En juillet 2015, la SPA note une vraie progression de l’abandon de chats, presque 400 de plus qu’en 2014. (J.-P. KSIAZEK/AFP)
L’été a toujours été la saison propice aux abandons, mais il est vrai que cette année, notre activité s’est densifiée.
Ce phénomène s’explique de deux façons : les gens partent en vacances et ne veulent pas s’occuper de leurs animaux alors ils préfèrent les abandonner sur un bord de route ; mais c’est aussi la période des chatons et les familles n’arrivent pas toujours à leur trouver un nouveau propriétaire.
Abandon, fourrière… on trouve de tout
Dès la fin du mois de mai et jusqu’à septembre, notre refuge tourne à plein régime. Il faut dire que nous récupérons des animaux abandonnés de trois manières :
– Les abandons sauvages concernent les animaux appartenant à des particuliers qui ont été lâchés dans la nature, livrés à eux-mêmes ;
– Il y a aussi les abandons des particuliers. Chaque jour, je reçois entre deux et trois appels de personnes qui ne souhaitent plus s’occuper de leur animal ;
– Et puis, il y a tous les animaux errants que la fourrière ramasse. Après un délai de 10 jours, ils nous sont envoyés pour une éventuelle adoption. Nous avons un arrivage chaque semaine : j’accueille alors entre 15 et 20 chiens et entre 5 et 20 chats supplémentaires.
Depuis le mois de juin, nous affichons complet. Cette tendance est surtout liée au fait que nous enregistrons plus d’abandons que d’adoptions. Les gens préfèrent attendre la fin des vacances pour accueillir un nouvel animal chez eux.
Séparation, maladie ou maison de retraite
Quand une personne nous contacte pour que l’on récupère son animal, je lui demande les raisons de son choix, mais, en aucun cas, je refuse l’animal. En revanche, quand nous sommes complet, je lui demande d’attendre une ou deux semaines pour que nous puissions le prendre en charge.
Jamais on ne m’a sorti l’excuse des vacances.
La plupart des gens m’expliquent que cet abandon est lié à une séparation, un divorce ou une naissance. La semaine dernière, un couple est venu pour se séparer de leur chien. Tous les deux retournaient chez leurs parents après une séparation et aucun d’entre eux n’était en mesure d’accueillir l’animal. Ils m’ont dit que peut-être d’ici quelques semaines, ils reviendraient le chercher, mais je ne suis pas en mesure d’attendre. Je ne peux pas me permettre de faire du cas par cas.
Les raisons médicales (allergies) ou l’entrée d’une personne en maison de retraite sont aussi fréquentes. Il y a aussi ceux qui ont du mal à contrôler leur animal, comme un chien destructeur ou trop vif. Souvent, je leur conseille de faire appel à un vétérinaire comportementaliste avant de prendre leur décision.
Parfois, le gens ont des remords au moment où ils signent l’abandon et se rétractent. Une fois signé, les propriétaires ne reviennent jamais.
À la différence d’une chienne, une chatte peut avoir 4 portées/an
Depuis quelque temps, nous observons une recrudescence de chatons dans nos refuges. Je suis régulièrement contactée par des propriétaires dont la chatte vient de mettre bas, qui ont essayé de donner les chatons, mais qui n’y arrivent pas.
Une chatte peut avoir jusqu’à quatre portées par an, et plus de huit petits à chaque fois. L’animal peut plus facilement partir en vadrouille et se retrouver en gestation. Les chances sont moins élevées chez une chienne. C’est pourquoi il est important d’en tenir compte et de procéder à une stérilisation si besoin.
La stérilisation est de moins en moins ancrée dans nos mœurs. Les gens ne la trouvent pas toujours nécessaire et ne souhaitent pas débourser de l’argent pour ça. Pourtant, il existe des solutions pour les propriétaires ayant peu de moyens. Dans nos dispensaires, il est possible de faire vacciner, identifier et stériliser son chat pour un moindre coût. L’attente peut être longue, mais le propriétaire a la possibilité de payer en plusieurs fois.
L’identification pour ne pas perdre son animal
Il est aussi primordial de procéder à une identification de l’animal. Car certains animaux qui se retrouvent en fourrière n’ont pas été abandonnés par leur propriétaire. Ils ont juste fugué. Pour son maître, il sera difficile de le retrouver s’il n’a pas une puce d’identification.
Il y a quelque temps, j’ai eu la visite d’une femme dont le chien avait fugué. Elle a déposé l’affiche dans notre refuge. Nous avons reçu le chien quelques jours plus tard. Ce genre d’histoire reste exceptionnelle.
Un chat, par exemple, est capable de faire des centaines de kilomètres avant d’être récupéré.
Les annonces Bon Coin n’aident pas
Je ne sais pas pourquoi, mais il est vrai que nous enregistrons davantage d’adoptions de chiens que de chats. La semaine dernière, nous avons accueilli 20 chiens et 20 autres ont été adoptés. A contrario, la masse de chats en adoption reste stable. Aujourd’hui, nous avons environ 50 chiens et 150 chats au refuge.
Pour expliquer ce phénomène, on peut s’interroger sur les petites annonces du Bon Coin qui proposent des chatons gratuits.
Je comprends que l’argument « zéro euro » puisse convaincre alors que chez nous l’adoptant doit s’acquitter de 90 euros. Mais à la différence du Bon Coin, tous nos chats sont vaccinés, identifiés et stérilisés. Des démarches que le nouveau propriétaire devra faire, mais qui lui coûteront beaucoup plus chères.
À l’instant T, ça peut paraître moins intéressant, mais au final, c’est beaucoup plus rentable.
Un animal, c’est un engagement sur 10, 15 ou 20 ans
Pour que ces abandons diminuent, il est primordial de sensibiliser les gens sur l’importance de la stérilisation et de l’identification.
Il m’est arrivé de voir des gens ayant adopté un chat, revenir deux jours plus tard parce que l’animal était monté sur un meuble et que cela ne leur convenait pas.
Sabine, 46 ans, assistante dans l’administration.
« J’ai fait l’acquisition d’un berger allemand, et quand il a grandi, j’ai eu beau l’emmener faire des leçons de dressage, il s’est avéré que c’était un chien qui faisait énormément de bêtises. Il cassait tout, il a fini par me mordre aussi. En plus j’ai appris que je faisais un cancer, j’étais très fatigué, avec deux enfants en bas âge. La solution ultime c’était de l’abandonner.
Table des matières
- « On me l’a pris en me disant que j’étais une mauvaise personne »
- « Il y a quand même une différence avec jeter ses chats dans les toilettes »
- Comment peut-on abandonner son animal ?
- Chat abandonné : une double peine pour lui et pour la faune sauvage
- Non seulement un chat abandonné est en danger, mais il fragilise la biodiversité
- Les raisons qui se cachent derrière l’abandon d’un animal de compagnie
« On me l’a pris en me disant que j’étais une mauvaise personne »
Je me suis rendue à la SPA en expliquant ma situation. C’est quand même un animal pour lequel j’avais de l’affection, on l’a gardé six ou sept mois. On me l’a pris, mais en me disant que j’étais une mauvaise personne. Pour eux c’était un geste déplorable. Ça a été super dur. Parce que je ne l’abandonnais pas de gaieté de cœur, c’était une obligation. Je n’avais pas d’autre issue.
Plus tard, j’ai demandé à avoir des nouvelles de l’animal, s’il avait trouvé un nouveau maître. On m’a répondu ‘non, et de toute façon vous l’abandonnez, vous n’êtes qu’une merde, donc vous n’aurez aucune nouvelle’. Ça n’a pas été un acte facile à faire, et en plus on m’en remettait une couche.
« Il y a quand même une différence avec jeter ses chats dans les toilettes »
J’avais essayé d’éduquer mon chien. Pendant que certains abandonnent leur animal comme on jette un chewing-gum au coin de la rue. Mais ce n’est pas un acte anodin pour tout le monde. Il y a quand même une différence avec jeter ses chats dans les toilettes.
J’y pense toujours à ce chien. Je ne regrette pas, mais je ne l’ai dit à personne. J’avais honte de mon geste. Avoir un animal, ce n’est pas comme un enfant mais c’est un engagement quand même. Aujourd’hui, ce n’est pas que j’assume – ce n’est pas un joli acte – mais si je l’ai fait c’est parce que je me sentais dans l’obligation de le faire.
Quand je vois des campagnes contre l’abandon, ça me touche énormément. Il ne se passe pas un mois sans que j’y pense. Comme quelqu’un qui aurait renversé une personne, c’est un fardeau que je porterai à vie ».
Comment peut-on abandonner son animal ?
Il peut arriver que vous vous sentiez contraint de vous séparer de votre animal, quelle qu’en soit la raison. La première chose à faire est de faire appel à un bon comportementaliste. Il vous aidera à y voir plus clair et à prendre les bonnes décisions. Beaucoup de choses peuvent encore changer positivement, mais si cela n’est finalement pas possible, il vous aidera à vous séparer de votre compagnon dignement.
Peut-être qu’un de vos proches peut prendre l’animal en charge ? Si celui-ci provient d’un élevage, vous pouvez contacter l’éleveur qui, souvent, est concerné par le devenir de ses chiots ou chatons. A défaut, le club de la race peut vous mettre en relation avec des nouveaux propriétaires adaptés.
Vous êtes responsable de votre animal et à ce titre, et en dernier recours, vous vous devez d’aller prendre contact avec un refuge pour vous séparer de votre compagnon. L’abandonner dans la nature, voire pire, n’est pas une solution acceptable. Votre compagnon est incapable de réellement survivre seul dans notre environnement moderne. Cela constitue de plus un acte punissable par la loi. Rappelez-vous que votre animal vous fait intégralement confiance et que vous devez le traiter avec bienveillance en retour. Un enfant de 2 ans, par exemple, est aussi dépendant de vous que l’est votre animal : penseriez-vous un instant à le livrer à lui-même en pleine forêt, même muni de petits cailloux blancs ?
Dans tous les cas, la prévention est la meilleure des voies, alors renseignez-vous, réfléchissez, participez à des séminaires, rencontrez des propriétaires du type de chiens ou de chats qui vous intéresse. Mais surtout, faites tout cela AVANT l’adoption de l’animal. Et souvenez-vous que les enfants ne sont pas capables de s’occuper intégralement d’un animal et que vous en êtes le seul responsable.
Depuis cette aventure autoroutière, je donne de mon temps en tant que bénévole à la SPA de Strasbourg. J’y rencontre beaucoup de chiens équilibrés, heureux de vivre et vraiment attachants. D’autres qui ont besoin d’un maître à la hauteur : patient, ferme, expérimenté et motivé. Venez rencontrer ces chiens et chats et redonnez-leur une chance. Personnellement ils me procurent une grande énergie positive et ils méritent un maître de leur acabit : peut-être vous ?
Chat abandonné : une double peine pour lui et pour la faune sauvage
En cette période de l’année, tandis qu’on se prépare à partir en vacances, comme chaque année, les abandons d’animaux domestiques – surtout de chats – sont en recrudescence, et ce malgré la multiplication des campagnes de prévention et de sensibilisation. Pire certaines personnes parviennent à s’en séparer de façon lâche mais aussi très irresponsable, puisqu’en plus de sa souffrance propre, un chat abandonné fait aussi souffrir la biodiversité locale.
Non seulement un chat abandonné est en danger, mais il fragilise la biodiversité
Le chat étant l’un des animaux domestiques les plus appréciés en France, on en compte environ 13 millions dans les foyers. Choyés et nourris par leurs propriétaires, leur activité prédatrice est plus ou moins bien entretenue.
Un chat heureux © Bogdan Sonjachnyj
Cependant, il peut arriver que l’animal devienne trop » envahissant » ou que pour une raison ou une autre, on ne puisse plus le garder… Mais de là à l’abandonner dans la nature, plutôt que dans un refuge ?
Pourtant, en France, ce sont environ 100.000 animaux qui sont abandonnés par an, dont 40 % en été. Seuls 56.000 d’entre eux sont recueillis dans l’un des 63 refuges de la SPA.
Chat abandonné : comment le vit-il ?
Le saviez-vous ?
On appelle :
- Chat haret : un chat abandonné qui s’adapte et retourne à l’état sauvage.
- Chat errant : un chat abandonné depuis quelque temps, ou né et élevé avec peu de contact positif avec les humains, mais qui reste (re)domesticable.
Tout dépend entre autre, du tempérament, de l’âge, de l’environnement dans lequel il vivait auparavant. Un chat abandonné vivra forcément un traumatisme rythmé par la peur, le stress, la déprime, l’insécurité et les carences alimentaires. Certains peuvent même aller jusqu’à se laisser mourir…
Un chat abandonné court aussi le risque de souffrir ou de mourir après avoir ingurgité des proies (souris intoxiquées par un raticide), des plantes (lys, rhododendron) ou des aliments (oignons, tomates, chocolat) provenant de poubelles à proximité d’habitations.
Se nourrir est difficile pour un chat abandonné © Plyushkin
Quels impacts sur l’environnement ?
Les besoins et activités de prédation d’un chat varient selon son environnement et son tempérament. Même bien nourri, un chat domestique chasse environ 30 proies en une année. Et si le chat errant se limite à 172 proies, le chat haret, lui, en capture jusqu’à 1.000 à durée égale. Ce qui porterait à 75 millions, le nombre d’oiseaux et petits mammifères tués par les chats en France. Ce maillon de la chaîne alimentaire est fortement perturbé, et a un impact inéluctable sur l’environnement, les autres prédateurs, mais surtout la petite faune sauvage.
Les chats harets et errants présentent également des risques sanitaires car, par manque de soins et d’hygiène, ils sont vecteurs de maladies transmissibles, d’une part pour les chats sauvages en cas de croisement, mais également pour les espèces animales natives dont ils sont les prédateurs.
Le nombre de chats errants est estimé à 10 millions, en plus ds 13 millions de chats domestiques. Si à cette population féline, on ajoute celle des chats harets (dont le nombre est inconnu), on se rend compte que l’impact est énorme.
Un prédateur redoutable © Sepp photograph
Quelques conseils de la LPO pour protéger la biodiversité
Dans un rapport de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), » 8 à 10 % des animaux blessés ont été victimes d’un chat domestique : 88 % d’oiseaux et 12 % de mammifères, dont 60 % sont des chauves-souris » . Voici quelques recommandations pour les heureux propriétaires de chats :
- de préférence, adopter un chat de refuge ;
- l’identifier, lui accorder du temps et de l’attention, et le nourrir suffisamment afin d’atténuer son instinct de prédateur ;
- le stériliser pour limiter sa reproduction et les risques de transmissions de maladies et infections ;
- de planter – si possible – des petits buissons ou haies dans le jardin. Véritable atout pour la biodiversité, cet aménagement servira de refuges à la petite faune ;
- accrocher une clochette au cou de votre petit félin, c’est un peu fourbe mais peut-être moins que de le condamner à rester à l’intérieur.
S’il fallait d’autres raisons pour ne pas abandonner son chat…
Se séparer d’un chat à un endroit qui lui est totalement inconnu, en bordure d’autoroute, ou en » l’oubliant » sur place lorsqu’on vend sa maison, etc., est qualifié d’abandon. En France, cela est considéré comme une maltraitance animale, qualifié de délit par le Code Pénal, et actuellement puni par la Loi d’une amende maximale de 750 euros (seulement !).
Une raison de plus pour ne pas abandonner son chat, tout comme son chien, sa tortue, son lapin, etc. Surtout que confier son animal pendant les grandes vacances (ou autre), c’est possible et pas si difficile. Il faut juste s’organiser un peu : de nombreuses solutions sont envisageables (pensions, amis, garde à domicile) pour vivre cette période sereinement, et retrouver son compagnon au retour !
Découvrez et partagez la dernière campagne de sensibilisation contre l’abandon des animaux de compagnie.
Cette année, la SPA s’associe au groupe APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) afin de sensibiliser les usagers.
Les raisons qui se cachent derrière l’abandon d’un animal de compagnie
Cohabitation
De nombreuses personnes profitent de la compagnie d’un animal et il ne leur viendrait même pas à l’esprit de se séparer de leur chat ou de leur chien qu’elles considèrent comme un membre à part entière de la famille. Toutefois, la cohabitation entre les personnes et les animaux n’est pas toujours une réussite et dans certains cas, la relation est un échec : en 2010, 109 000 chiens et 36 000 chats ont été recueillis en Espagne. Si pour un propriétaire la décision d’abandonner un animal de compagnie peut être difficile, pour l’animal, l’abandon est le début d’un chemin très difficile dont la fin heureuse est une adoption dans seulement 45 % des cas pour les chiens et 38 % pour les chats. Les autres animaux devront continuer à vivre dans des refuges où l’atmosphère inconnue, le changement brusque de routine et l’éloignement de leur groupe social peuvent entrainer un stress important.
Enquête
Mais, ¿pourquoi autant de chiens et de chats se retrouvent-ils dans des refuges chaque année ? Il est tout à fait légitime de se poser la question, surtout si l’on considère les nombreux bienfaits que les animaux de compagnie apportent au bien-être physique et mental des personnes ainsi que le désir qu’éprouvent de nombreux futurs maîtres à ce que leur chien ou leur chat devienne un fidèle compagnon de vie et un ami. De plus, la réponse à cette question représente la première étape consistant à mettre en place des mesures qui visent à réduire ou éradiquer l’abandon des animaux de compagnie. À cet effet, depuis 1988, la Fondation Affinity réalise régulièrement une enquête qui estime le nombre d’animaux qui sont abandonnés en Espagne et qui analyse le profil des animaux recueillis, des personnes qui les emmènent dans les refuges et des centres qui les accueillent.
Motifs
Incompatibilité
Ces motifs ont tendance à évoluer avec le temps et par rapport aux précédentes enquêtes, les données de 2010 indiquent une augmentation des facteurs économiques et une diminution des motifs liés à la perte d’intérêt, la fin de la saison de chasse et la peur de la toxoplasmose. Toutefois, cette enquête continue de signaler une incompatibilité entre certains propriétaires et certains animaux de compagnie, une méconnaissance de ce qu’implique le fait de vivre avec un animal et dans certains cas, des attentes erronées sur le comportement normal d’un chien ou d’un chat.
Sensibilisation
Le problème est loin de pouvoir être éradiqué, mais les campagnes de sensibilisation menées auprès de la population contre l’abandon des animaux commence à avoir des effets. Les personnes qui essaient de choisir l’animal qui correspond le mieux à leur style de vie et qui avant d’adopter consultent des professionnels pour obtenir plus d’informations concrètes sur les implications en termes de temps et d’argent sont toujours plus nombreuses.
Conseils
En effet, si vous envisagez d’adopter un animal de compagnie et que vous voulez asseoir les bases d’une relation durable et heureuse, les conseils suivants élaborés par la Fondation Affinity pour lutter contre l’abandon des animaux peuvent vous être utiles :
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La décision d’avoir un animal doit être prise en famille, en répartissant les différentes tâches et responsabilités entre tous les membres de la famille.
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Renseignez-vous et identifiez le type d’animal qui sera le plus adapté à vos besoins, vos goûts, votre style de vie et la taille de votre foyer : un chien, un chat ou un autre animal ; un mâle ou une femelle ; un chiot ou un adulte ; dans le cas des chiens, petit, moyen ou grand gabarit…
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Enseignez à l’animal, surtout aux chiens, les ordres basiques de dressage. Ainsi, la cohabitation sera plus facile et vous profiterez beaucoup plus de la compagnie de votre animal.
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Demandez conseil à votre vétérinaire sur la stérilisation afin d’être non seulement un maître responsable, mais également un » parent responsable » et éviter ainsi les portées non souhaitées.