Ça y est! Après avoir consciencieusement pesé le pour et le contre, vous avez décidé d’ajouter un membre à votre famille : vous allez adopter un chien. Mais où trouver cet animal qui vous accompagnera tous les jours pour les 15 prochaines années? Faisons un peu le tour des options disponibles.
Table des matières
- Les refuges
- Les éleveurs
- Les particuliers
- Les animaleries
- Les petites annonces
- Où trouver un chiot ou un chien ?
- Les vétérinaires
- Les SPA et centres d’accueil
- Les magasins d’animaux
- Les questions à poser au vendeur
- Acheter un chien chez un éleveur
- Trouver le bon éleveur de chiens
- Comment reconnaître un mauvais éleveur ?
- Les bonnes questions à poser à un éleveur
- Adopter un chien dans un refuge, les bons réflexes…
- Derniers conseils pratiques après l’achat
Les refuges
Si vous désirez donner une deuxième chance à un animal abandonné, un refuge est assurément la place où trouver un chien. Au Québec, des milliers de personnes achètent des chiens sur un coup de tête, et l’abandonnent dans la nature quelques mois plus tard, lorsqu’ils se rendent compte de tout ce que cela implique dans la vie quotidienne.
Il est rare de trouver de très petits chiots dans les refuges, mais cela arrive, par exemple, lorsqu’une femelle gestante a été abandonnée. Toutefois, les animaux proposés pour adoption sont toujours vaccinés, traités contre les parasites intestinaux et stérilisés, et l’on connaît déjà leur tempérament et leurs problèmes de comportement, le cas échéant. De plus, si vous n’avez pas beaucoup de temps à consacrer au dressage de base de votre chien, vous serez heureux d’acquérir un animal qui est déjà propre, et qui connaît les commandements de base. Par contre, vous ne pourrez pas choisir la race de votre animal. La plupart des chiens dans les refuges sont des mélanges de plusieurs races (pas toujours identifiées). Et puis, si ces animaux ne trouvent pas de famille, ils vont être euthanasiés. Vous sauverez ainsi la vie d’un animal qui ne veut que vous aimer et être aimé…
Prix : entre 250 et 300 $
Les éleveurs
Si vous recherchez une race pure en particulier, c’est vers un éleveur qu’il faut vous diriger. Mais soyez vigilants : un éleveur intègre se consacre habituellement à une seule race de chiens (parfois deux, mais rarement plus), et il ne rechignera jamais à vous faire visiter ses locaux dans leur ensemble. Demandez à voir où dorment les chiens, où ils jouent et sortent, ce qu’ils mangent, à rencontrer les parents du chiot, etc.
Si l’éleveur n’accepte pas ces quelques exigences de base, il se peut que vous ayez à faire à une personne malhonnête qui exploite ce que l’on appelle une » usine à chiots « .
Normalement, les éleveurs reconnus ont une liste d’attente, ils n’ont pas de chiots disponibles en tout temps, et ils chercheront à vous connaître un peu pour être certains que la race de chiens que vous souhaitez adopter est compatible avec votre mode de vie. De plus, si vous choisissez un chien chez un éleveur, exigez toujours le certificat de généalogie (pedigree) de l’animal ainsi que son certificat de santé qui dit qu’il a bien reçu tous ses vaccins et qu’il est en bonne santé.
Prix : à partir de 800 $ (les prix augmentent selon les races de chiens.)
Les particuliers
L’ami d’un ami a une chienne qui vient de mettre bas, et vous souhaitez adopter l’une de ces mignonnes boules de poil? Bonne idée! Vous allez empêcher que cet animal se retrouve euthanasié ou abandonné dans un refuge. Mais avant de l’acquérir, n’hésitez pas à poser des questions sur la santé des parents. Et ne succombez pas à la tentation de ramener chez vous un chien beaucoup trop jeune. Les chiots ont besoin d’être allaités et éduqués par leur mère jusqu’à l’âge de 12 semaines minimum. S’ils sont séparés de leur fratrie trop tôt, ils pourraient développer des problèmes de comportement, car ils n’ont pas bien intégré les codes canins que leur mère leur a enseignés.
Prix : gratuit à quelques dizaines de dollars
Les animaleries
Bien souvent, lorsqu’on décide d’acquérir un chien, notre première idée consiste à aller dans une animalerie. Mais c’est souvent le pire endroit où trouver un animal! Évidemment, le mignon pitou qui vous fait les yeux doux dans la vitrine n’a rien de mauvais, mais c’est plutôt une question d’éthique.
Les animaleries s’approvisionnent – dans la majorité des cas – dans les tristement célèbres usines à chiots. Ce sont des endroits insalubres où les animaux restent en cage toute la journée, et n’ont souvent pas assez à manger ni à boire. Les mâles et femelles adultes vivent dans des conditions déplorables, et ne sont utilisés que pour se reproduire à la chaine, afin de » produire » le plus de chiots possible, et de remplir les poches des exploiteurs. Les femelles vivent dans un espace restreint et sont accouplées continuellement, passant de grossesse en grossesse sans répit. Et lorsque leur corps ne supporte plus les assauts de toutes ces portées forcées (entre 4 et 6 ans), elles sont simplement euthanasiées.
On ne peut évidemment pas généraliser, et il existe sûrement des animaleries qui ne trouvent pas leurs chiots dans ces usines, mais si vous trouvez un chien de race pour un prix vraiment dérisoire (entre 200 et 300 $), il y a fort à parier qu’il provient de l’un de ces élevages insalubres.
Les petites annonces
Il est possible de trouver un animal sur Internet. Toutes les options s’offrent alors à vous : la personne qui, pour cause de maladie ou de déménagement, ne peut plus s’occuper de son fidèle compagnon et lui cherche une bonne famille, les éleveurs, les particuliers, etc.
Soyez conscient que plusieurs personnes se font passer pour de vraies familles afin de vendre leurs chiots qui proviennent en fait d’une usine. Demandez toujours à visiter la maison, à voir la mère, et à choisir votre chiot parmi tous les bébés offerts.
Pour terminer, n’oubliez pas que, malgré le montant que vous déboursez pour votre animal de compagnie, on ne doit pas acheter un chien comme un nouveau jeu ou un accessoire. On doit ADOPTER un chien. C’est un être sensible, intelligent et plein d’amour qui aura besoin de soins, mais aussi, et surtout, de votre attention et de votre affection pour de nombreuses années à venir. Ne prenez pas une décision sur un coup de tête, ce qui aurait peut-être pour effet de remplir encore les refuges déjà bondés de pauvres pitous abandonnés.
Cécile Moreschi, rédactrice Canal Vie
Où trouver un chiot ou un chien ?
Vous savez quelle race de chien qui vous convient le mieux, c’est bien mais vous n’êtes pas encore sorti de l’auberge car il faut encore le trouver !
Plusieurs possibilités s’offrent à vous, que vous cherchiez un chiot ou un chien adulte :
- les éleveurs
- les petites annonces des magazines ou des sites internet consacrés aux chiens à vendre
- les vétérinaires
- les SPA et autres centres d’accueil pour chiens abandonnés
- les magasins d’animaux
Chacune de ces pistes offrent des avantages et des inconvénients, aucune n’est parfaite contrairement à ce que vous pourrez parfois lire sur d’autres sites surtout en ce qui concerne les éleveurs. Il est clair qu’un éleveur agréé vous garantit que le chiot est sain et issu d’une lignée reconnue au moment où vous l’achetez mais il ne vous garantit pas qu’il ne tombera pas malade le mois suivant ou qu’il n’a pas été traumatisé par quelque chose pendant les 8 semaines précédentes !
De même les magasins sont souvent décriés alors que de nombreux éleveurs qui se retrouvent sans acquéreur pour leur portée leur vendent souvent les petits derniers. Il ne faut pas non plus oublier le budget qui va quand même du simple au double, voire au triple, entre un particulier et un éleveur. Si vous voulez un chien qui ressemble à telle ou telle race et que votre but n’est pas de participer à des concours canins, quelle importance qu’il ne corresponde peut-être pas tout à fait au standard de la race recherchée !
Quelle que soit la solution que vous choisirez, demandez toujours, si c’est possible, à voir la mère. Méfiez-vous si vous la trouvez recroquevillée ou peureuse, cela indique soit de mauvais traitements, soit un manque de contact avec les humains. Soyez assuré qu’elle aura transmis ce comportement à ses chiots et qu’en en adoptant un, vous devrez pallier à ce/ces manques dès le début. Un bon chiot en bonne santé physique et mentale s’intéresse à tout ce qui l’entoure et a tendance à venir spontanément vers vous, si ce n’est pas le cas, c’est le signe d’un problème, pas forcément insurmontable mais à surveiller de très près.
Enfin, n’oubliez pas de demander son carnet de santé, qui doit comprendre l’attestation des vaccinations et des vermifugations, ainsi que son certificat d’identification et d’enregistrement. En effet, depuis le 1er septembre 1998, tous les chiens doivent être identifiés en Belgique.
Il s’agit généralement de personnes passionnées par l’élevage de chiens d’une ou de deux races particulières. Les animaux sont souvent très bien traités et dorlotés dans le respect de leur bien être. Ils possèdent un pédigrée et, de ce fait, sont proposés à un prix plus élevé couvrant les frais vétérinaires, les frais liés à l’identification et à l’inscription sur le livre des origines ainsi qu’une plu-value accordée à l’éleveur. Cette solution paraît la meilleure mais il existe aussi, là comme partout, des personnes sans scrupule attirées par l’appât du gain. Il est donc recommandé de demander à voir la mère et de vous renseigner sur l’éleveur en question avant de lui faire entièrement confiance. Vérifier aussi la propreté du chenil et son éloignement par rapport au lieu d’habitation, l’idéal est qu’il se situe dans la maison, gage de bonnes stimulations pour le chiot.
Vous trouverez les éleveurs agréés de votre pays en vous rendant sur la page » Membres » du site de la Fédération Cynologique Internationale. Par exemple, la référence pour la Belgique est l’Union Royale Cynologique Saint Hubert et pour la France, il s’agit de la Société Centrale Canine pour l’Amélioration des Races de Chiens.
C’est comme cela que nous avons trouvé Nala, une femelle Dobermann en 2014. Les éleveurs, Freddy en Dagmar Sermant, possédaient plusieurs chiens Dobermann mais ne faisaient qu’une portée tous les deux ans. Férus de concours, leurs chiens sont des champions dans diverses catégories. Ils ont fait saillir une de leurs chiennes par un Dobermann allemand, champion également. À son arrivée, Nala n’avait pas encore son pédigrée, il nous est parvenu par la poste peu après avec sa généalogie sur trois générations. Par contre, elle avait son passeport européen reprenant son numéro d’identification ainsi que les dates de ses vaccinations et vermifugations. Elle nous a couté 900 euros.
Vous en trouverez sur de nombreux sites internet, dans les journaux, … Elles émanent souvent de particuliers ou de magasins.
S’il s’agit d’un chiot, exigez de voir la mère pour juger de sa sociabilité et avoir une idée de ce que deviendra physiquement votre chiot une fois adulte.
S’il s’agit d’un jeune chien ou d’un adulte, allez lui rendre visite pour vous rendre compte de son comportement dans son milieu habituel de vie, de la relation qu’il a tissée avec son propriétaire, de sa sociabilité avec vous, un étranger qui débarquez chez lui, … Essayez de le caresser à différents endroits du corps, de lui donner des ordres basiques (assis, couché par exemple) et, si c’est possible, de le promener en laisse. Sa réaction à ces différentes stimulations vous donnera beaucoup de renseignements sur son caractère (soumis, dominant, indépendant, …)
C’est de cette manière que nous avons trouvé et acheté Penny, notre chienne Dalmatien en 2000. Il s’agissait d’une famille de particuliers qui voulait un second chien, ils ont donc sailli leur chienne avec un autre Dalmatien de leur connaissance, gardé un petit et vendu le reste de la portée. Aucun des parents n’avaient de pédigrée mais les chiots ressemblaient beaucoup à de » vrais » Dalmatiens et comme nous n’avions pas l’intention de faire des concours avec elle, cela nous convenait parfaitement. Nous avons payé 10 000 francs belges (environ 250 euros) à l’époque pour un chiot vacciné et identifié.
Les vétérinaires
Leur profession les amène à être au courant des diverses portées de leur région, ils peuvent vous conseiller efficacement sur les chiots ou chiens disponibles, sur leur état de santé, leur milieu de vie, leur éducation, …
De plus, ils répondront à toutes vos questions et pourront aussi vous renseigner sur les différentes étapes des vaccinations à effectuer, vous donner des conseils sur l’éducation et l’accueil du nouvel animal et sur la race souhaitée (son alimentation, ses caractéristiques générales, les avantages et inconvénients, …).
Les SPA et centres d’accueil
Vous allez adopter un animal qui a déjà un passé, parfois lourd. Ce n’est peut-être pas la bonne solution si vous n’en avez jamais eu ou si vous vivez avec de jeunes enfants. En effet, le chien aura peut-être été traumatisé et vous accordera difficilement sa confiance, l’éducation ou la rééducation que vous mettrez alors en place devra être douce et progressive et vous demandera de faire preuve de beaucoup de patience. Mais le jeu en vaut la chandelle car c’est une seconde chance que vous offrez à un animal en détresse.
Ne craignez pas que le chien, souvent déjà adulte, ne puisse pas s’attacher à vous, la fidélité qu’on attribue aux chiens est en fait de la dépendance plus qu’autre chose, et pas de l’amour au sens humain du terme. Même un chien élevé sainement en famille peut donc changer de maître si celui-ci ne le perturbe pas par un mode de vie ou d’éducation trop différent de ce qu’il a connu.
Bien entendu, adopter un chiot est beaucoup plus simple.
Nous avons fait l’expérience de la SPA il y a quelques années. Peu après avoir acheté notre maison, à la campagne, nous avons eu envie d’avoir un chien, notre fille avait 2 ans à l’époque. Nous nous sommes dirigés vers une SPA car nous voulions aider un chien en difficulté, il y en a tellement qui attendent un maître. C’est de cette manière que nous avons recueilli Charlie, une jeune Berger allemand de presque 1 an. Malheureusement, nous n’avons pu le garder que quelques jours car il se montrait agressif dès qu’on le contrariait ou qu’on l’empêchait de faire une bêtise (vider les poubelles notamment). Nous n’avions jamais éduqué de chien avant et nous n’étions pas rassurés avec notre fille qui était encore un bébé à l’époque, nous l’avons donc reconduit à la SPA et avons été fort refroidis par cette expérience.
Avec le recul et nos connaissances actuelles, il est clair qu’il était irresponsable de notre part de vouloir un chien de cette race, déjà presque adulte, sans nous y connaître un minimum en matière de dressage. La directrice de la SPA a également sa part de responsabilité dans cet échec car nous lui avions expliqué notre situation et cela ne l’a pas empêchée de nous proposer ce chien à caractère dominant qui nécessitait une rééducation que nous étions bien incapables, à l’époque, de mettre en place. Voilà pourquoi nous ne conseillons pas à une famille inexpérimentée avec un jeune enfant d’adopter un animal dans un refuge sans avoir un minimum d’informations à son sujet.
Les magasins d’animaux
Souvent décriés, ils ne sont cependant pas tous irresponsables, certains travaillent notamment avec des éleveurs. Le souci principal face à tous ces chiens à vendre est de parvenir à éviter le coup de coeur et de ne pas craquer en captant le regard de ce jeune chien dans sa cage sans connaître d’abord son origine. Même s’il est vrai qu’en l’achetant vous lui offrez une vie qui vous paraît agréable, vous cautionnez du même coup la pratique de la vente en magasin qui transforme l’être vivant en simple objet de consommation. N’oubliez pas que le chiot que vous avez acheté sera remplacé et que, parfois, derrière cette mignonne boule de poils se trouve une chienne épuisée, une véritable machine à chiots, subissant portée sur portée jusqu’à la mort.
- Éthique : personne ne désire acheter un chien provenant d’un lieu où les animaux sont malheureux voire maltraités, ce qui est malheureusement encore parfois le cas chez certains éleveurs ou particuliers peu scrupuleux.
Les questions à poser au vendeur
Vous pouvez téléphoner à plusieurs éleveurs, visiter leur élevage et leur poser les questions suivantes :
- Depuis combien de temps font-ils de l’élevage ?
- Combien ont-ils de portées par an ?
- Combien les femelles ont-elles de portées ? (au-delà de 4 ou 5 portées dans la vie d’une femelle, il s’agit vraiment d’exploitation animale)
- Quelles sont les conditions d’élevage (chenil, terrain clos, maison) ?
- Quels sont leurs mâles reproducteurs ? Tous les éleveurs ne possèdent pas leur propre mâle. Généralement, un mâle extérieur rencontre la femelle uniquement pour la saillie ce qui permet l’introduction de » sang neuf « , c’est à dire de nouveaux gènes évitant les croisements familiaux à l’origine de maladies héréditaires (comme les malformations articulaires : dysplasie de la hanche chez le Labrador par exemple). Il n’est donc pas forcément indispensable de voir le mâle.
- Quels sont leurs critères de sélection pour leurs reproducteurs ? Favorisez plutôt un éleveur cherchant à sélectionner ses animaux pour leur comportement (gentillesse, obéissance) plutôt que pour leur physique (couleur du poil ou longueur des oreilles).
- Présentent-ils leurs chiens aux concours et expositions canines ?
Autres signes positifs pour le choix de votre éleveur : les éleveurs qui pratiquent une certaine sélection des éventuels acquéreurs (quitte à refuser un acheteur qui ne serait pas capable d’assumer tel ou tel chien) et qui vous interrogent sur votre mode de vie, vos attentes vis à vis du chien, votre conception de son éducation et son futur habitat. En bref, qui s’intéressent au devenir des chiots vendus. Tous ces signes montrent un métier fait par passion et amour des animaux et un éleveur soucieux du bien-être de ses chiens.
Acheter un chien chez un éleveur
Vous avez choisi la race de chien qui vous convient, ne reste plus qu’à trouver LE bon chien. Pour le dénicher, il vous faudra trouver un bon refuge ou un éleveur d’animaux compétent et responsable.
Pour trouver ces éleveurs, vous pourrez vous rendre sur les lieux des concours de chiens. Ces évènements sont des lieux de rencontres entre éleveurs et propriétaires auxquels vous pourrez recueillir un certain nombre d’informations très utiles.
Trouver le bon éleveur de chiens
Pour trouver des éleveurs, vous pourrez vous rendre sur les lieux des concours de chiens. Ces évènements sont des lieux de rencontres entre éleveurs et propriétaires auxquels vous pourrez recueillir un certain nombre d’informations très utiles.
Pour reconnaître un bon éleveur, vous devez prêter attention à un certain nombre de paramètres. Les bons éleveurs disposent de locaux propres dans lesquels les chiens semblent heureux. Pour le vérifier, cela sous-entend donc que vous devrez vous rendre sur le lieu de vie de votre futur chien au moment de l’achat.
Une fois sur les lieux, le jugement va se faire dans les 2 sens. En tant que futur propriétaire, vous voudrez être sûr des références de l’éleveur et à l’inverse ce dernier s’assurera que vous offrirez un foyer agréable à vivre pour l’animal. Il vous posera des questions sur votre vie quotidienne et votre personnalité afin d’évaluer vos capacités à prendre soin d’un chien.
Ne le prenez pas mal, cet éleveur est comme vous : il ne vous connaît pas. Lui aussi veut le bien de votre futur compagnon et se trouve en droit de vous poser des questions.
Comment reconnaître un mauvais éleveur ?
En règle générale, les mauvais éleveurs n’ont pas offert aux chiots les soins vétérinaires nécessaires comme la vaccination par exemple. De plus, ils n’ont pas été éduqués correctement. Enfin, les petites boules de poils peuvent présenter des défauts génétiques.
Pour pallier à toutes mauvaises surprises, évitez des éleveurs qui :
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- ne s’intéressent pas à vous
- présentent des lacunes sur ses connaissances de la race
- ne sont pas adhérents d’un club canin
- n’ont pas en leur possession un carnet de santé réalisé par un vétérinaire.
Les bonnes questions à poser à un éleveur
Vous avez enfin trouvé un bon éleveur, vous êtes prêts à passer à l’achat de votre chiot, mais pour effacer tous les doutes, voici les grandes questions à lui poser avant de sauter le pas :
- Interrogez-le sur les raisons de sa passion pour le monde canin. Est-ce qu’il fait des formations à l’obéissance en complément de l’élevage ?
- Est-ce un éleveur d’une seule et même race ?
- Combien de portées réalise-t-il chaque année (nb : un bon éleveur ne réalise jamais plus d’une portée par chienne et par an) ?
- Dans quelles conditions la portée a-t-elle été élevée ? Avec d’autres animaux ou non ? Cela vous donnera des indications sur la sociabilité de votre chien.
- Est-ce qu’il vous propose un suivi du chien ? Les bons éleveurs donnent souvent des conseils et apportent un soutien, surtout au début !
- A-t-il contrôlé l’état de santé des chiens pour déceler les problèmes génétiques liés à la race ?
Adopter un chien dans un refuge, les bons réflexes…
Si vous optez pour l’adoption dans un refuge plutôt qu’auprès d’un éleveur, le choix est encore plus complexe puisque vous y trouverez des chiots de toutes races. Pour s’assurer que le refuge est de qualité, vérifiez que celui-ci possède :
- des enclos propres et des zones abritées où les chiens peuvent dormir
- des espaces verts dans lesquels les animaux peuvent se défouler
- un personnel compétent et attentionné.
Comme des éleveurs, ils doivent vous poser des questions sur votre mode de vie afin de déterminer quel chien vous conviendra le mieux et si vous êtes fait pour ce compagnon.
A lire aussi : « L’achat d’un chien auprès d’un éleveur »
Derniers conseils pratiques après l’achat
Après l’acquisition d’un chiot, demandez toujours à l’éleveur un certificat de naissance du chiot s’il s’agit d’un chien de race et/ou le certificat vétérinaire avant la cession d’un chien. Ce certificat est réalisé par un vétérinaire pour toute vente ou adoption gratuite d’un chien par un professionnel. Ce document comporte tout un tas de détails sur les origines du chien, son identité et celle de son éleveur ainsi que son suivi médical.
Ne pas respecter cette règle vous expose à une amende de 4e classe.