Table des matières
Races de chiots
Sélectionnez une race de chiot et trouvez un élevage de chien professionnel en France pour acheter votre animal !
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- Spitz allemand
- Berger australien
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- Bichon à poil frisé
- Coton de Tuléar
- Beagle
- Husky sibérien
- Caniche
- Shiba Inu
- Terre-Neuve
- Shar Pei
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- Cairn Terrier
- Épagneul tibétain
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- Berger des Shetland
- Bichon maltais
- Chien de montagne des Pyrénées
- Chien-loup tchèque
- Lhassa Apso
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- Berger des Pyrénées
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- Schnauzer
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- Whippet
- Berger hollandais
- Bouvier des Flandres
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- Saint-Bernard
- Berger de Picardie
- Berger portugais
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- Chow-Chow
- Cocker anglais
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- Schipperke
- Berger d’Anatolie
- Chien de montagne portugais
- Chien finnois de Laponie
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- Basset fauve de Bretagne
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- Petit brabançon
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- Braque du Bourbonnais
- Griffon à poil dur Korthals
- Griffon belge
- Hokkaido Ken
- King Charles Spaniel
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- Mâtin espagnol
- Petit Lévrier italien
- Petit Münsterländer
- Rafeiro do Alentejo
- Schapendoes néerlandais
- Setter irlandais
- Shikoku
- Terrier brésilien
- Barbet
- Basset artésien normand
Illustration: Un chiot. — AFP PHOTO / MICHEL GANGNE
- Depuis le 1er janvier, les animaleries californiennes ont interdiction de vendre des animaux d’élevage. La Grande-Bretagne devrait se doter d’une loi similaire au premier semestre.
- L’objectif est déjà d’orienter prioritairement les familles en quête d’un animal de compagnie vers les refuges. Il est aussi de briser la chaîne d’approvisionnement des animaleries qui s’approvisionnent pour certaines dans des fermes d’élevages intensifs.
- En France, le sujet divise. A 30 millions d’Amis comme à la SNPCC, un syndicat d’éleveurs, on se dit pour. Le président d’Animalis invite, lui, à ne pas mettre toutes les animaleries dans le même panier.
Un Highland Fold femelle attend famille aimante au sous-sol d’une jardinerie parisienne. Le prix pour ce chat de race ? 1.500 euros. En attendant, le chaton patiente, au même titre que les rats, lapins, serpents, hamsters, cochons d’inde quelques rayons plus loin.
Ces animaux ne sont sans doute pas moins bien lotis que d’autres de leurs congénères. Il n’empêche, la vente d’animaux d’élevage dans les animaleries est de plus en plus fréquemment remise en question. En Californie, elle n’est même plus possible. Depuis le 1er janvier, les animaleries n’ont plus le droit de vendre des animaux issus d’élevage mais seulement de proposer des chiens, chats et lapins abandonnés dans des refuges.
Adopter plutôt qu’acheter
La Grande-Bretagne devrait rapidement se doter d’une loi similaire en interdisant la vente des chiens et chats de moins de six mois dans les animaleries. » Ce qui revient tout court à interdire la vente de ces animaux dans des animaleries puisque ceux qu’on y trouve actuellement, n’ont que rarement plus de quatre mois « , note Daniel Meyssonnier, administrateur du Syndicat national des professions du chat et du chien (SNPCC) où il est en charge de la protection animale. Outre-Manche, cette nouvelle loi entrera en vigueur courant 2019, » probablement au premier semestre « , indique Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes au sein de 30 Millions d’amis.
En mai 2017 à Londres, des Britanniques demandent l’interdiction de la vente de chiots de moins de six mois dans les animaleries. – Matthew Chattle/Shutter/SIPA
La fondation n’a pas attendu pour se féliciter de ces deux initiatives. Elle aimerait voir la France suivre pour au moins deux raisons. Ces lois permettent déjà d’orienter prioritairement les foyers en quête d’un animal de compagnie vers les refuges où attendent déjà une flopée de candidats à l’adoption. Environ 100.000 chiens et chats sont abandonnés chaque année en France, rappelle régulièrement la SPA.
Porter un coup aux fermes d’élevages intensifs
L’autre objectif poursuivi par la Californie et la Grande Bretagne est de briser la chaîne d’approvisionnement des animaleries dont certaines se fournissent dans les fermes d’élevages intensifs. En Grande-Bretagne, le futur texte s’appellera ainsi » Lucy Law « , du nom de cette chienne sauvée d’une ferme à chiots du Pays de Galles en 2013. Elle avait passé la plus grande partie de sa vie dans une cage, au point que ses hanches avaient fusionné à cause du manque d’exercice. » On retrouve dans ces fermes industriels d’animaux de compagnie les mêmes dérives parfois constatées dans les élevages agricoles intensifs, indique Arnauld Lhomme. Des cas de maltraitance, de surproduction avec des animaux entassés dans des cages, des bébés sevrés trop tôt… «
170 petits animaux parmi les milliers sauvés dans un « élevage-usine » de Lapte (43) par la Fondation #30millionsdamis ont été transférés dans un refuge aux Pays-Bas. Mutilés et blessés, ils sont soignés et choyés avant de pouvoir être mis à l’adoption 👉https://t.co/vntLBqqbbZ pic.twitter.com/ckMBzkmUTa
— 30 Millions d’Amis (@30millionsdamis) January 3, 2019
Ces fabriques d’animaux domestiques n’existent pas seulement en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Il y a quelques jours, 30 Millions d’amis publiait des images d’un élevage de lapins et de rongeurs à Lapte (Haute-Loire) fournissant des animaleries et dans lequel s’entassaient 1.673 animaux dans des cages exiguës, sur des sols grillagés. » Un cas parmi d’autres, regrette Arnauld Lhomme qui a dévoilé par le passé d’autres dérives, notamment dans des élevages français de chiens. » Dans la Meuse fin octobre ou dans l’Aisne en novembre 2016, précise-t-il. Là encore, ces élevages fournissaient des animaleries. «
Les éleveurs favorables, les animaleries inquiètes ?
Daniel Meyssonnier, dont le syndicat représente des éleveurs, ne nie pas qu’il y ait en France des élevages intensifs aux pratiques discutables. Tout comme il regrette que » des animaleries s’approvisionnent dans des élevages non-professionnels et/ou importent des chiens et chats venus des pays de l’Est « . Il verrait même d’un bon œil, lui aussi, que la France suive l’exemple californien ou anglais. » Elle ne mettrait pas fin au travail de nos éleveurs, explique-t-il. Il y aura toujours des familles pour chercher une race particulière de chiens ou de chats qu’ils ne trouveront pas forcément dans les refuges de leurs régions. Il faudrait alors les pousser à se rendre directement chez les éleveurs agréés, qu’elles puissent constater par elles-mêmes les conditions d’élevages, rencontrer les géniteurs, profiter des conseils des éleveurs… «
Pour Daniel Meyssonnier, la profession gagnerait de ce contact plus direct entre éleveurs et acheteurs, » notamment en permettant de faire le tri entre les éleveurs soucieux de bien faire leur métier et les autres « .
Jean-Philippe Darnault, lui, est contre l’interdiction d’animaux d’élevage dans les animaleries. Et pour cause, il est le président-fondateur d’Animalis, chaîne française d’animaleries créée en 1997. » Nous avons 42 magasins aujourd’hui, presque tous vendent des animaux de compagnie, précise-t-il. C’est une partie négligeable de notre chiffre d’affaires, mais si on nous retire ces animaux, nous ne sommes rien de plus qu’un supermarché et nous perdons notre raison d’exister. «
Jean-Philippe Darnault ne voit pas pourquoi les animaleries devraient toutes être rangées dans le même panier. » Il y a toujours des gens salissant leur profession, estime-t-il. C’est sans doute vrai dans les animaleries, cela l’est aussi dans les élevages ou les refuges. A Animalis, nous travaillons avec 55 élevages français, nous avons nos propres vétérinaires et nous sommes très régulièrement contrôlés par les agents de la Direction départementale de la protection des populations. Et si nous ne prenions pas soin de nos animaux, cela fait longtemps que nos clients et les associations de protection animale nous auraient épinglés. Et à juste titre. «
Appliquer déjà les nouvelles règles d’élevages de 2016
Pour le président-fondateur d’Animalis, l’urgence en France, pour ce qui est de la protection des animaux de compagnie, est bien plus d’appliquer enfin les nouvelles règles pour l’élevage et la vente de chiens et de chats entrées en vigueur le 1er janvier 2016. Elles obligent notamment les particuliers à se déclarer éleveur dès la première portée vendue ou encore l’obligation d’immatriculation pour tous les élevages. » L’objectif était de lutter contre le travail dissimulé, beaucoup se lançant dans l’élevage pour arrondir leurs fins de mois sans bien souvent se soucier du bien être de leurs animaux, précise Arnauld Lhomme. Trois ans plus tard, ces nouvelles règles ne sont pas appliquées et très peu de contrôles ont été effectués. L’État ne s’en est jamais donné les moyens, les services de contrôle sont surchargés de travail. «
En France, alors, c’est sur les sites de petites annonces en ligne que se font l’essentiel des ventes d’animaux de compagnie. » Parmi eux des particuliers qui en font un commerce, sans déclarer leurs portées et sans que quiconque ait pu contrôler les conditions d’élevage, reprend le responsable d’enquête de 30 Millions d’amis. C’est un autre combat de la fondation : interdire la vente en ligne d’animaux de compagnie « .
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Quelles son les chiens préférés des Français en 2018 ? Le berger australien a été plébiscité ravissant ainsi la première place au berger belge. Le « staffie » ou staffordshire bull terrier a pris la troisième place, selon le classement* mercredi la Société centrale canine (SCC).
Le berger australien
Avec 12.906 inscriptions au Livre des origines français (LOF), le berger australien, qui en dépit de son nom est une race américaine, se hisse sur la plus haute marche du podium, pour la première fois. 11.729 bergers belges et 10.983 « staffies » ont trouvé un maître l’an dernier.
Le berger australien, robuste car c’est avant tout un chien de travail, de taille moyenne, à la robe attrayante et au caractère enjoué, a été reconnu par la Fédération cynologique internationale (FCI) seulement en 1996, bien que son élevage en France ait commencé depuis les années 80.
La cote de ce chien, qui peut avoir les yeux vairons (yeux de couleurs différentes) et les yeux particolores (plusieurs couleurs dans le même oeil), n’a cessé de croître depuis son arrivée sur le territoire français.
Un berger australien © Maxppp –
Le berger allemand quitte le podium
Parmi les changements marquants du classement des 20 principales races de chiens en France : le berger belge a perdu son trône et glisse à la 2e place devant le « Staffie » qui monte lui pour la première fois sur le podium.
Le berger allemand, lui, quitte pour la première fois depuis 1946 le trio de tête, et passe en 5e position. Le bouledogue français passe de la 10e à la 8e place devançant le cavalier king charles 9e et le chihuahua 10e.
Un berger belge malinois © Maxppp – Un staffordshire bull terrier © Maxppp –
Et les chiens de race sont de plus en plus nombreux dans les foyers français. 234.073 chiens de race ont été inscrits au LOF en 2018, contre 162.698 en 2002, soit une progression de plus de 40 %, relève la SCC.