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Accouplement chien et humain

by adminon 14.01.202014.01.2020

Table des matières

  • Les chiens de différentes races peuvent-ils s’accoupler ?
  • Pourquoi y-a-t-il autant de races de chiens ?
  • Pourquoi certaines races ne peuvent plus se reproduire entre-elles ?
  • Socio-anthropologie
  • Le don du chien
  • Des hybrides mouton-humain ont été développés en laboratoire
  • RAMIFICATIONS ÉTHIQUES
  • Hybride
  • Explications
    • 1er exemple : hybrides d’Équidés
    • 2e exemple : hybride d’Orchidées
    • Hybride et espèces
  • Noms des hybrides
  • Cherche l’hybride !
  • Ponte oeufs d’un couple d’oiseau d’espèces différentes
  • Les mystères du sexe interespèces
    • Est-ce fréquent?
    • Est-ce un problème?
    • Est-ce une erreur?
    • Est-ce une affaire de mâles?

Les chiens de différentes races peuvent-ils s’accoupler ?

Et oui : le chien est une espèce particulière. C’est la seule au monde à posséder une telle variété morphologique, ce que l’on nomme communément les races. Or, biologiquement parlant, cela pose quelques soucis. Et il s’avère qu’avec des corps allant de 2 à 80kg, il existe des chiens qui ne peuvent pas se reproduire entre eux…

On définit une espèce par la capacité des individus qui la composent à se reproduire ensemble. Ainsi donc, génétiquement parlant, tous les chiens peuvent se reproduire ensemble. Et ce quelle que soit leur race.

Une race est définie par une liste de critères morphologiques, que le chien doit respecter pour être identifié dans la race (hauteur au garrot, robe, etc…). Il existe entre 200 et 400 races de chiens à l’heure actuelle, suivant l’institution qui s’en occupe. En France, il s’agit de la Société Centrale Canine, et du Livre des Origines Françaises (le fameux acronyme  » LOF « ).

Pourquoi y-a-t-il autant de races de chiens ?

Le chien évolue près de l’homme depuis plus de 10000 ans. Et c’est un cas exceptionnel de coopération entre différentes espèces : l’homme et le chien se sont véritablement adaptés l’un à l’autre.

Mais l’une des conséquences de cette coévolution est le contrôle de la reproduction par l’humain. C’est l’un des critères qui définit une espèce domestiquée : elle doit se reproduire sous le contrôle de l’humain (sinon, elle est juste apprivoisée).

Le chien est depuis longtemps sélectionné selon ses aptitudes physiques et mentales, et son évolution est très dépendante de notre volonté. L’humain a en quelque sorte remplacé ce que les biologistes appellent la  » sélection naturelle  » : on peut affirmer que chez le chien, cette sélection est en grande partie artificielle.

Cela explique le nombre de races. Mais il faut prendre conscience que ce nombre a explosé ce dernier siècle, notamment avec le développement des chiens de compagnie. Historiquement, les types morphologiques présents chez les chiens étaient peu nombreux (dogues, montagnes, braques, mâtins, spitz et lévriers au Moyen-Âge).

Aujourd’hui, les différents clubs ne sont pas toujours d’accord entre eux pour considérer certaines races comme des races officielles, d’où le nombre variable de races entre 200 et 400. Et on retrouve donc parmi l’espèce  » chien  » des individus pouvant faire jusqu’à 20 fois le poids d’un autre.

Pourquoi certaines races ne peuvent plus se reproduire entre-elles ?

Il faut étudier le problème race par race, car il y a différentes causes qui interviennent.

La taille est le critère principale : il semble évident que l’acte même du coït devient compliqué si les parents sont de tailles très différentes. Un chien de quelques kilogrammes ne pourra pas avoir de chiot avec un congénère géant, à moins d’utiliser des techniques d’insémination artificielle.

Il faut toutefois noter un fait amusant : lors des sélections qui visaient à diminuer la taille, tout le corps du chien a rétrécit à peu près proportionnellement, sauf les organes génitaux ! Bien-sûr, il existe des races comme les Teckels où la taille des membres ne respecte pas cette proportionnalité. Mais globalement, on note que la réduction de taille n’affecte pas tous les organes de la même façon, cerveau et gonades (organes reproducteurs) ont tendance à rester à leur taille d’origine.

Donc la taille du corps peut poser un problème, mais aussi surprenant que cela puisse paraître, ça n’est pas du tout lié à une différence de taille entre les organes reproducteurs. Il s’agit plutôt de l’impossibilité de s’accoupler, tout simplement. Cela va concerner surtout les  » mariages  » entre différentes races, mais certaines morphologie rendent l’accouplement très compliqué au sein même de la race, comme pour le Bouledogue.

Il y a un deuxième problème majeur lié à la reproduction chez certaines races : la taille de la tête des chiots est telle qu’elle ne passe plus le bassin de la mère au moment de la mise-bas. Cela concerne par exemple les brachycéphales, ou le Chihuahua : ces races sont obligées de mettre-bas par césarienne, sous peine de perdre la portée et la mère…

Autrement dit, il existe des races de chiens qui, si on les laissait retourner à l’état sauvage, sans intervention humaine, disparaitraient en une génération !

En réalité, si la sélection artificielle des humains disparaissait, les races se mélangeraient et on retrouverait très vite les types morphologiques qu’on observait au départ. C’est déjà le cas dans les populations canines dites  » férales  » (qui sont retournées à un mode de vie sauvage) : il y a très peu de petits chiens, par exemple.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

Socio-anthropologie

20Dans d’autres situations, l’expression réciproque des sen­timents peut faire place à une interaction conflictuelle, l’animal devenant alors une contrainte, une nuisance à éviter, à déplacer, à contourner. De telles attitudes génèrent une anthropomorphisation de l’animal au moins selon trois registres : l’attribution souvent explicite et valorisée de capacités cognitives ou affectives spécifiques (planification, préférence, mémoire, intentionnalité, ruse, intelligence), la reproduction ponctualisée des compor­tements humains (saluer, jouer à la balle) ou l’achat, marginal, d’objets humains (vêtements, brosses à dents). Comme s’il s’agissait, par cette sorte de travestissement, de confondre, en tout cas de réduire l’écart entre le chien et l’homme (Bouissac, 1972). Nous l’avons dit, la dimension particulière de cette relation est réciproque. Elle vaut pour le chien qui ne sera  » familier  » qu’avec les humains avec lesquels il coexiste. De même, ceux-ci ne témoignent de gestes affectifs qu’à leur(s) chien(s) familier(s) mais aussi ne sont témoins, dans cette relation particulière, de performances cognitives spécifiques que pour leur seul animal auquel il réserve quasi exclusivement une distinction anthropomorphique. Mais ces attitudes constituent un faux excès de ressemblance dont l’homme n’est pas dupe. Il sait que le chien est un animal, et c’est cette différence spécifique qu’interactionnellement il affirme constam­ment et à laquelle il prend du plaisir. Même si l’homme attribue au chien des capacités cognitives et émotionnelles, il n’a aucun doute sur la différence qui existe entre lui et l’animal. En acte, l’interaction de l’homme et du chien ne témoigne pas d’une réelle humanisation de l’animal.

21Cette ambiguïté par laquelle l’homme ne peut aller au bout des choses, dans une direction ou dans une autre, n’est pas sans rappeler, comme le dit G. Lenclud (2000), la dualité des représentations et des pratiques par lesquelles les Romains adressaient un culte très honorifique à leur empereur divinisé mais, lorsqu’il s’agissait de prières ou d’ex-voto, s’adressaient aux seules divinités de leur panthéon. Plutôt qu’un enjeu, un problème épistémologique, l’anthropomorphisme est ainsi pour le sociologue ou l’anthropologue un objet d’observation. C’est l’anthro­pomorphisme en acte, en train de se faire ou de ne pas se faire qu’il cherche à repérer dans les interactions verbales et/ou non verbales entre l’homme et l’animal. A travers cette double caractéristique relationnelle, asymétrie et particularité ou subordination et affection, se profile sans doute la spécificité de la présence du chien et des animaux en général.

22Lorsqu’il s’agit d’observer le chien dans un espace domestique, il est important de suivre les séquences d’actions par lesquelles l’homme et le chien entrent en interaction proprement dite. Dans ce cas, celle-ci constitue bien un ensemble de signes pertinents non seulement de  » messages  » suffisamment significatifs et acceptables par les autres pour être le point de départ du message suivant mais aussi, pour garder le lexique goffmanien, de  » sources d’expression « , comme le style de l’action, ses modalités d’effectuation, sa relation au contexte devenant des  » sources d’impression  » pour les autres interactants. C’est l’ » expression corporelle  » qui se trouve ainsi valorisée en tant que  » gesticulation relativement consciente que l’individu accomplit avec tout son corps dans le but de donner des indications explicites  » (Goffman, 1973 : II, 129). De manière plus micros­copique, l’ethnographie peut aussi s’intéresser à la coordination et à la régulation des interrelations comportementales dans lesquelles des changements de position, d’orientation ou de place de la part d’un individu entraînent chez les autres des changements compensatoires. L’analyse de la  » négociation comportementale  » en train de se faire localement entre l’homme et le chien permet alors de repérer les modalités de l’accord ponctuel mais aussi de tester les limites de concepts interactionnistes même s’il importe de répondre à différentes questions. Jusqu’où est nécessaire le  » tact  » de l’un envers l’autre et réciproquement ? Quelles sont les contraintes de figuration de l’acteur humain en présence du chien ? L’homme construit-il un espace de coulisses par rapport au chien, lui permettant une latitude comportementale ? En cas d’écart de l’un ou de l’autre, quel est le degré de tolérance ? Y a-t-il un besoin de justification, sous quel mode, à moins qu’il n’y ait une suspension de celle-ci ?

23Mais de fait, en tant qu’il est un actant subordonné et sans capacité critique dans le groupe familial, le chien est souvent en dehors de l’enjeu de la pertinence interactionnelle à l’intérieur de laquelle se situe l’être humain. Les règles du tact, de déférence et de bonne tenue que celui-ci maîtrise bien dans la mise en scène de la vie quotidienne avec les autres humains sont, lorsqu’il interagit avec le chien, le plus souvent mises entre parenthèses ou en pointillé. C’est en ce sens que le chien ne peut être un partenaire bon à observer pour la microsociologie inter­actionniste trop focalisée sur le face-à-face interhumain avec échange réciproque d’expressions et d’informations (Goffman, 1974).

Le don du chien

24Dans cette perspective, la double caractérisation (asymétrie et particularité) est en fait capitale, un pôle n’allant jamais sans l’autre. Dans sa présence permanente, souvent passive et sans l’enjeu interactionnel classique, le chien est simplement  » là « , près de son compagnon humain, sans construire un face-à-face expressif. Ainsi, il ne peut pas être comparé aux objets valorisés par les théories de l’ » action située « , pertinents en tant qu’ils sont supports de manipulations et porteurs d’informations. Entre l’homme et le chien, c’est plutôt un corps-à-corps à géométrie variable dans une fidélité sans enjeu.

25Si notre hypothèse théorique est bonne, l’apport de l’approche interactionnelle, même s’il est nécessaire, reste donc limité. Car il y a un détail, un résidu qui échappe nécessairement à une telle construction sociologique de l’objet, un reste qui n’est pas intégrable dans la focalisation vers ce qui est partagé et pertinent pour les interactants. Car les interactions entre le chien et l’homme dans un même espace domestique sont de fait rares et de courte durée. Il advient ainsi que le chien est un actant dissymétrique, en tout cas neutre par rapport au régime d’action principale dans lequel l’humain est engagé : travailler, regarder la télévision, parler, faire la fête. Le chien est alors un être contingent dont la présence n’est pas significative par rapport à l’action principale, sans pour autant remettre en cause sa spécificité et son bon fonctionnement.  » Le chien est là.  » Et les humains le savent, se laissant à peine distraire par cette présence à laquelle c’est la spécificité contingente qui fait tout son sens. Dans cette présence  » à côté « , le chien n’est pas un actant qui fixe l’attention, qui agit sur le corps de l’autre. Il n’est qu’un repère en pointillé, placé à bonne distance des humains. A ce moment-là, en pleine contingence, cette présence, passive et silencieuse, effacée, presque oubliée, a d’autant plus de pertinence dans sa non-signification interactionnelle qu’elle peut, de manière imprévisible, surgir, solliciter un regard, un contact physique, exprimer une douleur, témoigner une affection d’emblée sincère, injecter l’idée (et le sentiment) qu’elle aime.

26C’est bien à travers un paradoxe interactionnel que le chien est bon à observer. Il est présent comme un détail sans importance, et c’est en ce sens qu’il est important. Les relations entre lui et l’homme sont surtout ludiques ou parenthétiques, c’est-à-dire courtes et ponctuées par des phases de séparation ou de retrouvailles mais toujours secondaires. Le chien constitue une présence importante en tant qu’il appartient au brouhaha quotidien mais en même temps parce qu’il est toujours, en tant que simple contingence, potentiellement générateur d’une épreuve lorsqu’il souffre ou qu’il meurt. D’emblée, celle-ci sera recadrée dans un rapport distancié permettant par exemple de remplacer le chien mort.

27Le chien imposerait ainsi une présence stratifiée, composée d’au moins deux couches de sens : l’une par laquelle il manifeste ce qu’il est capable de faire et de faire faire aux humains, l’autre, enchâssant la première, par laquelle il reste un mammifère carnivore à quatre pattes domestiqué par l’homme. Le chien est enjeu parce qu’il n’a pas vraiment d’enjeu. Sauf en cas d’épreuves rares et ponctuelles, le chien existe auprès de l’homme sur le mode de la contingence affective. En ce sens, il ne peut être, pour l’homme, un substitut de l’humain. Il installe plutôt un autre type, complé­mentaire, de lien dont on a repéré les effets positifs : enfants dans la famille, handicapés dans une institution psychiatrique ou personnes âgées dans une maison de retraite. La présence du chien génère calme, sérénité, détente et, pourrions-nous ajouter, humanité. Catalyseur social, il peut développer la capacité d’expressions affectives. Recommandé en cas de problèmes cardiovasculaires, l’animal porte une telle efficacité que parce qu’il favorise un rapport affectif sans absorbement. Le chien constitue une sorte de  » bruit  » permanent, une présence modalisatrice qui aime et qu’on aime. C’est comme si le chien, en tant qu’animal domestiqué et à ce titre, introduisait ou réintroduisait localement un signe d’hum­anité.

  • 28C’est à partir de ces caractéristiques que la présence du chien se pose comme un  » don  » aux hommes. Avec le chien : pas d’actes ou de désirs stratégiques, pas d’attentes en retour, pas de riposte après une offense mais plutôt une disposition immédiate à pardonner. Pour l’homme, le chien est un don non seulement parce qu’il semble exprimer de l’amour mais surtout parce qu’il permet, sur fond de cet attachement particulier, d’être oublié tout en étant là6. Il instaure ainsi une sorte de régime de paix sans réciprocité, tout en maintenant un enjeu affectif particularisé7.

    29Pour l’homme qui a toujours privilégié et continue à privi­légier des liens avec des entités non humaines, le chien est vraiment un être spécifique. Il est sans doute, parmi les actants qui font sens, c’est-à-dire qui aiment, souffrent, se font aimer, suscitent du chagrin, celui qui peut aller le plus loin dans la contingence et l’effet de non-pertinence. Dans le rapport qu’entretiennent l’homme et le chien, la marge d’oscillation entre le sens et la contingence est grande, l’équilibre entre les deux est bien proportionné, alors qu’elle est beaucoup plus réduite et en équilibre plus tendu pour les humains entre eux. D’une certaine façon, le chien exemplifie ce qu’est le mode mineur de la réalité, c’est-à-dire la capacité humaine à modaliser les actions en y injectant et en tolérant la présence d’éléments non pertinents : par exemple, de l’inattention cognitive ou des gestes secondaires, contingents à la situation (Piette, 1996).

    30Cette modalisation en mineur des séquences d’action crée une sorte d’intervalle, une marge entre l’acteur et lui-même, entre l’acteur et les autres, d’emblée située en deçà de l’incertitude et des écarts qui seraient à résorber. Elle s’apparente à la réflexivité diffuse par laquelle l’homme est en même temps ici et ailleurs. Comme si dans l’interaction se créait ainsi du jeu analogue à celui causé par des vis mal ajustées dans une mécanique. A faire remarquer ces détails comportementaux qui attestent la constante distraction des humains, on suscite cette réaction :  » C’est sans importance, c’est humain.  » Selon cette perspective, le chien constituerait une sorte d’extériorisation de cette part résiduelle inhérente à l’interaction et aux comportements des humains. Cette extériorisation autonome du chien par rapport à l’homme (plus que toute autre caractéristique) conférerait à l’animal un effet d’humanité.

    31Dans Le petit Robert,  » humanité  » désigne le  » caractère d’une personne en qui se réalise pleinement la nature humaine « . Ainsi le chien crée, par sa présence situationnelle, concrétise et cristallise l’intervalle de jeu qui se pose, comme un certificat ou un rappel d’humanité, dans l’accomplissement concret des interactions. Mais l’animal réalise cet effet, en tant qu’il est lui-même maîtrisé par l’homme. Ainsi que les manuels de dressage l’indiquent, le dressage du chien est une désensibilisation progressive aux diverses sources environnementales, comme si le chien n’avait pas la capacité de se concentrer sur un objet, une personne, une activité et en même temps de tolérer la présence en pointillé d’un autre être ou objet dont la caractéristique serait précisément d’être contingent. Ce qui confirme l’asymétrie relationnelle entre d’une part, le chien attentif mais exclusif dans son engagement, incapable de cadrer une situation et de la modaliser par une extériorité contingente et d’autre part, l’homme capable de diriger son attention vers l’enjeu collectif et significatif d’une action mais aussi et en même temps de garder, en lui, autour de lui, en pointillé un ensemble non pertinent de diverses contingences résiduelles… dont le chien.

    Des hybrides mouton-humain ont été développés en laboratoire

    En 2017, des chercheurs ont réussi à développer des pancréas de souris chez le rat et ont montré que les greffes des dits pancréas pouvaient guérir les souris diabétiques. Tout de suite après, les chercheurs de l’Institut Salk ont ​​annoncé qu’ils pourraient maintenir en vie pendant 28 jours des embryons de porc auxquels avaient été ajoutées des cellules souches humaines.

    Les experts se sont réjoui de l’expérience menée sur les embryons hybrides, mais ont noté que le nombre de cellules humaines implantées dans les embryons de porcs (1/100 000) était trop faible pour des greffes d’organe chez l’homme.

    Le chercheur Pablo Ross de l’Université de Californie a annoncé samedi 17 février à Austin, au Texas, que son équipe et lui-même avaient mis au point la procédure visant à augmenter le nombre de cellules humaines dans les embryons de moutons à 1/10 000.

     » Nous estimons que ce n’est pas encore assez pour générer un organe prêt à être greffé  » a déclaré Ross lors d’une conférence de presse. Selon The Guardian environ 1 % de cellules devraient être humaines pour que la greffe d’organe fonctionne. Et pour prévenir le rejet immunitaire, des mesures supplémentaires seraient nécessaires pour s’assurer que les restes de virus animaux sont éliminés de l’ADN du porc ou du mouton. Mais les récents progrès scientifiques tendent vers le développement d’organes plus viables.

    RAMIFICATIONS ÉTHIQUES

    Pour Pablo Ross, les recherches pourraient aller plus vite si elles étaient mieux financées. Les instances de santé publiques des États-Unis, où l’étude a été menée, interdisent actuellement le financement public d’hybrides humains-animaux, bien qu’elles aient déclaré en 2016 que ce moratoire pourrait être levé. Jusqu’à présent, ce sont des donateurs privés qui ont financé les recherches préliminaires.

    À mesure que les recherches avancent, l’examen éthique se durcira certainement. Pablo Ross et ses collègues reconnaissent la nature controversée de leur travail, mais ils estiment avancer avec prudence.

     » La part des cellules humaines est pour l’instant très faible. Cela n’a rien d’un cochon à visage humain ou doté d’un cerveau humain « , a déclaré Hiro Nakauchi, chercheur à l’Université de Stanford, qui a participé à l’étude. M. Nakauchi a ajouté que les chercheurs tentaient de déterminer où les cellules humaines proliféraient, afin de s’assurer qu’elles ne s’installeraient ni dans le cerveau, ni dans les organes sexuels des animaux.

    Pablo Ross, pour sa part, voit dans la recherche qu’il conduit sur le développement d’organes artificiels une source réelle d’optimisme.

     » Toutes les approches sont controversées, et aucune d’entre elles n’est parfaite, mais elles apportent un nouvel espoir aux personnes qui souffrent et attendent désespérément une greffe,  » a-t-il dit.  » Nous devons explorer toutes les alternatives possibles pour fournir des organes aux personnes malades. « 

    Hybride

    Un hybride est un être vivant issu de l’accouplement de deux êtres vivants d’espèces différentes. La mule, par exemple (ou mulet pour le mâle) est un hybride, issu du croisement entre un âne et une jument (femelle du cheval). Un hybride est généralement stérile, c’est-à-dire qu’il ne peut pas se reproduire (c’est du moins valable chez les mammifères).

    Vikidia possède une catégorie d’images sur les hybrides.

    Explications

    1er exemple : hybrides d’Équidés

    Un zébrâne, hybride issu du croisement entre un zèbre et une ânesse. (Nom scientifique : Equus zebra x asinus)

    Selon la définition, deux êtres vivants appartiennent à la même espèce s’ils peuvent se reproduire entre eux. Pourtant, certains êtres vivants que l’on classe dans des espèces différentes peuvent parfois se reproduire entre eux. Mais dans ce cas, le nouvel être vivant ne peut pas se reproduire, ou, du moins, pas aussi bien que ses parents. On parle alors d’hybride, et l’on place les deux êtres vivants qui peuvent se reproduire en donnant des hybrides dans des espèces différentes.

    Par exemple, s’il n’y avait plus sur Terre qu’un seul étalon et une seule jument, ils pourraient se reproduire et donner de jeunes poulains. Devenus adultes, ces chevaux pourraient se reproduire à leur tour, et ainsi, reconstituer l’espèce. On dit que les chevaux (les étalons, les juments et les poulains) forment une espèce.

    Si maintenant, il n’y avait plus sur Terre qu’un seul âne et une jument, ils pourraient certes se reproduire, mais leurs petits seraient différents. On les appelle mulets (ou mules), et ils sont quasiment incapables de se reproduire (seulement 60 naissances naturelles enregistrées par les Britanniques). D’où le risque de disparition de l’espèce. C’est pour cela que l’on considère que l’âne et la jument font partie de deux espèces différentes.

    2e exemple : hybride d’Orchidées

    • Orchis simia, Orchis singe

    • Orchis x angusticruris, Orchis à jambes étroites. Hybride d’Orchis singe et d’Orchis pourpre.

    • Orchis purpurea, Orchis pourpre

    L’orchis du milieu (hybride) présente un aspect et des caractères (forme des pièces florales, couleurs) intermédiaires entre ses deux  » parents « .

    Hybride et espèces

    Le fait que deux êtres vivants appartenant à des espèces différentes puissent quand même se reproduire, et donner un hybride, montre que les deux espèces sont tout de même très proches. En classification, on va souvent placer ces deux espèces dans un même groupe (en général, dans le même genre).

    Ainsi, l’âne et la jument, qui peuvent se reproduire, sont tous les deux placés dans le même genre, le genre Equus.

    L’âne peut également s’accoupler avec une femelle zèbre : on place donc également les zèbres dans le même genre Equus.

    Il existe cependant des cas limites ou incertains, il ne faut pas oublier que les frontières entre les espèces n’ont rien d’absolu. C’est le cas de notre propre espèce Homo sapiens (homme de Cro-Magnon) qu’on ne pensait pas interféconde avec l’homme de Néandertal (Homo neanderthalensis). Il est vrai que les deux ont une apparence physique assez différente, pourtant, grâce à au séquençage génétique de certains Néandertals, on a pu montrer que beaucoup d’hommes actuels ont dans leur génome une petite portion d’ADN semblable à celui de Néandertal, sauf chez ceux dont tous les ancêtres ne sont pas sortis d’Afrique. Cela tend à prouver que Cro-Magnon et Néandertal pouvaient parfaitement se reproduire et avoir une descendance féconde, malgré les apparences.

    Parmi les végétaux, lorsque deux ou plusieurs espèces proches partagent un même habitat, il est fréquent d’y trouver des hybrides spontanés, et même des hybrides entre hybrides, ce qui peut rendre la classification très complexe (c’est notamment le cas des saules, Salix, un genre botanique réputé parmi les plus difficiles).

    Noms des hybrides

    Certains hybrides sont des êtres vivants assez connus ; ils ont donc un nom commun. Pour les autres, on crée parfois un nom latin en utilisant les noms communs des deux parents. Par exemple, le « cama », ou « chama », en français, est un hybride de Chameau (Camel en anglais) et de Lama, le « ligre » est un hybride de lion et de tigre…

    En ce qui concerne le nom scientifique, on écrit le nom du genre, suivi de celui des deux parents, séparés par un « x ». Le nom de l’espèce mâle précède généralement celui de l’espèce femelle.

    Certains hybrides sont très anciens. Ils ont été décrits scientifiquement comme des espèces et portent donc leur propre nom scientifique. On peut les nommer comme des hybrides normaux (avec les noms d’espèce des deux parents), ou par leur propre nom scientifique. C’est également le cas pour les êtres vivants dont on sait qu’ils sont des hybrides, mais dont on ne connaît pas les parents. Dans ce cas, ce nom d' »espèce » doit en principe être précédé de « x ».

    Exemple : l’oranger est un hybride de pamplemoussier et de mandarinier : Citrus maxima x reticulata ou Citrus x sinensis ; le triton de Blasius est un hybride de Triton crêté et Triton marbré : Triturus cristatus x marmoratus ou Triturus x blasii.

    Cherche l’hybride !

    Voici quatre Équidés. Parmi eux se cache un hybride !
    Lequel, à ton avis ? Clique sur l’image pour voir la solution.

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    C’est le photographe français Alexandre Bonnefoy qui a pu immortaliser cette scène, alors qu’il était sur le terrain pour documenter un ouvrage, « Saru – singes du Japon », publié en novembre. « J’ai photographié ce comportement en pensant qu’il était connu des scientifiques », explique-t-il au HuffPost. Ce qui n’était pas le cas. C’est à partir de ces images rares que les scientifiques ont pu écrire leur article.

    L’étude précise qu’il n’y a pas eu pénétration, « probablement à cause des différences de morphologie et de taille », mais qu’il y a bien eu éjaculation. De plus, la biche « a été vue en train de lécher le liquide séminal après la monte ». « Ce comportement de la biche semble indiquer que le sperme pourrait être une bonne source de protéine », estiment les auteurs.

    Un comportement quasi unique

    Dans la littérature scientifique, le seul autre cas d’acte sexuel entre deux espèces aussi éloignées a eu lieu entre un pingouin et un phoque, en 2008. Sauf qu’ici, on était plus proche du harcèlement de la part du phoque sur les pauvres oiseaux. Alors que sur l’île japonaise, une des biches au moins semble « accepter la monte », selon les auteurs.

    Les chercheurs évoquent une autre hypothèse: et s’il s’agissait tout simplement d’une démonstration d’apprentissage de sa sexualité par un jeune macaque? Mais les auteurs estiment que cette explication est improbable. Ces singes étant très sociaux, « s’ils devaient apprendre à copuler, ils pourraient le faire en observant leurs congénères ou via des jeux sociaux d’adolescents ».

    Une question se pose pour Cédric Sueur, interrogé par Le Monde:  » Les autres mâles qui l’ont vu à l’œuvre vont-ils le copier afin de pouvoir eux aussi soulager leur frustration sexuelle ? Ce comportement va t-il se répandre? » Ces macaques sont justement très étudiés car ils ont tendance à acquérir de nouveaux comportements « culturels », qui ne sont pas partagés par tous les individus de l’espèce, mais uniquement par certains d’entre eux, précise le quotidien.

    Les chercheurs estiment que cet acte insolite pourrait nous permettre de mieux comprendre « l’évolution des rapports inter-espèces dans le royaume animal, et également de mieux comprendre la zoophilie chez les humains ». Mais pour cela, il faudra attendre que d’autres cas soient étudiés par les scientifiques.

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    À voir également sur Le HuffPost:

    Ponte oeufs d’un couple d’oiseau d’espèces différentes

    Bonjour,

    Cette question fait référence à l’isolement reproductif entre espèces différentes (ici des oiseaux).
    Généralement, les individus d’une espèce se reproduisent avec d’autres individus de la même espèce, en conséquence de l’isolement reproductif, c’est à dire toutes les barrières à la reproduction entre espèces différentes.
    Il y a deux grands types de barrières :
    – les barrières pré-copulatoires, qui font que les animaux d’espèces différentes ne peuvent pas s’accoupler,
    – les barrières post-copulatoires, qui font que les animaux peuvent s’accoupler, mais ne peuvent se reproduire.

    La question ici porte sur le deuxième cas : que se passe-t-il si des oiseaux d’espèces différentes s’accouplent (dans la nature) ?
    Ce n’est pas si rare, il y a de nombreuses espèces dont des hybrides sont connus. C’est le cas par exemple chez les Canards, dont on connaît de nombreux cas d’hybrides naturels.
    Il y a un site très sérieux qui recense les cas bien documentés (il y a d’autres sites qui rapportent parfois des cas très improbables) :

    Il y a en gros trois types de cas, selon la proximité phylogénétique des espèces (leur apparentement) :
    – des espèces différentes mais proches peuvent parfois s’accoupler et avoir une descendance fertile,
    – des espèces un peu plus distantes peuvent parfois s’accoupler, mais avoir une descendance stérile (au moins un des sexes, plutôt les femelles pour les oiseaux),
    – des espèces encore plus distantes peuvent parfois d’accoupler, mais ne pas avoir de descendance.

    Pour ce dernier cas, il y a trois mécanismes qui peuvent amener à la ponte d’oeufs non féconds (que j’extrapole de « non fécondés ») lors d’un croisement entre espèces différentes :
    – une incompatibilité entre les gamètes : un spermatozoïde d’une espèce ne peut féconder l’ovocyte de l’autre espèce, en raison de différences entre des protéines des gamètes chez ces deux espèces (incompatibilité gamétique) -> l’oeuf pondu n’est pas fécondé,
    – un développement embryonnaire qui s’interrompt (plus ou moins tôt) durant son développement, en raison d’incompatibilités entre gènes impliqués dans l’embryogénèse des deux espèces -> l’oeuf pondu est fécondé, mais l’embryon n’est pas viable,

    Le troisième cas est un peu particulier : il y a des espèces qui peuvent s’hybrider mais avoir une descendance stérile (cf plus haut).
    Dans ce cas, si un individu hybride stérile s’accouple avec un individu d’une des espèces parentales, les oeufs éventuellement pondus ne seraient pas féconds, car un des parents (hybride) est stérile.

    Plus d’infomation sur la page anglaise de Wikipedia concernant l’isolement reproductif :

    Attention, dans cet article, les catégrories de barrières sont un peu différentes : pré-zygotique et post-zygotique, c’est à dire avant ou après la formation du zygote, de l’oeuf.
    Les catégories sont les mêmes, sauf pour la barrière à la fécondation : elle est post-copulatoire, mais évidemment pré-zygotique.
    C’est juste une question de définition…

    Cordialement.

    Les mystères du sexe interespèces

    « Couple improbable », « macaque lubrique », « singe sournois »… Depuis une semaine, les médias tentent de faire du sens d’un récit publié par une équipe franco-nippone dans la revue Primates*. Le 6 novembre 2015, un macaque japonais de Yakushima (île célèbre pour avoir inspiré la forêt dense et embrumée du film Princesse Mononoké) est repéré alors qu’il tente plus ou moins de s’accoupler avec deux biches sika en se perchant sur leur dos. L’une des biches se débarrasse du singe, l’autre le laisse faire. Le macaque se frotte sur le pelage du cervidé jusqu’à satisfaction, puis il redescend et s’emploie à maintenir ses congénères à l’écart, comme s’il s’était accouplé avec une femelle de son espèce. Un petit orgasme pour Macaca fuscata, un gros point d’interrogation pour Cervus nippon.

    Est-ce fréquent?

    Le sexe interespèces est rarissime entre individus vivant en liberté et appartenant à des espèces éloignées, sans un ancêtre commun proche. Avant l’affaire du macaque et de la biche, le seul exemple de ce genre dans la littérature scientifique concernait des otaries de Kerguelen et des manchots royaux. Observé à plusieurs reprises au cours des dix dernières années sur l’île Marion (Afrique du Sud), ce cas de figure, particulièrement violent, voit des mâles d’otarie imposer une copulation à des manchots, puis tuer et manger la victime dans l’une des observations. Chez des espèces proches, les actes sexuels interespèces sont plus fréquents, par exemple chez les dauphins (dont plusieurs espèces vivent parfois mélangées), ainsi qu’entre des phoques et des éléphants de mer.

    Le sexe hétérospécifique explose surtout en captivité, dans les zoos, basses-cours, fermes et demeures humaines. Sur YouTube, on trouve sans peine des chiens s’accouplant avec des poules et des lapins avec des chats. Des chevaux s’y essayent avec des vaches et des lamas. Dans les troupeaux ovins, un mouton cherchera à s’accoupler avec des chèvres s’il a grandi avec elles, et vice-versa. Au-delà de la proximité phylogénétique, le déterminant du sexe interespèces semble donc être l’environnement, c’est-à-dire les circonstances de vie des animaux concernés. On sait que le comportement sexuel ne relève que partiellement de l’inné, qu’il implique une part importante d’apprentissage et qu’il fait preuve d’une grande plasticité.

    Est-ce un problème?

    Une issue possible entre espèces proches est l’hybridation, c’est-à-dire la naissance d’individus croisés. Le ligre (lion + tigresse) ou le zopiok (zébu + yack) sont des produits de la captivité. Les zébrânes voient parfois le jour en liberté. Ces accouplements interespèces relèvent le plus souvent du one shot, car les rejetons ne peuvent généralement avoir de descendance. Entre espèces éloignées, l’hybridation est impossible et le sexe est, si l’on ose dire, un coup pour rien. Il s’agit d’une déperdition de ressources, donc d’une diminution du « succès reproducteur » (fitness), particulièrement importante si les tentatives de copulation sont agressives, relevant de ce que les biologistes appellent « harcèlement sexuel ». Cette « interférence reproductive » peut aboutir à l’exil d’une des espèces concernées, voire à son extinction.

    Est-ce une erreur?

    Faut-il conclure que ces animaux se trompent? Qu’ils tombent dans un « piège évolutif »? Deux objections à cette conclusion. D’abord, certaines bévues sont adaptatives. Il en va ainsi des geckos, criquets et grenouilles mâles qui se tournent vers des femelles de grande taille, potentiellement plus fécondes, quitte à courtiser celles d’une espèce voisine. Ce comportement est plus adaptatif que celui qui consisterait à délaisser les grandes femelles pour éviter de se tromper, note une équipe franco-finlandaise dans une étude sur la « Male adaptive stupidity ». La capacité de distinguer entre les individus de sa propre espèce et d’une autre n’est pas une caractéristique fixe d’une espèce donnée: elle répond à « une logique de coûts et bénéfices dictée par les circonstances », notait en 2011 une équipe australo-américaine dans la revue Evolution. Encore une fois, la plasticité et l’environnement sont fondamentaux.

    L’autre objection touche au plaisir. En 1999, le biologiste Bruce Bagemihl sortait du placard l’homosexualité animale dans un énorme pavé intitulé Biological Exuberance. À coups de masturbations généralisées, de fellations mutuelles entre lamantins et de cunnilingus chez les hérissons ou les chauves-souris, le livre obligeait à prendre en compte la présence massive de comportements sexuels non-reproductifs dans le monde animal. C’est aussi, implicitement, l’angle retenu par les chercheurs dans l’affaire de la biche et du macaque: privé de sexe intraspécifique par sa position subalterne dans le groupe, le singe aurait agi par frustration.

    Est-ce une affaire de mâles?

    Beaucoup plus souvent qu’on ne le croit, les femelles prennent l’initiative de l’accouplement et recherchent le plaisir (toutes les espèces de mammifères ont un clitoris). Chez certains poissons du genre Xiphophorus, elles préfèrent les sollicitations des mâles d’espèces voisines. Chez certaines espèces de coléoptères xylophages, elles courtisent elles-mêmes des mâles hétérospécifiques. Si la quête d’accouplements interespèces semble être essentiellement une affaire de mâles, c’est entre autres parce que nos biais socio-culturels ont conduit la science à négliger l’étude du comportement sexuel des femelles, comme le montrent, chiffres à l’appui, les études de la biologiste suédoise Malin Ah-King. Il y a là un grand rattrapage à faire.

    * Marie Pelé, Alexandre Bonnefoy, Masaki Shimada, Cédric Sueur, « Interspecies sexual behaviour between a male Japanese macaque and female sika deer », Primates (2017)

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