des zones atteintes est généralement pratiquée pour faciliter les traitements locaux
- si et seulement si une infection bactérienne est présente, une prescription d’antibiotique peut être réalisée (la clindamycine est l’antibiotique de choix dans l’acné compliquée). Le traitement doit être assez long pour parvenir à la guérison complète et éviter les récidives (en général, a minima 3 semaines et jusqu’à plusieurs mois dans certains cas très graves).
- l’utilisation de shampoings au peroxyde de benzoyle à 2%, avec un rinçage efficace peuvent être effectués une à deux fois par jour jusqu’à disparition des lésions. On peut continuer les utiliser en entretien une à deux fois par semaine pour contrôler la sécrétion dans les cas rebelles.
- la chlorhexidine (un antiseptique) en shampoing à 3% et en lotion à 0,5% sont également efficaces dans cette indication.
- un gel à base de mupirocine peut aussi être utilisé lors d’infection locale. Il s’agit d’un antibiotique actif essentiellement sur les staphylocoques.
- enfin, les rétinoïdes de synthèse peuvent être utilisés par voie locale ou orale dans des cas complexes, mais la fréquence des effets indésirables limite leur utilisation dans cette espèce.
Lorsque le sébum est produit en excès et/ou que son aspect est plus visqueux, il se mélange a des petites cellules mortes de la peau. Ce » mélange » a du mal à être éliminé et encombre ou obstrue peu à peu le canal pilaire (canal dans lequel est implanté le poil ou le cheveu), provoquant l’apparition des différents types de lésions associées à l’acné.
1. La glande sébacée sécrète le sébum, fluide gras qui protège la peau. Le sébum s’écoule à la jonction du poil et de l’épiderme
2. Du sébum sécrété en excès ou trop visqueux associé à des kératinocytes (cellules qui forment la paroi du canal pilaire) obstruent le canal pilaire. Au contact de l’air, les kératinocytes s’oxydent prenant une coloration noire. c’est le “point noir” ou comédon.
3. Si l’orifice du canal pilaire d’un follicule pilosébacé est recouvert de cellules de l’épiderme (la partie supérieure de la peau) qui l’obturent, l’accumulation de sébum et de kératine entraînent un bombement induré et localisé de la peau. On parle de “point blanc” ou microkyste.
4 et 5. Des bactéries colonisent le sébum : il se forme des papules inflammatoires voire des pustules, des lésions très inflammatoires contenant un liquide purulent jaunâtre. Ce liquide purulent peut entraîner une rupture du canal pilaire et ainsi faire progresser l’infection vers les couches profondes de la peau.
Et chez le chat ?
L’acné se rencontre également chez le chat. Ce trouble de la kératinisation de la peau aboutit à la formation de comédons (les points noirs) et éventuellement, lors de surinfection secondaire, à des microabcès.
Certains comportements constituent des facteurs d’entretien de cette maladie inflammatoire. C’est le cas, notamment, lorsqu’un chat stressé frotte son menton de manière excessive sur les meubles ou objets de la maison pour marquer son territoire.
À quoi ressemble l’acné du chat ?
Les lésions sont essentiellement présentes à l’endroit où les glandes sébacées sont les plus concentrées chez le chat : au niveau du menton (et parfois au niveau de la lèvre inférieure ou supérieure).
On note alors la présence de comédons ainsi que de poils dont la base d’insertion est épaisse et noire (on parle de manchons pilaires : une accumulation de sébum et de débris folliculaires engaînent le poil et sont entraînés avec lui dans sa croissance). Comédons et manchons pilaires peuvent évoluer vers des lésions pustuleuses, purulentes, plus ou moins gorgées de sang.
La zone concernée est souvent enflée et peut être douloureuse pour le chat.
Lésions sévères d’acné sous le menton d’un chat
Fréquemment, le chat va se gratter ou se frotter le menton au sol : il s’agit d’un signe d’inconfort et de douleur. Une odeur purulente désagréable peut être perçue. Chez les chats à poils mi-longs ou longs, les poils peuvent se coller et former une large croûte de pus séché.
À quoi faut-il penser également ?
Attention, la présence de ce type de lésions (comédons, papulo-pustules, …) n’est pas caractéristique de l’acné féline. Ces lésions sont également rencontrées dans d’autres maladies dermatologiques comme des maladies parasitaires (Démodécie), fongiques (Malassezia, Teignes, …), allergiques (de contact ou autres). Ces troubles dermatologiques peuvent ressembler très fortement à l’acné féline. Un diagnostic précis doit être établi car le traitement à réaliser peut être totalement différent selon la maladie rencontrée. Votre vétérinaire pourra réaliser divers examens complémentaires pour poser son diagnostic et vous prescrire le traitement adapté.
Quels examens complémentaires sont nécessaires ?
Le diagnostic d’acné féline se fait après avoir écarté les autres hypothèses citées précédemment. Pour cela, il est conseillé de réaliser un examen des lésions présentes sous le menton en y apposant une lame de verre (ou un ruban adhésif), qui sera colorée immédiatement puis observée au microscope par votre vétérinaire. Parfois, une mise en culture et/ou une biopsie cutanée peuvent être nécessaires : ces analyses seront alors confiées à un laboratoire d’analyses vétérinaires.
Comment traiter mon chat atteint d’acné ?
Il est indispensable de pouvoir réaliser des soins antiseptiques locaux. La tonte de la zone concernée est, le plus souvent, conseillée pour que les traitements soient plus efficaces. Une anesthésie légère est parfois nécessaire du fait de la douleur ressentie par l’animal.
Votre vétérinaire vous prescrira un antiseptique local (en spray, solution ou shampoing) à appliquer plusieurs fois par jour pendant une durée dépendant de l’étendue des lésions.
Une antibiothérapie locale et/ou générale peut également être prescrite pendant plusieurs semaines en fonction de la sévérité des lésions.
L’acné est-elle une maladie grave ?
L’acné féline est une maladie qui a un bon pronostic. Il existe néanmoins des situations réfractaires aux traitements ou récidivantes. Dans ces cas, des traitements plus spécifiques peuvent être initiés et un entretien hygiénique permanent (à vie) peut être nécessaire afin de maintenir une rémission de la maladie.
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Si vous examinez le menton de votre chat et y décelez des lésions faisant penser à de l’acné, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Une acné décelée et traitée tôt va permettre de limiter la propagation de l’inflammation ainsi que tout risque de surinfection.
Vous avez bien lu. Un chat qui fait de l’acné, ça existe. J’en ai la preuve, car un de mes babies en souffre depuis mai 2016.
Ç’a commencé quand je revenais de Mexicooo l’an passé. J’étais partie dans un tout inclus me faire griller le bacon (vegan là) pendant une semaine. Bref, c’était une superbe semaine où ma peau de vampire est devenue bourgogne. La crème solaire 60, c’est comme du beurre sur une toast chaude pour ma peau : ça fond ben trop vite.
Je reviens finalement à la maison pis un de mes pneus de voiture est sur le flat. Pis ma bouteille de vanille liquide a explosé sur le SEUL chandail blanc dans mon bagage. Pis mon chat fait de l’acné. Wow. Welcome back to la belle province toé chose!
En entrant chez moi, mes chats m’accueillent chaleureusement. Leur mère est revenue pis elle a beau sentir le coconut pis le sable pogné dans craque de maillot : les précieux me reconnaissent. Je les flatte et les minouche, comme à l’habitude. Puis, en grattant le menton de Mimi Bijou Trésor (oui, c’est bel et bien son nom), je sens une petite bosse. Je le couche sur le dos et je l’examine méticuleusement comme le ferait un gynéco pendant un PAP test. Je regarde de très près et… calvaire c’est quoi?!
UN POINT NOIR?!
Je suis saisie d’une panique effrénée et j’appelle la clinique du médecin de mes chats (ben leur vétérinaire) et j’explique la situation. J’obtiens un rendez-vous le lendemain matin.
Wham bam, thank you mam’!
Sur la table mauditement frètte du vétérinaire, mon chat capote légèrement. Il ne sait pas ce qu’il fait là et miaule comme s’il chantait au Centre Bell. Il crie en sale, genre.
La vétérinaire l’observe et me confirme : mon chat fait de l’acné féline. Elle le couche sur le dos, et telle une esthéticienne minutieuse et délicate comme une fleur du printemps, elle lui pète son point noir. Ark.
Je ressors de là avec une solution pour lui laver quotidiennement le menton (une fois par semaine) et avec un air incrédule. Évidemment, pour alimenter ma crainte, je vais voir des photos sur Internet. WRONG! Ne faites pas ça, les photos sont vraiment extrêmes.
Il s’en est suivi des crises d’acné parfois assez incontrôlables pour ma pauvre pierre précieuse. C’est que le sébum du chat devient noir au contact de l’air. Ça fait une genre de pellicule assez laide. Des fois, ses points noirs s’infectaient (comme nous avec des points blancs) et ça formait des grosses croûtes rouge très foncé. J’attendais que les plaies sèchent bien avant de les lui enlever (car le poil mourrait) et je m’assurais que son menton restait bien propre. Je lui nettoyais alors le visage deux fois par jour. C’était pénible et vraiment décourageant.
Mais, j’ai réussi à stabiliser son acné… après 10 mois. Tous les matins, je vérifie que son menton est bien propre, sec et en santé. Encore aujourd’hui.
Comment ai-je réussi?
– En gardant son menton le plus sec possible
– En changeant la fontaine d’eau en plastique pour un bol en céramique lavé à l’eau chaude le matin et le soir
– En nettoyant son menton deux fois par semaine avec la solution vendue par la véto et une débarbouillette d’eau chaude
– En usant de patience et de délicatesse (beaucoup de ça :))
– En incorporant des probiotiques dans l’alimentation de mon chat
– En jouant régulièrement avec lui pour réduire son anxiété
– En le laissant se reposer convenablement, surtout durant ses périodes de crise d’acné
Quelles sont les causes de l’acné féline?
Du stress, un changement brusque, un manque de propreté, un bol en plastique, une allergie, de l’anxiété, une peau sensible… C’est difficile à dire selon les vétérinaires, pour qui l’acné féline est étonnamment très fréquente chez les chats de tous âges. L’important, c’est de rester en contact avec le ou la vétérinaire de votre chat si l’état de celui-ci se détériore ou adopte un comportement douteux.
Voici des liens qui m’ont beaucoup aidée à comprendre l’acné féline.
En prime, une photo de Mimi Bijou Trésor et Leonard Cohen, mes deux créatures tellement parfaites!
Produit nettoyant pour le menton à MBT : Avena Sativa