Table des matières
- Affections dentaires chez le chien
- Lors de l’éruption des dents
- Les abcès dentaires
- La pyorrhée
- Les caries
- Le tartre
- Quels sont les éléments qui favorisent le tartre ?
- Les ulcères buccaux
- Anomalies diverses
- Pour prendre soin des dents de votre chien
- Qu’est-ce qu’un abcès dentaire ?
- Quelles sont les causes d’apparition d’un abcès dentaire chez le chien ?
- Abcès dentaire du chien : les symptômes
- Le traitement d’un abcès dentaire chez le chien
- Comment prévenir les abcès chez le chien ?
- Comment soigner un abcès chez le chien ?
- Les différents abcès chez le chien
- Abcès chez le chien : symptômes et traitement
- Quels sont les risques de complications d’un abcès chez le chien ?
- Abcès dentaire du chien : symptôme, traitement
- Définition de l’abcès dentaire chez le chien
- Symptômes de l’abcès dentaire chez le chien
- Traitement de l’abcès dentaire chez le chien
- Prévention de l’abcès dentaire chez le chien
- Sujets en lien avec l’abcès dentaire chez le chien
- Qu’est-ce qu’un abcès ?
- Les symptômes d’un abcès
- Mon chien a un abcès : que faire ?
- Abcès chez le chien
- Aspect et causes des abcès
- Symptômes des abcès
- Diagnostic
- Traitement et prévention des abcès chez le chien
- Flores bactériennes associées aux maladies parodontales
- 1 – Principales bactéries sous-gingivales rencontrées chez le chien lors de parodontite
- 2 – Règles de prescription de l’antibiothérapie en parodontologie – NE PAS FAIRE
- Choix de l’antibiotique
- 3 – Règles de prescription de l’antibiothérapie
- Bibliographie
- Auteur
- Soigner l’abcès du chien avec des soins naturels
- Traitement par voie externe
- Traitement par voie interne
- Les indispensables pour votre chien
Affections dentaires chez le chien
Les signes qui font soupçonner une affection dentaire sont une mauvaise haleine (en raison du développement des germes), une salivation (due à une difficulté à avaler), une anorexie (refus ou incapacité à manger à cause d’une douleur).
Les pulpites existent chez les chiens, mais sont rarement diagnostiquées. Le stade de l’abcès est rapidement atteint et c’est à ce moment que l’on est amené à agir. La dentisterie vétérinaire utilise, depuis peu, des techniques de pointe » volées » aux maîtres : prothèse, détartrage, soins divers… De l’attention, de la prévention et des traitements permettent de limiter les pertes de dents, les abcès, les caries…
Lors de l’éruption des dents
La dent est située dans un » trou » appelé alvéole. Tout comme chez l’homme, l’intérieur de la dent est constitué de la pulpe (c’est elle qui, infectée, entraîne une pulpite). Celle-ci est recouverte de la dentine et de l’émail. La partie interne, plantée dans la gencive, est la racine, la partie externe est la couronne. Les structures étant identiques, on comprend que toutes les techniques humaines pourront être reproduites sur le chien.
Le chiot avale ses dents de lait qui tombent, car elles sont rarement retrouvées. Inutile de lui faire croire que la souris passera ! À 4 semaines, la dentition de lait est terminée, à l’exception de la dernière molaire ; à 6 semaines, elle est complète.
À 4 mois apparaissent les canines adultes, à 5 mois pointent les crocs adultes. La dentition est achevée entre 6 et 7 mois. Lors de la sortie des dents, une gingivite peut se développer. Un liseré rouge peut alors apparaître au-dessus des gencives. Le chiot peut saliver et mordiller. N’hésitez pas à lui donner une balle molle pour l’aider à » faire » ses dents.
Parallèlement, veillez à lui servir une alimentation » molle » pour éviter les douleurs à la mastication. On peut appliquer localement une solution ou un glaçon pour soulager la douleur.
Les abcès dentaires
Cette affection est plus fréquente chez les vieux chiens. Elle se situe essentiellement sur les molaires supérieures. C’est en fait une infection de l’os alvéolaire. La manifestation la plus évidente est la présence d’une boule sous l’œil. À la palpation, cette tuméfaction est molle, chaude et douloureuse.
Le traitement ponctuel est la mise sous antibiotiques ; l’ablation de la dent est souvent nécessaire. Elle se fait sous anesthésie et oblige parfois au préalable à couper la dent en deux pour permettre l’extraction, car les racines sont nombreuses et courbées.
La pyorrhée
Ce nom savant définit une irritation qui se transforme rapidement en infection généralisée de la bouche. Le tartre, les os coincés dans la mâchoire sont souvent à l’origine d’un développement de pus à hauteur des gencives et à la lisière de la dent, qui se manifeste par un léger dépôt blanchâtre et une très mauvaise haleine. La recherche de la cause fait partie du traitement. La mise sous antibiotiques s’impose.
Les caries
Elles sont assez rares chez le chien, mais les complications sont fréquentes : pulpite et destruction de la couronne. La carie chez le chien se situe essentiellement à hauteur du collet (séparation entre la racine et la couronne). Le chien ressent une vive douleur, il ne s’alimente plus ou paraît avoir de grosses difficultés à avaler. Pour l’instant, l’extraction de la dent atteinte est la solution la plus adaptée pour éviter les récidives.
Le tartre
Le tartre est un dépôt de sels calcaires normalement contenus dans la salive et qui s’accumulent autour du collet de la dent. Toutes les races de chiens ne sont pas logées à la même enseigne, les petites races étant plus sujettes au tartre. Il fait son apparition vers l’âge de 5 ans.
L’amas est souvent gris blanchâtre, assez friable. Les germes s’accumulent sous ce dépôt et provoquent une odeur fétide et des infections. Le chien peut saigner, car le tartre entraîne le décollement de la gencive.
Quels sont les éléments qui favorisent le tartre ?
L’âge est un facteur déterminant ; les chiens de plus de 5 ans sont très exposés. Les troubles digestifs et rénaux entraînent un dépôt de tartre plus abondant et plus rapide.
Les carences en vitamines jouent aussi un rôle important : le manque de vitamine A diminue la résistance de la gencive, le manque de vitamine C favorise les inflammations. L’alimentation trop molle favorise le dépôt de tartre, et l’obésité ainsi que le manque d’exercice sont des facteurs à ne pas négliger.
En dernier lieu, le manque d’hygiène dentaire du chien est une cause déterminante contre laquelle il est difficile de lutter à moins de lui brosser les dents.
Les ulcères buccaux
Les chiens souffrant d’urée de façon chronique présentent des ulcères sur les gencives, qui s’infectent facilement et entraînent une odeur désagréable.
Anomalies diverses
Les dents peuvent être mal placées ; elles peuvent parfois tourner sur leur axe ; elles peuvent aussi être situées en dehors de l’arcade dentaire. Les anomalies de nombre sont les plus sanctionnées. Une agénésie (manque d’une dent) peut entraîner le refus de pedigree.
Les dents en surnombre peuvent être extraites. Les dents peuvent être trop petites ou trop grosses. L’émail des dents peut être jaune. Une prise d’antibiotique trop jeune et trop fréquente peut être à l’origine de cette coloration.
Pour prendre soin des dents de votre chien
Votre chien aussi a le droit à sa brosse à dents, à son dentifrice et à des soins dentaires adaptés à ses besoins ! En effet, un animal de compagnie n’a pas la possibilité de prendre soin lui-même de ses dents et cela peut entraîner des soucis bucco-dentaires. Si les affections dentaires se soignent chez le chien, il est possible de les éviter au maximum en prenant soin de la bouche de votre compagnon canin. Vous pouvez acheter le nécessaire sur Internet, y compris des jouets conçus pour éliminer la plaque dentaire. Notre sélection vous permet d’y voir plus clair.
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Qu’est-ce qu’un abcès dentaire ?
Le terme abcès dentaire est utilisé pour décrire une infection profonde des tissus situés autour de la dent du chien et qui est responsable d’une accumulation de pus. Il existe plusieurs types d’abcès dentaires :
- les abcès péri-apicaux qui se développent au bout de la racine d’une dent ,
- les abcès parodontaux correspondent à des infections localisées dans les tissus parodontaux constitués par la gencive et l’os alvéolaire.
Les abcès dentaires sont des importantes sources bactériennes qui, s’ils ne sont pas traités à temps, sont susceptibles de provoquer une infection à distance, en particulier chez les chiens dont le système immunitaire est affaibli (chiens âgés, malades etc.).
Quelles sont les causes d’apparition d’un abcès dentaire chez le chien ?
Les abcès dentaires ont des causes variées.
Ils peuvent être le résultat d’une infection par la flore buccale normale d’une dent cariée ou d’un traumatisme dentaire, d’une inflammation de la muqueuse gingivale liée à la présence de tartre, d’une gingivite ou d’une maladie parodontale.
A savoir !
Même si ces infections peuvent toucher les chiens à tout âge, les abcès de développent le plus souvent chez les chiens âgés, chez qui l’hygiène bucco-dentaire est généralement moins bonne.
Abcès dentaire du chien : les symptômes
L’infection dentaire peut être la cause d’une mauvaise haleine ou halitose du chien et provoque généralement des douleurs qui se manifestent par :
- une salivation excessive du chien qui a du mal à déglutir normalement,
- des difficultés à mâcher et à avaler ses aliments, ce qui se solde bien souvent par une baisse de l’appétit,
- des saignements gingivaux.
Chez le chien, les abcès dentaires concernent préférentiellement les molaires supérieures et, en particulier la carnassière localisée juste en dessous de l’orbite. Il arrive donc que l’abcès provoque un gonflement visible de la région située sous l’œil du chien.
Si l’infection n’est pas traitée immédiatement, l’abcès peut se fistuler : il se créé alors un petit tunnel entre le siège de l’abcès et la joue du chien. On observe alors un véritable trou qui se forme au niveau de la joue du chien, sous la région oculaire.
L’infection peut aussi gagner la cavité orbitale du chien et créer une périophtalmite ou la cavité nasale du chien, entraînant une rhinite responsable d’un écoulement nasal souvent purulent au niveau d’une seule narine.
Le traitement d’un abcès dentaire chez le chien
Un abcès dentaire ne guérit jamais spontanément et peut donner lieu à des infections généralisées qui peuvent être graves. Pour ces raisons, un abcès dentaire absolument être soigné par un vétérinaire.
Selon le type d’abcès et la sévérité de l’infection, le vétérinaire pourra procéder à un traitement conservateur (dévitalisation de la dent) ou à une extraction de la dent infectée, le tout sous anesthésie générale de l’animal.
Généralement, le vétérinaire prescrit également des antibiotiques afin d’éviter l’extension de l’infection.
Comment prévenir les abcès chez le chien ?
Concernant les abcès dentaire, la meilleure des prévention est de prendre soin de l’hygiène bucco-dentaire afin d’éviter la prolifération bactérienne et le dépôt de tartre sur les dents du chien.
Pour ce faire, il n’y a rien de mieux que d’habituer son chien le plus tôt possible au brossage de ses dents. Ce soin se réaliser avec une brosse à dent pour chien ou un doigtier à picots souples et du dentifrice spécialement formulé pour les animaux et que le chien pourra avaler sans danger.
L’activité masticatoire favorise également une bonne hygiène bucco-dentaire. Proposez donc des aliments que votre chien devra mâcher comme des croquettes, des lamelles ou des os à mâcher ou bien encore des os charnus. Dans ce dernier cas, prenez garde à choisir des os dont la taille et la dureté sont adaptés à la taille de la mâchoire de votre chien.
Enfin, il existe des produits qui agissent contre la formation du tarte sous forme de comprimés à croquer ou de liquide à verser dans l’eau de boisson du chien. Ils peuvent aussi contribuer à maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire chez votre chien.
Comment soigner un abcès chez le chien ?
Les différents abcès chez le chien
Les chiens peuvent développer des abcès superficiels, donc visibles sous la peau, qui sont souvent causés par des blessures comme une morsure ou une griffure. Ces abcès sont les plus faciles à repérer et donc à traiter. En revanche, les abcès profonds sont plus préoccupants : ils peuvent se former en raison de la présence d’un corps étranger dans le corps du chien ou à cause de bactéries. Ces abcès ne sont pas forcément visibles et on peut passer à côté lors d’une palpation.
Les abcès des glandes anales sont une autre forme d’abcès fréquente chez le chien, car les glandes anales s’infectent facilement. Enfin, les chiens sont souvent victimes d’abcès dentaires, notamment les chiens âgés, d’où l’importance de veiller à leur hygiène buccale.
Il faut rester vigilant car mal soignés, les abcès peuvent entraîner une septicémie.
Abcès chez le chien : symptômes et traitement
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Les symptômes d’un abcès chez le chien
La plupart des abcès sont gênants, voire douloureux. On peut donc suspecter la présence d’un abcès si le chien semble souffrir ou n’a pas l’air dans son assiette. Un chien qui se traîne sur son arrière-train a peut-être un abcès anal, tandis qu’un chien qui a de la difficulté à mâcher pourrait avoir un abcès dentaire. Un chien peut aussi avoir un abcès s’il boite ou s’il a des difficultés pour marcher. En cas d’abcès profond, le chien peut avoir de la fièvre, un manque d’appétit et une baisse d’énergie.
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Abcès chez le chien : quand consulter un vétérinaire?
Comme les abcès peuvent être confondus avec une tumeur, une visite chez le vétérinaire permettra au chien de recevoir un traitement approprié. De plus, certains abcès sont invisibles et seul un vétérinaire pourra les détecter. Le vétérinaire ponctionnera aussi l’abcès pour confirmer la présence de pus et peut ensuite décider de procéder à une radiographie ou à une échographie. Il peut également effectuer un prélèvement qui confirmera la présence ou non de bactéries.
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Abcès chez le chien : les traitements possibles
Certains abcès peuvent guérir spontanément lorsqu’ils se rompent seuls et que la plaie est nettoyée et désinfectée. On peut également faire murir un abcès en appliquant des compresses d’eau chaude. Si l’abcès est ancien, un vétérinaire pourra procéder à un débridage chirurgical sous anesthésie générale et nettoyer l’abcès. En cas d’abcès profond, le chien aura généralement un traitement antibiotique. Des anti-inflammatoires pourront également être prescrits. En cas d’abcès dans la gueule du chien il faudra adapter son alimentation pendant quelques temps.
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Comment éviter la formation d’un abcès chez le chien ?
Utiliser un désinfectant pour les plaies d’un chien est un bon moyen d’éviter les abcès superficiels. Pour prévenir la formation d’abcès des glandes anales, on peut vider ces glandes régulièrement, prendre des mesures pour éviter la constipation et administrer au chien un vermifuge. Pour éviter les abcès dentaires, il est important de brosser les dents de son chien ou de lui donner des produits ou des aliments qui empêchent la formation de plaque dentaire.
Quels sont les risques de complications d’un abcès chez le chien ?
La gravité d’un abcès chez le chien varie selon sa localisation, sa taille, sa cause et l’état général du chien. Une température élevée signifie généralement que la situation est préoccupante. L’infection peut se généraliser ou évoluer vers une insuffisance rénale ou un choc septique. Un chien gravement atteint aura de la fièvre, sera apathique et montrera des signes de souffrance évidents. Si c’est le cas de votre toutou, ne perdez pas de temps et prenez rendez-vous chez le vétérinaire.
Abcès dentaire du chien : symptôme, traitement
Les thèmes abordés
- Définition de l’abcès dentaire chez le chien
- Symptômes de l’abcès dentaire chez le chien
- Traitement de l’abcès dentaire chez le chien
- Prévention de l’abcès dentaire chez le chien
- Sujets en lien avec l’abcès dentaire chez le chien
Mon chien a un abcès sur la joue ! Mon chien a un trou dans la joue et saigne de la bouche ! Ces différents symptômes peuvent être le signe d’un abcès dentaire…
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection dentaire chez le chien…
Définition de l’abcès dentaire chez le chien
L’abcès dentaire chez le chien correspond à un abcès profond de l’os de la mâchoire dû à des germes provenant de la chambre pulpaire d’une dent infectée.
L’abcès dentaire peut avoir différentes causes : la présence de tartre, une carie, une gingivite, une maladie parodontale…
Cette affection concerne les chiens de tout âge mais est particulièrement fréquente chez le vieux chien car l’hygiène dentaire se dégrade avec l’âge.
L’abcès dentaire touche surtout les molaires supérieures du chien et en particulier la dent carnassière qui se situe juste en dessous de l’orbite.
Comment détecter un abcès dentaire chez votre chien
• Généralement le chien a mauvaise haleine, due à la présence de germes.
• Le chien a du mal à avaler sa salive et bave beaucoup.
• Il a des difficultés pour mâcher et avaler les aliments.
• La douleur empêche le chien de s’alimenter.
• On peut observer des saignements de la gencive.
Chez le chien, l’abcès dentaire se manifeste par :
• Une pulpite : une inflammation de la pulpe dentaire qui est la partie la plus interne de la dent.
• Une nécrose du nerf dentaire qui conduit à la destruction des cellules de la pulpe dentaire puis, à terme, à la mort de la dent.
Symptômes de l’abcès dentaire chez le chien
En fonction de la dent concernée, l’abcès évolue de différentes façons chez le chien :
Evolution de l’abcès vers la face du chien
En général, on observe un gonflement, sous-cutané visible, de la région située sous l’œil du chien. La tuméfaction est chaude et douloureuse à la palpation. Une fistule peut ensuite apparaître au niveau de la joue si l’abcès n’est pas traité.
L’exploration de l’abcès, après sa ponction, permet de repérer la dent malade.
Evolution de l’abcès vers l’orbite du chien
L’infection gagne la cavité dans laquelle se situe l’œil entraînant une périophtalmite. L’abcès est ponctionné à partir de la bouche.
L’origine dentaire de cette affection est souvent difficile à démontrer car d’autres causes sont possibles.
Evolution de l’abcès vers la cavité nasale du chien
L’infection gagne la cavité nasale entraînant une rhinite : une irritation et une inflammation des muqueuses de la cavité nasale entrainant un écoulement au niveau du nez d’abord liquide et clair puis éventuellement épais et purulent en cas d’infection, associé à des éternuements.
Une seule narine est concernée. Le diagnostic est confirmé par le vétérinaire grâce à une radiographie.
Traitement de l’abcès dentaire chez le chien
Le traitement de l’abcès dentaire consiste à drainer et cureter la lésion, extraire ou traiter la dent du chien en fonction des possibilités, donner dans tous les cas un antibiotique par voie générale.
C’est le vétérinaire qui orientera son traitement en fonction des symptômes observés.
Prévention de l’abcès dentaire chez le chien
Une bonne hygiène des dents du chien est recommandée afin d’éviter un abcès dentaire, mais également prévenir la formation de tartre et d’autres maladies buccales comme une carie, une gingivite ou une maladie parodontale avec déchaussement dentaire.
La prévention contre les maladies buccales chez le chien peut se réaliser de différentes manières : en brossant ses dents avec du dentifrice appétissant ou en utilisant quotidiennement différents produits comme, des comprimés à croquer, de la poudre à incorporer dans les croquettes ou du liquide à mélanger à l’eau de boisson.
Elle peut également se faire par l’alimentation en distribuant au chien des croquettes spécifiques qui freinent le dépôt de la plaque dentaire ou encore des os, des bâtonnets ou des lamelles à mâcher.
En savoir plus : sur comment nettoyer les dents de son chien.
Sujets en lien avec l’abcès dentaire chez le chien
- Anatomie de l’œil du chien
- Carie dentaire chez le chien
- Denture – Dents du chien
- Gingivite chez le chien
- Maladie parodontale chez le chien
- Mauvaise haleine chez le chien
- Nettoyer les dents de son chien
- Radiographie chez le chien
- Tartre chez le chien
Vous vous posez une question sur l’abcès dentaire chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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Qu’est-ce qu’un abcès ?
Un abcès se définit comme un amas de pus dans une cavité du corps le plus souvent à la suite d’une infection par des bactéries.
Les abcès peuvent donc :
- se situer sous la peau du chien où ils forment une collection sous-cutanée (une » boule » sous la peau). Ils sont le plus souvent secondaire à la morsure d’un autre animal ou à la présence d’un corps étranger (écharde, épillet, bris de verre…) qui s’est fiché dans la peau de l’animal,
- ou se trouver dans un organe interne du chien.
Les symptômes d’un abcès
Si l’abcès est superficiel
Un abcès superficiel, situé sous la peau du chien, est souvent le plus facile à détecter. Il prend initialement la forme d’une grosseur sous la peau, chaude et érythémateuse (rouge) douloureuse pour le chien qui montre alors des signes d’inconfort comme :
- des léchages intempestifs de la zone corporelle concernée,
- une perte d’appétit si l’abcès concerne sa sphère bucco-dentaire,
- une boiterie si c’est une patte qui est concernée,
- des grattages ou le signe du traîneau (le chien avance en se frottant l’arrière-train par terre) si l’abcès concerne ses glandes anales etc.
Dans un second temps, l’abcès peut se rompre et se fistuliser, laissant alors s’écouler un liquide purulent.
Le chien peut présenter un abattement et de la fièvre.
Si l’abcès est profond
Si l’abcès du chien est profond, il concerne un de ses organes interne (rein, utérus, œil, racine dentaire, poumons…) et n’est, par définition pas directement visible par le propriétaire de l’animal.
En revanche, l’infection peut entraîner une dégradation de l’état général de l’animal susceptible de se manifester par un abattement, un refus de s’alimenter, de la fièvre, une prostration etc.
Si votre chien présente un ou plusieurs de ces symptômes, il est alors nécessaire de prendre rendez-vous sans tarder chez votre vétérinaire.
Mon chien a un abcès : que faire ?
Si vous suspectez la présence d’un abcès chez votre chien, la seule chose à faire est d’aller consulter votre vétérinaire sans tarder. Une consultation est nécessaire même lorsque vous pensez que votre chien ne souffre » que » d’un abcès superficiel car il peut être facilement confondu avec certaines tumeurs cancéreuses de la peau, beaucoup plus préoccupantes pour la santé de votre chien !
En attendant la consultation, et si vous chien souffre a priori d’un abcès superficiel, vous pouvez lui administrer 3 granules homéopathiques de Pyrogenium 5CH matin et soir et faire mûrir l’abcès en appliquant des compresses trempées dans de l’eau tiède sur la grosseur. Si votre chien à de longs poils, il sera nécessaire de tondre la zone abcédée auparavant en prenant bien garde de ne pas blesser votre chien. Si votre chien a mal, il peut se montrer agressif. Ne vous mettez alors pas en danger : muselez votre chien ou attendez tout simplement l’intervention du vétérinaire.
Si le vétérinaire confirme qu’il s’agit bien d’un abcès superficiel, il pourra traiter l’animal en lui prescrivant une antibiothérapie locale. Si l’abcès est ancien, un débridage chirurgical sous anesthésie générale suivi d’un nettoyage de l’abcès sont parfois nécessaires.
Si l’abcès est profond et/ou si l’animal est affaibli, le vétérinaire choisira généralement de placer le chien sous un traitement antibiotique par voie générale.
Abcès chez le chien
Un abcès est une accumulation plus ou moins importante de pus, pouvant se former dans n’importe quel tissu de l’organisme. Le pus est un liquide blanc ou jaunâtre, le plus souvent malodorant, résultant de la dégradation de bactéries, de globules blancs et de cellules mortes.
Les blessures superficielles sont fréquentes chez les chiens et la plupart cicatrisent naturellement en quelques jours. Cependant, certaines peuvent s’infecter et aboutir à la formation d’un abcès. Différentes causes et localisations sont possibles.
Traités suffisamment tôt, les abcès peuvent généralement être guéris avec un traitement adapté. Cependant, non traités, ils peuvent dégénérer et provoquer une septicémie. Il est donc important de savoir les déceler, les reconnaître et de consulter votre vétérinaire le plus tôt possible.
Aspect et causes des abcès
Un abcès se présente sous la forme d’une grosseur, souvent molle, chaude et rouge. Une petite plaie peut être présente à la surface, zone par laquelle le pus peut parfois s’écouler lorsque l’abcès perce spontanément.
Différentes causes et localisations sont possibles. Les plus fréquentes chez le chien sont :
- Les abcès superficiels
Présents sous la peau, souvent causés par des plaies telles que des morsures ou griffures, ou par la pénétration d’un corps étranger de type épillets par exemple. - Les abcès profonds
Non détectables à la surface de la peau du chien. Ils peuvent se former suite à la migration de corps étrangers plus profondément dans le corps, ou lors de la dissémination sanguine de bactéries qui se localisent dans un organe. - Les abcès des glandes anales
Ils sont assez fréquents chez le chien. Ces glandes sont situées de part et d’autre de l’anus. Elles produisent un liquide épais et malodorant. Il peut arriver qu’elles s’infectent et qu’un abcès se forme. - Les abcès dentaires
Également assez fréquents, notamment chez les chiens âgés, dont les dents sont en mauvais état (tartre, gingivite, etc.). Une prolifération bactérienne importante au niveau des racines dentaires peut aboutir à la formation d’un abcès.
Symptômes des abcès
Le plus souvent, les abcès sont douloureux. Le premier symptôme est donc généralement la douleur, dont la manifestation dépend de la localisation.
- Les abcès superficiels
Au niveau de la peau, ils sont généralement visibles, ou palpables lorsque l’on caresse le chien. La présence de poils collés par un écoulement de pus ou de sang est possible mais pas systématique si l’abcès est encore fermé. Ils peuvent passer inaperçus dans certains pelages épais. Le chien peut cependant manifester des réactions de douleur lorsqu’on le caresse à cet endroit, ou boiter si l’abcès se localise au niveau d’une patte. - Les abcès causés par les épillets
Se localisent notamment souvent au niveau des coussinets et entre les doigts. - En cas d’abcès profonds
Les abcès ne sont pas palpables à la surface de la peau. Les symptômes sont alors beaucoup moins spécifiques. Ils peuvent se limiter à une douleur diffuse, de la fièvre, un abattement et une baisse de l’appétit. - Les abcès des glandes anales
Ils se manifestent par une douleur dans la zone anale lorsque le chien va à la selle, par un léchage, voire par le signe du traîneau : le chien se traîne l’arrière-train sur le sol. Les abcès dentaires se manifestent souvent par une douleur lors de la mastication, des difficultés à manger, une mauvaise haleine, voire la présence de pus ou de sang dans la gueule.
Diagnostic
La présence d’une masse sur votre animal doit vous amener à contacter votre vétérinaire. Il sera le plus à même de différencier un abcès d’un autre type de masse, et de vous indiquer la marche à suivre.
Le diagnostic repose d’abord sur un examen clinique détaillé et un examen de la masse. Lorsqu’il a un doute, le vétérinaire pourra effectuer une ponction de la masse à l’aide d’une seringue, pour confirmer la présence de pus ou non.
D’autres examens peuvent lui être nécessaires, lors d’abcès profonds par exemple : radiographies, échographies par exemple. Dans certains cas, le vétérinaire pourra proposer un prélèvement avec mise en culture en laboratoire afin d’identifier les bactéries présentes et le traitement antibiotique le mieux adapté.
Traitement et prévention des abcès chez le chien
Si l’abcès n’est pas trop important et que l’état général de l’animal est bon, un traitement médicamenteux antibiotique peut suffire à faire disparaître l’abcès. Si besoin, un traitement anti-inflammatoire ou antalgique peut également être prescrit.
Dans certains cas, le traitement nécessitera une intervention chirurgicale. Il s’agira alors d’inciser l’abcès afin de le vider et de désinfecter la cavité, ou alors de l’enlever afin d’éviter de contaminer les tissus environnants.Dans le cas d’abcès profonds, le traitement pourra de même être uniquement médicamenteux, ou chirurgical. Dans ce cas, le traitement chirurgical vise plutôt à enlever l’abcès entier en évitant que le pus ne puisse contaminer les tissus environnants.
Si vous observez une petite plaie peu profonde sur votre chien, vous pouvez toujours désinfecter avec un produit de type Bétadine®, chlorhexidine ou Dakin® (évitez l’alcool). Si vous avez un doute sur la plaie, que la zone vous paraît gonflée, voire que votre animal présente une fièvre ou un abattement, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Plus une plaie est soignée correctement et précocement, moins il y a de risques de complications.
Le traitement de la maladie parodontale fait en premier lieu appel à un traitement étiologique, mécanique. La question de l’intérêt d’une antibiothérapie mérite néanmoins d’être posée : quand elle est utile, le choix des antibiotiques devra se faire de manière raisonnée, en tenant compte de l’écosystème bactérien de la cavité buccale.
La cavité buccale héberge une flore bactérienne variée et abondante. On considère actuellement qu’il existe chez l’homme plus de 700 espèces bactériennes présentes dans la bouche dont plus de la moitié n’ont pas encore été cultivées et identifiées en laboratoire21, 29.
Certaines bactéries s’accumulent progressivement sur les surfaces dentaires pour constituer un biofilm, la plaque dentaire bactérienne10. L’évolution de ce biofilm bactérien avec l’agrégation de bactéries anaérobies aux premières espèces bactériennes colonisatrices détermine l’évolution de la maladie parodontale, de la gingivite à la parodontite (figure 1).
Il n’existe donc pas une espèce bactérienne responsable de la maladie. Celle-ci est due à une rupture de l’écologie buccale par modification de facteurs micro-environnementaux et/ou des défenses de l’hôte favorisant ainsi le développement de germes potentiellement pathogènes mais qui sont faiblement compétitifs à l’état sain (théorie du modèle de la plaque écologique)21.
Flores bactériennes associées aux maladies parodontales
La maladie parodontale associée à la plaque dentaire bactérienne évolue de l’espace supragingival à l’espace sous gingival.
La gingivite n’est qu’une réaction inflammatoire de voisinage sans lésion tissulaire permanente.
La progression sous-gingivale du biofilm bactérien et ses modifications architecturales et bactériologiques permettent la sélection d’espèces anaérobies jusqu’alors minoritaires ; certaines possèdent des facteurs de virulence marqués et sont responsables de la destruction des tissus parodontaux.
Ainsi, au stade de parodontite, des lésions tissulaires irréversibles s’établissent (destruction osseuse, récession gingivale, migration de l’attache épithéliale avec destruction de l’épithélium de jonction) (figure 2).
Les principales bactéries associées à la parodontite (parodontopathogènes) chez le chien et le chat sont, comme chez l’homme, des espèces anaérobies et en particulier des bacilles à Gram négatif (Porphyromonas sp, Tannerella sp )6, 9, 12, 28.
1 – Principales bactéries sous-gingivales rencontrées chez le chien lors de parodontite
- Actinomyces canis
- Capnocytophaga cynodegmi
- Campylobacter rectus
- Campylobacter showae-like sp.
- Desulfomicrobium orale
- Eikenella modatum
- Eikenella saburreum
- Parvimonas micra (Peptostreptococcus micros)
- Porphyromonas salivosa
- Porphyromonas denticanis
- Porphyromonas gulae (Porphyromonas gingivalis-like)
- Porphyromonas canis
- Porphyromonas denticanium
- Porphyromonas endodontalis
- Porphyromonas cansulci
- Prevotella intermedia
- Pseudomonas brenneri et sp
- Streptococcus constellatus
- Tannerella forsythia
D’après Hardham etal., 2005 ; Rober et al. 2008 ; Riggio et al., 2011.
Photo 1. Alors que les gencives apparaissent cliniquement saines, le biofilm bactérien recouvre toutes les surfaces dentaires (utilisation d’un colorant révélateur de plaque dentaire). Photo 2. La récession gingivale avec exposition des furcations dentaires et des racines signent le stade de parodontite sur un certain nombre de dents. À ce stade un traitement parodontal et non pas une antibiothérapie doit être effectué.
Rôle de l’antibiothérapie dans le traitement de la maladie parodontale
Le traitement de la maladie parodontale est le traitement parodontal étiologique ou thérapie initiale qui comprend le détartrage supra-gingival, le débridement des poches sous gingivales et le polissage dentaire.
Ce traitement est éventuellement accompagné d’extractions dentaires et doit être suivi d’une hygiène bucco-dentaire rigoureuse (brossage dentaire) et de phases de maintenance (contrôles réguliers)1, 18.
L’utilisation d’un antibiotique seul en l’absence de toute désorganisation mécanique du biofilm bactérien n’a aucune utilité dans le cadre du traitement parodontal19.
Les bactéries incluses dans le biofilm peuvent être 10 à 1000 fois plus résistantes aux antibiotiques qu’elles ne le sont en culture bactérienne8, 10, 20.
Il faut donc absolument proscrire la prescription d’antibiotique en lieu et place d’un traitement dentaire comme cela est encore malheureusement trop souvent le cas lorsqu’un animal est présenté à la consultation pour une halitose, une gingivite, ou une infection dentaire.
À problème dentaire, traitement dentaire. D’ailleurs, ne va-t-on pas soi-même consulter son dentiste, et non pas son médecin, lorsqu’on souffre des dents !
Chez le chien et le chat, l’absence quasi systématique d’hygiène bucco-dentaire doit être prise en compte dans la décision thérapeutique car, chez l’animal comme chez l’homme, le résultat à long terme du traitement de la parodontite en dépend fortement19, 24.
L’antibiothérapie, lorsqu’elle est indiquée lors de parodontite, doit donc être prescrite au moment du traitement parodontal et suivie si possible d’hygiène bucco-dentaire19, 24, 30.
L’antibiotique ne doit pas être utilisé en » couverture » pour espérer rattraper des traitements dentaires insuffisants. Mieux vaut extraire quelques dent de plus, plutôt que de prescrire des antibiotiques pour espérer y pallier, en vain.
Prescription raisonnée d’antibiotique en parodontologie vétérinaire
La vaste majorité des chiens et des chats souffrent de parodontite chronique (localisée ou généralisée), forme de parodontite évoluant progressivement par insuffisance ou absence d’hygiène bucco-dentaire. Le problème pour ces animaux n’est pas le choix du bon antibiotique mais la réalisation de soins bucco-dentaires appropriés.
Il existe cependant certaines formes de parodontite particulièrement destructives, rapides d’évolution ou rebelles aux traitements parodontaux. Elles peuvent s’établir par la présence de conditions favorisantes (dysrégulation immunitaire locale ou systémique, prédisposition génétique, affection débilitante) et/ou par l’invasion tissulaire par certaines bactéries ou par la présence de sites infectieux difficiles d’accès et pour lesquels le traitement parodontal sous gingival est inefficace1, 3.
Il ne faut cependant pas confondre les parodontites récidivantes du fait de l’absence d’hygiène bucco-dentaire ou d’une hygiène imparfaite avec de vraies parodontites réfractaires car c’est bien l’absence d’hygiène qui est responsable de la majorité des échecs en parodontologie vétérinaire.
Certaines études chez l’homme se sont attachées à étudier le rôle potentialisateur ( » adjunct therapy « ) que pourrait avoir certains antibiotiques sur le traitement de la parodontite chronique en présence d’hygiène bucco-dentaire. Les résultats sont variés et parfois contradictoires et aucune règle en ce sens ne peut être actuellement dictée1, 19, 24.
Les études en ce sens sont quasi inexistantes chez le chien et le chat et sont confrontées à l’absence d’hygiène bucco-dentaire dans le suivi à moyen-long terme31, 32.
En résumé, une antibiothérapie curative semble justifiée chaque fois que le type de maladie (forme agressive, forme réfractaire, forme ulcéreuse ou ulcéro-nécrotique, atteinte loco-régionale ou systémique d’origine dentaire (fièvre, phlegmon, infection odontogène) et/ou le sujet (immunodépression, affection intercurrente et débilitante) sont indicateurs d’une incapacité de l’hôte à gérer normalement l’infection parodontale.
2 – Règles de prescription de l’antibiothérapie en parodontologie – NE PAS FAIRE
- NE PAS prescrire un antibiotique en lieu et place de traitements dentaires appropriés
- NE PAS prescrire régulièrement un antibiotique sous forme de cure pour contrôler l’halitose, » le tartre « , une gingivite ou une infection dentaire chronique
- NE PAS prescrire un antibiotique à la place de l’hygiène bucco-dentaire
- NE PAS débuter l’antibiothérapie plusieurs jours ou semaines avant le traitement dentaire.
- NE PAS utiliser un antibiotique peu ou pas actif sur les anaérobies
- NE PAS prescrire des antibiotiques en doses insuffisantes ou pas suffisamment fréquentes.
- NE PAS associer deux antibiotiques sans prendre en compte les risques d’action antagoniste pour le couple bactérie-antibiotiques.
Choix de l’antibiotique
Le choix de l’antibiotique doit tenir compte des germes impliqués dans l’infection et du spectre d’activité de l’antibiotique, de sa biodisponibilité sur le site de l’infection, de l’état immunitaire du patient, de la toxicité et des éventuels effets secondaires de l’antibiotique.
Compte tenu de la difficulté d’effectuer des prélèvements dans de bonnes conditions, de pouvoir bénéficier de conditions de maintien et de transport des germes et enfin de disposer d’un laboratoire possédant la capacité à cultiver et identifier les bactéries anaérobies buccales, les examens bactériologiques et les tests de sensibilité aux antibiotiques ne sont pas utilisés en clinique pour permettre le choix de l’antibiotique.
Ce choix est basé sur la connaissance des germes habituellement impliqués dans la parodontite. L’antibiotique choisi doit posséder une bonne activité sur les bactéries anaérobies (en particulier les bacilles Gram négatifs) et il doit pouvoir être présent si possible dans la poche parodontale avec une concentration proche ou supérieure à la CMI et être administré à la bonne dose et avec le bon rythme d’administration.
Pour certains auteurs, en particulier chez un patient débilité ou immunodéprimé, un antibiotique bactéricide est préférable à un antibiotique bactériostatique1.
Les antibiotiques utilisés en parodontologie humaine et pour lesquels il existe un certain nombre d’études sont indiqués ci-dessous. Parmi, ceux-ci, le métronidazole et sa combinaison à d’autres antibiotiques ont été les plus étudiés depuis près de 30 ans1, 2, 4, 11, 19, 24, 30.
- Amoxicilline (éventuellement associée au Métronidazole)
- Amoxicilline-Acide clavulanique
- Azithromycine
- Clindamycine
- Doxycycline
- Ciprofloxacine (éventuellement associée au Métronidazole)
- Métronidazole (± Spiramycine)
Il existe peu d’études chez le chien et le chat et la majorité se limite à étudier l’effet à court terme de l’antibiotique sur la flore parodontale et/ou certains paramètres cliniques en dehors de tout traitement dentaire15, 16, 17, 26, 34, 36 .
De rares publications ont étudié cliniquement l’effet potentialisateur d’un antibiotique sur le traitement parodontal31, 32. En l’absence de données plus spécifiques, on peut considérer que leur flore parodontale étant proche de celle de l’homme, les mêmes règles s’appliquent et que seules les notions de disponibilité en médecine vétérinaire, de pharmacocinétique et de toxicité potentielle dans les espèces concernées sont à prendre en compte.
Les antibiotiques vétérinaires disponibles en France qui semblent pouvoir remplir les conditions énoncées sont par ordre alphabétique :
- Amoxicilline-acide clavulanique,
- Clindamycine,
- Doxycycline,
- Métronidazole (associé à la spiramycine)
- Pradofloxacine
L’amoxicilline-acide clavulanique est efficace in vitro sur l’ensemble des anaérobies sous gingivaux chez le chien et chez 96 % de tous les isolats14.
Des études ont montré chez le chat que l’amoxicilline-acide clavulanique et la clindamycine sont efficaces à 99 % sur les anaérobies sous gingivaux13.
La doxycycline, la clindamycine et l’association spiramycinemétronidazole ont également été montré efficaces in vitro et in vivo sur Porphyromonas sp26.
La pradofloxacine, nouvelle fluoroquinolone dédiée à la médecine vétérinaire, est un antibiotique bactéricide présentant un spectre large sur les aérobies et les anaérobies. Son activité sur les bacilles anaérobies buccaux (Porphyromonas sp et Prevotella sp) est au moins aussi bonne que celle du métronidazole ou de la clindamycine33, 34, 36.
La céfovécine présente également une bonne activité sur les anaérobies buccaux, cependant pas meilleure que celle de l’amoxicilline-acide clavulanique37.
À noter que pour le métronidazole, la dose recommandée en dentisterie dans les présentations commerciales est différente de celle établie à partir des données pharmacocinétiques (12,5 mg / kg une fois par jour au lieu de 12-22 mg / kg toutes les 12 heures) 7, 17, 25.
3 – Règles de prescription de l’antibiothérapie
Une antibiothérapie curative peut être prescrite en parodontologie dans les cas suivants
- Parodontite ne répondant pas au traitement parodontal hygiénique en présence d’hygiène bucco-dentaire bien effectuée (= forme réfractaire).
- Maladie parodontale associée à une maladie débilitante ou immunosuppressive.
- Gingivite/parodontite ulcéreuse ou ulcéro-nécrotique.
- Parodontite agressive.
- Infection parodontale aiguë associée à des signes loco-régionaux ou généraux (syndrome fébrile, phlegmon, adénomégalie importante).
Le risque de développement de résistance bactérienne lors d’utilisation d’antibiotiques est un sujet de préoccupation et d’actualité. Cette crainte ne doit cependant pas aboutir à un arrêt de l’antibiothérapie mais en une meilleure utilisation. Il semble donc essentiel de ne préconiser l’utilisation d’antibiotiques que si le rapport bénéfice/risque est positif.
Compte tenu du grand nombre de chiens et de chats souffrant de parodontite non traitée et recevant au cours de leur vie de nombreux traitements antibiotiques pour d’autres raisons médicales (infection cutanée, respiratoire, urinaire, digestive…), le risque de développement de résistance bactérienne au sein du biofilm bactérien sous-gingival est élevé.
Il a été démontré que les biofilms persistants jouent un rôle important dans le développement de gènes de résistances24.
L’administration d’antibiotiques lors de soins bucco-dentaires appropriés permettant de disperser mécaniquement le biofilm sous-gingival joue certainement un rôle faible dans le développement de résistance bactérienne au regard du très grand nombre de chien et chat recevant un traitement antibiotique pour un problème bucco-dentaire en dehors de tout soin spécifique ou de ceux souffrant de parodontite non traitée et recevant un traitement antibiotique pour une autre raison.
Si l’on désire limiter le développement d’antibiorésistance, il faut donc commencer par arrêter de prescrire des antibiotiques en lieu et place des traitements dentaires appropriés (extractions, détartrage et débridement sous gingival, hygiène bucco-dentaire) et il faut se préoccuper de soigner correctement la maladie parodontale chez le chien et le chat.
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Auteur
Soigner l’abcès du chien avec des soins naturels
En présence d’un abcès, pensez tout d’abord à vérifier qu’un corps étranger (épine, morceau de verre…) n’en est pas à l’origine. Cela est surtout vrai pour les abcès au niveau des doigts. Si tel est le cas, il faut bien entendu commencer par extraire ledit corps étranger. Le traitement se décline par voie externe et interne.
Traitement par voie externe
• Teinture de Calendula officinalis : À acheter en pharmacie ou à faire soi-même. Voir la recette. 1 cuillère à soupe de teinture pour 3 cuillères à soupe d’eau bouillie tiède. Faire un lavage local biquotidien avec cette solution, jusqu’à amélioration.
et
• Huiles essentielles de Lavande vraie (Lavandula angustifolia) et de Tea-tree (Melaleuca alternifolia) : Appliquer localement 1 goutte de chaque huile essentielle. 2 à 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
ou
• Crème à la propolis 10 % : Appliquer localement en petite quantité 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
Deux astuces :
-Pour le nettoyage à la teinture de Calendula offi cinalis, il est possible de tremper la patte de l’animal dans un verre pendant qu’on le maintient debout et au calme quelques minutes.
-Après l’application de la crème ou des huiles essentielles, et pour éviter que l’animal ne se lèche, il est possible de recouvrir la patte traitée d’une chaussette en coton maintenue à l’aide d’élastoplast en veillant à ne pas trop serrer.
Traitement par voie interne
Dès qu’apparaissent les symptômes caractéristiques de la formation de l’abcès (tuméfaction, chaleur, rougeur, douleur et purulence), donner en alternance :
• Belladona 5 CH : 3 granules toutes les 2 heures jusqu’à nette amélioration.
• Hepar sulfuris 5 CH : 3 granules toutes les 2 heures jusqu’à résorption ou ouverture spontanée.
Si l’abcès n’est pas dû à un corps étranger ou à une blessure, il peut s’agir d’un processus d’élimination. Pensez alors à alléger la nourriture de votre compagnon, en faisant dominer céréales et légumes dans sa ration. Pensez également à lui faire faire une cure dépurative.
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Le chien est le meilleur ami de l’homme, c’est pourquoi il ne faut rien laisser au hasard pour son bien-être, mais aussi pour le vôtre.
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